Climat
ONU: l'environnement sera le "plus grand défi" des droits humains
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Les menaces environnementales, si elles s'intensifient, vont constituer "le défi le plus important pour les droits humains" dans le monde. La Haute commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a appelé lundi à Genève les Etats à agir, à moins de deux mois de la COP26.
"La plus grande incertitude est ce que les responsables politiques vont faire", a affirmé Michelle Bachelet au début d'un mois de travaux du Conseil des droits de l'homme. La combinaison entre pollution, changement climatique et problèmes pour la biodiversité attise "les conflits, les tensions et les inégalités structurelles", a-t-elle insisté.
Les effets sont observés sur les droits à la nourriture, l'eau, l'éducation, le logement, la santé et le développement. Rien que la pollution est responsable d'un décès prématuré sur six dans le monde, a souligné Mme Bachelet.
Les Etats doivent tenter d'avancer face à ces défis, mi-octobre à la COP15 sur la biodiversité de Kunming, en Chine, puis dès fin octobre à la COP26 sur le climat à Glasgow. Au Conseil, la Suisse et d'autres pays portent un projet de résolution pour la reconnaissance d'un droit à un environnement "sûr, sain et durable". Celui-ci sera discuté dans un mois par les membres de l'instance onusienne.
Brésil et Nicaragua visés
Mme Bachelet a elle annoncé pour les prochains mois un effort commun de l'ONU pour protéger les défenseurs de l'environnement et associer les droits humains à l'approche sur l'environnement. Outre son appel sur cette question, la Haute commissaire a dénoncé les attaques récentes au Brésil contre des populations autochtones et un projet de loi qui limiterait la protection de leur territoire.
La Chilienne s'en prend aussi à un nouveau projet de loi antiterroriste trop vague dans ce pays qui pourrait aboutir à des abus. Des critiques similaires à celles qui avaient été lancées par plusieurs experts indépendants de l'ONU contre la nouvelle législation approuvée récemment par le peuple en Suisse.
Toujours en Amérique latine, la Haute commissaire a identifié depuis fin juin 16 détentions arbitraires d'opposants ou de défenseurs des droits humains au Nicaragua, souvent à l'isolement jusqu'à trois mois. Depuis fin juillet, 45 ONG ont été fermées. Les violations des libertés fondamentales augmentent et davantage de réfugiés demandent l'asile dans certains pays.
Centaines de victimes récentes en Ethiopie
En Ethiopie, la Haute commissaire a dénoncé de nouvelles violences ces derniers mois au Tigré. Les tueries, les pillages systématiques et les violences sexuelles se poursuivent dans cette région. De "nombreux" cas d'accusations d'exécutions extrajudiciaires, de disparitions forcées ou encore de torture seront documentés dans le rapport que l'ONU et la Commission éthiopienne des droits de l'homme doivent rendre début novembre, a encore expliqué Mme Bachelet.
Elle a aussi affirmé que les affrontements les plus récents dans deux autres régions éthiopiennes ont fait plus de 200 victimes. Des dizaines d'autres personnes ont été blessées. Près de 280'000 personnes ont été déplacées. Des violences que le ministre de la justice éthiopien a attribuées aux séparatistes du Tigré et pour lesquelles il demande la réprobation du Conseil des droits de l'homme.
Dans une déclaration commune, plus de 40 pays, dont la Suisse, ont de leur côté à nouveau demandé de garantir un accès humanitaire sans entrave au Tigré et le retrait des forces érythréennes du territoire éthiopien. Autre problème africain, après des indications de recours excessif à la force en Eswatini, qui ont fait plusieurs victimes ces derniers mois, Mme Bachelet souhaite des investigations "significatives".
Au Sri Lanka, le Haut-Commissariat va suivre la situation liée à l'état d'urgence décidé fin août. La surveillance, les intimidations et le harcèlement judiciaire se sont élargis. Un recours excessif à la force a été identifié dans plusieurs manifestations.
Mme Bachelet cible aussi l'impunité des responsables politiques et militaires. Notamment la décision de ne pas poursuivre un ancien commandant accusé de disparitions forcées ou la grâce présidentielle attribuée à un député condamné pour assassinat en 2011. La Haute commissaire demande également un moratoire sur l'application d'une loi antiterroriste controversée, que le gouvernement veut modifier.
Climat
Australie: 50'000 personnes bloquées par des inondations
Des pluies torrentielles qui se sont abattues sur l'est de l'Australie ont fait trois morts et piégé près de 50'000 personnes, ont indiqué jeudi les autorités de Nouvelles-Galles du Sud.
La police a extrait un troisième corps jeudi des eaux dans la région rurale de la Mid North Coast, à environ 400 kilomètres au nord-est de Sydney.
