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Sport

La Fondation Patrouille des Glaciers a été créée

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Une "étape importante" pour la pérennisation et le développement de la Patrouille des Glaciers vient d'être réalisée, selon le canton du Valais (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

L'Association de soutien, de gestion et de promotion de la Patrouille des Glaciers (ASPdG) a adopté les statuts de la fondation qui doit la remplacer dès 2024. De son côté, le Valais a nommé les membres de son conseil. L'étape est "importante", estime le canton.

La Patrouille des Glaciers a été créée en 1943 et relie Zermatt ou Arolla à Verbier. L'armée suisse, organisatrice de l’épreuve, est responsable de la planification, de la conduite et de la logistique de la course. L’ASPdG, une structure privée et civile fondée en 1995, gérait jusqu'ici les sponsors et la promotion. Mais à la suite de tensions récurrentes entre les deux partenaires allant jusqu'à mettre fin à leur collaboration, le canton du Valais a appelé à une discussion tripartite le 18 juin dernier.

Les trois acteurs avaient alors signé une feuille de route fixant le cadre de l’organisation de la course de ski-alpinisme pour les quatre prochaines éditions. De quoi assurer "sa pérennisation et son développement". Parmi les points à suivre figurait la création d’une fondation d'utilité publique qui reprendra l’essentiel des tâches de l’ASPdG, à savoir assurer la coordination de la promotion et du marketing de l’évènement.

Philippe Rebord à la présidence

C'est désormais chose faite, affirment mercredi en substance le département de la sécurité, des institutions et du sport et l'association dans deux communiqués distincts. Les membres de l'ASPdG ont "validé à l'unanimité les statuts de la Fondation", le 10 septembre dernier, relève l'association.

Après en avoir pris acte, le Conseil d'Etat valaisan a nommé pour quatre ans renouvelables les cinq membres du Conseil de Fondation qui sera chargé de son administration et de sa gestion. La présidence a été confiée à Philippe Rebord, ancien chef de l’armée suisse.

Les autres membres nommés sont Nicolas Bideau, directeur de Présence Suisse, l’organisme chargé de promouvoir l’image de la Suisse à l’étranger, Matthias Aebischer, ancien journaliste à la télévision alémanique (SRF) et conseiller national socialiste bernois, Andrea Sherpa-Zimmermann, ex-championne de l’équipe suisse de ski-alpinisme, avocate et conseillère au Tribunal arbitral du sport (TAS) et Lucia Näfen-Zehnder, ancienne sportive d’élite et ex-conseillère municipale à Brigue, précise le canton.

Le secrétariat de la fondation sera assuré par l’Office valaisan des affaires militaires. L'Inspection valaisanne des finances se chargera de réviser ses comptes

La fondation est dotée d'un capital initial d'un million de francs, provenant des réserves de l’ASPdG. Un second versement est prévu après le bouclement définitif des comptes 2020 de la Patrouille des Glaciers. L'association cède également à la fondation les droits sur la marque et le logo "Patrouille des Glaciers". Au total, l’ASPdG versera donc 75% de son capital propre à la fondation.

L'édition 2022 bien avancée

Pour l'édition 2022 de la course, l'armée est épaulée par l’Etat du Valais, détaille auprès de Keystone-ATS, le chef du département valaisan de la sécurité, des institutions et du sport Frédéric Favre, soulignant que "le gros du travail a déjà été fait".

"Nous avons collaboré avec l'association et allons commencer à intégrer la Fondation dans les discussions, de manière à ce que cette dernière soit prête à reprendre les rênes pour l'organisation de l'édition 2024".

Avec la création de cette Fondation et la réalisation des autres points de la feuille de route, le canton du Valais devient "l'unique partenaire contractuel du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports", rappelle Frédéric Favre. Une convention règlera les différents aspects entre les deux partenaires institutionnels.

Plusieurs audits

L'ASPdG était dans la tourmente depuis plusieurs mois en raison d'accusations récurrentes liées à la gestion financière du comité directeur et son manque de transparence. L'armée a suspendu sa collaboration en novembre dernier, avant de la reprendre en février. Puis en mai, c'est l'ASPdG qui a suspendu sa collaboration, estimant que les derniers événements avaient causé des dégâts d’image et de réputation à la PdG.

Les deux derniers audits réalisés - l'un externe, l'autre commandé par le canton et portant sur les rémunérations des membres - n'ont relevé aucune infraction à caractère pénale au sein de l'ASPdG. En revanche, le rapport de l'Inspection cantonale des finances relevait que la forme d'organisation de l'association était très fragile, "car le savoir-faire est concentré sur quelques personnes".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Patrouille des Glaciers: les inscriptions sont à nouveau possible

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Nouveau commandant de la Patrouille des Glaciers, le brigadier Yves Charrière a choisi de rouvrir les inscriptions pour l'édition 2026 (photo d'archives). (© KEYSTONE/MAXIME SCHMID)

La Patrouille des Glaciers 2026 n'affiche pas complet. Au terme de la phase d'inscriptions, 1315 demandes ont été validées par les organisateurs, alors que le nombre de sésames était limité à 1500. Le commandant de la PDG a ainsi choisi de rouvrir les inscriptions.

