Suisse
Les femmes à l'honneur pour un 1er Août au format réduit
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Malgré la météo maussade et le Covid-19, la Suisse a célébré ce week-end le 1er Août, dans un format réduit ou alternatif. Les femmes étaient à l'honneur au Grütli où elles se sont réunies pour marquer le demi-siècle de l'introduction du droit de vote féminin.
Le Grütli des femmes a cette année pour devise "rendre hommage, rassembler et préparer le futur", indique alliance F, la faîtière des organisations féminines suisses. Les quelque 600 invitées ont profité d'une célébration participative, "comme une métaphore de la démocratie inclusive qui a été instaurée en Suisse il y a seulement 50 ans". Les conseillères fédérales Viola Amherd et Simonetta Sommaruga étaient également de la partie.
Les femmes "ont façonné notre société", a rappelé Mme Sommaruga dans une brève allocution. Elles "ont beaucoup changé notre pays au cours des 50 dernières années", a-t-elle souligné, les appelant à continuer à faire évoluer la Suisse. Lorsqu'il s'agit de questions sociales et environnementales, les femmes se montrent souvent progressistes.
Les femmes accomplissent de grandes choses dans le monde scientifique, la société, la politique et le sport", a lancé sa collègue Viola Amherd. Elle a appelé la jeune génération à continuer à s’engager en faveur de l’égalité entre femmes et hommes.
Les conditions sont difficiles pour les femmes. "Nous avons besoin d'un cadre adéquat" afin de "décider en toute liberté de la voie que nous voulons suivre et des domaines dans lesquels nous voulons être actives", a-t-elle ajouté.
Brunch à la ferme
Le président de la Confédération Guy Parmelin à Bouloz (FR) sous une pluie battante et la conseillère fédérale Kartin Keller-Sutter à Kleinwangen (LU) ont participé au Brunch à la ferme. Dans un format réduit d'un tiers, plus de 200 exploitations ont fait le plein de public avec une affluence de quelque 70'000 personnes.
Karin Keller-Sutter y a mis l'accent sur la pluralité de la Suisse. Elle fait partie de la Suisse. Au lieu de cultiver les fossés, il faut dépasser les barrières afin de trouver de nouvelles voies communes.
Il existe naturellement différentes manières de vivre, différents besoins et différents points de vue en Suisse. C'est l'expression de la pluralité de la Suisse, a-t-elle rappelé. Les défis du pays ne peuvent être franchis si une guerre culturelle s'annonce. La Suisse ne peut avancer qu'ensemble.
Acte citoyen
Le président de la Confédération s'est rendu en début de soirée à Lausanne. Près de mille personnes sont venues écouter son discours. La ville a maintenu des festivités, mais annulé le feu d'artifice. Au vu de la situation sanitaire, plusieurs communes vaudoises ont préféré maintenir les festivités à un minimum, voire les annuler, comme à Vevey ou Renens.
Interrogé en marge de la manifestation, Guy Parmelin a souligné l'importance de la vaccination. "C'est un élément essentiel pour sortir de la crise. On en a peut-être pas encore assez conscience au niveau des citoyens. Cantons et Confédération doivent expliquer, sans doute mieux, qu'il s'agit vraiment d'un acte citoyen, de solidarité et une preuve de responsabilité individuelle", a-t-il observé. Accompagné de son épouse, l'élu n'a d'ailleurs pas manqué de montrer son pass sanitaire à l'entrée.
La veille, il s'était rendu à Villars-sur-Ollon (VD) et Herzogenbuchsee (BE). Dans ses discours, il a notamment souligné que la Suisse est devenue ce qu'elle est grâce au dur travail, au courage, à l'assurance et à l'aide mutuelle. Cette recette fait ses preuves depuis 730 ans et doit l'accompagner dans le futur, a-t-il déclaré. La pandémie de coronavirus a déstabilisé de nombreuses personnes, auxquelles le président a exprimé sa sympathie.
"La Suisse a fait ses preuves"
Dans son discours du 1er Août à Gruyères, le ministre de la santé Alain Berset s'est dit confiant - le pays fera ses preuves même après cette crise. La solidarité tant évoquée a été mise à l'épreuve au cours des 18 derniers mois. "Nous avons vécu des expériences difficiles et appris à faire face à l'incertitude", a souligné le conseiller fédéral.
