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Moscou bombarde l'est de l'Ukraine, Zelensky va parler à Davos

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Volodymyr Zelensky va s'adresser lundi aux dirigeants du monde réunis au WEF à Davos. (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Près de trois mois après le début de son offensive, la Russie poursuivait dimanche ses bombardements sur l'est de l'Ukraine, à la veille d'un discours du président ukrainien Volodymyr Zelensky aux élites politiques et économiques mondiales réunies à Davos.

Dans le même temps, la France a estimé que l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne prendrait "sans doute 15 ou 20 ans", assurant que Kiev pouvait entrer, en attendant, dans la communauté politique européenne proposée par le président Emmanuel Macron.

Mais le chef de l'Etat ukrainien a déjà rejeté cette idée et affirmé qu'il n'y avait "pas d'alternative" à la candidature à l'UE.

Après avoir échoué à prendre le contrôle de Kiev et de sa région, les troupes russes concentrent depuis mars leurs efforts sur l'est de l'Ukraine, déjà en partie aux mains de séparatistes pro-russes depuis 2014 et où les combats sont intenses.

Bombardements plus intenses

Selon la présidence ukrainienne, des bombardements russes ont visé les villes de Mykolaïv, Kharkiv et Zaporijjia dans la nuit de samedi à dimanche.

Samedi, sept civils ont été tués et 10 autres blessés dans des bombardements dans la région de Donetsk, a annoncé sur Telegram son gouverneur Pavlo Kyrylenko. Dans celle de Lougansk, une personne a été tuée et deux blessées lors de bombardements, a déclaré sur Telegram son gouverneur Serguiï Gaïdaï.

"Les Russes jettent tous leurs efforts pour capturer Severodonetsk" où les frappes "ont été multipliées plusieurs fois ces derniers jours", avait-il assuré samedi soir.

L'état-major ukrainien a relevé dans son point matinal quotidien dimanche que l'armée russe continuait "ses frappes de missiles et aériennes sur tout le territoire", et en avait même "augmenté l'intensité en utilisant l'aviation pour détruire des infrastructures cruciales".

Discours à Davos

La Russie a affirmé avoir frappé un important stock d'armes fournies par les Occidentaux à l'Ukraine, une information jusqu'ici impossible à confirmer de source indépendante.

Signe supplémentaire que le conflit pourrait s'inscrire dans la durée, la loi martiale et la mobilisation générale en Ukraine ont été prolongées dimanche de trois mois, jusqu'au 23 août.

Le dirigeant ukrainien prépare par ailleurs son intervention en visioconférence devant le Forum économique de Davos, qui commence lundi après deux ans d'interruption à cause du Covid-19.

M. Zelensky sera lundi le premier chef d'Etat à faire un discours. Nombre de responsables politiques ukrainiens feront le voyage en personne. En revanche, les Russes ont été exclus.

Il devrait profiter de cette nouvelle tribune pour exhorter le monde à fournir davantage d'aides, tant financières que militaires. Le président ukrainien pourrait également renouveler la demande de Kiev pour adhérer à l'UE, une "priorité" selon lui.

"15 ou 20 ans"

Mais Paris a répété dimanche qu'une telle adhésion était exclue à court terme. "Il faut être honnête. (...) Si on dit que l'Ukraine va rentrer dans l'UE dans 6 mois, 1 an ou 2 ans, on ment. Ce n'est pas vrai. C'est sans doute 15 ou 20 ans, c'est très long", a affirmé le ministre français délégué français aux Affaires européennes Clément Beaune.

En revanche, la communauté politique européenne proposée début mai par le président Macron est "complémentaire de l'UE" et "peut offrir un projet politique et concret à des pays qui ne sont pas dans le coeur de l'UE et qui veulent se rapprocher de nous", a assuré le ministre.

Une perspective froidement accueillie à Kiev et qui divise au sein de l'Union. Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba avait dénoncé jeudi un "traitement de seconde zone" de la part de "certaines capitales".

Samedi, le président Zelensky a été clair, déclarant: "Nous n'avons pas besoin d'alternatives à la candidature de l'Ukraine à l'Union européenne (UE), nous n'avons pas besoin de tels compromis" avec la Russie.

Et dimanche, devant le parlement ukrainien, le président polonais Andrzej Duda a affirmé qu'il ne relâcherait pas ses efforts "tant que l'Ukraine n'est pas membre de l'UE", regrettant que "des voix se soient élevées récemment en Europe pour demander que l'Ukraine accepte certaines demandes de Poutine".

