Rejoignez-nous

International

Un homme de 18 ans abat une femme et blesse trois personnes

Publié

,

le

Une fusillade a fait plusieurs blessés sur le campus de l'université de Heidelberg. (photo symbolique) (© KEYSTONE/AP/DANIEL ROLAND)

Un jeune homme de 18 ans a tué une femme et a blessé trois autres personnes avec une arme à feu lundi midi dans un amphithéâtre de la plus ancienne université d'Allemagne à Heidelberg, avant de se suicider.

"L'auteur aurait tiré avec une arme longue pendant un cours donné dans un amphithéâtre de l'université de Neuenheimer Feld", a indiqué la police de Mannheim dans un communiqué.

Le tireur "s'est ensuite suicidé", a précisé Stefan Wilhelm, porte-parole de la police.

Trois personnes ont été blessées et une jeune femme a été tuée. Elle a succombé à l'hôpital quelques heures après la fusillade, le forcené lui ayant tiré une balle dans la tête.

Quand le tireur est entré dans l'auditoire, vers 12h30, il portait un sac à dos clair dans lequel figurant plusieurs armes et de la munition.

Achetées à l'étranger

L'auteur de la fusillade était un Allemand de 18 ans. "Les armes (que le tireur portait avec lui, ndlr) ont été achetées à l'étranger", a ajouté Siegfried Kollmar alors que les motivations de cet homme restent, selon le parquet, encore à déterminer.

Les autorités partent du principe qu'il s'agissait d'un auteur unique et ont donc estimé qu'il n'y avait "plus de situation de danger".

Les enquêteurs n'ont pour l'heure "pas connaissance d'une lettre de revendication", alors que les forces de l'ordre ont appelé l'opinion publique à éviter les spéculations.

Université réputée

Selon la chaîne publique Südwestrundfunk (SWR), après l'attaque, survenue peu après midi, l'université d'Heidelberg a demandé par mail à ses étudiants de ne pas se rendre sur le campus du quartier de Neuenheimer Feld.

Ce site universitaire, situé sur la rive nord du fleuve Neckar, accueille notamment des facultés de sciences naturelles, des départements du centre hospitalier universitaire et le jardin botanique.

L'université d'Heidelberg, fondée en 1386, est la plus ancienne université d'Allemagne. Cet établissement de recherche est une université d'État, avec un large éventail de cursus, des sciences humaines à la médecine, et est situé dans le Bade-Wurtemberg, entre Stuttgart et Francfort.

La devise de l'université est "Semper apertus" - "toujours ouvert" - et l'institution affiche sa volonté de travailler dans un esprit d'ouverture et de tolérance.

Après plusieurs mois de cours à distance en raison de la pandémie, les cours y ont repris en présentiel en octobre, a indiqué à l'AFP une chercheuse travaillant à cette université. Elle a précisé que des contrôles étaient effectués à l'entrée de l'établissement, notamment du pass sanitaire.

Contrôle strict des armes

La législation allemande sur la détention d'armes à feu a été renforcée après deux attaques perpétrées dans des écoles à Erfurt en avril 2002, et Winnenden en mars 2009. Les armes utilisées dans ces deux cas avaient été préalablement déclarées.

Désormais, le pays s'est doté d'une des lois les plus strictes d'Europe exigeant que toute personne âgée de moins de 25 ans passe un examen psychiatrique avant de demander un permis de port d'arme.

En 2016 à Munich, neuf personnes avaient été tuées par le forcené David Ali Sonboly qui avait ouvert le feu dans un centre commercial. Au moins 35 personnes avaient également été blessées lors de cette attaque, qui avait débuté dans un McDonald's et s'était terminée lorsque le tireur avait retourné son pistolet Glock 9 mm contre lui.

L'assaut de Munich avait suscité un vif débat dans le pays sur l'opportunité de renforcer à nouveau la législation sur les armes à feu. L'Allemagne a également été touchée ces dernières années par des attentats jihadistes et des attaques commises par des militants d'extrême droite.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Etape cruciale avant l'approbation de l'accord anti-pandémies mardi

Publié

le

Le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus aurait préféré une approbation par consensus de l'accord contre les pandémies en commission. (© KEYSTONE/EPA/MAGALI GIRARDIN)

Les membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont franchi une étape cruciale à Genève pour approuver mardi l'accord pour mieux préparer le monde contre les pandémies. Lundi soir, l'arrangement a été validé en commission après un vote.