"Mais nous pouvons affronter les prochains défis avec confiance, car nous prenons nos responsabilités dans la lutte contre le virus", a poursuivi le ministre de la santé. Malgré des débats enflammés et de nombreuses souffrances, la société est sortie encore renforcée de cette crise. "C'est la solidarité qui fait la force de la Suisse".
En visite d'Etat à Bangkok, Ignazio Cassis a lui appelé tous les Suisses, y compris ceux de l'étranger, à soigner la diversité et la solidarité. Le ministre des affaires étrangères les a remerciés de construire et de maintenir les ponts entre les cultures et d'ouvrir les portes et les coeurs. "Vous montrez que la Suisse n'est pas là où sont ses frontières, mais là où bat le coeur des Suisses."
Pas de feu à Genève
A travers la Suisse, les stratégies ont divergé quant aux célébrations. A Genève, les festivités se sont déroulées dimanche autour de la rade dans cinq lieux différents, sur le thème de l'eau, mais sans grand feu d'artifice. Du côté des communes, certaines avaient annulé les festivités, mais beaucoup avaient opté pour des fêtes décentralisées.
La ville de Neuchâtel n'a organisé aucune animation, mais a maintenu un double feu d'artifice synchronisé. Même chose à Sion, où la fête populaire a été annulée, mais pas le feu d'artifice. De son côté, la Ville de Porrentruy (JU) a proposé un 1er Août alternatif avec une soirée grillade et un spectacle pyrotechnique sur les champs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Blatten (VS): 70% du village passe en zone inconstructible
Cinq mois et demi après la catastrophe de Blatten, la commune haut-valaisanne bénéficie de nouvelles cartes des dangers naturels. Il ne sera désormais plus possible de reconstruire le hameau de Ried. Quant à Blatten, 70% du village se retrouve en zone rouge.
Les cartes des dangers révisées intègrent l’ensemble des dangers naturels gravitaires : inondations, érosions de berges, laves torrentielles, glissements de terrain, chutes de pierres et blocs, éboulements et avalanches et d’autres dangers tels que des ruptures glaciaires.
Les interactions entre ces processus naturels ont également été analysées. Un nouvel éboulement du Petit Nesthorn ou une lave torrentielle provoquerait un embâcle sur la rivière Lonza.
L'effondrement du glacier du Birch a réduit de 15,7 hectares la surface disponible pour la reconstruction. Il reste encore 14,2 hectares utilisables dont 6,8 situés à Blatten même. La surface constructible au coeur du village s'est réduite de 70%. Le hameau de Ried ne pourra pas être reconstruit, puisque désormais à 100% en zone rouge.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Exercice national de gestion de crise: bilan intermédiaire positif
La Confédération tire un bilan intermédiaire positif de l'exercice national de gestion de crise qui s'est déroulé jeudi et vendredi. Une multitude d'acteurs, aux trois échelons de l'Etat, ont collaboré durant cet "exercice intégré".
Selon ce premier bilan, l'objectif d'examiner la collaboration et la coordination de la gestion de crise sur le plan politico-stratégique à l'échelle nationale a été atteint. L'évaluation finale de l'exercice sera réalisée durant la première moitié de 2026, a indiqué vendredi la Chancellerie fédérale dans un communiqué. Sur cette base, un rapport sera établi, avec des recommandations d'amélioration concrètes.
L'exercice, qui "s'est rapidement transformé en un défi complexe et plausible", a commencé jeudi à 03h00 du matin et s'est poursuivi jusqu'à vendredi soir. Dans le scénario, la Suisse devait gérer une menace hybride. Une guerre éclatait entre deux pays fictifs situés à la périphérie de l'Europe et le gouvernement de l'Etat attaqué se réfugiait à Genève.
Conséquence: la Suisse devait faire face à des revendications politiques, à des cyberattaques contre les infrastructures ferroviaires et hospitalières, à la présence de drones près d'infrastructures critiques et à des difficultés dans les chaînes d'approvisionnement. Elle devait encore faire face à une menace diffuse d'intervention militaire, à la perspective d'un afflux de réfugiés et à des attentes d'acteurs internationaux à son égard.
