Climat
Préparer les forêts à la sécheresse grâce à la sylviculture

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La sylviculture peut augmenter la résilience des forêts d’épicéas et de sapins face aux sécheresses. Une équipe, dirigée par l'Institut fédéral suisse de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL), propose des pistes dans la revue Global Change Biology.
En Europe centrale, les saisons sèches deviennent de plus en plus fréquentes avec le changement climatique, et les forêts actuelles en souffrent: une expérience menée sur 30 ans montre à quel point les pessières et sapinières sont vulnérables, peut-on lire dans un communiqué de l’Institut fédéral de recherches WSL mardi.
Epicéa : principal fournisseur de bois
L’épicéa et le sapin pectiné sont les essences les plus importantes pour la branche forestière: l’épicéa est le principal fournisseur de bois, mais dans de nombreux endroits, il n’a plus d’avenir à cause de la sécheresse et des scolytes. Le sapin pectiné est considéré comme un substitut de l’épicéa, car ses racines sont plus profondes et il est donc mieux adapté au manque d’eau.
"Les deux essences sont actuellement au centre des attentions du secteur forestier européen, tant d’un point de vue écologique qu’économique", explique Andreas Rigling, chef de l’unité de recherche Dynamique forestière du WSL.
En cas de sécheresse extrême, par exemple en 2003 et 2011, les sapins sont également tombés malades, mais toujours moins que les épicéas. Le degré de sensibilité dépendait de la densité des arbres, mais aussi de leur taille, deux facteurs qui peuvent être influencés par la gestion forestière.
"Les arbres de grande taille et de diamètre important sont plus sensibles au manque d’eau, car ils doivent la faire monter jusqu’en haut de la couronne", explique Alessandra Bottero, du groupe de recherche Ecologie des écosystèmes du WSL, auteure principale de l’étude.
Gérer différemment les forêts
Il existe donc plusieurs approches que les exploitants peuvent adopter pour réduire la vulnérabilité à la sécheresse des forêts: éclaircir les populations, favoriser le sapin pectiné et les feuillus plus tolérants aux sécheresses sur les stations sèches et chaudes et ne pas laisser les arbres devenir trop grands.
Pour cette étude, les scientifiques du WSL se sont appuyés sur une expérience unique à long terme menée par l’Institut de recherche forestière du Bade-Wurtemberg (FVA) dans le sud-ouest de l’Allemagne.
Sur six sites de forêts d’épicéas et de sapins pectinés, un type particulier d’exploitation forestière fait l’objet d’études depuis les années 1970, le "Femelschlag", qui consiste à laisser des groupes d’arbres sur pied pendant les coupes. De nouveaux individus se sèment alors dans les espaces libérés et une forêt étagée se développe.
Chaque arbre de ces parcelles a été mesuré avec précision au fil du temps. Une comparaison sur la croissance des forêts, dont certaines ont été observées par le WSL depuis plus de 100 ans, a ensuite permis de tirer des conclusions sur les forêts suisses.
Cette étude a été réalisée dans le cadre du programme de recherche européen "ERA-NET Sumforest", par le réseau de recherche NFZ.forestnet. Sept institutions de recherche forestière de Nancy (F), Fribourg (D) et Zurich travaillent ensemble dans ce réseau depuis plus de 15 ans. Le projet était une activité conjointe du WSL, de l’EPZ Zurich, de l’Université Albert-Ludwigs et de la FVA de Fribourg-en-Brisgau et de l’Institut national de la recherche agronomique (INRAE) de Nancy.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Le glacier de Blatten (VS) avance de nouveau plus vite
Le mouvement du glacier dans la région de Blatten (VS), dans le Lötschental, s'est à nouveau accéléré entre jeudi et vendredi. Cela comporte le risque que des parties du glacier tombent dans la vallée et déclenchent des laves torrentielles.
Le mouvement du glacier est actuellement d'environ deux mètres par jour, a indiqué vendredi à Keystone-ATS le chef d'information suppléant de l'état-major de conduite régional, Jonas Jeitziner. Jeudi, l'avancée était de 1,5 mètre, contre environ 0,8 à 1 mètre mercredi. Jusqu'ici il n'y a pas eu de rupture du glacier, a précisé M. Jeitziner.
