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Suisse

Echec de l'accord-cadre: la Suisse a besoin d'une feuille de route

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Avec l'abandon de l'accord-cadre, les accords bilatéraux entre la Suisse et l'UE risquent de s'affaiblir, prévient le BAK (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le Conseil fédéral doit préciser sa feuille de route après l'abandon de l'accord-cadre avec l'UE, car l'incertitude actuelle pénalise les perspectives de la Suisse, avertit le chef économiste de l'institut BAK. "L'économie a besoin de certitude et de stabilité".

"La Suisse ne va pas s'écrouler en l'absence d'accord-cadre" à court terme, note Martin Eichler dans un entretien diffusé lundi par Le Temps. "Mais comme on le voit avec la medtech", l'industrie suisse de la technologie médicale qui a perdu en mai son libre accès au marché intérieur de l'UE, l'effet des accords bilatéraux avec l'Union européenne va s'affaiblir, ajoute-t-il.

"Les investisseurs réagiront progressivement à l'incertitude créée par l'absence d'accord-cadre" et "au final, l'impact sera [...] semblable à un arrêt subit des bilatérales", remarque M. Eichler. Le BAK n'a pas encore chiffré les conséquences de l'absence d'accord-cadre, mais il a calculé le coût d'un abandon des bilatérales à 4,4% du produit intérieur brut (PIB) par habitant après 13 ans.

Baisse du train de vie de 6,6%

Cette hypothèse devrait en outre avoir un effet négatif sur la croissance de la population. "Tout compris, l'impact grimpe donc à 6,6%, soit à 50 milliards de francs", précise l'économiste. Par habitant, la perte de revenu minimale est de 3700 après 13 ans.

Les grands perdants de cette situation sont les secteurs fortement liés au marché européen, comme les biens d'équipement, la medtech, l'ingénierie, la construction de machines et les sous-traitants automobiles, poursuit M. Eichler. Il pointe également les branches qui dépendent d'une main-d'½uvre hautement qualifiée et le tourisme.

"La fin de la participation de la Suisse au programme Horizon déploiera aussi ses effets négatifs à long terme", remarque-t-il. "Or l'innovation est le principal avantage comparatif du pays. A terme, tout le monde sera touché".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Dafi Kühne reçoit le premier "Prix Bataillard x mudac"

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Le mudac s'est associé à la Fondation Bataillard pour lancer ce premier Prix de design graphique (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le graphiste Dafi Kühne a reçu jeudi à Lausanne le premier "Prix Bataillard x mudac" de design graphique. Il est récompensé pour l'originalité de ses réalisations, ne cessant d'innover tout en revivifiant le savoir-faire des métiers de l'imprimerie.

Dafi Kühne vit et travaille entre Zurich et Glaris. Issu de la typographie et profondément ancré dans les savoir-faire de l'imprimerie, il combine outils digitaux et analogiques pour concevoir des affiches au visuel marquant, explique un communiqué.

Le jury salue la qualité technique et esthétique de ses affiches, son média de prédilection. Il souligne aussi l'implication de l'artiste dans la transmission de son expérience, par le biais de l'enseignement et d'ateliers, ainsi que sur les réseaux sociaux.

Excellence et innovation

Le nouveau Prix récompense l'excellence, l'innovation et la créativité des graphistes suisses. Il est né de la collaboration entre la Fondation Pierre et Nouky Bataillard, qui s'engage en faveur de la nature et de la culture, et le mudac - Musée cantonal de design et d'arts appliqués, à Lausanne.

Le prix s'adresse à un segment de la communauté graphique où les distinctions sont rares: les créatrices et créateurs en milieu de carrière, déjà reconnus pour leurs travaux et dotés d'un potentiel remarquable. Le Prix les encourage à poursuivre. Doté de 20'000 francs, il vise à permettre la réalisation d'un projet personnel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

COP30: la présence de Syngenta dans la délégation suisse est critiquée

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Le conseiller fédéral Albert Rösti participera à la COP30 lors de la deuxième semaine de la conférence (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La composition de la délégation suisse à la COP30 est sous le feu des critiques, à quelques jours de la conférence. Des associations climatiques dénoncent la participation d'une représentante de Syngenta. Elles demandent plus de transparence dans la sélection.

Lors de la 30e conférence annuelle sur le climat de l'ONU (COP30), qui s'ouvre lundi prochain à Bélem, au Brésil, la directrice du développement durable de Syngenta Petra Laux et un représentant de l'Union suisse des arts et métiers (usam) feront partie de la délégation officielle suisse. Ces nominations inquiètent les associations de défense du climat.

Les deux représentants sont liés à des organisations "dont les activités sont en contradiction directe avec les objectifs climatiques de la Suisse, notamment en matière de droits humains et d'intérêts liés aux énergies fossiles", ont fustigé jeudi BreakFree Suisse, Swiss Youth for Climate et Drop Fossil Subsidies dans un communiqué commun.

Ces associations climatiques dénoncent de graves conflits d'intérêts, la vulnérabilité de la Suisse face aux lobbies ainsi qu'une perte de crédibilité à l'international pour le pays.

Elles rappellent que Syngenta, géant de l'agrochimie racheté en 2016 par le groupe étatique chinois ChemChina, est régulièrement critiqué pour ses pratiques nuisibles à l'environnement. "Son modèle économique repose sur la vente à l'étranger de pesticides dangereusement toxiques."

