International
Brexit - Londres et l'UE se donnent jusqu'à dimanche
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Le Premier ministre britannique Boris Johnson et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont décidé de se laisser jusqu'à dimanche pour prendre une "décision ferme" sur le sort des négociations post-Brexit.
Les positions de Londres et de l'UE demeurent "très éloignées" pour parvenir à un accord post-Brexit, a estimé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, à l'issue d'une rencontre de plus de trois heures avec le Premier ministre britannique Boris Johnson.
"Nous sommes convenus que les équipes de négociation doivent se retrouver immédiatement pour tenter de résoudre les questions essentielles", a-t-elle déclaré dans un communiqué, se donnant jusqu'à "la fin du week-end" pour décider du sort des pourparlers.
M. Johnson était arrivé à la Commission européenne aux alentours de 20h00. Il s'est d'abord entretenu en tête-à-tête avec Mme von der Leyen, avant de dîner en présence d'une dizaine de convives, dont les négociateurs britannique, David Frost, et européen, Michel Barnier.
"Allons-y!"
Alors que la pêche est l'un des sujets les plus controversés des tractations, coquilles Saint-Jacques et turbot vapeur étaient au menu.
Avant leur dîner, les deux dirigeants ont brièvement enlevé leurs masques anti-Covid, le temps d'une photo devant les drapeaux britannique et européen, avant de lancer "Allons-y !" en français, sourire aux lèvres.
Cette rencontre au sommet est intervenue à trois semaines à peine de la rupture définitive entre Londres et l'Union européenne, après des mois de pourparlers sans progrès et face à la menace accrue d'un échec aux lourdes conséquences économiques.
L'objectif du rendez-vous, à la veille d'un sommet européen à Bruxelles, était de voir si les blocages les plus importants pouvaient être levés mais "pas de ficeler de manière définitive la négociation", avait souligné Bruxelles.
Trois sujets de discorde
Boris Johnson - qui a retrouvé une ville où il avait été le correspondant du Daily Telegraph dans les années 90 - avait estimé avant la rencontre encore possible d'arriver à un "bon accord", malgré les exigences de Bruxelles qu'"aucun Premier ministre ne devrait accepter".
Quelle que soit l'issue des négociations, il promet que son pays - qui a officiellement quitté l'UE le 31 janvier dernier - "sera prêt" le 31 décembre, quand il quittera définitivement l'union douanière et le marché unique.
La chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays occupe la présidence tournante de l'UE, veut croire elle aussi qu'il existe "encore une chance".
Londres et Bruxelles buttent toujours sur trois sujets, les mêmes depuis mars: l'accès européen aux eaux britanniques, la manière de régler les différends dans le futur accord et les garanties exigées de Londres par l'UE en matière de concurrence en échange d'un accès sans droit de douane ni quotas à son marché.
La question des conditions de concurrence équitable est la plus épineuse, mais "pas la seule" à résoudre, a souligné une source européenne.
"Normes élevées"
L'Union européenne, qui redoute de voir surgir une économie dérégulée à sa porte, veut que Londres s'engage dans la durée à respecter une certaine convergence sur l'environnement, le droit du travail, la transparence fiscale ou les aides publiques. Les Britanniques s'y refusent, au nom de leur souveraineté retrouvée.
"Nous devons avoir des conditions équitables, non seulement pour aujourd'hui, mais aussi pour demain et après-demain", a résumé Angela Merkel.
En réponse, la porte-parole de M. Johnson a souligné que le Royaume-Uni avait "clairement indiqué" son intention de maintenir "des normes élevées". Mais les Européens veulent des garanties.
La rencontre de Bruxelles s'est déroulé à la veille d'un sommet des Vingt-Sept, où le Brexit constituera l'un des sujets chauds. La France a averti qu'elle mettrait son veto à un accord qui sacrifierait ses pêcheurs. "Nous saurons dire non s'il faut dire non", a répété la ministre française de la Mer, Annick Girardin.
En cas d'échec, les échanges entre Londres et l'UE se feront dès le 1er janvier selon les seules règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), synonymes de droits de douane ou de quotas, au risque d'un nouveau choc pour des économies déjà fragilisées par le coronavirus.
