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Suisse

Le Conseil fédéral a siégé à la Haute école de musique de Lucerne

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Le président de la Confédération Guy Parmelin mercredi à Lucerne. Le gouvernement a rencontré la population au Musée des transports. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le Conseil fédéral a siégé mercredi à Lucerne. Après une séance "extra-muros" à la Haute école de musique, le gouvernement s'est mêlé à la population lucernoise lors d'un apéro au Musée des transports. Quelques sifflets d'opposants aux mesures Covid ont retenti.

Le président de la Confédération Guy Parmelin n'a eu besoin que de quelques secondes dans la halle de l'aviation du Musée des transports pour ravir le coeur des Lucernoises et Lucernois présents. Il s'est servi du dialecte lucernois pour briser la glace.

Cet apéro est un pas supplémentaire vers davantage de normalité, a notamment lancé le président de la Confédération Guy Parmelin. Au même moment, une centaine d'opposants aux mesures anti-coronavirus manifestaient devant le Musée des transports. La démocratie vit de confrontations, a poursuivi M. Parmelin. Mais on doit aussi trouver des solutions constructives.

Entendre les voix plus faibles

L'échange avec la population est également essentiel, et l'est devenu encore plus. Les gens réagissent de façon différenciée aux crises, et le gouvernement doit entendre les voix qui portent moins avait dit auparavant M. Parmelin face aux journalistes.

Après les discours du président de la Confédération et des autorités lucernoises, la population lucernoise s'est pressée autour des six conseillers fédéraux à l'heure de l'apéro (Ueli Maurer étant en déplacement à Washington pour une rencontre du G20), échangeant paroles et photos souvenirs avec le Conseil fédéral. Des spécialités de saucisses et de fromages ont été servies pour sustenter tout le monde.

File d'attente

Seules les personnes présentant un certificat Covid pouvaient entrer dans le Musée des transports. Pour des raisons de sécurité, seul un nombre limité de visiteurs pouvaient accéder à la halle de l'aviation, ce qui a occasionné une file d'attente lors du contrôle des sacs.

Les six conseillères et conseillers fédéraux se sont retrouvés mercredi matin à 08h30 à la Haute école de musique de Lucerne. Le gouvernement a été accueilli par les étudiantes et étudiants au son d'une fanfare du compositeur états-unien Erik Morales.

15e fois

C'est la 15e fois que le Conseil fédéral se retrouve en séance "hors les murs". La dernière avait eu lieu à Zurich en 2019. En 2020, pandémie oblige, il avait décidé d'annuler la sortie, déjà prévue à Lucerne. De telles séances "extra-muros" sont importantes, car les liens avec les cantons et le fédéralisme sont importants pour le gouvernement, a souligné Guy Parmelin.

Peu après son arrivée, le président de la Confédération a déclaré que l'idée de visiter la nouvelle Haute école de musique revenait à la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga. Elle a suivi sa formation de pianiste à Lucerne. Peut-être aurons-nous une séance harmonieuse, a-t-il lancé.

Le lieu choisi par le gouvernement pour sa séance se trouve en bordure de l'autoroute et de la ville de Lucerne, déjà sur le territoire de la ville de Kriens. La zone s'est fortement développée ces dernières années et est devenue un foyer d'activités culturelles, avec le centre culturel Südpol, la salle de répétition de l'orchestre symphonique de Lucerne et la nouvelle Haute école. Un développement salué par Guy Parmelin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Le village d'Evolène (VS) scintille à la tombée de la nuit

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Le spectacle projeté évoque un récit légendaire où une fée tombe amoureuse d'un berger. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

C'est une première dans le Val d'Hérens (VS): du 6 décembre au 6 janvier, le village d'Evolène se transforme en scène à ciel ouvert. Un spectacle de sons et de lumières habille les bâtiments de la rue Centrale de 17h00 à 22h00 chaque soir.

Même l'Eglise d'Evolène s'illumine pour l'occasion. Le spectacle de huit minutes projeté sur les différentes façades en continu raconte la légende de la fée d'Evolène.

Il est dit qu'autrefois, une fée solitaire et mélancolique vivait dans une grotte située au-dessus du village. Un jour commence son histoire d'amour avec un jeune berger.

Le film projeté lors de cette première édition d'Evolène en lumière conte les dessous de ce récit romantique légendaire. En plus de l'expérience immersive, le public pourra profiter du traditionnel village hivernal d'Evolène qui prendra place du 26 au 30 décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le groupe NZZ veut monter au capital d'APG-SGA

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APG-SGA est un spécialiste de l'affichage publicitaire en extérieur (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'actionnariat du spécialiste de la publicité en extérieur APG-SGA s'apprête à changer fortement. Le groupe de médias NZZ a l'intention de renforcer sa participation à 45%, contre 25% actuellement.

Le groupe NZZ a l'intention de racheter des titres aux investisseurs historiques du groupe genevois, le français JCDecaux et la société de participation Pargesa, précisent vendredi les deux entreprises en voie de rapprochement.

