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Suisse

Votations fédérales - L'initiative anti-burqa continue de convaincre

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(Photo prétexte © KEYSTONE/Peter Klaunzer)

A un peu plus de dix jours des votations fédérales, l'initiative pour interdire le voile intégral serait toujours acceptée, mais de justesse, selon le sondage SSR. Celui de Tamedia lui donne une avance plus large, de presque 10 points. Le peuple dirait également oui à l'accord de libre-échange avec l'Indonésie, mais refuserait la loi sur l'identification électronique.

Le second sondage gfs.bern réalisé pour le compte de la SSR, publié mercredi, accorde 49% d'approbation à l'initiative "Oui à l'interdiction de se dissimuler le visage". Les opposants à cet objet suivent toutefois de près: 47% refuseraient d'imposer l'interdiction, selon les résultats qui reflètent la situation au 14 février. Le camp du "non" a gagné du terrain, celui du "oui" en a perdu.

Les intentions de vote ont évolué dans les régions linguistiques. Le "oui" à l'initiative s'est nettement érodé en Suisse romande, passant de 63% depuis le premier sondage à 46%. L'approbation reste la plus élevée au Tessin (62%) et elle est extrêmement mince en Suisse alémanique: 50% disent oui au texte, 49% le refusent.

Non à l'e-ID

La loi sur les services d'identification électronique, attaquée en référendum, serait refusée par 54% des votants. La part des adversaires gagne 2 points par rapport au premier sondage. Le peuple dirait oui à 42%, selon gfs.bern. Les indécis sont 4%. La part d'insécurité dans les intentions de vote reste importante: 40% des sondés affirment qu'ils "tendent" seulement vers le oui ou le vers non.

Enfin, l'accord de partenariat économique avec l'Indonésie recueille 53% d'avis favorables contre 29%. Sept pour cent des personnes sondées sont encore indécises. Les avis restent partagés chez les femmes, dans les ménages à bas revenus et à la campagne. En Suisse romande, on trouve davantage de voix critiques.

L'institut gfs.bern a mené son enquête du 10 au 18 février auprès de 12'166 personnes ayant le droit de vote. La marge d'erreur est de +/- 2,8 points de pourcentage.

Même tendance chez Tamedia

Tamedia a également publié son sondage mercredi, le troisième. L'initiative "Oui à l'interdiction de se dissimuler le visage" serait toujours largement acceptée par les votants le 7 mars, ce qui confirme les résultats des deux premières enquêtes.

Près de deux tiers (59%) des personnes interrogées dans le cadre du sondage 20 Minutes/Tamedia soutiennent l'initiative anti-burqa. C'est 7 points de moins que le 10 février, date de la publication de la première enquête. La proportion de votants qui la rejettent a passé de 34 à 40%.

Un clivage gauche-droite se dessine. Mais même au sein des sympathisants des partis de gauche, plus d'un tiers sont favorables à l'initiative. Son approbation est la plus forte au Tessin (68%). En Suisse romande, ils sont 59% à dire "oui" et "plutôt oui" au texte et en Suisse alémanique 58%. L'initiative est également davantage soutenue par la population âgée.

Toujours non à l'E-ID

Les résultats de ce troisième sondage montrent que le "non" à la loi sur l'identification électronique (E-ID) a progressé d'un point, pour atteindre 56%. Le soutien à la loi est lui resté stable, avec 42% (contre 40% de "oui" au 2e sondage).

Selon cette enquête, la proposition est soutenue par 60% des électeurs du PLR et 57% de ceux du Centre. Parmi les sympathisants des Vert'libéraux, le taux d'approbation atteint à peine plus de 50%.

Pas de majorité en faveur de cette loi au sein de l'UDC (39% de "oui"), du PS (29%) ou chez les Verts (27%). Même si le "oui" ne l'emporte pas chez les hommes, ces derniers sont nettement plus favorables à la proposition que les femmes.

Libre-échange: petit oui

Le vote sur l'accord de libre-échange entre les Etats membres de l'AELE et l'Indonésie, longtemps complètement ouvert, se précise: les sondés par Tamedia sont désormais 52% à l'approuver, en hausse de 9 points. Ses adversaires sont 42%. La part des indécis était encore de 13% au deuxième sondage.

Le clivage entre les sexes est net: 61% des hommes soutiennent l'accord, contre 44% des femmes.

L'accord trouve du soutien parmi les sympathisants du PLR, du Centre, du PVL et de l'UDC. Alors que la Suisse alémanique (58%) y est favorable, le Tessin (50%) reste plus sceptique. L'objet ne trouve pas de majorité en Suisse romande (41%).

Selon les auteurs du sondage, la marge d'erreur maximale est de 1,3 point pour les estimations basées sur l'ensemble de l'échantillon. L'enquête a été menée les 18 et 19 février auprès de plus de 13'924 personnes de toute la Suisse.

