Suisse Romande
Crans-Montana quitte le Magic Pass
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La société de remontées mécaniques de Crans-Montana-Aminona (CMA) quittera l'abonnement de ski Magic Pass à la fin de la saison d'hiver, a annoncé lundi son directeur Maxime Cottet. Ce sésame, qui réunit plus de 30 stations romandes, "ne répondait pas à nos attentes".
"Nos propositions de modifications de l’offre n’ont pas été entendues, aujourd’hui nous ne renouvellerons donc pas le contrat qui nous lie au Magic Pass jusqu’à fin avril 2020", explique le directeur de CMA lors d'un entretien avec Le Temps publié lundi. Crans-Montana-Aminona est le plus grand des domaines skiables du forfait et génère environ un quart de son chiffre d'affaires.
CMA voulaient notamment interdire aux détenteurs du Magic Pass d'accéder à leurs pistes aux heures de pointe. La station du Haut-Plateau souhaitait obtenir la création d'un Magic Pass Premium pour lequel les clients auraient dû payer un supplément pour profiter du domaine skiable. Mais les autres membres de la coopérative ont refusé à l'unanimité lors de leur assemblée générale le 24 septembre.
"Pourtant elles n’avaient rien à perdre, puisque cela ne changeait rien pour elles, et nous, nous avions tout à y gagner", estime Maxime Cottet. A la suite de ce refus, CMA avait demandé fin septembre un délai de réflexion de deux mois à l’administration du Magic Pass. La société valaisanne avait obtenu quinze jours de préavis, soit jusqu'au 15 octobre.
Regrets de Magic Pass
Tous les membres de Magic Pass regrettent cette décision, relève la coopérative dans un communiqué. Concernant la création d'un abonnement Premium, "nous avons remarqué après une analyse détaillée des données et des habitudes de consommation des clients, qu'une telle option n'est pas viable économiquement", souligne-t-elle.
En effet, la diminution du chiffre d'affaires due au recul des journées skieurs pour un domaine skiable Premium - au détriment des autres destinations non-Premium - ne pourrait pas être compensée par la vente d'une telle option à un prix acceptable pour les clients Magic Pass, estime la coopérative. Cette dernière précise que la pérennité du Magic Pass est assurée à l’avenir.
Formule de répartition
Si le directeur de CMA reconnaît que le sésame lancé en 2017 a revigoré l'industrie du ski et permis d'attirer une nouvelle clientèle à Crans-Montana, il estime aussi que ses clients traditionnels souffrent de la nuisance en période de forte affluence. Maxime Cottet note encore que la règle de répartition "pénalise nos recettes".
La formule de répartition des rentrées du Magic Pass entre les stations est gardée secrète. Il existe une base commune. Une partie varie en fonction de la fréquentation de la station.
Avant cet abonnement, "notre chiffre d’affaires évoluait entre 15 et 25 millions par année. Le Magic Pass a permis de réduire cette volatilité du revenu, mais a plafonné à 21 millions nos recettes, alors que notre seuil de rentabilité est à 23 millions", explique le directeur. Et de conclure que "cette garantie de revenu minimum nous coûte vraiment trop cher."
Le groupe CMA annonce dans un communiqué vouloir développer une nouvelle offre, qui s'appuiera sur quatre piliers destinés à des profils spécifiques de clients. Une formule intégrant la possibilité de skier entre 8 et 10 jours par an dans d'autres stations des Alpes - de même catégorie que Crans-Montana - est notamment en phase de négociations avancées.
En été comme en hiver
Fin janvier, CMA avait déjà menacé de quitter le Magic Pass si le produit n'était pas réaménagé. Les deux parties avaient finalement annoncé en février poursuivre leur collaboration pour les trois éditions à venir, soit jusqu'en 2022.
L'abonnement Magic Pass est valable été comme hiver. Il réunit plus de 30 stations dans les cantons du Valais, de Vaud, de Fribourg, de Neuchâtel et du Jura et coûte jusqu'au 11 novembre 549 francs, selon son site internet. Saas Fee (VS), Loèche-les-Bains (VS) et Les Prés-d'Orvin dans le Jura bernois sont les nouveaux venus en 2019.
