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Suisse

Guy Parmelin en campagne contre les initiatives anti-pesticides

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Le Conseil fédéral s'engage contre les deux initiatives contre les pesticides sur lesquelles le peuple devra se prononcer en juin. (©KEYSTONE/DPA ZENTRALBILD/PATRICK PLEUL)

L'initiative "pour une Suisse sans pesticides de synthèse" et l'initiative "pour une eau potable propre et une alimentation saine" compromettent la sécurité alimentaire de la Suisse, estime le Conseil fédéral. Les deux textes soumis au vote vont trop loin, selon lui.

Sans protection spécifique contre les maladies et les ravageurs des cultures, la production de denrées alimentaires chuterait, a expliqué mardi le président de la Confédération Guy Parmelin. Il n'y aura pas d'autre moyen que d'augmenter les importations et par ce fait de transférer le problème à l'étranger.

L'impact environnemental serait négatif, a affirmé le ministre de l'économie. Ce qui est tout sauf durable et souhaitable. A l'instar du Parlement, le Conseil fédéral recommande au peuple de rejeter les deux initiatives populaires le 13 juin.

Paiements directs sous condition

L'initiative "pour une eau potable propre et une alimentation saine" vise à garantir la qualité de l'eau potable. Les agriculteurs ne pourraient toucher de paiements directs qu'à la condition de respecter des exigences écologiques comme la préservation de la biodiversité, une production sans pesticides et des effectifs d'animaux nourris avec le fourrage produit dans l'exploitation.

Ces subventions seraient coupées aux paysans administrant préventivement ou régulièrement des antibiotiques à leurs animaux. L'octroi d'autres aides (recherche, formation, investissement) dépendrait des mêmes conditions.

L'initiative populaire "pour une Suisse sans pesticides de synthèse" veut interdire l'utilisation de ces produits dans la production agricole ainsi que pour l'entretien des sols et des paysages. Elle réclame également l'interdiction d'importer à des fins commerciales des denrées alimentaires qui contiennent des pesticides de synthèse ou qui ont été fabriquées à l'aide de ces produits.

Tourisme d'achat

Sans pesticides, il faudrait accroître la part des importations. Mais celles-ci sont aussi la cible de l’initiative contre les pesticides, a affirmé M. Parmelin. Le choix des produits disponibles en serait fortement réduit. Le tourisme d'achat va croître. Ces initiatives représentent une solution "schizophrénique", selon lui.

Sans pesticides de synthèse, comme les produits de nettoyage et de désinfection, il serait plus difficile de garantir l'hygiène tout au long de la chaîne alimentaire, a-t-il ajouté. Le prix des matières premières de production suisse, comme le sucre et les huiles végétales, pourrait renchérir.

Le Conseil fédéral craint aussi que la pollution ne s’aggrave si un nombre accru d’exploitations venait à sortir du système des paiements directs et celles-ci n’étaient plus obligées de tenir compte des prestations écologiques requises.

Ventes en baisse

La Confédération a déjà pris plusieurs mesures pour répondre aux préoccupations des initiants et réduire de manière efficace et concrète l'impact des pesticides sur l'environnement, sans qu'il n'en résulte d'impact négatif. Pour preuve, le volume des ventes de pesticides est en recul depuis plusieurs années, selon M. Parmelin.

Aucun contre-projet n'a été rédigé contre ces deux initiatives, mais la semaine dernière, les Chambres fédérales ont adopté une initiative parlementaire qui pourrait se substituer à un contre-projet indirect. Le texte réglemente de manière plus stricte l'utilisation de pesticides.

Son objectif est de réduire de moitié d'ici 2027 les risques pour l'être humain, les animaux et l'environnement. Ces nouvelles restrictions sont particulièrement importantes, a indiqué le conseiller fédéral qui compte sur elles pour renforcer la qualité des eaux.

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Lausanne

Budget vaudois: le Grand Conseil touche au but

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Le Grand Conseil vaudois a bouclé mardi le deuxième débat sur le budget 2026. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les contours du budget 2026 de l'Etat de Vaud se précisent. A l'issue d'une quatrième journée de discussions, le Grand Conseil est parvenu à boucler le deuxième débat.

Quelques points encore en suspens seront tranchés mercredi lors du troisième et ultime débat. Toute la question sera ensuite de savoir si, en vote final, le Grand Conseil adoptera ce projet de budget. Une majorité qualifiée, soit 76 voix sur 150, sera nécessaire.

Parmi les points qui nécessiteront encore un troisième débat, le Parlement devra valider son choix d'intégrer au budget une tranche de 62,5 millions de la BNS. Au vu des résultats récents de la banque nationale, cette part sera vraisemblablement versée, ont répété plusieurs députés.

Un troisième débat sera aussi nécessaire sur un amendement du Vert David Raedler. Sa proposition de taxer les véhicules les plus polluants (+10 mio de revenus supplémentaires) est passée sur le fil mardi, après avoir échoué la semaine dernière.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Quelque 350 manifestants à nouveau devant le Grand Conseil

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Des membres de la fonction publique vaudoise portent un faux cercueil pour le déposer devant le Grand Conseil vaudois lors d'une nouvelle journée d'action contre les coupes budgétaires, débattues au Parlement. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Une nouvelle manifestation a eu lieu mardi en fin d'après-midi devant le Grand Conseil vaudois, en plein débat sur le budget 2026 de l'Etat. Quelque 350 personnes étaient rassemblées devant l'entrée du Parlement, rue Cité-Devant à Lausanne, selon Keystone-ATS.