La transaction n'est pas encore réalisée puisque NZZ demande préalablement l'introduction d'une clause d'"opting up" sélective dans les statuts de l'entreprise, qui lui épargnerait de lancer une offre de reprise complète sur APG-SGA tant que le seuil des 49% des droits de vote ne serait pas dépassé. Actuellement, la limite est fixée à 33%.

Cette proposition et la montée au capital de NZZ est soutenue par les administrateurs indépendants du géant de l'affichage, qui estiment que le groupe de médias zurichois, bien implanté en Suisse et jouissant d'une bonne réputation ainsi que d'une marque forte, est un "partenaire idéal" pour APG-SGA. Dans un contexte de désengagement des grands actionnaires JCDecaux et Pargesa, la transaction aura un effet stabilisateur, affirment ces administrateurs. NZZ s'est par ailleurs engagé à maintenir une politique de distribution de "dividende favorable".

Feu vert de la Commission des OPA

Au sujet de la clause d'opting up, la solution proposée ne va pas au-delà de ce qui est nécessaire, précise le communiqué. Dans une prise de position distincte, la Commission des OPA estime que le dispositif prévu par APG-SGA est "valable et déploie ses effets au regard du droit".

Les actionnaires du groupe genevois auront cependant le dernier mot. Ils se réuniront en assemblée générale extraordinaire le 23 janvier. L'introduction de la clause d'opting up nécessitera une "majorité de la minorité", excluant donc les votes de la NZZ, de JCDecaux et de Pargesa.

NZZ souhaite racheter les actions à un prix unitaire de 220 francs, bien davantage que les 205 francs du cours de clôture de jeudi. La société zurichoise est engagée dans APG-SGA depuis juin 2024, date à laquelle elle avait déjà racheté un paquet de titres à Pargesa et JCDecaux, à hauteur de 25% du capital-actions.

Le président s'en va

"Les hypothèses qui ont motivé l'acquisition initiale de la participation se sont confirmées. APG-SGA se développe bien et nous voyons un potentiel de croissance supplémentaire sur les marchés de la publicité numérique", indique Isabelle Welton, présidente du groupe NZZ, citée dans un autre communiqué.

Dans le sillage de ses changements, le président de APG-SGA Daniel Hofer annonce son départ, après 15 ans au service de la société dont 11 ans à son poste actuel. Le conseil d'administration proposera en remplacement lors de l'assemblée générale ordinaire du 23 avril la candidature du patron du groupe NZZ Felix Graf. La vice-présidence est promise à l'administratrice Maya Bundt.

Xavier Le Clef, qui représente Pargesa à l'organe de surveillance, ne briguera pas de nouveau mandat. Corine Blesi, directrice générale de NZZ Connect et membre de la direction élargie de la NZZ, sera proposée comme nouvelle administratrice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Nestlé France rappelle un lait pour bébés

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Le lait infantil concerné est destiné aux bébés de la naissance à l'âge de six mois (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Nestlé lance en France une campagne de rappel pour son lait Optipro Relais, destiné aux bébés de la naissance à l'âge de six mois. La mesure répond à la détection de micro-organismes susceptibles de provoquer diarrhées et vomissements.

Le paquebot alimentaire a détecté la présence de ces micro-organismes sur une ligne de fabrication des laboratoires Guigoz, prévient l'ordre des pharmaciens de l'Hexagone sur son site internet.

Nestlé France indique sur son propre site avoir détecté dans certains lots non distribués la présence de la toxine céréulide, produite par la bactérie Bacillus cereus.

La multinationale assure qu'aucun autre produit de la marque Guigoz n'est concerné. Elle appelle les clients à ne pas utiliser ni retourner le produit, mais à le mettre à la poubelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Une pétition veut rembourser la contraception thérapeutique

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image prétexte © KEYSTONE/AP/CHARLIE RIEDEL

Un texte demande que les contraceptifs prescrits dans une visée thérapeutique soient remboursés par l’assurance de base.  La pétition a été lancée par deux associations et une fondation. Les paraphes ont été remises en début de semaine.

Pilule, patch, implant, stérilet hormonal... Ils constituent souvent un traitement de référence pour des pathologies comme l’endométriose ou des règles douloureuses. Une pétition demande que ces dispositifs soient remboursés par l’assurance maladie de base lorsqu’ils sont délivrés pour soigner une maladie. Ne pas rembourser ces traitements comporte deux problèmes selon Caroline Gautier, médecin à PROFA Lausanne

Caroline Gautiermédecin à PROFA Lausanne

Une motion avait déjà été débattue à Berne en début d'année. La conseillère nationale vaudoise, Brigitte Crottaz souhaitait faire évoluer la situation. Mais pour le Conseil fédéral, rembourser ces traitements irait trop loin car ils ne serviraient pas à traiter une maladie. Et il y a confusion selon Caroline Gautier

Caroline Gautiermédecin à PROFA Lausanne

La pétition remise lundi à Berne a récolté 20’000 signatures.

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