Le projet de résolution à l'Assemblée mondiale de la santé a été approuvé par 124 voix, contre aucune opposition et 11 abstentions. Deux tiers des suffrages étaient requis. Avant même le résultat, les délégations ont applaudi pendant de longues secondes et se sont levées. Certains hauts responsables de l'OMS étaient en pleurs.

Le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus souhaitait un consensus. Il aura même appelé dans l'après-midi le Premier ministre slovaque Robert Fico pour le convaincre de renoncer à demander un vote.

Sur les réseaux sociaux, le dirigeant slovaque, proche du président américain Donald Trump, s'est dit "surpris" par une approche qu'il considère comme n'étant pas démocratique. Il avait annoncé que son pays voterait non, embrassant des arguments conspirationnistes. Finalement, il a été désavoué par son représentant, qui a demandé un vote, mais ne s'est pas prononcé contre le texte.

Après cette étape, le feu vert en plénière mardi matin ne devrait, sauf surprise, constituer qu'une formalité. Mais tout n'est pas réglé. Les membres vont lancer un groupe de travail pour établir une annexe sur les modalités du nouveau système d'accès aux agents pathogènes et de partage des avantages (PABS).

Selon le directeur général de l'OMS, cette discussion pourrait prendre un an. Il faudra plutôt un an et demi à deux ans, estiment une source diplomatique européenne et la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider. Ensuite seulement, l'accord pourra être signé. Il entrera en vigueur un mois après avoir atteint 60 ratifications des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

OMS: le numéro deux sortant pressenti pour la présidence irlandaise

Publié

le

Le directeur adjoint de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Michael Ryan a reçu un vibrant hommage des Etats membres (archives). (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI)

Il aura été le visage remarqué de la lutte contre la pandémie à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Loué pour son empathie et pour ses discours de clarté, le numéro deux de l'instance Michael Ryan est pressenti pour être candidat à la présidence irlandaise.

Sur le front des urgences sanitaires mondiales depuis de nombreuses années, au premier plan puis comme chef, cet Irlandais de 60 ans à la silhouette bonhomme ne fait pas partie des sept directeurs qui vont rester. Le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus avait dévoilé mercredi cette liste, avec 50% de hauts responsables en moins en raison des effets du retrait prévu des Etats-Unis.

"La seule raison pour laquelle il s'en va est qu'il dit qu'il est fatigué", a affirmé lundi soir l'Ethiopien devant les Etats membres à l'Assemblée mondiale de la santé. "Je l'ai vu" sur lui et "je l'ai accepté", a-t-il ajouté, provoquant une ovation debout pour son "soldat" de la santé.

Les deux hommes ont constitué un binôme depuis plusieurs années. A tel point que M. Tedros n'a pas hésité à en faire son numéro deux en plus de la direction du programme d'urgences de l'OMS.

Au plus fort de la pandémie, M. Ryan avait comme toujours su parler à des populations harassées par des mois de restrictions. "Nous sommes tous fatigués. Je suis fatigué", avait-il affirmé, leur demandant encore des efforts et admettant alors n'avoir pu voir ses enfants depuis près d'un an en raison du coronavirus.

Pas un homme de parti

Défendant toujours les travailleurs de santé en première ligne, il se sera également battu pour faire prévaloir la science sur les relais conspirationnistes. Parfois en tapant du poing sur la table, tant il était frustré par cette situation.

De même, il ne cachait récemment pas sa colère sur la situation humanitaire dans la bande de Gaza, disant que la communauté internationale était "complice" si elle ne mettait pas un terme aux souffrances des Palestiniens.

Interrogé il y a quelques semaines par Keystone-ATS sur la possibilité qu'il devienne un jour ministre de la santé dans son pays, il avait répondu ne pas être un politique. Et qu'il fallait être un homme de parti pour accéder au gouvernement irlandais.

Il semblerait que les formations politiques aient un autre plan pour lui. Selon les médias irlandais, le parti travailliste souhaiterait en faire le candidat de toute la gauche à la présidence irlandaise, malgré son manque d'expérience politique.

"Il s'est vu offrir un poste qui est bon pour un retraité, mais avec beaucoup de sagesse", a plaisanté lundi M. Tedros. Ce qui a fait rire, comme souvent, celui qui est encore pour quelques semaines son numéro deux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Indonésie: nouvelle éruption du volcan Lewotobi Laki-Laki

Publié

le

Le volcan était déjà entré en éruption à plusieurs reprises en novembre (Archives). (© KEYSTONE/AP)

Un volcan dans l'est de l'Indonésie est entré en éruption à deux reprises lundi provoquant un nuage de cendres d'un kilomètre de hauteur. Les autorités ont relevé le niveau d'alerte à son maximum.