A certains endroits, les tempêtes ont déversé plus de la moitié des précipitations d'une année en l'espace de trois jours seulement, selon le bureau météorologique du gouvernement.
"Nous constatons dans les affluents, les ruisseaux et les rivières des niveaux que nous n'avons pas vus depuis 1920", a déclaré aux journalistes Chris Minns, premier ministre de l'État de Nouvelle-Galles du Sud.
Des habitants ont grimpé sur leur toit pour échapper à la montée des eaux, selon les autorités, qui ont dit avoir envoyé des hélicoptères, des bateaux et des drones dans le cadre d'une vaste mission de recherche et de sauvetage.
La ville de Kempsey, située dans une région agricole à mi-chemin entre Brisbane et Sydney, s'est retrouvée cernée par les eaux sans avoir été alertée, a indiqué la maire Kinne Ring à l'AFP.
"Les averses sont torrentielles et chaque fois qu'il pleut, on se demande ce qui va se passer", a-t-elle confié.
Mme Ring a indiqué que plus de 20'000 personnes étaient isolées rien que dans sa région, et que beaucoup d'entre elles n'avaient pas accès à des médicaments ou de la nourriture.
"Il s'agit d'une inondation comme nous n'en avons pas connu depuis longtemps", a-t-elle souligné.
Selon les estimations rapportées par M. Minns, quelque 50'000 personnes au total sont isolées sur la Mid North Coast, bordée de collines accidentées d'où l'eau s'écoule à flot. Au moins trois personnes sont portées disparues.
Des habitants ont repéré des vaches mortes échouées sur les plages après avoir été emportées par des rivières en crue à l'intérieur des terres.
Le gouvernement a déclaré l'état de catastrophe naturelle, débloquant ainsi des ressources plus importantes pour les zones touchées.
Changement climatique
Quelque 2500 secouristes ont été déployés dans la région, ainsi que des bateaux de sauvetage, une flotte d'hélicoptères et des "centaines" de drones de recherche.
"Nous ne sommes pas encore sortis du pire", a prévenu Kristy Mcbain, ministre de la Gestion d'urgence à la chaîne nationale ABC.
"Je pense qu'il ne fait aucun doute que le changement climatique a un impact significatif sur les événements météorologiques dans le monde entier", a noté la ministre. "En Australie, nous ne sommes pas à l'abri de ce phénomène. Nous constatons que des événements dévastateurs comme celui-ci se produisent plus fréquemment".
Mahdi Sedighkia, expert en modélisation des inondations, a estimé que cette catastrophe naturelle représentait une "preuve irréfutable" de la manière dont le changement climatique pouvait affecter les régimes pluviométriques régionaux.
"Ces événements démontrent que notre compréhension de la probabilité d'inondation, basée sur des études hydrologiques antérieures, n'est plus adaptée aux réalités climatiques actuelles", a déclaré le chercheur de l'Université nationale australienne.
Selon Steve Bernasconi, porte-parole de l'agence météorologique, certaines villes ont enregistré plus de 50 cm de pluie en l'espace de trois jours.
Mais les conditions devraient commencer à s'améliorer lentement tard dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-il noté.
De l'arrière-pays aride à la côte tropicale, des pans entiers de l'Australie ont été frappés par des conditions météorologiques extrêmes au cours des derniers mois.
La température moyenne à la surface de la mer autour du pays a été la plus élevée jamais enregistrée en 2024, selon l'Université nationale d'Australie.
Des eaux plus chaudes provoquent plus d'humidité dans l'atmosphère, ce qui mène à des pluies plus intenses.
Le réchauffement climatique, causé principalement par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, accentue la violence et la fréquence des désastres climatiques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
L'incertitude règne toujours à Blatten (VS)
L'incertitude règne toujours jeudi matin dans la zone de l'éboulement de Blatten (VS). La question de savoir combien de temps le glacier de Birch va résister reste ouverte, a indiqué un porte-parole de l'état-major régional de conduite du Lötschental.
Plus les forces s'exercent sur le glacier, plus la question de savoir combien de temps cela va encore durer se pose, a déclaré le porte-parole à l'agence de presse Keystone-ATS tôt jeudi matin. Aucun dommage sur les habitations et aucun blessé n'est à déplorer pour l'instant.
De nombreux mouvements ont été observés dans la nuit de mercredi à jeudi et la situation est comparable à celle de la veille: des éboulements partiels au Petit Nesthorn ont fait grossir l'amas d'éboulis sur le glacier de Birch situé en contrebas.
Le porte-parole a laissé entrevoir de plus amples informations pour jeudi après-midi, sauf en cas d'événement majeur. Une conférence de presse est prévue à Ferden (VS) pour informer sur la situation actuelle et les derniers chiffres.