Cinq vols de reconnaissance ont eu lieu vendredi matin. Deux avec des géologues et des glaciologues, un pour élaborer un modèle de terrain et les deux derniers avec des représentants des médias. Avec ces vols, les experts espèrent avoir une meilleure image de la zone d'éboulement. Les résultats de ces calculs seront rendus publics durant le week-end.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Le bilan des inondations en Australie porté à quatre morts
Le bilan des pluies torrentielles qui ont provoqué cette semaine de vastes inondations dans l'est de l'Australie a été porté à quatre morts vendredi, selon la police, quelque 50'000 personnes restant piégées par les eaux qui ont commencé à se retirer.
Quatre corps sans vie ont été retrouvés dans les vastes étendues d'eau qui recouvrent une partie du nord de la Nouvelle-Galles du Sud, région fertile située à quelque 400 kilomètres de Sydney, a indiqué la police.
Les équipes de sauvetage préparent de vastes opérations de nettoyage alors que les eaux commencent à se retirer vendredi matin, et évaluent les dégâts des inondations causées par les pluies torrentielles, équivalentes à six mois de précipitations, qui se sont abattues sur la région en l'espace de trois jours.
"Notre quartier des affaires a été inondé, tant d'entreprises ont été envahies par l'eau, il va falloir procéder à un nettoyage massif", a déclaré Kinne Ring, maire de la ville agricole de Kempsey, touchée par les inondations. "Des maisons ont été inondées", a-t-elle ajouté, sur la chaîne nationale ABC.
Dallas Burnes, chef du service d'urgence de l'Etat, a indiqué que plus de 2000 personnes avaient été déployées dans la zone sinistrée. "Pour l'instant, notre priorité est de réapprovisionner les quartiers isolés", a-t-il déclaré, ajoutant que 50'000 personnes étaient toujours bloquées par les inondations.
Plus de 600 personnes ont été évacuées depuis le début de la semaine. Face à la montée des eaux, certaines ont dû grimper sur des voitures, des maisons et des ponts avant d'être hélitreuillées.
Les tempêtes ont déversé plus de six mois de pluie en seulement trois jours, a déclaré le bureau météorologique du gouvernement, battant des records de hauteur d'inondation dans certaines régions.
Le gouvernement a déclaré l'état de catastrophe naturelle, débloquant ainsi des ressources plus importantes pour les zones touchées.
De l'arrière-pays aride à la côte tropicale, des pans entiers de l'Australie ont été frappés par des conditions météorologiques extrêmes au cours des derniers mois.
La température moyenne à la surface de la mer autour du pays a été la plus élevée jamais enregistrée en 2024, selon l'Université nationale d'Australie.
Des eaux plus chaudes provoquent plus d'humidité dans l'atmosphère, ce qui mène à des pluies plus intenses. Le réchauffement climatique, causé principalement par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, accentue la violence et la fréquence des désastres climatiques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Australie: 50'000 personnes bloquées par des inondations
Des pluies torrentielles qui se sont abattues sur l'est de l'Australie ont fait trois morts et piégé près de 50'000 personnes, ont indiqué jeudi les autorités de Nouvelles-Galles du Sud.
La police a extrait un troisième corps jeudi des eaux dans la région rurale de la Mid North Coast, à environ 400 kilomètres au nord-est de Sydney.
A certains endroits, les tempêtes ont déversé plus de la moitié des précipitations d'une année en l'espace de trois jours seulement, selon le bureau météorologique du gouvernement.
"Nous constatons dans les affluents, les ruisseaux et les rivières des niveaux que nous n'avons pas vus depuis 1920", a déclaré aux journalistes Chris Minns, premier ministre de l'État de Nouvelle-Galles du Sud.
Des habitants ont grimpé sur leur toit pour échapper à la montée des eaux, selon les autorités, qui ont dit avoir envoyé des hélicoptères, des bateaux et des drones dans le cadre d'une vaste mission de recherche et de sauvetage.
La ville de Kempsey, située dans une région agricole à mi-chemin entre Brisbane et Sydney, s'est retrouvée cernée par les eaux sans avoir été alertée, a indiqué la maire Kinne Ring à l'AFP.
"Les averses sont torrentielles et chaque fois qu'il pleut, on se demande ce qui va se passer", a-t-elle confié.
Mme Ring a indiqué que plus de 20'000 personnes étaient isolées rien que dans sa région, et que beaucoup d'entre elles n'avaient pas accès à des médicaments ou de la nourriture.
"Il s'agit d'une inondation comme nous n'en avons pas connu depuis longtemps", a-t-elle souligné.
