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Économie

Viande et produits laitiers: un rapport dénonce le greenwashing

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Selon le rapport, entre 2016 et 2018, les émissions absolues de gaz à effet de serre de l'entreprise allemande Tönnies, active dans la transformation de viande, ont augmenté de 30% (archives). (© KEYSTONE/DPA/BERND THISSEN)

Les émissions de gaz à effet de serre de géants européens de l'industrie de la viande et des produits laitiers continuent à augmenter malgré la crise climatique, dénonce lundi un rapport d'ONG. Il déplore ce qu'il qualifie de "greenwashing".

Dans ce rapport qui appelle les gouvernements à "réglementer l'agrobusiness", l'Institute for Agriculture and Trade Policy (IATP) passe en revue 35 des plus grandes entreprises du secteur ayant leur siège dans l'Union européenne, au Royaume-Uni et en Suisse, examinant leurs éventuels plans climat et les émissions englobant l'ensemble de leur chaîne d'approvisionnement, en particulier l'élevage, gros émetteur de gaz à effet de serre.

Selon leurs analyses, ces entreprises ont été responsables en 2018 de 7% des émissions de l'UE et les émissions des 20 premières d'entre elles dépassent celles des Pays-Bas.

Augmentation de 15% à 45%

Le rapport se concentre particulièrement sur dix grandes entreprises, ayant des objectifs climat plus ou moins précis. Résultat, pour sept d'entre elles, sur deux ans, les émissions absolues ont augmenté. Par exemple, côté transformation de viande, entre 2016 et 2018, +45% pour l'irlandais ABP et +30% pour l'allemand Tönnies; et côté lait, entre 2015 et 2017, respectivement +15% et +30% pour les français Danone et Lactalis.

"L'empreinte carbone des géants européens du lait et de la viande concurrence celle des géants des énergies fossiles, mais ils continuent à agir en toute impunité", a dénoncé Shefali Sharma, directrice Europe de l'IATP dans un communiqué.

Et "la poignée d'entreprises qui ont des plans climat se reposent sur des astuces comptables, le greenwashing (ou verdissement de façade, ndlr) et les effets douteux des compensations pour distraire l'attention des changements fondamentaux nécessaires pour réduire les émissions, tout en reportant une grand partie des coûts et des risques sur les paysans" qui les fournissent, a-t-elle ajouté.

Concept d'intensité carbone critiqué

Le rapport dénonce notamment l'utilisation par ces entreprises du concept d'intensité carbone, c'est-à-dire les émissions par litre de lait ou kilogramme de viande, qui peuvent diminuer sans pour autant réduire les émissions absolues car dans le même temps la production et le nombre de têtes de bétail augmentent.

Sur les 20 entreprises analysées, seules quatre (Arla, Danone, FrieslandCampina et Nestlé) déclarent les émissions totales de leur chaîne d'approvisionnement et seules trois (Nestlé, FrieslandCampina et ABP) ont annoncé leur intention de réduire leurs émissions absolues en incluant leur chaîne d'approvisionnement, selon le texte.

Mais "aucune preuve publique n'indique que l'une de ces entreprises envisage de modifier en profondeur son modèle de production et de transformation du bétail à grand échelle".

L'IATP dénonce également la tentative de ces grandes entreprises de dévier la responsabilité à la fois sur les éleveurs et sur les consommateurs européens. Même si ces derniers consommaient moins de viande et de lait, cela aurait des "effets limités" pour réduire les émissions de l'élevage européen en raison de la part importante des exportations, note le rapport.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Les exportations reprennent des couleurs en avril

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Les envois de produits suisses vers l'étranger ont bondi en avril (archives). (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Les exportations helvétiques sont reparties de l'avant en avril, après plusieurs mois de faiblesse, portées par les ventes des secteurs de la chimie et de la pharmacie mais aussi de la bijouterie et joaillerie.

Les envois de produits suisses à l'étranger ont bondi de 9,1% non corrigé de l'inflation - ou de 9,6% ajusté de la hausse des prix - à 23,4 milliards de francs, a annoncé jeudi l'Office fédéral des douanes et de la sécurité aux frontières (OFDF) dans un communiqué.

Cette accélération intervient après une hausse respective de 0,5% en mars et février et un repli de 1,3% en janvier. Au total, le premier trimestre avait bouclé sur une baisse de 0,8% des exportations.

Pendant le mois sous revue, les envois de produits chimiques et pharmaceutiques, plus important contributeur aux exportations du pays, ont affiché une envolée de 14,9%. Les ventes de la branche des machines et de l'électronique ont crû de 2,7% et celles de l'horlogerie de 4,6%, tandis que la bijouterie et la joaillerie ont affiché un bond de 33%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

UBS remanie sa direction générale, Iqbal Khan quitte la Suisse

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La grande banque a procédé à un remaniement de sa direction générale (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le géant bancaire UBS a procédé à plusieurs changements à sa direction générale, nommant un nouveau coresponsable de l'importante activité de gestion de fortune. Le banquier star Iqbal Khan va quitter la Suisse pour se transférer en Asie.

