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International

Prison ferme pour les attentats de Catalogne

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Une camionette avait foncé sur les passants sur la célèbre avenue des Ramblas le 17 août 2017 (Archives © KEYSTONE/AP/GIANNIS PAPANIKOS)

Les trois hommes accusés d'avoir appartenu ou d'avoir été le complice d'une cellule djihadiste auteur d'un double attentat en Catalogne en 2017 ont été condamnés jeudi à des peines allant de 8 à 53 ans de prison. Les attaques avaient fait 16 morts.

Mohamed Houli Chemlal et Driss Oukabir, jugés pour appartenance à cette cellule, ont été condamnés respectivement à 53 ans et demi et à 46 ans de prison. Le parquet avait requis 41 et 36 ans à leur encontre.

Dans son communiqué, le tribunal madrilène de l'Audience nationale, chargé notamment des affaires de terrorisme, a toutefois indiqué que leur peine effective "ne dépasserait pas 20 ans". Le tribunal a, en revanche, suivi le parquet en ce qui concerne Said Ben Iazza, condamné à 8 ans de prison pour avoir prêté un véhicule et des papiers aux assaillants.

Le premier attentat avait eu lieu le 17 août sur la célèbre avenue des Ramblas à Barcelone, où une camionnette-bélier avait foncé sur les passants, tuant 14 personnes, en majorité des touristes étrangers. Dans sa fuite, le chauffeur avait assassiné une autre personne pour lui voler sa voiture avant de s'enfuir.

Quelques heures après le massacre des Ramblas, cinq autres membres de la cellule avaient perpétré la seconde attaque sur le front de mer de la petite station balnéaire de Cambrils, à 100 km plus au sud, y renversant plusieurs personnes avec un véhicule avant de poignarder mortellement une femme.

Les six auteurs de ces deux attaques, qui avaient été revendiquées par l'organisation Etat islamique, tous des Marocains, étaient tombés sous les balles de la police.

Autres cibles

L'Audience nationale avait entendu plus de 200 témoins de novembre 2020 à février 2021. Durant l'enquête, Mohamed Houli Chemlal, le principal accusé, avait expliqué à la police que le plan initial de la cellule était de perpétrer des attentats contre des sites célèbres, mentionnant notamment la basilique de la Sagrada Familia à Barcelone.

Les plans de la cellule avaient été bouleversés par l'explosion accidentelle de leur planque à Alcanar, à 200 kilomètres au sud de Barcelone, où les jihadistes fabriquaient des explosifs. La déflagration, qui avait blessé Chemlal avait précipité le passage à l'acte du groupe, endoctriné, selon l'accusation, par un imam marocain de 44 ans, Abdelbaki Es Satty.

L'un des témoignages les plus poignants du procès fut celui de Javier Martínez, dont le fils de 3 ans est mort sur les Ramblas. "Tous les sentiments que l'on a pour continuer à vivre, à se battre, se sont brisés sur le sol" des Ramblas, avait-il dit devant le tribunal.

L'Espagne avait été touchée le 11 mars 2004 par l'attaque djihadiste la plus sanglante d'Europe, lorsque des engins avaient explosé à bord de quatre trains de banlieue dans la gare madrilène d'Atocha, faisant 191 morts et environ 2000 blessés. Elle n'a pas subi de nouvelle attaque depuis ces attentats de 2017 en Catalogne, mais de nombreux experts estiment qu'elle reste dans le viseur de l'islam radical.

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International

Ukraine: échanges téléphoniques avant le coup de fil Trump-Poutine

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Donald Trump a annoncé un échange téléphonique lundi avec Vladimir Poutine, à droite sur le cliché (archives). (© KEYSTONE/AP)

Les dirigeants français, britannique, allemand et italien se sont entretenus dimanche par téléphone avec le président américain Donald Trump, la veille de son échange téléphonique avec Vladimir Poutine pour tenter de mettre fin au conflit en Ukraine, selon Londres.

Les chefs d'Etat et de gouvernement "ont discuté de la situation en Ukraine et du coût catastrophique de la guerre pour les deux parties", a expliqué un porte-parole du bureau de Keir Starmer dans un communiqué.

"Dans la perspective de l'appel du président Trump avec le président [russe Vladimir] Poutine, les dirigeants ont échangé sur la nécessité d'un cessez-le-feu inconditionnel et sur celle pour le président Poutine de prendre au sérieux les pourparlers de paix", a-t-il ajouté.