"Si pour leur propre tranquillité, intérêts économiques ou ambitions politiques", les pays occidentaux "sacrifient l'Ukraine, ne serait-ce qu'un centimètre de son territoire ou un pan de sa souveraineté, cela portera un grand coup au peuple ukrainien, mais aussi à toute la communauté occidentale", a prévenu M. Duda.

"Seule l'Ukraine a le droit de décider de son futur (...) Il ne peut y avoir de négociations ou de décision prise dans le dos de l'Ukraine.

Le projet de communauté politique européenne doit être débattu lors d'un sommet européen fin juin.

Moscou promet une station balnéaire à Marioupol

Loin des batailles diplomatiques, la ville martyre de Marioupol (sud-est), récemment conquise par les militaires russes et leurs alliés séparatistes, offrait un paysage apocalyptique avec des carcasses d'immeubles calcinés dans de nombreux quartiers.

Trois mois de combats ont mis en fuite des centaines de milliers d'habitants et fait un nombre inconnu, mais sans doute énorme, de morts dans cette cité portuaire qui comptait plus d'un demi-million d'habitants avant l'agression.

Des journalistes de l'AFP ont constaté l'ampleur des dégâts il y a quatre jours lors d'un voyage de presse organisé par le ministère russe de la Défense.

On n'entend plus les incessantes canonnades des semaines précédentes, car sur le site sidérurgique d'Azovstal, les derniers soldats ukrainiens se rendent. L'armée russe n'a cependant pas permis aux médias d'approcher l'immense aciérie, devenue le symbole de la farouche résistance ukrainienne.

Les autorités pro-russes ont promis de faire de Marioupol une station balnéaire.

Un projet difficile à imaginer dans cet enchevêtrement de tôles et de débris, de barres d'immeubles éventrées par les missiles et les obus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ecosse: l'indépendantiste John Swinney élu Premier ministre

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John Swinney a été élu sans surprise avec 64 voix sur les 129 sièges du Parlement écossais. (© KEYSTONE/EPA/ROBERT PERRY)

Le nouveau chef du parti indépendantiste écossais SNP, John Swinney, a été élu Premier ministre mardi par le Parlement local. Il succède à Humza Yousaf, qui a annoncé sa démission la semaine dernière.

John Swinney a été élu sans surprise avec 64 voix sur les 129 sièges du Parlement écossais, où le SNP est loin devant les différents partis d'opposition mais n'a pas la majorité absolue.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Macron et Xi au col du Tourmalet pour une escapade "personnelle"

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Emmanuel Macron et Xi Jinping, accompagnés de leurs épouses, prennent la pose avec des danseurs traditionnels. (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Emmanuel Macron et Xi Jinping sont dans les Pyrénées mardi, au second jour de la visite d'Etat du président chinois. Cette escapade "personnelle" est censée permettre un dialogue plus direct sur la guerre en Ukraine ou les désaccords commerciaux.

Les deux dirigeants, accompagnés de leurs épouses, sont arrivés en début d'après-midi au col du Tourmalet, mythique ascension du Tour de France, où, à 2115 mètres, la météo est encore hivernale.

Sous d'importants flocons de neige, le son de la flûte à trois trous et de l'accordéon ont retenti, tandis que des danseurs en habits traditionnels exécutaient, les bras levés, quelques pas devant les deux présidents, tout sourire, abrités sous de larges parapluies noirs.

Cadeaux

Peng Liyuan, épouse de Xi Jinping, bat le rythme. Emmanuel Macron demande une photo souvenir avant de pénétrer dans le restaurant d'altitude d'Eric Abadie, son ami éleveur, et d'offrir des cadeaux à son homologue: des couvertures en laine des Pyrénées, une bouteille d'Armagnac, des bérets, un maillot jaune du Tour de France...

"Je sais que tu aimes le sport (...) On serait ravis d'avoir des coureurs chinois sur le Tour", lance le président français qui accueille son homologue chinois en France pour la première fois depuis 2019.

Xi Jinping promet en retour de faire de la publicité pour le jambon local avant d'assurer "aimer beaucoup les fromages".

Cette escapade pyrénéenne est une sorte de réponse à la cérémonie du thé que les deux dirigeants avaient partagée l'an dernier, à Canton, dans la résidence officielle où le père du président chinois avait vécu quand il était gouverneur de la province du Guangdong.

"Cadre de concurrence loyale"

Le cadre du col du Tourmalet, sous le brouillard neigeux, offre en tout cas un contraste saisissant avec l'Elysée où, entre un accueil en grande pompe et un banquet fastueux, Emmanuel Macron et Xi Jinping n'ont pas cherché à dissimuler les différends sur le commerce entre l'Europe et la Chine.