Genève
Puljujärvi signe pour deux ans au GSHC
Genève-Servette a confirmé mardi l'arrivée de Jesse Puljujärvi. L'attaquant international finlandais de 27 ans a signé un contrat de deux avec le club des Vernets.
Solide joueur (1m93, 91 kg), Jesse Puljujärvi "sera l'un des moteurs de l'équipe", souligne le GSHC dans un communiqué. Son CV en impose, même s'il n'a pas répondu aux attentes placées en lui par les Edmonton Oilers qui l'avaient choisi en 4e position lors de la draft 2016 de NHL.
MVP d'un Mondial M20 remporté par la Finlande en 2016, ce natif d'Aelvkarleby en Suède a disputé au total 414 matchs de NHL pour 134 points (61 buts, 73 passes) sous les chandails d'Edmonton, Pittsburgh et Florida. Mais il s'est souvent retrouvé dans l'antichambre de la NHL, disputant 110 matchs en AHL dont 57 lors des deux dernières saisons.
Septième joueur étranger sous contrat - en attendant que Jason Akeson reçoive le passeport suisse, Jesse Puljujärvi aura notamment trois compatriotes parmi ses nouveaux coéquipiers: le défenseur Vili Saarijärvi et les attaquants Sakari Manninen et Markus Granlund, autre nouveau venu.
"Grâce à son physique et à sa vitesse, (Jesse) peut se montrer absolument dominant sur les grandes patinoires suisses. Nous sommes convaincus qu’avec l’aide de notre staff, il développera encore davantage ses qualités de buteur et qu’il deviendra un leader offensif incontournable pour notre équipe", se réjouit Marc Gautschi, directeur technique du GSGC, cité dans le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Un discours au nom de Guy Parmelin perturbé par des activistes
Un discours du secrétaire d'Etat adjoint aux affaires étrangères Thomas Gürber à Genève a été perturbé par des activistes pro-palestiniens. "Pas de technologie pour le génocide", ont crié ces militants mardi sur scène au début du sommet sur l'"IA pour le bien commun".
Les deux personnes qui ont également scandé "Libérez la Palestine" ont ensuite été évacuées, provoquant une interruption d'un peu moins d'une dizaine de minutes. M. Gürber venait d'entamer son discours au nom du conseiller fédéral Guy Parmelin, retenu à Berne.
La Suisse coorganise avec l'Union internationale des télécommunications cette réunion sur l'intelligence artificielle (IA) à laquelle environ 15'000 personnes sont enregistrées cette année. Dans son discours, le secrétaire d'Etat adjoint a relevé le rôle de Genève comme centre de l'innovation mondiale et de la gouvernance numérique, mais également pour des solutions concrètes sur les nouvelles technologies.
Comme la secrétaire générale de l'UIT Bogdan Doreen-Martin, il a ajouté que l'IA ne devait "laisser personne de côté" et mettre l'accent sur l'être humain. Il faut des réglementations qui permettent des productivités et du bien-être tout en associant toutes les populations, selon lui. La secrétaire générale a elle appelé à préparer la société à s'adapter aux possibilités mais aussi aux défis liés à l'IA.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le CICR va couper 17% dans son budget en 2026
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est à nouveau contraint de couper dans son budget. L'organisation devra faire face à une réduction de 17% pour 2026. Des postes seront supprimés.
"Le chiffre global est de 17%", a dit mardi à Keystone-ATS un porte-parole du CICR, confirmant une information du quotidien Le Temps. Le siège et les centres régionaux seront affectés par une diminution de 23% de leur enveloppe, contre 17 % pour les opérations.
L'institution veut préserver ses interventions en Ukraine, au Proche-Orient, en République démocratique du Congo (RDC) ou encore au Soudan. Mais elle doit aussi "gagner en efficacité", conformément à la nouvelle politique décidée en 2023, a ajouté le porte-parole.
