International
Accord pour verdir la politique agricole européenne après 2023

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A l'issue d'âpres pourparlers, eurodéputés et Etats membres de l'UE ont trouvé vendredi un accord sur la nouvelle PAC, destinée à "verdir" l'agriculture européenne. Cette réforme est cependant jugée insuffisante par des ONG environnementales et parlementaires verts.
"Sur certains points, nous aurions souhaité des compromis différents, mais dans l'ensemble, je pense que l'on peut être satisfait de l'accord obtenu", a twitté le commissaire européen à l'Agriculture, Janusz Wojciechowski.
Les Vingt-Sept avaient approuvé en octobre la réforme de la Politique agricole commune (PAC), avec un budget de 387 milliards d'euros pour sept ans, dont 270 milliards d'aides directes aux agriculteurs. Mais ils devaient s'entendre avec les eurodéputés sur les modalités.
"Ecorégimes"
L'accord concerne notamment les "écorégimes", primes accordées aux agriculteurs adoptant des programmes environnementaux exigeants, censés être mis en oeuvre début 2023 et dont le contenu est défini par les Etats. Les eurodéputés réclamaient qu'ils représentent au moins 30% des paiements directs aux agriculteurs, les Etats plaidaient pour un seuil de 20%.
Finalement, l'accord prévoit de consacrer en moyenne 25% par an des paiements directs aux écorégimes sur l'ensemble de la période de la PAC (jusqu'en 2027), avec la possibilité de n'y consacrer que 20% en 2023 et 2024, selon un document consulté par l'AFP.
Pendant cette transition, les Etats seront libres de réallouer les fonds non utilisés au-delà de 20%, mais ces derniers "devront être compensés d'ici la fin de la période" par un renforcement ultérieur des écorégimes ou des investissements sur d'autres mesures environnementales.
Cohérence avec le Pacte vert
Alors que les eurodéputés voulaient exiger des agriculteurs une rotation annuelle "classique" des cultures pour préserver la biodiversité, les Etats pourront finalement autoriser "d'autres pratiques" comme la simple diversification des cultures et l'introduction de légumineuses.
Entre 4% et 7% des terres arables, selon les exploitations, devront par ailleurs rester non cultivées et rendues à la nature. Sur ces points, des exemptions existent notamment pour les exploitations de moins de 10 hectares. L'eurodéputée Anne Sander (PPE, droite) a salué "un équilibre" entre les revenus des agriculteurs "et la protection de l'environnement et du climat".
Enfin, selon un "considérant" ajouté en cours de nuit, Bruxelles sera tenu d'"examiner" la conformité des politiques nationales aux objectifs climatiques (Pacte vert) et environnementaux de l'UE: réduction de 50% des pesticides d'ici 2030 avec un quart des terres réservées au bio notamment.
"Greenwashing"
Un "alignement" salué par Pascal Canfin, président de la commission Environnement au Parlement. "Les écorégimes seront robustes, les plans nationaux devront être obligatoirement cohérents avec les lois environnement et climat" européennes, a-t-il souligné.
Mais cet alignement sur le Pacte vert "n'est pas juridiquement contraignant", avertit l'eurodéputé vert Benoît Biteau, qui dénonce "une réforme inique, climatiquement nuisible et dangereuse pour la biodiversité".
Fustigeant les nombreuses dérogations et l'insuffisance des mécanismes écologiques, les Verts appellent le Parlement à voter contre le texte à l'automne. "Cet accord perpétue le statu quo, poursuivant l'appui désastreux aux élevages industriels qui dévastent l'environnement (...) Nous ne sommes pas dupes de ce 'greenwashing'", renchérit Marco Contiero, de Greenpeace.
"Effet domino"
La FNSEA, puissante fédération française agricole, a exprimé des réserves sur la priorité donnée aux objectifs climatiques et de biodiversité: "Il y a un risque d'effet domino: les agriculteurs doivent rester au coeur de la PAC", a-t-elle souligné.
Eurodéputés et Etats se sont aussi mis d'accord pour sanctionner les agriculteurs ne respectant pas les droits des travailleurs. Les autorités nationales effectueront les contrôles, avec le risque d'une baisse des versements en cas d'infraction, volontaire dès 2023 et obligatoire à partir de 2025. Un mécanisme de redistribution au profit des petites exploitations a aussi été validé.
Les négociateurs se sont entendus sur d'autres points, notamment concernant les marchés agricoles. "Nous avons obtenu de la Commission qu'elle s'engage dans les plus brefs délais à mettre en place une législation spécifique" pour interdire l'importation de produits présentant des traces de pesticides interdits dans l'UE pour raisons environnementale, a affirmé le négociateur du parlement Eric Andrieu.
Les Etats s'inquiétaient de contrevenir aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Football
Europa League: Tottenham remporte une petite finale
Tottenham a gagné l'Europa League à Bilbao. Dans une finale entre clubs anglais, les Spurs ont battu Manchester United 1-0 au terme d'un match de piètre qualité. Johnson (42e) a inscrit le seul but.
Cette confrontation entre le 16e et le 17e de Premier League n'a pas volé haut. Il y a eu énormément de duels, mais très peu de jeu et de qualité. Même la réussite décisive a été chaotique: le centre de Sarr, touché par Johnson, a fini au fond via le bras de Shaw. Tottenham a marqué sur ce qui a été quasiment sa seule occasion.