Le mont Lewotobi Laki-Laki sur l'île touristique de Flores est entré en éruption à 00h08 lundi (18h08 en Suisse), projetant d'épaisses cendres à 1,2 kilomètres au-dessus de son sommet, a indiqué l'agence de volcanologie locale dans un communiqué. Elle a été suivie d'une autre éruption à 09h36, selon la même source.

Les autorités avaient déjà relevé dimanche soir le niveau d'alerte à son maximum pour ce volcan à deux pics de 1584 mètres de haut. "Les résultats des analyses visuelles et instrumentales ont montré que les activités de Lewotobi Laki-Laki sont encore élevées", a déclaré dimanche Muhammad Wafid, directeur de l'agence géologique indonésienne, dans un communiqué, mettant en garde contre le risque potentiel d'une "éruption encore plus grande".

Dimanche, une série d'éruptions a projeté des cendres jusqu'à six kilomètres d'altitude au-dessus du sommet du Laki-Laki, selon l'agence. Le directeur de l'agence géologique a également demandé aux résidents de porter des masques afin de se protéger des cendres volcaniques et aux touristes de ne pas s'approcher à moins de six kilomètres du cratère.

Il a également mis en garde contre le risque de coulées de boue ou de débris en cas de fortes pluies, en particulier pour les communautés situées autour des rivières qui prennent leur source au sommet du volcan. Lewotobi Laki-Laki était déjà entré en éruption à plusieurs reprises en novembre, tuant neuf personnes, annulant des dizaines de vols internationaux vers Bali et entraînant l'évacuation de milliers de personnes.

Le Laki-Laki, qui signifie "homme" en indonésien, est jumelé avec un volcan plus calme et dont le nom indonésien signifie "femme".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

La Lituanie saisit la CIJ contre le Bélarus pour trafic de migrants

Publié

le

Une patrouille lituanienne sur une route près de la frontière entre la Lituanie et la Biélorussie mise en place en raison de l'afflux de migrants (archives). (© KEYSTONE/AP/MINDAUGAS KULBIS)

La Lituanie a annoncé lundi avoir saisi la Cour internationale de Justice (CIJ) d'une plainte contre le Bélarus pour l'organisation de la "contrebande de migrants à grande échelle".

Le gouvernement lituanien cherche "à tenir le régime bélarusse responsable de l'organisation de la contrebande de migrants à grande échelle vers la Lituanie", depuis 2021, a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le ministère s'est référé à un protocole de l'ONU contre le trafic de migrants, affirmant qu'il existait des preuves "confirmant l'implication directe du régime bélarusse dans l'organisation des flux de migrants".

La Lituanie, la Lettonie et la Pologne enregistrent un afflux important de migrants depuis 2021, date à partir de laquelle le Bélarus a assoupli ses règles d'obtention de visa et d'entrée pour les ressortissants des pays d'Afrique et du Moyen-Orient.

Des milliers de personnes ont tenté depuis de passer irrégulièrement vers l'Union européenne via ces trois pays, tous membres de l'Otan et de l'UE.

"Attaque hybride"

Bruxelles et les responsables des trois pays ont qualifié les opérations bélarusses d'"attaque hybride" dirigée contre l'Union européenne, lancée en réponse aux sanctions européennes imposées à Minsk, à la suite de la répression brutale de l'opposition bélarusse après l'élection présidentielle contestée de 2020.

Les trois pays ont érigé des barrières à leurs frontières avec le Bélarus pour endiguer l'afflux de migrants.

Dans sa plainte, la Lituanie réclame des compensations, notamment pour la construction de sa barrière frontalière, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.

Varsovie, Vilnius et Riga ont adopté la politique dite de refoulements de migrants, en dépit des objections des groupes de défense des droits de l'Homme.

Les médias et les associations d'aide aux migrants ont souvent évoqué des cas de migrants bloqués dans des forêts pendant des semaines, avec d'un côté les gardes-frontières des trois pays les empêchant d'entrée et, de l'autre, les officiers bélarusses les empêchant de revenir au Bélarus.

Des dizaines de décès de migrants ont depuis été signalés par les associations, principalement en Pologne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

DJ JOHN - COME BACK

DJ JOHN

01:42

Les 2 derniers titres

TIME FLUX

DANIEL ROBINSON

01:37

NAIX-AUX-FORGES

DAN'S

01:31

Votre Horoscope

Balance

Petites complications dans vos communications, attention aux malentendus ! Sachez rester flexible et pas de décisions impulsive !

Les Sujets à la Une