Les associations climatiques soulignent encore que Syngenta fait actuellement l'objet d'une procédure au tribunal civil de Bâle. Deux paysannes et un paysan indiens reprochent à l'entreprise la vente d'un pesticide potentiellement mortel pour ses utilisateurs. Quant à la position de l'usam, elle contredit un certain nombre d'engagements climatiques de la Suisse, estiment les associations.

Transparence

Elles exigent des critères de sélection transparents et demandent d'impliquer à l'avenir le grand public dans le processus de sélection des représentants à la COP. Selon elles, il en va de l'intégrité des sommets sur le climat.

Elles appellent en outre à inviter dans la délégation suisse des entreprises qui se sont déjà engagées à atteindre le "zéro émission nette". "Celles-ci apporteraient davantage de cohérence ainsi que les connaissances et le réseau nécessaires à ces négociations climatiques cruciales."

Dans les négociations, l'expertise et les connaissances spécifiques apportées par les représentants de la société civile sont très importantes, a relevé l'Office fédéral de l'environnement, contacté par Keystone-ATS. Et de souligner que les organisations de protection de l'environnement et de développement ainsi que l'économie sont représentées depuis de nombreuses années au sein de la délégation suisse.

Interpellé sur cette question durant la session d'automne, le Conseil fédéral avait indiqué que, lors de la sélection des représentants, une attention particulière est accordée à la diversité des points de vue et aux contributions thématiques à la conférence. Et d'ajouter que la délégation compte aussi des représentants du WWF et d'Alliance Sud.

Représentante du secteur privé

Egalement sollicitée, Syngenta répond qu'en tant que membre de la société civile, Petra Laux représente le secteur privé, et non Syngenta, a indiqué un porte-parole de l’entreprise.

Elle apportera la perspective de l’ensemble du secteur privé. Petra Laux a été sélectionnée de manière indépendante en raison de sa grande expertise en matière d’affaires et de développement durable ainsi que de son expérience dans de précédentes réunions de l’ONU, a encore dit le porte-parole de Syngenta.

La délégation sera menée par l'ambassadeur suisse pour l'environnement Felix Wertli. Le conseiller fédéral Albert Rösti participera à la COP30 lors de la deuxième semaine de la conférence.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Martigny-Croix: lancement des travaux d'un hub de mobilité

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Le projet est porté par deux communes: celle de Martigny (ici sa présidente Anne-Laure Couchepin Vouilloz) et celle de Martigny-Bourg (photo d'archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Dans le cadre de leur projet d'agglomération de 4e génération, la Ville de Martigny et la commune de Martigny-Combe annoncent jeudi le début des travaux du "hub" de Martigny-Croix. Ce nouvel aménagement facilitera notamment les correspondances entre les bus, le train et la mobilité douce.

Actuellement, les bus urbains et les cars postaux de Martigny s’arrêtent sur la route cantonale, à proximité du pont de la Dranse. Pour assurer leur retour vers Martigny, les véhicules doivent effectuer un détour jusqu'au giratoire du Transalpin, ce qui perturbe les horaires, en raison du trafic dense sur l'axe du Grand-Saint-Bernard.

Afin de garantir une cadence de 15 minutes sur le réseau de transports publics, les deux communes ont décidé de réaliser un hub à Martigny-Croix. Ce projet permettra aux bus de circuler plus efficacement, sans devoir emprunter le giratoire, tout en améliorant la sécurité et le confort des usagers.

Un projet à 1,3 million de francs

Le hub de Martigny-Croix constituera ainsi un point d’articulation entre les bus urbains et régionaux, la ligne ferroviaire, la mobilité douce et le stationnement de véhicules. Il comprendra la construction de trois quais destinés aux transports publics, la création d’espaces de dépose et de stationnement pour les vélos ainsi qu’une connexion directe avec la future liaison de mobilité douce qui longera la Dranse, reliant le Rhône à Bovernier.

La fin des travaux est prévue pour l’été 2026. Le coût total du projet s’élève à 1,3 million de francs. La Confédération et le Canton du Valais participent financièrement à hauteur de 30%, tandis que le solde est réparti entre la Ville de Martigny (30%) et la commune de Martigny-Combe (10%).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Vaud veut renforcer le lien familles-école grâce au numérique

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Le Canton de Vaud veut faciliter la relation entre les familles et ses écoles via une digitalisation des échanges (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le Canton de Vaud veut faciliter la relation entre les familles et ses écoles. Le Conseil d'Etat demande au Grand Conseil un crédit d'investissement de 5,4 millions de francs pour financer la digitalisation de ces échanges, via une plateforme numérique et même, dans un deuxième temps, une application mobile.

"Les parents de près de 100'000 élèves sont concernés par ce portail numérique sécurisé, qui leur permettra d'accéder plus facilement à certaines informations scolaires, de communiquer plus facilement, notamment autour des absences", écrit jeudi le gouvernement dans ses décisions hebdomadaires. "A terme, ils pourront mettre à jour leurs données personnelles via une application mobile conviviale".

Ce projet s'inscrit pleinement dans les priorités du Conseil d'Etat, notamment la transformation numérique et la simplification de l'accès aux services publics, rappelle-t-il. Il renforcera l'efficacité administrative tout en respectant les normes légales en matière de protection des données, assure le Canton.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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