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Genève

Initiative pour un jardin du souvenir pour les animaux domestiques

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A Genève, une initiative législative cantonale est lancée pour la création d'un jardin du souvenir pour les animaux de compagnie, tel qu'il en existe un à Lausanne (archives). (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

A Genève, une initiative législative cantonale est lancée pour la création d'un jardin du souvenir pour les animaux de compagnie. Objectif: permettre aux propriétaires d'animaux de déposer les cendres de leurs compagnons dans un lieu où ils pourront venir se recueillir.

Publiée vendredi dans la Feuille d'avis officielle, l'initiative demande la création d'un jardin du souvenir dans le cimetière de Saint-Georges, en Ville de Genève, ou dans un autre cimetière du canton, afin de permettre aux propriétaires d'animaux "d'offrir une dernière demeure digne à leurs compagnons de vie."

Dans l'exposé des motifs, le comité d'initiative relève que "de plus en plus de propriétaires d'animaux de compagnie ne peuvent pas imaginer que leurs protégés finiront dans un centre de collecte de cadavres après leur mort et que, faute d'un endroit donné où disperser leurs cendres, celles-ci seront répandues dans la nature." Il a jusqu'au 25 novembre pour récolter 4212 signatures valables.

Contrairement à d'autres cantons, Genève ne dispose pas d'un jardin du souvenir pour déposer les cendres d'animaux domestiques. Le premier lieu du genre en Suisse romande a ouvert à Lausanne en 2001, tandis qu'il est même possible d'être inhumé avec son animal de compagnie dans le cimetière animalier de Läufelfingen (BL).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Mise en garde contre de fausses amendes dans les boîtes aux lettres

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La police genevoise met en garde contre des courriers frauduleux imitant des rappels d'amendes impayées de la police municipale de la Ville de Genève (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La police genevoise met en garde contre des courriers frauduleux imitant des rappels d'amendes impayées de la police municipale de la Ville de Genève. Cette nouvelle escroquerie est en cours du côté de Lancy et d'Onex, mais elle peut toucher d'autres régions du canton.

Les enveloppes déposées dans plusieurs boîtes aux lettres contiennent des documents qui paraissent officiels, mais qui comportent des éléments suspects, a indiqué mardi la police cantonale. Le destinataire doit se méfier si son adresse nominative ne figure pas sur le courrier même si celui-ci reproduit le format officiel utilisé pour les rappels de paiement de la police municipale de la Ville de Genève.

Le document incite les destinataires à scanner un QR code qui renvoie vers un site Internet frauduleux. Objectif: soutirer des données personnelles ou bancaires. Dès lors, la police cantonale recommande de ne pas scanner le QR code, de ne fournir aucune information sur le site indiqué et de détruire le document.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

L'ASF veut doubler son nombre de licenciées

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Le secrétaire général de l'ASF Robert Breiter et la directrice de l'OFSPO Sandra Felix souhaitent développer la pratique du football féminin en Suisse après le succès de l'Euro 2025. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

L'Association suisse de football (ASF) s'est félicitée lors d'une conférence de presse ce mardi consacrée au bilan de l'Euro et a dévoilé un plan pour la relève du foot féminin.

Robert Breiter, secrétaire général de l'ASF, a présenté le programme "Here to stay" de l'ASF et de l'Office fédéral des sports (OFSPO), pour le développement du football féminin en Suisse. Inspiré du plan anglais après l'Euro 2022, l'ASF veut doubler le nombre de licenciées, d'entraîneures et d'arbitres féminines, et favoriser l'accession des femmes dans les instances dirigeantes du football à tous les niveaux d'ici à 2027. L'association veut également doubler la "consommation" de la Women's Super League (WSL), à savoir les entrées au stade, les visionnages de matches sur toutes les plateformes et à faire en sorte que l'équipe nationale se qualifie régulièrement à de grands tournois.

"Cet Euro ne sera pas qu'un coup d'éclat, mais amènera de nouvelles perspectives", appuie Sandra Felix, directrice de l'OFSPO. Dans les faits, le programme vise avant tout à régler deux problèmes rencontrés par le fooball féminin dit "populaire": la mise à disposition des infrastructures et le manque de bénévoles.

Pour les infrastructures, le plan vise à inclure le football féminin dans les planifications des clubs - vestiaires et terrains - notamment. Sur le bénévolat, l'ASF va mettre en place des mesures ciblées telles que des cours de formation réservés aux femmes afin de créer un esprit de groupe. "A l'heure actuelle dans les groupes de formation mixte, c'est 2-3 femmes pour 20 hommes" confirme Robert Breiter. Le plan n'est pas chiffré en terme de moyens ni d'heures de travail.