Après les pourparlers infructueux entre Kiev et Moscou vendredi en Turquie, les chefs d'Etat et de gouvernement "ont également discuté du recours à des sanctions si la Russie ne s'engage pas sérieusement dans un cessez-le-feu et des pourparlers de paix", selon Downing Street.

Trêve de 30 jours

"Au président Poutine de prouver demain qu'il veut vraiment la paix et d'accepter le cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours proposé par le président Trump, soutenu par l'Ukraine et l'Europe", a écrit sur le réseau social X le président français, Emmanuel Macron.

"Européens et les Américains sont déterminés à oeuvrer ensemble, de manière ciblée, pour que cette terrible guerre cesse rapidement", a déclaré dimanche le chancelier allemand, Friedrich Merz, après la messe inaugurale du pape Léon XIV.

"Nous avons fait quelques petits pas en avant ces derniers jours [...] les parties au conflit se parlent", a-t-il poursuivi, deux jours après ces premiers pourparlers depuis le printemps 2022 qui n'ont pas abouti à une trêve.

Les dirigeants français, britannique et allemand s'étaient déjà entretenus vendredi avec Donald Trump, ainsi qu'avec le premier ministre polonais Donald Tusk.

En parallèle, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a échangé avec le vice-président américain JD Vance pendant "environ une demi-heure" dimanche à Rome, après une rencontre avec le pape, a annoncé un haut responsable ukrainien à l'AFP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

L'Inter manque le coche et reste à 1 point de Naples

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L'Inter de Yann Sommer reste à 1 point du Napoli (© KEYSTONE/EPA/MATTEO BAZZI)

L'Inter Milan n'a pas su saisir sa chance dimanche lors de la 37e et avant-dernière journée de Serie A.

Les hommes de Simone Inzaghi ont dû se contenter d'un nul à domicile face à la Lazio (2-2) et restent donc à une longueur de Naples, qui a également obtenu un seul point mais en déplacement (0-0 à Parme).

Invaincu depuis désormais 11 matches en championnat (6 victoires, 5 nuls), Naples est donc maître de son destin avant l'ultime journée programmée dimanche prochain dès 15h. L'équipe entraînée par Antonio Conte accueillera Cagliari, alors que l'Inter se rendra à Côme six jours avant d'affronter le PSG en finale de la Ligue des champions.

L'Inter était pourtant virtuellement leader à moins de 10 minutes de la fin dimanche soir, un coup de tête de Denzel Dumfries lui ayant permis de reprendre l'avantage (80e, 2-1). Mais Yann Sommer a dû capituler une deuxième fois à la 90e, sur un penalty validé par la VAR et transformé par Pedro Rodriguez.

Les esprits se sont par ailleurs échauffés avant ce penalty, que Sommer ne fut d'ailleurs pas loin de détourner. Les deux entraîneurs ont ainsi été expulsés en raison de leurs écarts de langage alors que la décision de l'arbitre, forcément cruciale à ce moment-là de la saison, se faisait attendre.

L'issue de cette soirée aurait toutefois pu être plus terrible encore pour les Nerazzurri. Naples - qui était privé de Noah Okafor (blessé) dimanche - a en effet cru bénéficier d'un penalty à la... 97e minute. Mais l'arbitre est finalement revenu sur sa décision après avoir consulté la VAR...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'ex-président Biden souffre d'une forme "agressive" de cancer

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Joe Biden a été diagnostiqué d'une forme "agressive" d'un cancer de la prostate (archives). (© KEYSTONE/AP/Nam Y. Huh)

L'ancien président américain Joe Biden a été diagnostiqué d'une forme "agressive" d'un cancer de la prostate, ont annoncé dimanche ses services. Le démocrate de 82 ans présente des "métastases osseuses".

"Bien que cela représente une forme plus agressive de la maladie, le cancer semble être hormonodépendant, ce qui permet une gestion effective" de la maladie, déclare le bureau de Joe Biden dans un communiqué transmis à l'AFP.

Joe Biden a quitté la Maison-Blanche en janvier après avoir renoncé à l'été 2024 à se présenter à sa réélection sur fond d'inquiétudes quant à son état de santé. Un livre doit d'ailleurs paraître mardi, qui raconte par le menu son lent déclin physique et cognitif au fil de son mandat.

L'ancien locataire de la Maison-Blanche a été diagnostiqué vendredi. Selon le communiqué, son cancer est de niveau 9 sur le score de Gleason, qui évalue les niveaux d'agressivité de cancers de la prostate sur une échelle allant jusqu'à 10.

