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Suisse

L'armée suisse entre dans le cyberespace

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L'armée suisse doit opérer sa mue numérique (illustration). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

L'armée suisse doit opérer sa mue numérique et investira près de 2 milliards de francs dans le domaine cyber. Les troupes seront équipées de systèmes d'information modernes. Le Conseil fédéral a pris acte mercredi d'un rapport en ce sens.

Comme le montre la guerre en Ukraine, le cyberespace et l'espace électromagnétique (ou CYBEEM) jouent un rôle central dans la préparation et la conduite d’un conflit, sur les plans civil et militaire. L'armée suisse n'est pas à l'abri des menaces. Il est temps de s'y préparer, annonce le gouvernement.

Car ces risques sont multiples : activités criminelles, engagement de cybermoyens offensifs dans un conflit armé, opérations d'espionnage, de manipulation et de désinformation.

En situation de conflit, une armée a plus de chance de mener à bien ses missions si elle a la possibilité d'agir dans le CYBEEM. Pour ce faire, "la mise en réseau numérique et flexible des capteurs, des moyens d'action et des organes de conduite est un prérequis indispensable", constate le gouvernement dans ce rapport "Conception générale cyber".

1,6 à 2,4 milliards

La mise en oeuvre aura lieu par étapes jusque dans les années 2030. Il faudra investir entre 1,6 et 2,4 milliards de francs. Les demandes seront soumises au Parlement et le financement traité dans le cadre du budget ordinaire de l'armée, précise le Conseil fédéral.

Sur trois concepts présentés au Conseil fédéral par les experts, l'option retenue crée les bases techniques pour la transformation numérique de la troupe, qui sera équipée de systèmes technologies de l'information et de la communication (TIC) modernes. Le programme appelé FITANIA permettra une conduite intégrée de l'armée, alliant numérisation et flexibilité, et tenant compte des partenaires.

Brouillage des données

Concrètement, la majorité des bataillons et des compagnies doivent être capables de garantir un engagement autonome dans ce domaine, et donc être équipés de systèmes faciles à utiliser. Ils pourront ainsi eux-mêmes empêcher l'échange de données radio et restreindre la capacité de conduite de l'adversaire à l'échelon tactique.

L’armée doit aussi pouvoir prendre des mesures actives pour assurer la défense contre les menaces dans le domaine cyber, dont celles générées par des systèmes d'armes adverses comme des systèmes de conduite et de pilotage de l'artillerie à longue portée ou des systèmes de défense sol-air.

Coopération civile

Dans le futur, l'armée doit aussi être en mesure d'appuyer les autorités civiles à titre subsidiaire également dans le cyberespace et l'espace électromagnétique. Grâce au développement du domaine cyber, il y aura de nouvelles possibilités aussi en ce qui concerne les prestations d’appui.

Aujourd’hui, l’armée coopère déjà avec des partenaires civils, en particulier avec le Réseau national de sécurité, dans le cyberespace et l’espace électromagnétique. Des offices fédéraux peuvent, en cas de crise, partager les réseaux et les centres de calcul sécurisés et robustes de l’armée lorsque les moyens civils viennent à faillir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

La Suisse veut surveiller les mouvements de terrain par satellite

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La Confédération souhaite mieux anticiper les glissements de terrain et les éboulements. Ici, une coulée au-dessus de Brienz (GR) en novembre 2024. (© KEYSTONE/TIL BUERGY)

La Confédération veut surveiller les mouvements de terrain dans toute la Suisse à l'aide de satellites. Une publication des premières évaluations est prévue fin 2025.

Le projet de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) se base sur des mesures radars par satellite (Insar), écrit dimanche la "NZZ am Sonntag". Interrogée par l'agence de presse Keystone-ATS, l'OFEV a confirmé l'information.

"L'objectif de ces observations est d'identifier des instabilités encore inconnues et notamment de détecter de nouveaux mouvements dus à la fonte du pergélisol dans toute la Suisse", a précisé une porte-parole de l'OFEV. Le projet est encore en phase de développement.

Satellite de l'ESA

Les données collectées proviennent du satellite Sentinel 1 de l'Agence spatiale européenne (ESA), dont la Suisse est membre.

La technologie Insar permet d'établir des images radars du terrain à intervalles réguliers et de les comparer entre elles. Selon la "NZZ am Sonntag", cette technologie permet de mesurer des mouvements allant de quelques millimètres à quelques centimètres par an.

