Suisse
Le Covid a rendu plus difficile le contrôle du marché du travail
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La pandémie de Covid-19 a eu un impact important sur l'activité de contrôle des mesures d'accompagnement et de lutte contre le travail au noir en 2020. Les taux d'infraction sont eux restés pratiquement inchangés sur un an.
La mise en œuvre des mesures d'accompagnement pendant la pandémie a été un grand défi, a déclaré Boris Zürcher, le chef de la direction du travail du Secrétariat à l'économie (SECO) mercredi en ligne devant la presse. La plupart des organes de contrôle ont dû réduire considérablement, voire arrêter leurs activités lors de la première vague de la pandémie.
L'an dernier, ils ont toutefois contrôlé le respect des conditions de salaire et de travail auprès de 34'126 entreprises et 132'922 personnes en Suisse. En 2019, ces chiffres s'élevaient respectivement à 41'305 et 165'969.
Près de 6% des employeurs contrôlés
Au total, 6% des employeurs suisses, 30% des travailleurs détachés et 30% des prestataires de services indépendants ont été contrôlés. En raison de la pandémie, le nombre de contrôles est resté légèrement inférieur aux 35'000 fixés dans l'ordonnance sur les travailleurs détachés.
Dans les branches couvertes par une convention collective de travail (CCT) étendue, le taux d'infraction constaté par les commissions paritaires auprès des travailleurs détachés est resté inchangé à 21%. Dans les secteurs qui en sont dépourvus et qui n'ont pas de contrat-type de travail, les commissions tripartites (CT) cantonales ont relevé un léger recul des cas de sous-enchère salariale (13%, contre 15% en 2019).
Concernant les employeurs suisses, les CT cantonales ont enregistré une légère hausse des cas de sous-enchère salariale, de 10% à 12%. Enfin, pour ce qui est des prestataires de services indépendants, 8% des 4862 contrôles effectués ont mené à un soupçon d'indépendance fictive (en 2019: 8% de 5993 contrôles).
Cependant, tous ces chiffres sont à interpréter avec prudence, a déclaré Peter Gasser, le directeur adjoint de la Direction du travail du SECO: "des conclusions sur la situation générale du travail ne peuvent pas être tirées." Les organes de contrôle ont en effet principalement effectué des contrôles dans les secteurs susceptibles de faire l'objet d'une sous-enchère salariale.
Moins de contrôles contre le travail au noir
L'an dernier, 10'345 entreprises et 29'405 personnes ont été contrôlées dans le cadre de la lutte contre le travail au noir, ce qui représente une diminution respective de 15% et 16%, poursuit le SECO. Les cantons ont principalement contrôlé des entreprises des secteurs de la construction, du génie civil du second-oeuvre, de la restauration et du commerce.
Les organes de contrôle ont constaté 10'716 cas donnant lieu à un soupçon et 3316 retours d'informations des autorités spéciales (par exemple la caisse de compensation AVS) concernant les mesures prises ou les sanctions prononcées. Cela représente respectivement une baisse de 15% et de 1,2% sur un an.
Lacunes dans les sanctions
Du côté du syndicat Travail.Suisse, Gabriel Fischer, responsable de la politique économique, a relevé dans un communiqué que "le rapport sur les mesures d’accompagnement montre que les contrôles ont également fonctionné durant l'année du coronavirus, mais il indique aussi que la sous-enchère salariale est toujours à l'ordre du jour".
Bien que les contrôles fonctionnent, les sanctions présentent des lacunes considérables, poursuit le syndicat. Dans les branches dotées de CCT déclarées de force obligatoire, les infractions peuvent être sanctionnées par des frais d'inspection et des amendes conventionnelles, ce qui est le cas pour trois entreprises fautives sur quatre. En cas d’absence de salaires minimaux contraignants, les entreprises qui pratiquent la sous-enchère salariale sont tenues d'aligner leurs salaires sur les salaires usuels par lieu dans la branche.
De telles procédures amiables pour le respect des conditions salariales sont couronnées de succès pour 82% des entreprises étrangères, mais seulement pour 53% des employeurs suisses. "Presque un employeur suisse sur deux qui verse des salaires trop bas ignore la demande du gouvernement de se conformer aux conditions salariales. Cela nuit à l'acceptation et à l'efficacité des mesures d’accompagnement et encourage le dumping salarial en Suisse", poursuit Gabriel Fischer.
Dans de tels cas, les cantons et la Confédération ont la compétence d’édicter des salaires minimaux pour les branches concernées au moyen de contrats-type de travail (CTT). Cependant, cela se produit beaucoup trop rarement - au niveau fédéral, cet instrument n'a été utilisé qu'une fois jusqu'à présent, et dans les cantons cinq fois,selon Travail. Suisse.
Des cantons plus zélés que d'autres
Pour l'Union syndicale suisse (USS), "on ne saurait tolérer le comportement des entreprises suisses" qui, dans presque 1200 cas, ont versé des salaires trop bas. Les contrôles restent très différents d’un canton à l’autre, note aussi l'USS.
Celle-ci salue l’engagement des cantons du Tessin et de Genève, qui contrôlent un grand nombre d’employeurs. La réalité est tout autre dans quelques régions alémaniques. Certains cantons, comme Saint-Gall, Thurgovie ou Zoug, ne contrôlent qu’environ 2%, voire moins encore, des entreprises.