Le président français a appelé à un "cadre de concurrence loyale", se félicitant à l'issue des discussions d'avoir préservé le cognac français de la menace de taxes douanières chinoises "provisoires".

Conviée pour afficher un front continental uni, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a prévenu que l'Union européenne prendrait "des décisions fermes" pour "protéger son économie", dénonçant l'afflux de véhicules électriques chinois massivement subventionnés.

"Le soi-disant 'problème de la surcapacité de la Chine' n'existe pas", leur a répondu sèchement Xi Jinping.

Soutien à une trêve olympique

Concernant l'Ukraine, il s'est voulu plus consensuel, réaffirmant sa volonté d'oeuvrer à une solution politique.

Et il a apporté son soutien à une "trêve olympique" à l'occasion des Jeux de Paris cet été, poussée également par Emmanuel Macron. Selon une source diplomatique française, cette trêve pourrait servir, s'agissant de l'Ukraine, à enclencher un processus plus politique après plus de deux ans de conflit.

Mais Paris, qui insiste depuis un an pour que Pékin fasse pression sur la Russie pour contribuer à mettre fin à la guerre, se veut "lucide" sur les chances limitées d'une percée rapide. D'autant que le président chinois reste le principal allié de son homologue russe Vladimir Poutine, qu'il doit recevoir prochainement.

"Pouvoir de séduction"

L'étape pyrénéenne pourrait, dans l'esprit de la délégation française, favoriser "un échange franc et amical" sur ces sujets épineux. L'idée est de casser l'imposant protocole qui accompagne le moindre déplacement du numéro un chinois.

Ce coin de montagne est "directement lié à l'histoire très personnelle" d'Emmanuel Macron, explique son entourage. Celui qui fête mardi les sept ans de sa première élection a passé de nombreuses vacances entre le bourg de Bagnères-de-Bigorre et La Mongie avec ses grands-parents auxquels il était très attaché.

"La diplomatie d'Emmanuel Macron a toujours misé, de manière peut-être excessive, sur le pouvoir de séduction", analyse Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales à Sciences Po.

Mais Xi Jinping, "n'est pas vraiment un grand sentimental" et personne, jusqu'ici, "n'a trouvé la clé des relations euro-chinoises", prévient le chercheur.

Le candidat des socialistes aux européennes de juin Raphaël Glucksmann a dénoncé la "tonalité amicale" de cette visite officielle. "L'homme qui déporte les Ouïghours, qui réprime les Hongkongais et les Tibétains n'est pas notre ami", a-t-il déclaré sur RTL.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Poutine a prêté serment pour un cinquième mandat

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Vladimir Poutine a promis mardi aux Russes qu'ils vaincraient "ensemble" en plein conflit armé contre l'Ukraine. (© KEYSTONE/EPA/SERGEI ILNITSKY / POOL)

Vladimir Poutine a prêté mardi serment lors de sa cérémonie d'investiture au Kremlin pour un cinquième mandat de six ans à la tête de la Russie. Il jouit d'un pouvoir incontesté face une opposition laminée.

"Je jure (...) de respecter et de protéger les droits et libertés de l'homme et du citoyen, de respecter et de protéger la Constitution, la souveraineté, l'indépendance, la sécurité et l'intégrité du gouvernement", a-t-il déclaré.

Vladimir Poutine a promis mardi aux Russes qu'ils vaincraient "ensemble" et sortiraient plus "forts" d'une "période difficile", en plein conflit armé contre l'Ukraine. "Nous sommes un peuple uni et grand, et ensemble nous surmonterons tous les obstacles (...) Ensemble nous gagnerons", a-t-il déclaré face à environ 2500 personnes, dont l'élite politique russe et des combattants participant à l'assaut sur le sol ukrainien.

"Nous déterminerons le destin de la Russie par nous-mêmes et seulement par nous-mêmes, pour le bien des générations actuelles et futures", a-t-il encore souligné dans un discours également diffusé sur l'ensemble des chaînes de télévision russes d'Etat.

Incertitudes

L'issue de l'offensive lancée par son armée le 24 février 2022 semble pourtant toujours incertaine, et de nombreux défis ont fait leur apparition, entre conséquences des sanctions occidentales, inflation élevée et le départ à l'étranger de centaines de milliers de Russes opposés au conflit.

Le président russe a jugé "possible" une discussion avec les Occidentaux "sur les questions de sécurité et de stabilité stratégique", mais "seulement sur un pied d'égalité, en respectant les intérêts de chacun".