Il s'agissait de la huitième manifestation de la fonction publique depuis le début de la mobilisation en octobre, dans les rues de la capitale vaudoise (cinq) et devant le Parlement (trois) additionné. Comme les autres fois, le rassemblement de mardi visait symboliquement à "encercler" le Grand Conseil.

L'ambiance était plutôt bon enfant, entre chants, slogans et quelques huées et sifflements. En cours de journée, des représentants des syndicats et des membres du personnel des services publics et parapublics avaient déposé un cercueil noir devant le bâtiment.

Les deux premières avaient réuni respectivement plus de 1500 personnes le 2 décembre et près de 1000 le 3 décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Amendes et confiscations requises contre Lafarge à Paris

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Bruno Pescheux, ancien directeur de la région Moyen-Orient du groupe Lafarge, arrive au tribunal de Paris au jour de l'ouverture du procès. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Le Parquet national antiterroriste (PNAT) français a notamment requis mardi une amende de 1,125 million d'euros contre Lafarge, filiale d'Holcim depuis 2015, en tant que personne morale poursuivie pour financement du terrorisme et violation d'embargo.

Le PNAT demande aussi la confiscation partielle de 30 millions d'euros, déjà provisionnés. Il requiert également une amende solidaire de 4,6 millions au titre de l'infraction douanière de violation de sanctions financières internationales, à régler avec les prévenus poursuivis aussi sur ce volet, a constaté mardi l'agence AWP.

Des sommes à mettre en regard avec les fonds de 4,69 millions d'euros transmis aux factions djihadistes, dont l'Etat islamique, afin de maintenir l'activité de la filiale syrienne de Lafarge, entre 2012 et 2013.

La personne morale "n'est pas un écran, elle oblige", a asséné la représentante du parquet, ajoutant que l'entreprise hexagonale devra se charger du paiement intégral des frais de justice.

La représentante du PNAT a déclaré mardi après-midi être restée sur sa faim lors des débats concernant la personne morale Lafarge, "sans doute des enjeux parallèles extérieurs à cette enceinte, qui n'ont pas tous à voir avec le plaider-coupable américain (en 2021, ndlr)", a-t-elle dit. "On attendait davantage de cette entreprise française, qui assure sur son site avoir le courage de prendre les bonnes décisions".

Les fonds versés aux organisations djihadistes en Syrie ont permis "de ne pas arrêter les emprunts qui étaient redevables immédiatement en cas d'arrêt d'activité" de l'unité syrienne, cette "crainte de devoir déprécier des actifs dans le contexte de la fusion avec Holcim", actée en 2015.

"Ces fonds" transmis à des factions "ont permis de préserver cet actif", soit l'usine de Jalabiya. "Faute de trésorerie suffisante, Lafarge Cement Syria (LCS) faisait appel à Lafarge", a-t-elle déclaré, reprenant les termes du directeur financier du site, pour appuyer les liens entre le site syrien et le siège parisien.

Décision américaine ___

Il y a trois ans, Lafarge a plaidé coupable aux Etats-Unis pour avoir aidé des organisations terroristes entre 2013 et 2014 et été sanctionné à hauteur de 778 millions de dollars. A l'époque, Holcim, qui avait abandonné sa raison sociale Lafargeholcim au printemps 2021, soulignait que le Département américain de la Justice (DOJ) reconnaissait "que les faits n'impliquaient en aucune façon Holcim".

"Cet accord US n'était pas un élément à charge lors de l'instruction française, qui relève assez d'éléments probatoires pour sa culpabilité", a soutenu l'accusation. "Les paiements ont été objectivés".

Mais "selon la défense, l'accord de plaider coupable empêcherait Lafarge d'être à nouveau condamné", quand le PNAT vise une période plus large mais aussi des faits commis en France depuis le siège de la multinationale. De plus, la décision américaine n'arrête pas une procédure en France, a-t-elle ajouté, alors même que la défense compte plaider la relaxe.

Dès mercredi débuteront les plaidoiries des avocats des prévenus. Le procès doit s'achever vendredi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

Les magasins genevois pourront ouvrir ce dimanche

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Les magasins pourront ouvrir dimanche à Genève. La Chambre administrative de la cour de justice a refusé d'octroyer l'effet suspensif d'un recours contre l'ouverture des commerces ce jour-là (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

A Genève, les magasins pourront ouvrir dimanche. La Chambre administrative de la Cour de justice (CACJ) a refusé d'octroyer l'effet suspensif à un recours déposé par les syndicats, indique mardi le Département de l'économie, de l'emploi et de l'énergie.

Les employés pourront choisir de travailler ou non ce jour-là, selon le communiqué. Le personnel qui travaillera verra son revenu être majoré de 100% ou pourra obtenir un congé compensatoire majoré de 100% des heures effectuées, selon le contrat-type de travail. Le recours avait été déposé pour s'opposer à la décision de l'office cantonal de l'inspection et des relations du travail (OCIRT) d'autoriser l'ouverture des commerces.

Les Genevois devront voter l'an prochain s'ils décident d'autoriser de manière pérenne les magasins à ouvrir deux dimanches par année. La votation initiale, prévue pour le 30 novembre, avait été annulée après un arrêt du Tribunal fédéral qui avait rendu les enjeux de la votation illisibles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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