En moyenne, une entreprise suisse n’est contrôlée qu’environ tous les 50 ans. Une "anomalie" qui existe depuis des années déjà, souligne l'USS.
Suisse
Primes maladie: Comparis prévoit une hausse moyenne de 4% en 2026
Comparis prévoit une hausse des primes de l'assurance maladie de 4% pour l'année prochaine. Selon l'institut, cette augmentation est à mettre en regard avec des coûts de la santé attendus en hausse de 3,7%.
La hausse des primes pour 2026 "serait un pas vers une vérité des coûts après les trois chocs des primes de 6,6 % en 2023, de 8,7 % en 2024 et de 6 % en 2025", estime Felix Schneuwly, expert en assurance maladie chez Comparis, cité dans un communiqué publié jeudi.
Selon lui, "sans les hausses de primes maintenues artificiellement à un bas niveau entre 2018 et 2022 par des réductions de réserves imposées par les décideurs politiques, les primes auraient déjà augmenté de près de 3% par an entre 2018 et 2025".
Désormais les caisses-maladie ont de nouveau suffisamment de réserves. "Espérons que la volatilité des primes causée par les décideurs politiques touche à présent à sa fin et que les assureurs maladie puissent utiliser leurs réserves de manière à ce que chaque fluctuation des coûts n’entraîne pas systématiquement une fluctuation des primes", poursuit l'expert.
Bien sûr, la croissance des coûts de la santé influencera les primes. Comparis et le centre de recherches conjoncturelles KOF tablent sur une hausse de 4,4% en 2024, de 3,7% cette année et de 3,4% l'année prochaine.
Trois causes
La hausse de la part des coûts déterminante pour les primes est à chaque fois un peu plus élevée, car le catalogue de prestations de l'assurance de base est de plus en plus étendu, constate Felix Schneuwly. L'exemple le plus récent est celui des injections amincissantes.
La deuxième des trois causes expliquant la hausse des primes, selon Comparis, réside dans le déficit de nombreux hôpitaux ces dernières années qui demandent des tarifs plus élevés pour les prestations ambulatoires et stationnaires. Enfin, la mise en ½uvre de l'initiative sur les soins entraînera des coûts, selon Comparis.
La pénurie de personnel qualifié conduira à un "assainissement structurel attendu depuis longtemps" dans le secteur hospitalier. Ce que la majorité des cantons a empêché jusqu'à présent en couvrant les déficits, d'après M. Schneuwly.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Le Centre Jura lance cinq candidats pour le Gouvernement
Le congrès du Centre Jura a plébiscité mercredi une liste de cinq candidats proposée par son comité en vue des élections d'octobre au Gouvernement. Les deux ministres sortants, Martial Courtet et Stéphane Theurillat, et un candidat de Moutier figurent sur ce ticket.
La liste des candidats compte trois hommes et deux femmes représentant les quatre districts du canton: les ministres Martial Courtet et Stéphane Theurillat, le conseiller municipal de Moutier Clément Piquerez ainsi que les députées au Parlement Anne Froidevaux et Amélie Brahier. Le parti souhaite ainsi maintenir ses deux sièges à l'exécutif cantonal.
Dans la tourmente après des témoignages, parfois anonymes, rapportés par des médias dénonçant son style de management, Martial Courtet a répété sa volonté de décrocher un nouveau mandat. Le Gouvernement a annoncé la semaine dernière le lancement d'un audit externe sur le fonctionnement du Département de la formation, de la culture et des sports (DFCS) qu'il dirige.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Rebecca Joly est la nouvelle présidente des Vert-e-s vaudois
Rebecca Joly est la nouvelle présidente des Vert-e-s vaudois. L'actuelle cheffe de groupe des écologistes au Grand Conseil et municipale à Prilly a été élue mercredi soir lors de l'assemblée du parti à Avenches. Elle remplace Alice Genoud qui était en poste depuis juin 2022.
Agée de 35 ans, Rebecca Joly était en concurrence avec la co-syndique d'Yverdon-les-Bains Carmen Tanner pour ce poste à la tête de la section vaudoise des Vert-e-s.
"Depuis mes vingt ans, je mets mon énergie, mes compétences et ma passion à disposition de ce Mouvement que j’aime tant. Aujourd’hui, je me mets à nouveau au service des Vert-e-s pour en assumer la présidence vaudoise", a déclaré Rebecca Joly, citée dans un communiqué de son parti.
"Dans ces temps incertains où nous sommes plus attaqués que jamais, je suis fière de porter haut les couleurs des Vert-e-s et les valeurs qui sont les nôtres et que j’ai toujours eu chevillées au corps”, a-t-elle ajouté.
Mme Joly est députée au Grand Conseil vaudois depuis 2017 et préside le groupe parlementaire depuis 2021. A Prilly, elle est en charge du dicastère des travaux, services industriels, parcs, mobilité et écoles au sein de la Municipalité depuis 2021 aussi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto
Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 5, 8, 18, 22, 35 et 36. Le numéro chance était le 5, le rePLAY le 13 et le Joker le 247087.
Lors du prochain tirage samedi, 32,2 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.
https://jeux.loro.ch/games/swissloto/
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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