La Confédération souhaite mieux anticiper les glissements de terrain et les éboulements grâce à ces données.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Les corps de cinq skieurs retrouvés au-dessus de Zermatt

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Vue sur le Rimpfischhorn et son glacier, au centre (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

Les corps de cinq skieurs ont été retrouvés samedi au-dessus de Zermatt. L'alerte a été donnée par deux randonneurs qui ont vu des skis abandonnés en contrebas du Rimpfischhorn, à 4000 m d'altitude, sans avoir croisé leurs propriétaires.

Un survol de la zone et des recherches au sol ont permis de localiser cinq corps sans vie sur le glacier de l’Adler, indique la police valaisanne dimanche. L’identification formelle des victimes est toujours en cours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Chemins de fer: prévenir l'électrocution des grands oiseaux

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Chasseur à l’affût, le grand-duc affectionne les emplacements qui lui offrent une vue à 360 degrés. (© KEYSTONE/DPA/ULI DECK)

Les mâts de ligne de contact des chemins de fer peuvent s’avérer mortels pour les grands oiseaux. Le hibou grand-duc, une espèce rare, est particulièrement touché. Exploitants des chemins de fer et OFEV veulent prendre des mesures pour sécuriser les mâts dangereux.

Chasseur à l’affût, le grand-duc affectionne les emplacements qui lui offrent une vue à 360 degrés. Les structures en hauteur comme les mâts de ligne de contact sont donc tout à fait à son goût, explique l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) dans un communiqué.

Mais quand il déploie son envergure de 1,80 mètres sur un tel mât et touche deux éléments conducteurs simultanément avec ses ailes, les décharges électriques sont monnaie courante, et, dans la plupart des cas, fatales.

Un tiers des morts pour le grand-duc

Outre les accidents de la route et du rail, ce sont justement les lignes électriques qui sont régulièrement fatales au grand-duc. Environ un tiers de ces oiseaux retrouvés sans vie sont victimes d’une décharge électrique. Le chiffre réel pourrait être encore plus élevé, car il faut partir du principe que nombre d’oiseaux morts ne sont pas retrouvés.

Ces incidents entraînent une surmortalité qui est particulièrement frappante dans les Alpes suisses, où la population du grand-duc stagne depuis des années, pointe l'OFEV.

Projet-pilote lancé

Un projet-pilote a été lancé dans ce contexte pour assainir les mâts des lignes de contact des CFF. Un inventaire doit d'abord identifier les emplacements dangereux et déterminer ceux qui doivent être traités en priorité.

Cet inventaire, "loin d'être achevé" selon l'OFEV, servira de guide pour la planification. Les installations et les mâts classés comme dangereux pour les oiseaux seront progressivement assainis.

Encore beaucoup de travail

Des mesures de protection des oiseaux ont d'ores et déjà pu être effectuées sur divers mâts de ligne de contact en 2023 et 2024. Mais il reste encore beaucoup d'ouvrages qui peuvent se révéler fatals pour le grand-duc et ses semblables, reconnaît l'OFEV.

Leur assainissement est doublement bénéfique. Protéger les oiseaux a aussi pour effet de réduire les perturbations du trafic et les dégâts causés aux lignes de contact, ajoute l'office.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lausanne: 18e édition du festival Chocolate du 30 au 31 mai

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Le Chocolate Festival, le rendez-vous des fans de l'électro et de la techno, se tient au D!Club (photo) et aux Pyramides de Vidy à Lausanne (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

La 18e édition du Chocolate Festival, manifestation de musique électronique, se tiendra le week-end prochain du 30 au 31 mai à Lausanne. Le rendez-vous des fans de l'électro et de la techno se tient au D!Club et aux Pyramides de Vidy, avec une trentaine de DJs venant des quatre coins d'Europe et de Suisse.

Les organisateurs annoncent plusieurs têtes d'affiche: Bart Skils (Pays-Bas), Innellea (Allemagne), Juan Hansen (Argentine), Annett Gapstream (Allemagne), Solee (Allemagne), Rodriguez Jr. (France), Andhim (Allemagne) ou encore Ayuma (Suisse). La programmation mêle artistes de renom et talents émergents, sets explosifs et découvertes sonores inédites, soulignent les organisateurs.

Nouveauté pour cette édition 2025: un espace couvert de 150 m2 sur deux étages (capacité de 500 personnes) sera ajouté à la tente principale. Cette année marque aussi le retour d'une scène off gratuite.

Un concours (DJ Contest) est à nouveau organisé pour soutenir la scène électronique suisse en offrant une plateforme d'expression aux nouveaux talents. Plus de 6000 festivaliers participent généralement à l'événement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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