En tenant compte du nombre d'inscriptions reçues mais aussi de l'annulation de l'édition 2024, le nouveau commandant de la PdG, le brigadier Yves Charrière, a choisi d'accepter jusqu'à 99 équipes supplémentaires. Elles ont jusqu'au 30 décembre pour s'annoncer.

"Le dispositif déployé nous permet de garantir l’accueil et la sécurité de 99 patrouilles de plus. Les indécis et ceux qui n’ont pas eu le temps de composer une patrouille peuvent en profiter", estime le brigadier Yves Charrière. "Je vois aussi cette réouverture comme une récompense pour tous les militaires, acteurs et bénévoles civils qui s’engagent pour assurer le bon déroulement de cette mythique course."

Une première chez les féminines

Parmi les 1315 patrouilles inscrites, on compte 10% d'équipes féminines, un record, précisent les organisateurs dans un communiqué diffusé vendredi. Au chapitre des premières, une patrouille féminine militaire figurera sur la ligne de départ de Zermatt.

Deux cent septante-deux patrouilles militaires, dont 24 internationales, et 1043 civiles sont assurées de participer à l'événement. Cinquante-deux pourcents d'entre-elles partiront de Zermatt, pour le grand parcours, et 48% s'élanceront depuis Arolla, pour le petit parcours.

Les courses auront lieu entre les 13 et 19 avril 2026. Le record du parcours Zermatt-Verbier (57,5 km pour 4386 m de dénivelé positif) est de 5h35’27’’. Il est de 2h44’32’’, pour le tracé Arolla-Verbier (29,6 km pour 2200 m de dénivelé positif).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Ambühl, Schelling et Krueger intronisés en 2026

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Andres Ambühl va être intronisé au Hall of Fame de l'IIHF en 2026 (© KEYSTONE/TIL BUERGY)

Un trio suisse peut se réjouir d'un honneur particulier. La Fédération internationale (IIHF) va introniser Andres Ambühl, Florence Schelling et Ralph Krueger dans son Hall of Fame en 2026.

Pour Ambühl, cette distinction arrive de manière inhabituellement rapide. Le Grison de 42 ans ne s'est retiré du sport de haut niveau que ce printemps, alors qu'une intronisation survient généralement au moins deux ans après la retraite. Mais ses 20 participations au championnat du monde (un record) ont pesé dans la balance.

Médaillée de bronze aux JO 2014, Florence Schelling a pour sa part disputé 44 matches dans le cadre des championnats du monde, un record absolu pour une gardienne. Ralph Krueger fut quant à lui l'un des artisans du retour au tout premier plan de l'équipe de Suisse messieurs, qu'il a entraînée de 1998 à 2010.

La cérémonie d'intronisation aura lieu à Zurich lors du dernier jour du Championnat du monde 2026, qui se déroulera également à Fribourg (15-31 mai). Tous deux membres du "Triple Gold Club" (titres olympique et mondial, ainsi que victoire en Coupe Stanley), le Canadien Patrice Bergeron (ex-pigiste de Lugano) et le Suédois Niklas Kronwall seront également à l'honneur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

La Suisse impatiente de découvrir ses futurs adversaires

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Le sélectionneur Murat Yakin jubilera-t-il après le tirage au sort? (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le tirage au sort de la phase finale de la Coupe du monde 2026 aura lieu ce soir dès 18h00 à Washington. L'équipe de Suisse attend avec impatience de connaître les noms de ses futurs adversaires.

Contrairement au Qatar 2022, où les stades étaient concentrés de manière très compacte, l'édition 2026 organisée aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique sera bien plus exigeante au niveau des déplacements. Pour la première fois, 48 équipes seront en lice dans 16 villes différentes.

La Suisse, 17e au classement FIFA, a été placée dans le deuxième chapeau. Elle sait déjà qu'elle évitera onze concurrents directs, dont la Croatie, l'Uruguay ou la Colombie. Mais elle pourrait tirer un os du premier chapeau: par exemple l'Argentine tenante du titre, l'Espagne championne d'Europe, la France ou le Brésil.

