International
L'horizon s'éclaircit pour un accord post-Brexit
L'horizon semblait se dégager mercredi vers un accord post-Brexit, à quinze jours de la date couperet du 31 décembre, avec de réels progrès dans les négociations, sauf sur la pêche, et des déclarations moins alarmistes.
"Il y a une voie vers un accord. Elle est peut-être très étroite, mais elle est là", a affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen devant les eurodéputés.
"Les prochains jours seront décisifs", a-t-elle ajouté, faisant état d'avancées sur deux des trois sujets les plus épineux en négociation depuis des mois: les conditions de concurrence équitable et la gouvernance du futur accord.
Face au Bundestag, la chancelière allemande Angela Merkel a elle aussi noté "des progrès", au moment où le Premier ministre britannique Boris Johnson affirmait outre-Manche qu'il y avait "toutes les chances, tous les espoirs" de conclure un accord.
Si un "no deal" ne peut être exclu, avec ses lourdes conséquences pour des économies déjà secouées par la pandémie, les déclarations des dernières heures tranchent avec le pessimisme de la semaine passée.
Parmi les progrès mis en avant par Mme von der Leyen, l'engagement des Britanniques à respecter les normes environnementales, sociales et fiscales au niveau qui est le leur au moment du divorce définitif, le 31 décembre, grâce à un accord sur un "mécanisme musclé de non régression".
Mais les Européens, qui refusent de voir surgir à leur porte une économie dérégulée se livrant au dumping au détriment de leurs entreprises, aimeraient aussi s'assurer dans l'accord que les Britanniques ne divergeront pas de ces normes à l'avenir.
Des avancées ont également été enregistrées en matière d'aides d'Etat avec la définition de "principes communs", destinés à garantir que les Britanniques ne subventionnent pas leurs entreprises à tout va, une fois qu'ils ne seront plus soumis au très strict régime européen en matière d'aides publiques.
"Largement réglé"
Le maintien de ces "conditions de concurrence équitable" est jugé indispensable par l'UE pour laisser à Londres un accès inédit, sans taxes douanières ni quota, à son immense marché.
Concernant un autre sujet de blocage, la gouvernance de l'accord et la manière de régler les différends, Mme von der Leyen a annoncé qu'il était "largement réglé", sans donner davantage de précisions.
L'objectif des Européens est de pouvoir actionner des contre-mesures en cas de litige avec Londres, comme des droits de douane ou une suspension partielle de l'accord, sans attendre l'intervention d'une procédure d'arbitrage classique.
Ces sanctions pourraient être prises en cas de rupture dans les conditions de concurrence et concerner n'importe quelle partie de l'accord. L'UE pourrait par exemple appliquer des taxes sur les automobiles britanniques si Londres ne respectaient plus les règles environnementales sur un autre produit.
Reste la pêche
Reste la question de la pêche, hypersensible pour certains Etats membres (France, Pays-Bas, Espagne, Danemark, Belgique) et dont les Britanniques ont fait le symbole de leur souveraineté retrouvée.
"Parfois, on a le sentiment que nous n'arriverons pas à trouver une solution", a concédé Mme von der Leyen.
Il s'agit de la question la "plus difficile", estime un diplomate européen, notamment parce que Bruxelles va devoir "s'assurer que les États membres subiront de manière égale les conséquences" d'un accès plus restreint aux eaux britanniques.
"Il y a des tiraillements entre Etats membres car les Anglais jouent sur les spécificités de pêches des Etats membres pour diviser les Européens", selon une source européenne.
Dans cette incertitude, les Etats européens ont approuvé mercredi des mesures d'urgence pour maintenir le trafic aérien et le transport routier des deux côtés de la Manche pendant six mois, sous réserve de réciprocité. Elles doivent être soumises au vote du Parlement européen vendredi.
Après avoir officiellement quitté l'UE le 31 janvier 2020, le Royaume-Uni abandonnera définitivement le marché unique et l'union douanière le 31 décembre.
Sans accord commercial, ses échanges avec l'UE se feront selon les seules règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), synonymes de droits de douane ou de quotas.
International
Faux avis: Google s'engage à fixer des sanctions au Royaume-Uni
Le géant des technologies Google s'est engagé à sanctionner les entreprises britanniques qui publient de faux avis sur sa plateforme, sur lesquelles il pourra placer "des alertes", a annoncé vendredi le régulateur britannique de la concurrence.
La CMA avait lancé une enquête sur le groupe, soupçonné d'"enfreindre la législation sur la protection des consommateurs en n'agissant pas suffisamment pour les protéger des faux avis", est-il souligné dans son communiqué.
Etaient notamment pointés "une détection et une suppression insuffisantes des faux avis, une inaction face à des comportements suspects et une absence de sanctions adéquates".
Google s'est engagé à renforcer ses mesures de détection des faux avis, afin de mieux les supprimer, mais aussi de suspendre les comptes qui les ont publiés.
Les entreprises qui auraient artificiellement tenté d'améliorer leurs évaluations "verront apparaître des alertes visibles sur leurs profils Google pour informer les consommateurs" qu'une activité suspecte a été détectée.
Publication suspendue
La publication de nouveaux avis pourra être suspendue et les entreprises récidivistes verront leurs avis supprimés pour 6 mois au minimum.
