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Le tourisme est reparti en juillet mais reste loin de 2019

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2021 reste une année difficile pour le tourisme mondial, les arrivées internationales de janvier à juillet étant de 80% inférieures à leur niveau de 2019", selon l'Organisation mondiale du Tourisme (OMT). (© KEYSTONE/ALESSANDRO CRINARI)

Le tourisme mondial a relevé la tête en juillet, grâce à l'avancée de la vaccination et à de moindres restrictions. En dépit de la progression, il reste encore très loin de ses niveaux d'avant la pandémie, a indiqué lundi l'Organisation mondiale du Tourisme (OMT).

En juillet, 54 millions de touristes internationaux ont été recensés à travers le monde, le chiffre le plus élevé enregistré depuis avril 2020, au début de la crise sanitaire, selon un communiqué de cette agence de l'Onu basée à Madrid. Soit une progression de 58% par rapport aux 34 millions de touristes de juillet 2020. Mais ce chiffre reste en revanche encore très éloigné des 164 millions de juillet 2019.

"Cette amélioration tient à la réouverture de nombreuses destinations aux voyageurs internationaux, principalement en Europe et dans les Amériques" ainsi qu'"aux progrès du déploiement des vaccins contre la COVID-19" qui ont permis de "rétablir progressivement des conditions sûres de mobilité en Europe et dans d'autres régions du monde", souligne l'OMT.

"Cependant, 2021 reste une année difficile pour le tourisme mondial, les arrivées internationales de janvier à juillet étant de 80% inférieures à leur niveau de 2019", ajoute l'organisation. Sur cette période, l'Asie-Pacifique a connu la plus forte chute du nombre de voyageurs par rapport à 2019 (-95%), suivie par le Moyen-orient (-82%), l'Europe et l'Afrique (-77% pour les deux) et enfin les Amériques (-68%).

Seules de petites îles des Caraïbes, d'Afrique ou d'Asie-Pacifique ainsi que de petites destinations européennes ont connu un nombre d'arrivées proche des niveaux d'avant la pandémie ou parfois supérieur, note l'OMT. L'Espagne, qui était avant la pandémie la deuxième destination touristique mondiale, a annoncé de son côté lundi avoir reçu 15 millions de touristes sur les huit premiers mois de l'année, soit 4,2% de moins que sur la même période de 2020 (15,7 millions).

Une statistique qui remet en cause l'objectif du gouvernement de recevoir 45 millions de touristes sur l'ensemble de l'année, soit un peu plus de la moitié du chiffre de 2019. "La véritable reprise du tourisme avec les bienfaits qui l'accompagnent se fait encore attendre, en raison du manque de cohérence des règles et des dispositions réglementaires et des disparités au niveau des taux de vaccination, qui continuent de saper la confiance pour voyager", a déclaré le secrétaire général de l'OMT, Zurab Pololikasvili, cité dans le communiqué.

En termes de perspectives, l'OMT table sur un "rebond" du tourisme mondial en 2022 mais pense que le secteur ne retrouvera ses niveaux d'avant crise qu'à partir de 2023 ou 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Thames Water écope d'une amende salée pour pollution

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Thames Water est sous le feu des critiques en raison de déversement de quantités importantes d'eaux usées dans les cours d'eau britanniques. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Le régulateur britannique de l'eau Ofwat a infligé mercredi une amende record de près de 123 millions de livres (137 millions de francs) au plus grand distributeur d'eau du Royaume-Uni, Thames Water.

"Notre enquête a révélé une série de manquements de l'entreprise au niveau de la construction, l'entretien et l'exploitation d'infrastructures", a résumé David Black, directeur général de l'Ofwat, dans un communiqué, précisant que l'entreprise est aussi sanctionnée pour le versement de dividendes indus à ses actionnaires.

Souffrant d'un sous-investissement dans un système d'égouts qui date, pour grande partie, de l'époque victorienne, les compagnies des eaux britanniques, privatisées depuis 1989, sont sous le feu des critiques depuis plusieurs années à cause du déversement de quantités importantes d'eaux usées dans les cours d'eau et en mer.

Thames Water est la plus grande: elle dessert la région de Londres et 16 millions de clients, soit un quart de la population britannique.