Le tirage de ce soir ne permettra pas encore d'avoir un calendrier complet et définitif. Plusieurs places restent en effet à pourvoir via les play-off au début 2026. Les heureux élus seront glissés dans le quatrième chapeau, avec les "exotiques" que sont le Cap-Vert ou Curaçao. L'Italie pourrait en faire partie si elle parvient à éviter un troisième échec consécutif lors des barrages.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Jeux olympiques

Au LAD d'Epalinges, plongée au coeur de l'analyse du dopage

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Un collaborateur du LAD, le Laboratoire suisse d'Analyse du Dopage, analyse des echantillons A et B contenant de l'urine dans le laboratoire antidopage (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A Epalinges, le Laboratoire suisse d'analyse du dopage (LAD) examine chaque année près de 20'000 échantillons d'urine et de sang. Pour ses 35 ans, il a ouvert exceptionnellement ses portes aux médias.

Cet institut affilié au CHUV a ouvert exceptionnellement ses portes aux médias à l'occasion de ses 35 ans et à l'approche des Jeux olympiques de Milan-Cortina, qui promettent des mois d'activité intenses.

Le parking de cet immeuble situé à deux pas du terminus du M2, sur les hauteurs de l'agglomération lausannoise, est un habitué des livraisons. Le rez-de-chaussée du bâtiment est occupé par une célèbre enseigne de bricolage. Mais c'est un autre type de colis que reçoivent quotidiennement les employés en blouse blanche occupant le deuxième étage: des échantillons d'urine et de sang.

Les agences antidopage et les fédérations sportives qui organisent leurs propres contrôles confient à des laboratoires les prélèvements biologiques réalisés sur les athlètes. Ces flacons scellés sont anonymisés. Seul le sport pratiqué et le genre sont connus. Ils sont généralement expédiés au laboratoire le plus proche après le contrôle. Cela n'empêche pas le LAD de recevoir des prélèvements en provenance de 107 pays différents, comme l'explique Tia Kuuranne, la directrice finlandaise de l'institut.

"Oeuvrer à l'équité sportive"

A leur arrivée à Epalinges, les prélèvements passent d'abord par le laboratoire de réception, où l'on vérifie leur intégrité pour s'assurer qu'ils n'ont pas été manipulés. Ils sont ensuite aliquotés - c'est-à-dire séparés en plusieurs petits échantillons.

Dans un coin de la salle, une machine remplit des petites fioles d'un liquide jaunâtre à la teinte plus ou moins prononcée. "C'est un automate", précise un collaborateur du LAD. "Il est bien plus fiable qu'un humain pour ce genre de tâche. Il ne peut faire que ce qu'on lui demande, mais il fait toujours ce qu'on lui demande."

La formation des employés du laboratoire lausannois est variée. Ici se croisent pharmaciens, chimistes, biologistes et techniciens en analyses biomédicales. Mais tous partagent la même vision d'un "sport propre". "Si on peut oeuvrer à l'équité sportive, c'est positif", souffle l'un des chercheurs.

Une analyse rigoureuse

Une fois préparés, les échantillons sont envoyés à l'étage inférieur, dans l'une des bruyantes "salles des machines", chacune étant dédiée à une "famille" de substance: les stimulants dans l'une, les stéroïdes anabolisants dans l'autre. Là, ils sont glissés dans d'imposants spectromètres de masse capables de détecter des centaines de métabolites, révélant ainsi les traces potentielles de substances prohibées par l'AMA.

Des centaines de graphiques - un pour chaque métabolite - sont ensuite rigoureusement analysés par les collaborateurs du LAD. "Elles passent toujours devant quatre yeux, ceux d'un technicien et d'un responsable", indique Raul Nicoli, l'un des scientifiques du laboratoire.

2% d'échantillons positifs

Après l'analyse, le LAD garde les échantillons pendant trois mois avant de les détruire, sauf si l'autorité ou la fédération - à qui l'échantillon appartient - demande de le conserver plus longtemps. "Cela peut servir si la technologie progresse au point d'être capable de détecter des substances plusieurs années après le test", explique la directrice.

C'est pourquoi le LAD stocke dans ses frigos plus de 100'000 échantillons congelés. Parmi les fioles de forme et de taille différentes, un collaborateur s'empare d'un imposant flacon. "Celui-là est américain, ils font toujours plus compliqué", s'amuse-t-il.

Comme l'indique la lettre inscrite sur sa surface, il s'agit d'un échantillon "B". Lors d'un contrôle, l'athlète doit en effet remplir deux récipients et seul celui marqué d'un "A" est ouvert à l'analyse. Si le test est positif - environ 2% des 20'000 tests réalisés chaque année au LAD le sont -, l'athlète peut exiger une contre-analyse à partir de l'échantillon "B".

Dans ces situations, l'athlète - ou son avocat - est invité à assister à l'ouverture du deuxième échantillon, pour s'assurer qu'il s'agit bien de son prélèvement et que tout se fait dans les règles. Certains contrôlés positifs ont ainsi déjà arpenté les couloirs du LAD d'Epalinges. "C'est assez courant, glisse le directeur administratif du laboratoire, qui ne révèlera évidemment aucun nom. Mais de notre expérience, la contre-analyse confirme systématiquement le résultat initial."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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