Le dispositif doit encore être validé en novembre par l'Assemblée, l'organe suprême de l'institution. Le CICR avait été confronté en 2023 à des difficultés qui avaient fait passer son budget de 2,8 à 2,1 milliards de francs. Quelque 4500 postes avaient été supprimés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: les étudiants vont suer pour trouver une chambre
A Lausanne, les demandes des étudiants pour accéder aux logements qui leur sont destinés excèdent largement l'offre. La rentrée 2025 va de nouveau tenir du casse-tête pour beaucoup d'entre eux, même si certaines mesures prises par l'EPFL pourraient aider à contenir l'explosion du nombre de candidats.
"Nous avons eu un taux de remplissage de 100% durant les semestres et nous sommes déjà complets pour la rentrée de septembre 2025, avec 95% de déçus", a fait savoir à Keystone-ATS Eran Shoshani, directeur de la Fondation Solidarité Logement pour les Etudiant-e-s (FSLE), qui dispose d'une centaine de chambres.
Les perspectives sont légèrement plus réjouissantes du côté de la Fondation Maisons pour Etudiants Lausanne (FMEL), qui dispose de 14 maisons offrant quelque 4000 lits. "Nous avons actuellement plus de 2000 demandes", indique son directeur, Yves Ferrari. Même si environ 650 lits vont se libérer en juillet, car le Vortex arrive à la fin d'un cycle, plus de 1300 candidatures seront refusées. "Cela crée beaucoup de frustrations", poursuit l'ex-député des Vert-e-s au Grand Conseil.
Etudes mises en péril
Yves Ferrari estime cependant que la demande est "peut-être un tout petit peu moins forte" cette année, en raison des mesures prises par l'EPFL, consistant à limiter le nombre d'admissions au bachelor et à tripler les taxes d'études pour les étudiants étrangers. En effet, près de 80% des étudiants logés par la FMEL se forment à l'EPFL.
Quoi qu'il en soit, les étudiants vont encore une fois devoir faire preuve de courage et de débrouillardise en début d'année universitaire. "Ils en viennent parfois à louer des trucs horribles chez des privés ou à habiter au camping", explique Yves Ferrari, lequel se dit "très inquiet" pour ces jeunes. "Il est difficile de commencer un cursus dans ces conditions, cela peut mettre en péril leurs études."
Pour cette raison, la FMEL se montre "bienveillante les premiers mois suivant la rentrée, pour que chacun puisse commencer ses études dans des conditions acceptables", glisse-t-il.
La situation s'aggrave
Déjà tendue depuis de nombreuses années, la question du logement étudiant est loin d'être résolue. "Cette situation s'est encore aggravée avec l'augmentation du nombre d'étudiants, la pénurie persistante de logements vacants et la hausse généralisée des loyers sur le marché libre", analyse Roberto di Capua, responsable de l'unité Politique du logement et de l'habitat de la Ville de Lausanne.
La problématique a par ailleurs des effets collatéraux dans les communes voisines des hautes écoles. "A Chavannes-près-Renens, par exemple, un 4 pièces coûte 2400 francs, soit un prix très abordable pour quatre étudiants en colocation. Mais c'est un problème pour les familles qui ne trouvent plus à se loger", explique Yves Ferrari. "Proposer des logements étudiants, c'est notre façon de contribuer à résoudre la pénurie générale de logements sur l'Arc lémanique", conclut-il.
Plus de 770 lits sur le campus santé
Selon des chiffres officiels, le nombre d'étudiants à l'Université de Lausanne est passé d'un peu plus de 12'000 à près de 17'000, soit une hausse de 40,3% entre 2010 et 2023. Dans le même laps de temps, les étudiants de l'EPFL ont crû de 70,2%, passant d'environ 8000 à 13'600.
Divers projets sont en cours pour augmenter le nombre de logements pour les étudiants. La Ville de Lausanne met notamment à disposition des logements provisoirement vides ou des terrains destinés à la construction de telles habitations. Elle subventionne également des chambres et collabore avec des acteurs comme la FSLE ou la FMEL.
Cette dernière travaille actuellement à faire valider la construction d'une centaine de logements étudiants dans l'écoquartier des Plaines-du-Loup. Elle a également fait construire un bâtiment destiné à loger 776 étudiants, dès septembre 2026, sur le futur Campus Santé à proximité de la Bourdonnette.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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