Mais l'entreprise croule sous une montagne de dettes et ses finances fragiles font planer le spectre d'un plan de sauvetage public potentiellement ruineux pour l'Etat si elle ne parvient pas à trouver les financements privés dont elle a besoin.

L'enquête de l'Ofwat sur le réseau de Thames Water a mis en évidence des débordements "réguliers", lors desquels des eaux usées se retrouvent dans les cours d'eau, et ajoute que "l'ampleur réelle des déversements" est sans doute encore plus importante que ce qui est relevé par la compagnie.

"Nous prenons très au sérieux notre responsabilité envers l'environnement et (...) nous avons déjà progressé dans la résolution des problèmes", a réagi Thames Water dans un communiqué.

L'amende pour ces faits s'élève à 104,5 millions de livres, "la plus lourde amende jamais infligée par l'Ofwat", à laquelle s'ajoutent 18,2 millions de livres à l'issue d'une enquête séparée qui pointe le versement de dividendes "injustifiés".

L'Ofwat a précisé mercredi que 131,3 millions de livres de dividendes seraient récupérés au profit des clients, et indique que désormais "aucun autre versement" aux actionnaires ne pourra être effectué sans son approbation préalable.

Thames Water, détenue par un consortium d'actionnaires, au premier rang desquels un fonds de pension canadien et un autre britannique, cherche activement un repreneur. Le fonds d'investissement américain KKR est le "partenaire privilégié" dans ces discussions de rachat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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L'Italien Antonio Filosa nommé directeur général de Stellantis

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Antonio Filosa, qui a fait toute sa carrière dans le groupe Fiat-Chrysler (FCA), était l'un des profils internes favoris pour prendre le poste de directeur général. (archive) (© )

Le constructeur automobile Stellantis a annoncé mercredi la nomination de l'Italien Antonio Filosa au poste de directeur général, en remplacement de Carlos Tavares, évincé en décembre.

Antonio Filosa, qui était jusqu'à présent directeur pour l'Amérique du Nord et du Sud pour Stellantis, avait été nommé également début février à la tête d'une nouvelle direction mondiale de la qualité.

Stellantis "annonce que son conseil d'administration a élu à l'unanimité Antonio Filosa en tant CEO, à l'issue d'un processus de recherche approfondi de candidats internes et externes, mené par un comité spécial du conseil d'administration dirigé par son président exécutif, John Elkann", indique le constructeur dans un communiqué publié mercredi matin.

Le groupe "tiendra une assemblée générale extraordinaire, qui sera convoquée dans les prochains jours, afin d'élire Antonio Filosa au conseil d'administration en tant qu'administrateur exécutif de la société", précise l'entreprise. "Entre-temps, afin de lui donner les pleins pouvoirs et d'assurer une transition efficace, le conseil d'administration lui a accordé les pouvoirs de CEO, à compter du 23 juin".

Antonio Filosa, qui a fait toute sa carrière dans le groupe Fiat-Chrysler (FCA), était l'un des profils internes favoris pour prendre le poste de directeur général, vacant depuis la mise à l'écart de Carlos Tavares début décembre 2024.

M. Filosa avait déjà été promu fin 2024 directeur pour l'Amérique du Nord et du Sud, et directeur de toutes les marques américaines (Chrysler, Dodge, Ram).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Climat: l'UE confiante pour ses objectifs 2030, en attendant 2040

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Il y a plus d'un an, la Commission recommandait une baisse de 90% des émissions de CO2 en 2040 par rapport à 1990, depuis, elle n'a jamais osé mettre formellement la proposition sur la table. (archive) (© )

L'Union européenne est en bonne voie pour atteindre ses objectifs climatiques en 2030, s'est réjouie la Commission mercredi, même si le flottement persiste sur les ambitions du continent en 2040.

Après avoir évalué les plans énergie-climat de la plupart des Etats membres, Bruxelles table sur une baisse de 54% des émissions européennes de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990, tout près de l'objectif de 55% visé par l'UE.

"Nous devons maintenant nous appuyer sur cette dynamique", a réagi Wopke Hoekstra, le commissaire européen en charge du climat.

"Il s'agit d'un moment décisif: chaque secteur, dans chaque Etat membre, doit contribuer", a-t-il réclamé.