Pour le reste, les Spurs n'ont fait que défendre, avec énergie et concentration. Mais en face, Manchester United n'a pas su créer souvent le danger. Les Red Devils ont certes dominé, mais il leur a manqué de l'imagination pour surprendre la défense adverse.
Van de Ven a cependant dû sauver sur sa ligne (68e), alors que le gardien Vicario a empêché Shaw d'arracher les prolongations (97e). Au final, seul le résultat restera dans les mémoires.
Tottenham a ainsi conquis son quatrième trophée européen, le premier depuis 41 ans! Les Spurs avaient par le passé remporté la défunte Coupe des Coupes (1963) et la Coupe UEFA, ancêtre de l'Europa League (1972, 1984).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
FC Barcelone: le contrat d'Hansi Flick prolongé jusqu'en 2027
L'entraîneur allemand Hansi Flick (60 ans) a prolongé jusqu'en 2027 son contrat avec le FC Barcelone. Il a conduit le club catalan au titre de champion pour sa première saison sur le banc blaugrana.
"Le FC Barcelone et Hansi Flick ont trouvé un accord pour la prolongation de son contrat qui le lie au club jusqu'au 30 juin 2027", écrit le Barça dans un communiqué. Arrivé à l'été 2024 pour remplacer l'Espagnol Xavi Hernandez, le coach allemand, ex-sélectionneur de la Mannschaft, a métamorphosé le géant catalan en quelques mois. Il et l'a mené vers un triplé national (Liga, Coupe du Roi, Supercoupe d'Espagne) pour sa première saison.
Ses principes de jeu offensifs ont également permis au Barça de retrouver le dernier carré de la Ligue des champions pour la première fois depuis 2019. Les Catalans ont été battus en prolongation par l'Inter Milan au terme d'une confrontation spectaculaire (7-6 en cumulé), échouant aux portes de la finale.
"Hansi Flick écrit l'histoire du FC Barcelone et nous en sommes sûrs, cela continuera dans les saisons à venir", assure le club dans son communiqué, estimant que le technicien allemand avait refait du FC Barcelone "un adversaire redouté en Europe".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Trump dénonce devant Ramaphosa le "génocide" d'agriculteurs blancs
Donald Trump a diffusé mercredi devant le président de l'Afrique du Sud Cyril Ramaphosa des vidéos censées soutenir les accusations américaines selon lesquelles les agriculteurs blancs sud-africains sont victimes de "génocide".
L'ambiance était plutôt détendue dans le Bureau ovale de la Maison Blanche lorsque, tout d'un coup, le président américain a demandé que la lumière soit éteinte avant que des vidéos ne soient diffusées sur un écran.
Sur l'une d'elles, Julius Malema, le leader d'un parti d'opposition de gauche radicale d'Afrique du Sud, entonne "Kill the Boer", un chant hérité de la lutte anti-apartheid. Les Boers sont les agriculteurs descendants des premiers colons européens.
Une autre vidéo a ensuite été diffusée, montrant des dizaines de voitures abritant, selon Donald Trump, des "familles entières" d'agriculteurs blancs fuyant selon lui leurs terres. "Ils sont tués", a lancé le président américain.
Washington a réitéré ainsi ses accusations de "génocide" contre les agriculteurs blancs sud-africains, après avoir accueilli il y a quelques jours des Afrikaners désignés comme "réfugiés" sur son territoire. Pretoria rejette avec force ces accusations, Cyril Ramaphosa rétorquant que "non, personne ne peut prendre de terres".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Musique: Springsteen sort un album live anti-Trump
Bruce Sprinsgteen a sorti mercredi un mini album live, "Land of hope and dreams". Il comprend son message contre le gouvernement "corrompu" de Trump qui lui a valu dernièrement des insultes du président américain.
"Land of hope and dreams", qui vient d'atterrir sur les plateformes de streaming, comprend quatre chansons enregistrées en concert à Manchester, au Royaume-Uni, le 14 mai dernier, accompagnées pour certaines du discours très politique du rocker, engagé à gauche.
"L'Amérique que j'aime, l'Amérique sur laquelle j'ai écrit, source d'espoir et de liberté depuis 250 ans, est aux mains d'un gouvernement corrompu, incompétent et perfide", lance-t-il notamment, demandant à ses spectateurs de "monter la voix contre l'autoritarisme pour laisser la liberté triompher."
"En Amérique, ils persécutent des gens parce qu'ils exercent leur droit à la liberté d'expression et expriment leur désaccord", ajoute-t-il, allusion possible à l'étudiant et figure du mouvement propalestinien de l'université Columbia Mahmoud Khalil, en détention depuis plus de deux mois.
Ces prises de position sur scène ont valu au rockeur d'être traité de "connard" par Donald Trump vendredi dernier.
"Je vois que Bruce Springsteen, complétement surcoté, est allé dans un pays étranger pour mal parler du président des Etats-Unis", a écrit le président républicain sur son réseau Truth social, ajoutant que ce "pruneau desséché (...) devrait SE LA FERMER".
Accusé par ses critiques d'avoir lancé une offensive sans précédent dans l'histoire récente des Etats-Unis contre la liberté d'expression, notamment dans les universités et à travers ses attaques contre les médias, Donald Trump a aussi annoncé lundi vouloir lancer une "enquête majeure" sur les soutiens reçus de la part de célébrités par son ancienne rivale Kamala Harris.
Outre Spingsteen, il s'en est pris à des chanteuses stars comme Beyoncé ou Taylor Swift, qui avaient appelé à voter pour la démocrate.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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