Selon les estimations rapportées par M. Minns, quelque 50'000 personnes au total sont isolées sur la Mid North Coast, bordée de collines accidentées d'où l'eau s'écoule à flot. Au moins trois personnes sont portées disparues.
Des habitants ont repéré des vaches mortes échouées sur les plages après avoir été emportées par des rivières en crue à l'intérieur des terres.
Le gouvernement a déclaré l'état de catastrophe naturelle, débloquant ainsi des ressources plus importantes pour les zones touchées.
Changement climatique
Quelque 2500 secouristes ont été déployés dans la région, ainsi que des bateaux de sauvetage, une flotte d'hélicoptères et des "centaines" de drones de recherche.
"Nous ne sommes pas encore sortis du pire", a prévenu Kristy Mcbain, ministre de la Gestion d'urgence à la chaîne nationale ABC.
"Je pense qu'il ne fait aucun doute que le changement climatique a un impact significatif sur les événements météorologiques dans le monde entier", a noté la ministre. "En Australie, nous ne sommes pas à l'abri de ce phénomène. Nous constatons que des événements dévastateurs comme celui-ci se produisent plus fréquemment".
Mahdi Sedighkia, expert en modélisation des inondations, a estimé que cette catastrophe naturelle représentait une "preuve irréfutable" de la manière dont le changement climatique pouvait affecter les régimes pluviométriques régionaux.
"Ces événements démontrent que notre compréhension de la probabilité d'inondation, basée sur des études hydrologiques antérieures, n'est plus adaptée aux réalités climatiques actuelles", a déclaré le chercheur de l'Université nationale australienne.
Selon Steve Bernasconi, porte-parole de l'agence météorologique, certaines villes ont enregistré plus de 50 cm de pluie en l'espace de trois jours.
Mais les conditions devraient commencer à s'améliorer lentement tard dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-il noté.
De l'arrière-pays aride à la côte tropicale, des pans entiers de l'Australie ont été frappés par des conditions météorologiques extrêmes au cours des derniers mois.
La température moyenne à la surface de la mer autour du pays a été la plus élevée jamais enregistrée en 2024, selon l'Université nationale d'Australie.
Des eaux plus chaudes provoquent plus d'humidité dans l'atmosphère, ce qui mène à des pluies plus intenses.
Le réchauffement climatique, causé principalement par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, accentue la violence et la fréquence des désastres climatiques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
L'incertitude règne toujours à Blatten (VS)
L'incertitude règne toujours jeudi matin dans la zone de l'éboulement de Blatten (VS). La question de savoir combien de temps le glacier de Birch va résister reste ouverte, a indiqué un porte-parole de l'état-major régional de conduite du Lötschental.
Plus les forces s'exercent sur le glacier, plus la question de savoir combien de temps cela va encore durer se pose, a déclaré le porte-parole à l'agence de presse Keystone-ATS tôt jeudi matin. Aucun dommage sur les habitations et aucun blessé n'est à déplorer pour l'instant.
De nombreux mouvements ont été observés dans la nuit de mercredi à jeudi et la situation est comparable à celle de la veille: des éboulements partiels au Petit Nesthorn ont fait grossir l'amas d'éboulis sur le glacier de Birch situé en contrebas.
Le porte-parole a laissé entrevoir de plus amples informations pour jeudi après-midi, sauf en cas d'événement majeur. Une conférence de presse est prévue à Ferden (VS) pour informer sur la situation actuelle et les derniers chiffres.
Des mois avant une stabilisation
Le mouvement du glacier s'est accéléré mercredi, passant de 0,5 à 0,8 mètre par jour. Le pan de montagne continue de s'effriter par parties. Environ 2 millions de mètres cubes sont tombés, soit un tiers de la masse totale qui menace de s'effondrer. Les experts se sont toutefois montrés prudemment satisfaits de l'évolution de la situation à Blatten au moment de faire le point mercredi après-midi.
La stabilisation de la montagne prendra des mois. Mais pour le village, des chutes ponctuelles de rochers sur le glacier ou de séracs ne sont pas à craindre grâce à la digue contre les avalanches. Le danger viendrait plutôt d'une lave torrentielle qui submergerait la digue, selon l'ingénieur Alban Brigger. Tant que le "sommet" n'est pas tombé, il est exclu d'envisager un retour des habitants.
Après une évacuation partielle samedi, 306 habitants et touristes ont dû quitter Blatten lundi, après un important éboulement. Plus de 200 animaux ont également été mis à l'abri.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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