Selon la Commission, l'Europe a déjà réduit de 37% ses émissions depuis 1990, dont 8% en 2023, et l'objectif 2030 est à portée de main.

Bruxelles relève toutefois des disparités entre Etats membres et souligne les difficultés en matière de protection des forêts et de séquestration du carbone.

Cette "faiblesse de nos puits de carbone, conséquence de la détérioration de nos forêts est inquiétante et il faut y remédier au plus vite", a prévenu l'eurodéputé centriste Pascal Canfin (Renew), tout en saluant la "bonne nouvelle" des estimations globales en 2030.

L'exécutif européen souligne aussi que la plupart des pays membres se sont alignés sur son objectif d'atteindre une part des énergies renouvelables dans la consommation totale de 42,5% d'ici 2030.

Avec une mauvaise élève du point de vue de Bruxelles, la France, même si Paris ne cesse de défendre son énergie nucléaire "décarbonée".

Trois Etats - la Belgique, l'Estonie et la Pologne - sont pointés du doigt pour n'avoir pas encore remis leur plan énergie-climat (Pniec). Ils "doivent le faire sans délai", a exhorté la Commission.

Après ce satisfecit pour 2030, le plus dur reste à faire sur la route de la neutralité climatique promise par l'Europe en 2050.

Virage "pro-business"

Car les Vingt-Sept vont d'abord devoir s'accorder sur l'étape intermédiaire de 2040, et les négociations piétinent.

Il y a plus d'un an, la Commission recommandait une baisse de 90% des émissions de CO2 en 2040 par rapport à 1990 au sein de l'UE. Depuis, elle n'a jamais osé mettre formellement la proposition sur la table des Etats.

Car certains jugent l'objectif inaccessible. D'autres comme la France ne cachent pas leur scepticisme et demandent des garanties sur la décarbonation de l'industrie.

Embarrassée, la Commission européenne pourrait envisager des flexibilités dans son mode de calcul en 2040, peut-être grâce à l'achat de crédits carbone sur les marchés internationaux.

L'exécutif européen promet de soumettre une proposition avant l'été et assure que l'UE sera prête pour la prochaine conférence de l'ONU sur le climat (COP30) en novembre au Brésil.

Mais ces atermoiements suscitent l'inquiétude des écologistes, qui espéraient une mobilisation européenne après le retrait des Etats-Unis de Donald Trump de l'accord de Paris sur le climat.

Et les ONG s'alarment d'un détricotage en règle du Pacte vert, le fameux "Green Deal" adopté lors du précédent mandat d'Ursula von der Leyen.

Confrontée à la concurrence chinoise et aux menaces douanières de M. Trump, l'Union européenne a en effet entamé un virage pro-business ces derniers mois.

Report de la loi contre la déforestation, suspense sur l'avenir d'un texte consacré à la "vigilance" environnementale des multinationales etc: Bruxelles entend réviser une série de lois, au nom de la lutte contre la "bureaucratie".

Et le contexte a changé au sein des 27 avec la montée de l'extrême droite.

La socialiste espagnole Teresa Ribera, vice-présidente de la Commission en charge de la Transition propre, a peiné à se faire entendre jusqu'ici.

"Nous devons créer les conditions nécessaires" pour baisser les émissions de 90 % d'ici à 2040, a-t-elle appelé mercredi.

Avec les résultats du jour, l'Europe vient de "prouver que des objectifs fiables et prévisibles, fondés sur des données scientifiques, ainsi qu'une réglementation adéquate, sont efficaces", a-t-elle assuré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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L'UE en bonne voie pour atteindre ses objectifs climatiques en 2030

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Bruxelles table sur une baisse de 54% des émissions européennes de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990, tout près de l'objectif de 55% visé par l'UE (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/MARTIN MEISSNER)

L'Union européenne est en "bonne voie" pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre en 2030, a estimé la Commission mercredi. L'exécutif communautaire s'est exprimé après avoir évalué la plupart des plans énergie-climat des 27.

Si les pays européens mettent en oeuvre les mesures promises, la Commission table sur une baisse de 54% des émissions en 2030 par rapport à 1990, tout près de l'objectif de 55% visé par l'UE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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