Concernant le sport d'élite et la WSL, l'ASF veut retravailler le contour de la licence afin de garantir un "haut niveau d'infrastructure et de jeu". Au coeur d'une étude actuellement menée, l'ASF se questionne aussi sur l'intérêt d'une délocalisation "totale ou partielle" de la WSL.

Neuchâtel lanterne rouge romande

Pour l'heure, l'ASF revendique 42'676 joueuses, qui équivalent à 12,2% du total des licences. Un chiffre en augmentation depuis 2021, date à laquelle le football suisse revendiquait 28'000 licenciées. Une hausse perceptible également dans le nombre d'entraîneurs et d'arbitres, dans des ordres de grandeur moindres (respectivement 8 et 3% de femmes en 2025 selon l'ASF).

Le pays compte 471 clubs, soit 36,9% d'entre eux, qui comptent une section féminine actuellement, contre 15% en 2000. Des efforts qui restent contrastés en fonction des régions : alors que les associations zurichoises et argoviennes caracolent en tête avec près de 46% des clubs comportant une branche féminine, suivie par l'association valaisanne, l'Association neuchâteloise compte moins d'un quart d'équipes féminines dans ses clubs. Seul le Tessin fait moins bien avec plus de 9 clubs sur 10 ne comptant pas de femme dans leurs rangs.

Fribourg, Vaud et Berne/Jura sont également au dessus de la moyenne suisse, tandis que Genève compte un peu moins d'un tiers de clubs ayant une section féminine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

La vaccination obligatoire des bovins valaisans bientôt terminée

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Quelque 2000 bovins valaisans doivent être vaccinés contre la dermatose nodulaire contagieuse. Une tâche parfois délicate pour Jérémy Wittorski (à droite), l'un des deux vétérinaires mandatés par les autorités cantonales. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

En Valais, les deux vétérinaires mandatés pour vacciner plus de 2000 bovins contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) approchent de la fin de leur mission. Comme le vaccin déploiera l'entier de sa protection dans seulement 28 jours, la vigilance reste de mise.

"J'ai reçu les doses vendredi matin et j'ai commencé à vacciner l'après-midi-même. J'avais à peu près 1000 bêtes à vacciner. Ce matin, il m'en reste moins de 200. C'est presque fini", a déclaré le vétérinaire Jérémy Wittorski, mardi, à Keystone-ATS.

Le vaccin consiste en une dose unique de huit millilitres, injectée sous la peau de l'animal. "Il va commencer à faire effet dans une huitaine de jours et atteindra une protection maximale au bout de 28 jours", a-t-il poursuivi.

Dans l'intervalle, il s'agit de surveiller les bovins afin de détecter l'apparition d'éventuels symptômes et de repousser les vecteurs de la maladie, à savoir les mouches et les insectes piqueurs (taons et moustiques), au moyen d'un produit spécifique. "C'est le meilleur moyen de limiter la contamination ", a encore déclaré Jérémy Wittorski.

Aucun cas en Suisse

Si des symptômes sont décelés chez un animal, des analyses sont faites au laboratoire. Si le cas s'avère positif, l'animal est abattu, ainsi que les autres bovins avec qui il a été en contact. "C'est la directive européenne", précise-t-il.

A l'heure actuelle, aucun cas de cette maladie virale hautement contagieuse n'a été détecté en Suisse. L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) avait toutefois décidé vendredi de la vaccination obligatoire pour tous les bovins, buffles et bisons présents dans les régions valaisannes de Champéry, Finhaut et Ferret dans le cadre de l'établissement d'une barrière immunitaire autour des foyers détectés en France voisine.

"Dans la vallée de Trient et le val Ferret on est vraiment à l'extrémité de ce fameux cordon sanitaire, c'est pour cela qu'on n'a que quelques bêtes à vacciner", observe le vétérinaire,

La semaine précédente, l'OSAV avait annoncé la vaccination obligatoire de tous les bovins du canton de Genève et ceux de la région voisine de Terre Sainte (VD).

Nodules douloureux

A noter que les vaccins utilisés ne sont pas autorisés en Suisse. L'OSAV a cependant édicté une décision générale pour l'importation et l'utilisation de ces vaccins. Les frais liés à la vaccination sont entièrement pris en charge par les autorités vétérinaires.

La dermatose nodulaire contagieuse ne présente pas de risque pour l'homme et les autres espèces. Chez les bovins en revanche, après une période d'incubation de 4 à 20 jours, elle cause des nodules douloureux sur tout le corps et peut déclencher des symptômes allant d'une fièvre jusqu'à 41 degrés à des chutes de lactation. Les séquelles sont nombreuses (amaigrissement, stérilité, etc.) et peuvent faire grimper le taux de mortalité du troupeau à 10%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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