L'ex-patron de Credit Suisse Ulrich Körner quitte le navire. La division de gestion de fortune, Global Wealth Management (GWM), sera désormais chapeautée par le duo Iqbal Khan et Rob Karofsky, indique jeudi le numéro un bancaire helvétique issu de la fusion avec Credit Suisse.

Confirmé à son poste, M. Khan évoluera désormais avec le titre de président Asie-Pacifique. Le banquier star va ainsi quitter la Suisse - donc s'éloigner du siège zurichois de la banque - et se transférer avec sa famille en Asie d'ici l'été. Dans son communiqué, UBS précise que c'est la première fois qu'un président de division du groupe sera établi sur ce continent.

L'actuel président Asie-Pacifique, Edmund Koh, va céder sa place au comité exécutif au 1er septembre, tout en continuant à soutenir la clientèle locale avec le titre de responsable régional.

Rob Karofsky intègre la direction générale, en qualité de codirecteur de GWM et président pour le continent américain. Il est à la tête de la banque d'investissement du groupe UBS depuis 2018.

Naureen Hassan, l'actuel président de la région Amériques, va partir d'UBS début juillet, après deux ans au sein de la grande banque.

George Athanasopoulos et Marco Valla sont également nommés au comité exécutif. Ils codirigeront la banque d'investissement. Le duo travaille déjà pour la grande banque, depuis 2010 pour M. Athanasopoulos et depuis l'année dernière pour M. Valla.

Damian Vogel va succéder au directeur du risque Christian Bluhm, qui a fait valoir ses droits à la retraite.

UBS annonce également le départ - attendu - d'Ulrich Körner, patron de Credit Suisse au moment où le géant en déroute a été avalé par son rival. Le banquier quittera la direction générale fin juin et prendra congé du groupe ultérieurement.

Pour Sergio Ermotti, directeur général d'UBS cité dans le communiqué, ces nominations vont permettre "de continuer à progresser sur la voie de l'intégration et de réaliser les synergies et les gains d'efficacité attendus". L'accent est également mis sur les régions Amériques et Asie-Pacifique, qui présentent de bonnes perspectives de croissance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le groupe NZZ acquiert 25% des parts de APG/SGA

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Le groupe de médias NZZ investit dans le spécialiste de la publicité en extérieur APG/SGA (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le groupe de médias NZZ investit dans le spécialiste de la publicité en extérieur APG/SGA. La société zurichoise va acquérir une part de 25%.

Celle-ci est rachetée aux gros investisseurs que sont JCDecaux, le géant français de l'affichage publicitaire, et la société de participations genevoise Pargesa.

Les titres concernés seront vendus à un prix unitaire de 220 francs, bien davantage que le cours de clôture de mercredi, soit 199 francs. Après la transaction, JCDecaux détiendra encore 16,44% d'APG/SGA, tandis que Pargesa sera encore investi à hauteur de 13,86% du capital-actions, selon un communiqué publié jeudi.

Cette transaction n'apparait pas comme une surprise, APG/SGA ayant annoncé à fin février qu'un tel changement était dans l'air. JCDecaux et Pargesa avaient alors informé le groupe genevois de leur intention de se défaire d'une partie de leur titres. Le nom du nouvel investisseur restait un secret jusqu'ici.

Pour Daniel Hofer, président d'APG/SGA, l'acquisition d'une participation de 25% par NZZ constitue un "résultat convaincant" du processus de désengagement coordonné de JCDecaux et Pargesa. "Il est prévu que le conseil d'administration propose un représentant de NZZ pour l'élection au conseil d'administration lors de la prochaine assemblée générale annuelle", précise-t-il.

"Avec cette transaction, NZZ participe à l'économie croissante des marchés publicitaires dans le domaine du out-of-home", explique Isabelle Welton, présidente du groupe de médias NZZ, propriétaire du quotidien Neue Zürcher Zeitung et actionnaire de la coentreprise CH Media et de ses nombreux titres régionaux, radios et télévisions en Suisse alémanique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La Confédération doit avoir son mot à dire dans les projets du CERN

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La Confédération doit avoir son mot à dire dans les projets de construction du CERN (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Confédération doit avoir son mot à dire dans les projets de construction du CERN, notamment concernant le futur collisionneur. Le National a accepté mercredi, par 116 voix contre 59, le plan sectoriel du Conseil fédéral. Le dossier part au Conseil des Etats.

Le projet a pour but d'intégrer une compétence fédérale s'agissant de l'approbation des plans des constructions et installations du CERN qui impliquent un développement territorial ou présentent une importance stratégique. Il prévoit le partage des compétences entre Genève et la Confédération.

Tous les partis ont relevé l'importance internationale du CERN. Pour la commission, Dominik Blunschy (Centre/SZ) a cité diverses avancées notables. Céline Weber (PVL/VD) a souligné le rôle du CERN dans la promotion de la paix.

L'UDC était contre, rejetant le transfert de compétences au nom du fédéralisme. Les Vert-e-s voulaient renvoyer le projet au Conseil fédéral, demandant d'attendre les résultats concernant l'impact climatique du futur collisionneur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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