S'il est conclu, l'accord commercial - de plus de 700 pages - devra encore être ratifié par les Parlements britannique et européen avant d'entrer en vigueur, une gageure vu le peu de temps qui reste
International
Harvard: Trump annonce interdire de visas les étudiants étrangers
Donald Trump a annoncé mercredi qu'il interdisait les visas des étudiants étrangers devant intégrer Harvard. Il s'agit d'une escalade supplémentaire dans son conflit contre les institutions universitaires américaines qu'il accuse de promouvoir les idées de gauche.
"Je suis arrivé à la conclusion qu'il est nécessaire de restreindre l'entrée aux ressortissants étrangers qui cherchent à venir aux Etats-Unis pour participer, exclusivement ou en grande partie, à un programme d'études de l'université Harvard", a indiqué le président américain dans un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump interdit aux ressortissants de douze pays l'entrée aux USA
Donald Trump a interdit aux ressortissants de 12 pays l'entrée aux Etats-Unis pour "protéger" le pays de "terroristes étrangers". Il a pris cette décision pour "protéger" le pays de "terroristes étrangers", selon un document publié mercredi par la Maison Blanche.
Cette interdiction, effective le 9 juin, s'applique à l'encontre de l'Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l'Erythrée, Haïti, l'Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen. Sept autres pays sont visés par des restrictions.
L'interdiction d'entrer aux Etats-Unis pour cette douzaine de pays est motivée par l'attaque dans le Colorado, a suggéré le président américain. Lors de cette attaque dans la ville de Boulder, un homme a lancé des engins incendiaires sur les participants d'une marche hebdomadaire en soutien aux otages israéliens retenus par le Hamas dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Selon la Maison Blanche, l'auteur présumé de l'attaque était sur le territoire américain de manière "illégale".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Incendies de forêts au Canada: les évacuations se poursuivent
Les évacuations d'habitants se poursuivent mercredi dans le centre du Canada touché par de grands incendies de forêt. Les feux sont décrits comme des "monstres" par les pompiers qui s'activent autour de plusieurs villages menacés par les flammes.
Depuis plusieurs jours, les provinces de la Saskatchewan et du Manitoba sont confrontées à des mégafeux qui les ont poussées à déclarer l'état d'urgence.
Sur l'ensemble du pays, plus de 200 incendies sont actifs, dont la moitié sont jugés hors de contrôle, et sept départs de feux ont été constatés mercredi.
"Les gens ont très peur et moi aussi", a expliqué à l'AFP Tareq Hosen Alin, le gérant d'un hôtel à La Ronge, en Saskatchewan où les flammes sont entrées dans la ville et ont détruit des commerces.
La commune a été évacuée mais il est resté pour loger les personnes d'urgence et les pompiers.
Au total dans le pays, plus de 31'000 personnes ont été forcées d'évacuer leur habitation souvent pour se réfugier à des centaines de kilomètres de chez eux.
"Je suis préoccupé parce que les gens perdent leurs biens, perdent leur argent, perdent leurs rêves en ce moment", ajoute Tareq Hosen Alin.
"Nous sommes face à un monstre. Les dernières heures ont été chaotiques", ont reconnu les pompiers de cette petite localité de 2500 habitants qui se trouve dans une région où brûlent plusieurs des plus grands feux actifs actuellement.
L'un d'eux a déjà consumé plus de 470'000 hectares et est toujours hors de contrôle et un autre un peu plus à l'ouest, qui n'est pas maîtrisé non plus, plus de 140'000 hectares.
Près de la commune de Flin Flon au Manitoba, évacuée la semaine dernière, les flammes continuent de se rapprocher et encerclent la ville, selon le maire.
Les pompiers de tout le pays sont en état d'alerte et 140 Américains sont déjà présents sur le territoire canadien pour les aider.
La fumée des incendies continue par ailleurs d'engendrer une qualité de l'air jugée dangereuse dans le centre du Canada, dans certaines parties du nord des États-Unis et un ciel brumeux dans l'est.
Chaque été, le Canada est confronté à des incendies de forêt mais ce début de saison inquiète par sa précocité et sa virulence: 2,2 millions d'hectares ont déjà brûlé, soit plus que la superficie de la Slovénie.
Avec le réchauffement climatique, le Canada est de plus en plus souvent touché par des événements météorologiques extrêmes. Et le pays reste traumatisé par l'été 2023 qui fut apocalyptique avec 15 millions d'hectares brûlés.