Vladimir Poutine a par ailleurs jugé "sacré" le devoir de diriger la Russie, un pays de plus de 140 millions d'habitants. Son cinquième mandat devrait le faire rester au pouvoir au moins jusqu'en 2030, mais après une révision constitutionnelle adoptée en 2020, Vladimir Poutine peut s'il le souhaite rester au pouvoir six années supplémentaires, jusqu'en 2036, l'année de ses 84 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le régulateur aérien américain ouvre une enquête sur le Boeing 787

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Boeing réinspecte tous les appareils 787 encore en production (archives). (© KEYSTONE/AP/Mic Smith)

L'autorité américaine de la sécurité aérienne, la FAA, a ouvert une enquête sur Boeing. Les investigations visent à déterminer si l'avionneur a bien effectué les inspections requises de ses emblématiques 787 "Dreamliner".

L'enquête veut aussi établir si des documents liés à ces inspections ont été falsifiés par des employés. Cette investigation de l'Agence américaine de l'aviation civile cherche à savoir si Boeing a correctement mené les inspections obligatoires quant à la jonction des ailes au fuselage "sur certains avions 787 Dreamliner", a indiqué la FAA dans un courrier électronique lundi.

L'agence précise qu'elle "enquête pour savoir si Boeing a effectué les inspections et si des employés de l'entreprise ont pu falsifier les documents liés à l'avion".

Cette enquête a été ouverte après que Boeing eut informé la FAA en avril qu'il "n'avait peut-être pas effectué les inspections requises". Le constructeur aéronautique "ré-inspecte tous les appareils 787 encore en production et doit également élaborer un plan pour s'occuper de la flotte en service", ajoute la FAA qui n'indique pas si les avions en service doivent être rappelés pour inspection.

L'agence a donné trois mois à l'entreprise pour présenter un plan visant à résoudre "les problèmes systématiques de contrôle de qualité". Le 787 Dreamliner et le 737 MAX ont subi moult problèmes de production depuis 2023, qui ont freiné les livraisons de l'avionneur. Cela a contraint plusieurs compagnies aériennes à modifier leurs plannings de vol pour 2024.

Scott Stocker, responsable du programme 787, a envoyé le 29 avril un email à ses employés de Boeing en Caroline du Sud, où sont fabriqués ces appareils, les informant qu'un "coéquipier a vu ce qui semblait être une irrégularité dans un test de conformité requis au niveau de la jonction du corps de l'aile". "Il en a parlé à son manager, qui l'a portée à l'attention de la haute direction", a-t-il ajouté. "Nous avons rapidement examiné l'affaire et avons appris que plusieurs personnes avaient enfreint les politiques de l'entreprise en n'effectuant pas un test requis, mais en enregistrant le travail comme étant terminé", a encore écrit Scott Stocker.

Il a assuré que l'"équipe d'ingénieurs (de Boeing) a évalué que cette faute n'avait pas créé de problème immédiat de sécurité des vols".

Passe difficile

Boeing traverse une passe difficile après plusieurs incidents. Trois des quatre modèles d'avions commerciaux actuellement fabriqués par le groupe américain sont officiellement visés par une enquête de l'Agence américaine de régulation de l'aviation civile (FAA).

Le régulateur supervise étroitement le 737 fétiche de Boeing depuis janvier, il enquête aussi sur le 777 et sur le 787 Dreamliner, dont l'intégrité des structures avait été remise en cause par un précédent lanceur d'alerte. L'avionneur qui avait déjà eu du mal à remonter la pente après deux crashs de 737 MAX, celui en 2018 la compagnie malaisienne Lion Air et celui d'Ethiopian Airlines en 2019, est en pleine tourmente depuis plus d'un an. Une succession de problèmes de qualité et de sécurité plane sur ses avions.

Dernier sérieux incident en date: un Boeing d'Alaska Airlines a perdu en vol une porte-bouchon, le 5 janvier. Le 17 avril, quatre lanceurs d'alerte, dont un ingénieur et d'anciens employés de Boeing, ont par ailleurs témoigné devant une commission d'enquête du Sénat américain pour prévenir de "graves problèmes" de production des avions Boeing 737 MAX, 787 Dreamliner et 777.

Un des lanceurs d'alerte y a indiqué avoir fait l'objet de représailles lorsqu'il avait soulevé des questions sur les processus de fabrication du 787, qui, selon lui, menaçait la sécurité des avions. Ces déboires ont conduit à l'annonce du départ départ du directeur général de Boeing, Dave Calhoun, qui doit quitter ses fonctions à la fin de l'année.

La semaine dernière, Glass Lewis, la société de conseil aux actionnaires institutionnels de Boeing, a enjoint ceux-ci à voter contre la ré-élection de trois anciens membres au sein du conseil d'administration dont Dave Calhoun.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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