Options de traitement

Le cancer de la prostate est le plus courant chez les hommes et représente 15% de l'ensemble des cancers masculins. La prostate est une glande masculine dont la fonction principale est de produire un liquide qui entre dans la composition du sperme.

"Le cancer de la prostate est une tumeur maligne qui évolue généralement lentement, à partir de cellules de la glande prostatique devenues anormales", selon l'association française Fondation pour la recherche sur le cancer.

Les cancers hormonodépendants de la prostate, comme celui qui touche Joe Biden, ont quant à eux besoin d'androgène - une hormone masculine - pour se propager et cessent de croître lorsque celle-ci est absente, explique l'institut national du cancer aux Etats-Unis. "Le président et sa famille évaluent les options de traitement avec ses médecins", précise le communiqué.

Joe Biden avait été opéré en 2023 d'une "petite" lésion sur la poitrine, qui s'était révélée cancéreuse après examen. Lors de son mandat, il avait lancé une grande initiative de recherche et de financement "pour guérir les cancers une bonne fois pour toutes" avec pour objectif de réduire la mortalité liée à cette maladie de 50% en 25 ans.

La question est personnelle pour le démocrate: son fils aîné, Beau Biden, était décédé en 2015 d'un cancer du cerveau à 46 ans.

Enquête

Le débat sur le déclin progressif du démocrate lors de son mandat (2021-2025) a été remis en lumière samedi avec la publication par le média Axios d'une bande sonore datant de 2023 et dans laquelle le président d'alors perd le fil de grandes dates de sa vie.

Le livre-enquête des journalistes Jake Tapper et Alex Thompson, devant paraître mardi, raconte en outre comment la Maison-Blanche a caché au monde les faiblesses grandissantes d'un président qui s'est longtemps accroché à sa tentative de réélection.

Joe Biden a récemment nié avoir subi un déclin cognitif à la fin de son mandat. "Rien ne permet d'affirmer cela", a-t-il déclaré au début mai à ABC. "Après m'être retiré de la course à la présidentielle, j'ai encore été président durant six mois et j'ai fait du bon boulot. Mais ce qui a effrayé tout le monde ça a été ce débat" contre son rival Donald Trump.

Sa santé était une question politique depuis longtemps et l'actuel président américain Donald Trump avait pris l'habitude de le surnommer "Joe l'endormi".

"Je connais des gens qui ont 89, 90, 92, 93 ans, et qui vont parfaitement bien. Mais Joe n'était pas l'un d'eux et il fait beaucoup de dissimulation", a attaqué le milliardaire républicain de 78 ans vendredi, dans son avion de retour du Moyen-Orient. "Tout le monde se retenait, y compris la presse".

M. Trump s'est cependant dit "attristé" par l'annonce du cancer de Joe Biden dimanche sur son réseau social Truth Social.

Joe Biden avait déserté la scène publique et se tenait éloigné de la presse lors de ses dernières semaines au pouvoir, y compris lors d'un voyage en Angola en décembre durant lequel il avait semblé s'endormir en public.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Villarreal gâche la fête du Barça

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Tajon Buchanan et Villarreal ont gâché la fête du Barça (© KEYSTONE/EPA/Enric Fontcuberta)

Villarreal a gâché la fête du FC Barcelone. Sacré champion d'Espagne jeudi sur la pelouse de l'Espanyol, le Barça s'est incliné 3-2 à domicile lors de la 37e et avant-dernière journée de Liga.

Titré pour la 28e fois de son histoire, le Barça, qui avait commencé à célébrer son triplé national (Liga, Coupe du Roi, Supercoupe d'Espagne) vendredi dans les rues de la capitale catalane, a vu la seconde partie de sa fête un peu gâchée par Villarreal dimanche.

Cinquième, Villarreal était venu chercher sa qualification pour la Ligue des champions. Les hommes de Marcelino ne peuvent plus être rattrapés par le Betis Séville de Ricardo Rodriguez (6e), corrigé (4-1) par l'Atlético Madrid (3e) et qui voit ses rêves de C1 s'envoler. L'Atléti est également assuré de retrouver la Ligue des champions, tout comme l'Athletic Bilbao (4e).

A nouveau porté par Kylian Mbappé, le Real Madrid est pour sa part allé s'imposer (2-0) sur la pelouse du Séville FC. Auteur de son 29e but en championnat, le 41e toutes compétitions confondues, l'attaquant français a permis au club madrilène, à onze contre neuf pendant 45 minutes, d'ouvrir le score (75e, 1-0) avant que l'Anglais Jude Bellingham ne double la mise en fin de match (87e, 2-0).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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