La plupart des incendies jusqu'à présent ont été déclenchés par des activités humaines, souvent de façon accidentelle, notamment par des feux de camp mal éteints ou le passage d'un train ou de véhicules tout terrain dans un paysage très asséché.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
"Quand c'est non, c'est non" dit la procureure au procès Weinstein
"Quand c'est non, c'est non !", a lancé mercredi la procureure en concluant son réquisitoire final au procès à New York de l'ancien producteur de cinéma Harvey Weinstein, pour convaincre les jurés que les victimes avaient bien été "violées" par l'ex-roi d'Hollywood.
"Il a violé trois femmes, elles ont toutes dit non !", a encore martelé la procureure Nicole Blumberg, qui est longuement revenue sur chacun des trois épisodes au coeur du dossier pour démontrer au jury qu'Harvey Weinstein avait "tout le pouvoir", "tout le contrôle" sur les victimes présumées et qu'il doit être déclaré coupable.
"L'accusé pensait que la loi ne s'appliquait pas à lui, il est temps de lui faire savoir", a-t-elle ajouté, avant de conclure: "dites-lui ce qu'il sait déjà, qu'il est coupable des trois crimes".
La défense assure au contraire que le fondateur et ancien patron des studios Miramax n'a eu que des relations sexuelles consenties avec les trois accusatrices, dans une logique de "promotion canapé" où elles cherchaient à le séduire pour percer dans l'univers du spectacle.
"Nous ne sommes pas ici pour faire la police de la chambre à coucher, tant que ne s'y déroule pas un viol", a rétorqué la procureure.
La dernière plaidoirie de la défense et le dernier réquisitoire de l'accusation ont conclu mardi et mercredi six semaines de débats lors de ce nouveau procès du roi déchu du cinéma indépendant, plus de sept ans après le début de cette affaire emblématique du mouvement #MeToo.
Le juge Curtis Farber a indiqué qu'il donnerait ses instructions aux jurés jeudi matin, dernière étape avant qu'ils se retirent à huis clos pour délibérer.
Procès annulé
Devant la cour pénale de Manhattan, le jury devra décider si le roi déchu du cinéma indépendant, accusé par des dizaines de femmes d'être un prédateur sexuel, s'est rendu coupable d'agressions sexuelles en 2006 sur l'ancienne assistante de production Miriam Haley et l'ex-mannequin Kaja Sokola, et de viol en 2013 sur l'aspirante actrice Jessica Mann, trois femmes qui ont témoigné à visage découvert, parfois pendant plusieurs jours. Dans les trois cas, Harvey Weinstein est accusé de leur avoir imposé une relation sexuelle par la force.
Le fondateur des studios Miramax, producteur de films culte comme "Pulp Fiction" et de succès comme "Shakespeare in Love", avait été condamné en 2020 à 23 ans de prison pour les faits concernant Miriam Haley et Jessica Mann, lors d'un procès retentissant qui symbolisait à l'époque une victoire pour le mouvement #MeToo contre les violences sexuelles.
Mais l'année dernière, la cour d'appel de New York avait annulé ce procès, parce que d'autres victimes présumées avaient pu témoigner aux débats et raconter des agressions pour lesquelles Harvey Weinstein n'était pas inculpé.
Le procès s'est donc rejoué devant la cour pénale de Manhattan, où l'ancien producteur, âgé de 73 ans, a comparu, diminué par de nombreux problèmes de santé, le teint pâle et en chaise roulante. Il est toujours détenu en raison d'une autre condamnation pour crimes sexuels en Californie.
"Traumatisme"
Harvey Weinstein n'a pas pris la parole à son procès, qui portait aussi sur une nouvelle inculpation d'agression sexuelle contre l'ancien mannequin polonaise Kaja Sokola, quand elle avait 19 ans. Ses avocats ont, eux, tenté tout au long des débats d'attaquer la crédibilité des trois accusatrices, des "femmes qui ont eu leurs rêves (de carrière) brisés" et qui auraient menti pour obtenir de l'argent d'Harvey Weinstein, le "pécheur originel du mouvement #MeToo", a ironisé son avocat, Arthur Aidala.
Ce dernier a notamment insisté sur le fait que les victimes ont toutes continué à fréquenter Harvey Weinstein après les violences dont elles l'accusent.
"Elles savaient qu'il fallait rester de son côté" et ont préféré "enterrer leur traumatisme" pour ne pas subir de représailles d'un homme tout-puissant à Hollywood, a justifié la procureure Nicole Blumberg. Mais quand, en octobre 2017, des enquêtes du New York Times et du New Yorker ont révélé que de nombreuses femmes l'accusaient, "elles n'étaient plus seules", a-t-elle ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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