Des mois avant une stabilisation
Le mouvement du glacier s'est accéléré mercredi, passant de 0,5 à 0,8 mètre par jour. Le pan de montagne continue de s'effriter par parties. Environ 2 millions de mètres cubes sont tombés, soit un tiers de la masse totale qui menace de s'effondrer. Les experts se sont toutefois montrés prudemment satisfaits de l'évolution de la situation à Blatten au moment de faire le point mercredi après-midi.
La stabilisation de la montagne prendra des mois. Mais pour le village, des chutes ponctuelles de rochers sur le glacier ou de séracs ne sont pas à craindre grâce à la digue contre les avalanches. Le danger viendrait plutôt d'une lave torrentielle qui submergerait la digue, selon l'ingénieur Alban Brigger. Tant que le "sommet" n'est pas tombé, il est exclu d'envisager un retour des habitants.
Après une évacuation partielle samedi, 306 habitants et touristes ont dû quitter Blatten lundi, après un important éboulement. Plus de 200 animaux ont également été mis à l'abri.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Rhône 3: Berne libère 306 millions pour des mesures de protection
La Confédération va libérer 306 millions de francs pour la 3e correction du Rhône. Ce crédit contribue à financer des mesures prioritaires de protection contre les crues dans le Chablais et à l'embouchure du Rhône, annonce mercredi le Conseil fédéral.
Différents travaux sont prévus dans le Chablais entre Bex et Massongex ainsi qu'entre Yvorne et Vouvry. Le Rhône sera élargi sur 15 km. De nouvelles digues de protection seront construites et certaines rives et digues seront renforcées.
L'objectif est de protéger la plaine du Rhône contre les inondations. Les dégâts potentiels d'une crue dans cette région du Chablais sont estimés à 2 milliards de francs, écrit le Conseil fédéral dans un communiqué. Selon la planification actuelle, les coûts de ces mesures prioritaires devraient s'élever à 549 millions de francs.
Les premières mesures dans le Chablais et à l’embouchure du Rhône devraient encore être approuvées cette année par les cantons du Valais et de Vaud. Les travaux sont prévus pour durer jusqu'en 2048.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Blatten (VS): environ 2 mios de mètres cubes de roches décrochés
Les experts se sont montrés mercredi prudemment satisfaits de l'évolution de la situation à Blatten (VS). Le pan de montagne continue de s'effriter par parties. Environ 2 mios de mètres cubes sont tombés, soit un tiers de la masse totale qui menace de s'effondrer.
L'évaluation de la situation est difficile en raison du brouillard et des nuages sur le massif montagneux, a indiqué devant la presse l'ingénieur Alban Brigger du service des dangers naturels. Mais selon lui, un tiers de la masse instable est déjà descendu. "Le reste près de l'arête du Petit Nesthorn descendra bientôt".
"Dès qu'elle sera en bas, le plus dur sera fait pour la plus grande partie du village. La question sera alors de savoir comment se dérouleront les coulées. Mais cela ne durera pas des mois", a-t-il répondu à un journaliste.
Un scénario menaçant
Actuellement, les experts ont deux sujets de préoccupation. D'une part, les grandes masses rocheuses instables qui se trouvent en haut, près de l'arête, estimées à un million de mètres cubes et d'autre part, la glace qui se détache sur le front du glacier en contrebas.
"Le matériau continue de pousser contre le front du glacier", a expliqué Alban Brigger. "Ce mouvement s'est accéléré aujourd'hui par rapport à hier, passant d'un demi-mètre mardi à un mètre aujourd'hui", a-t-il poursuivi. Le scénario d'un gros éboulement de roches sur le glacier entraînant des masses de glace nous préoccupe".
La stabilisation de la montagne prendra des mois. Mais pour le village, des chutes ponctuelles de rochers sur le glacier ou de séracs ne sont pas à craindre grâce à la digue contre les avalanches. Le danger viendrait plutôt d'une lave torrentielle qui submergerait la digue, a précisé Alban Brigger à l'agence Keystone-ATS. Tant que le "sommet" n'est pas tombé, il est exclu d'envisager un retour des habitants, selon lui.
Une semaine où tout est allé très vite
La situation géologique sur le Petit Nesthorn, au-dessus du glacier de Birch, dans le Lötschental, s'est dégradée depuis le 14-15 mai, lorsqu'une une lave torrentielle s'est arrêtée à environ 500 mètres en amont de la rivière Lonza, en dehors du village.
Après une évacuation partielle samedi, 300 habitants et touristes ont dû quitter Blatten lundi, après un important éboulement. Le président de la commune Matthias Bellwald a rappelé que "tout est allé très vite". Il a remercié la population de la vallée et au-delà pour la solidarité exprimée.
"Maintenant que tout le monde est en sécurité, nous travaillons à créer des conditions optimales pour le retour", a-t-il dit au début du point de presse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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