165 observateurs
De nombreux acteurs ont pris part à l'exercice: l'administration fédérale, les organisations de gestion de crise de tous les cantons, plusieurs chancelleries d'Etat, le Parlement fédéral, le Ministère public de la Confédération, la Principauté du Liechtenstein, plusieurs conférences intercantonales, les villes de Berne, Zurich, Genève, Bienne et Thoune, ainsi que des organisations scientifiques, Migros, les CFF et plusieurs hôpitaux.
Le Conseil fédéral a tenu trois séances extraordinaires pendant les deux jours de l'exercice. L'organisation de crise de l'administration fédérale, entrée en vigueur le 1er février dernier, a aussi pu être testée, avec la mise en place d'un état-major de crise politico-stratégique et d'un état-major de crise opérationnel.
Au total, 165 observateurs se sont répartis dans toute la Suisse et au Liechtenstein pour observer méthodiquement la gestion de crise au sein des organisations participantes, a développé la Chancellerie fédérale. Et de relever qu'il s'agissait d'un des exercices de crise les plus vastes et les plus complexes qui aient jamais été réalisés sur le plan politico-stratégique en Suisse.
L'exercice a été organisé conjointement par la Confédération et les cantons. La codirection était assurée par le conseiller d'Etat grison Martin Bühler et par Erika Laubacher-Kubat, de la Chancellerie fédérale. La plateforme politique du Réseau national de sécurité a assuré la supervision du projet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Le budget 2026 de Montreux dans le rouge pour 4,5 millions
Le budget 2026 de la commune de Montreux (VD) affiche un déficit de 4,5 millions sur une enveloppe globale de plus de 200 millions de francs. Des changements structurels au sein de l'administration et la nouvelle péréquation financière cantonale justifient une augmentation des charges de fonctionnement tout en maintenant un déficit constant, indique vendredi sa Municipalité.
Le déficit du budget 2025 était de 4,2 millions de francs. Les charges de fonctionnement atteignent 204 millions (+18,3% par rapport à 2025), principalement en raison de la réorganisation de la péréquation et des contributions intercommunales. Les recettes, elles, s’élèvent à près de 200 millions (+18,6 %), portées notamment par des revenus exceptionnels, dont un legs de 3,8 millions destiné à un fonds spécifique, précise la Ville dans son communiqué.
Les recettes fiscales demeurent stables à environ 103 millions de francs, tandis que le revenu du patrimoine progresse à 11,6 millions, "reflet d’une optimisation de la gestion des biens communaux", selon la Municipalité.
Malgré le résultat négatif, le budget 2026 conserve une marge d'autofinancement positive de 1,2 million, "signe d'une gestion prudente et responsable", selon la Municipalité.
Sur le plan économique, la Ville maintient ses investissements essentiels et "poursuit une politique budgétaire équilibrée, centrée sur la qualité des prestations à la population et la maîtrise des coûts". La fin prochaine du projet de rénovation du Centre de congrès (2m2c) marquera une étape-clé, en offrant un outil modernisé au service du développement économique et culturel de Montreux, soulignent encore les autorités communales.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Amiante: les CFF font analyser leur matériel roulant
Les CFF vont passer à la loupe plus de 400 trains afin de détecter la présence d'amiante et d'autres substances nocives. La compagnie ferroviaire a prévu près de 5 millions de francs pour ces analyses et les éventuels travaux d'assainissement.
L'entreprise devrait consacrer durant les cinq prochaines années 1,4 million pour les analyses réalisées par une entreprise spécialisée et 3,5 millions pour l'assainissement et l'élimination des substances, a déclaré une porte-parole des CFF à Keystone-ATS. Elle confirmait une information des journaux alémaniques CH Media.
Les analyses de substances nocives pour les usagers sont une pratique courante depuis des années, a précisé la porte-parole. Interrogé vendredi en marge d'une conférence de presse sur les RER, le directeur Vincent Ducrot a affirmé qu'il "n'est pas question d'une contamination à l'amiante. Il s'agit d'un contrôle de routine. Il n'y a aucun soupçon concret."
Pas de danger pour les passagers
Selon les CFF, il n'y a pour l'instant aucun danger pour les voyageurs et les employés. Tant que les parties contenant de l'amiante ne sont pas détériorées, aucune substance nocive n'est libérée. Les prélèvements sont en outre effectués dans des zones auxquelles les passagers n'ont pas accès.
L'utilisation de l'amiante comme matériau de construction est interdite en Suisse depuis 1990. Il présente un danger pour la santé lorsque ses fibres sont libérées et inhalées.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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