"Les changements que nous avons obtenus de Google garantissent la mise en place de processus robustes, permettant aux consommateurs d'avoir confiance", se félicite Sarah Cardell, directrice générale de la CMA.
"Notre travail avec les régulateurs du monde entier, y compris la CMA, fait partie de nos efforts continus pour lutter contre les faux contenus", a réagi dans un communiqué Google, qui dit "bloquer des millions de faux avis chaque année, souvent avant même qu'ils ne soient publiés".
Selon les estimations de la CMA, les avis en ligne influencent les dépenses des consommateurs britanniques à hauteur d'environ 23 milliards de livres (25,9 milliards de francs) par an, en particulier dans le secteur du tourisme.
Les recherches montrent que 89% des consommateurs consultent des avis en ligne lorsqu'ils recherchent un produit ou un service.
Une enquête équivalente de la CMA sur Amazon est toujours en cours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
L'OMS anticipe des réductions de coûts après le retrait américain
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève prévoit de premières réductions de coûts après l'annonce du retrait américain d'ici un an. Les embauches sont gelées, sauf dans les cas les plus importants, et les voyages non indispensables sont abandonnés.
Dans un courrier à tous les collaborateurs, que Kestone-ATS a pu consulter vendredi, le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus dévoile des étapes pour "atténuer" les défis qui pourraient accompagner le départ des Etats-Unis. "Cette annonce a aggravé notre situation financière", affirme-t-il.
L'organisation, qui espère encore convaincre le président américain de reconsidérer son décret, évalue les activités à financer en premier lieu. Dès à présent, toutes les réunions auront lieu en ligne, sauf "approbation exceptionnelle". Les missions d'appui aux Etats membres sont limitées.
D'autres efforts sont menés sur les rénovations, suspendues, ou sur le matériel. "D'autres mesures seront annoncées en temps utile", ajoute encore le directeur général.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Odermatt s'impose sur la Streif, en super-G
Marco Odermatt tient son premier succès à Kitzbühel. Le Nidwaldien s'est imposé en super-G vendredi sur la Streif, en attendant la descente samedi.
Le patron su ski alpin masculin a devancé de 0''11 son dauphin autrichien Raphael Haaser pour décrocher sa 44e victoire - et son 80e podium - en Coupe du monde.
Battu lors des trois derniers super-G - et même privé de podium lors des deux plus récents à Bormio (5e) et à Wengen (7e), Marco Odermatt a joué une nouvelle fois les funambules vendredi. Il a pris tous les risques, limitant au maximum les imprécisions sur un tracé taillé pour lui. Il prend ainsi le large dans la Coupe du monde de la discipline, avec une marge de plus de 100 unités sur ses rivaux.
Une ligne imparfaite dans la dernière traverse a pourtant failli lui coûter la victoire vendredi. "Odi" a ainsi concédé deux dixièmes de secondes à Raphael Haaser sur le dernier secteur et 16 centièmes au Grison Stefan Rogentin (3e au final, à 0''30). Mais il avait fait le plus dur sur le haut du parcours, se montrant impérial sur les quinze premières secondes.
Marco Odermatt a ainsi décroché son 14e succès en Coupe du monde de super-G, ce qui fait de lui le no 3 de l'histoire dans la discipline chez les hommes derrière Hermann Maier (24) et Aksel Lund Svindal (17). Avec 44 victoires au total, il n'est en outre plus qu'à une longueur de Lara Gut-Behrami, no 2 de la hiérarchie helvétique après Vreni Schneider (55 succès).
Von Allmen 4e, Murisier 9e
Deux autres Suisses ont terminé dans le top 10 de ce super-G, marqué par de nombreuses éliminations et par la lourde chute d'Alexis Pinturault qui s'est sans doute à nouveau blessé à un genou. Vainqueur à Wengen, le Bernois Franjo von Allmen s'est classé 4e (à 0''45), perdant 0''60 sur Haaser dans le dernier secteur. Justin Murisier a quant à lui pris la 9e place, à 0''72.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Airbus va fermer sa compagnie de fret par avions "Beluga"
Le géant aéronautique européen Airbus a confirmé vendredi l'arrêt de sa compagnie de fret hors gabarit qui empruntait ses gros avions "Beluga".
"Nous confirmons que l'activité d'Airbus Beluga Transport (AiBT) pour les missions de fret surdimensionnées prend fin", a indiqué un porte-parole de la compagnie à l'AFP, confirmant une information des Echos.
Les "Beluga" sont des avions dérivés de l'Airbus A330 qui servent au transport des grandes sections d'avions entre les différents sites Airbus. Entrés en service en 1995, ils tiennent leur nom de leur silhouette ressemblant au cétacé.
L'avionneur a commencé en 2019 à remplacer la première génération de Beluga par des "Beluga XL", tout en donnant une deuxième vie aux cinq appareils de première génération avec le lancement en janvier 2022 de ce service de fret aérien.
Airbus comptait alors cibler des "clients de divers secteurs, notamment l'espace, l'énergie, l'armée, l'aéronautique, le secteur maritime et l'humanitaire", pour le transport de "cargaisons hors norme".
Las, tous les vols opérés par la flotte "Beluga ST" sont suspendus dès à présent, a indiqué Airbus, sans en préciser les raisons, et le processus de clôture de la jeune société vient de commencer.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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