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Culture

Le train siffle trois fois au pôle muséal Plateforme 10 à Lausanne

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Avec originalité et amusements, le mudac propose au public de s'arrêter en gare, au milieu d'objets de design hétéroclites. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le train siffle trois fois pour l'inauguration officielle du quartier des arts Plateforme 10 à Lausanne. Pour les expositions inaugurales du pôle muséal, près de la gare, l'univers du train et des chemins de fer sous toutes ses facettes est au c½ur des trois musées.

"Train Zug Treno Tren": au carrefour de quatre langues nationales, un même thème mais trois expos distinctes au Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) avec "Voyages imaginaires", au Musée de design et d'arts appliqués contemporain (mudac) avec "Rencontrons-nous à la gare" à Photo Elysée (ex-Musée de l'Elysée) avec "Regards croisés". Elles sont sur les rails dès ce week-end (deux jours de portes ouvertes gratuites) et ce jusqu'au 25 septembre.

"C'est une thématique totalement helvétique et d'union nationale", a déclaré mardi à Lausanne Patrick Gyger, directeur général de Plateforme 10, lors de la présentation aux médias des trois expositions pour l'ouverture des deux nouveaux musées et l'inauguration de l'ensemble du site cette semaine. "Nous proposons toutefois un changement de regards" sur le sujet, a-t-il affirmé.

A l'arrêt ou en plein mouvement

Au croisement de la peinture, de la photographie et du design, mais aussi du cinéma et de la littérature, le train et l'univers ferroviaire se déclinent tant à l'arrêt qu'en plein mouvement, à travers les gares, les paysages, les voyages, les rencontres, les rêves et l'histoire. En plus de 200 photographies, 100 peintures, 100 objets de design, vidéos et installations, le public est invité à découvrir comment le train nourrit l'imaginaire des artistes.

Ces trois expositions transdisciplinaires contournent allégrement toute approche littérale ou chronologique. Elles visent aussi à "enrichir la métaphore de cette histoire ferroviaire en rendant hommage à la vocation antérieure du site à proximité immédiate de la gare de Lausanne, étape du mythique Venise-Simplon-Orient-Express", expliquent leurs responsables.

De Chirico à Hopper

Au MCBA, l'exposition "Voyages imaginaires" emmène sans détour le visiteur dans l'imaginaire des artistes. Cette épopée ferroviaire picturale réunit plus de 60 chefs-d'½uvre de Giorgio de Chirico à Edward Hopper en passant par Paul Delvaux à Leonor Fini. La modernité du chemin de fer est à la fois louée et critiquée.

A travers les tableaux exposés, le train évoque aussi bien la vitesse, que les fantasmes noirs, les mystères, les atmosphères nocturnes, les rêves, les illusions, l'ennui, la solitude, la tristesse ou des questionnements philosophiques. Il révèle aussi son potentiel érotique et poétique. Ici, les trains n'ont pas toujours des horaires, des passagers ou des destinations.

Des objets et un roman de gare

Avec "Rencontrons-nous à la gare", le mudac dédouble son thème centré sur la gare avec l'idée de la rencontre humaine et celle du roman de gare. Dans son magnifique nouvel espace, il met avec beaucoup d'originalité et d'amusements l'individu au coeur de son exposition. Celle-ci est parsemée d'objets hétéroclites du champ du design mais aussi de l'art contemporain, de la publicité, des affiches de cinéma, des jeux de société ou encore des clips musicaux.

Entre réalités et fictions, les collections d'objets et les documents d'archives des CFF côtoient des oeuvres de Christian Boltanski, de Salvador Dali, de Sophie Calle, de Marina Abramovic ou encore de Studio Jobs.

Dans le but de faire dialoguer la matérialité des objets avec une composante fictionnelle, un roman de gare contemporain accompagne l'exposition. Publié aux éditions Zoé, le livre "Terre-des-Fins" a été écrit par trois auteurs romands, Bruno Pellegrino, Aude Seigne et Daniel Vuataz. Exposition et roman sont étroitement liés, puisque la première se veut en quelque sorte le décor, le paysage, du deuxième.

Photo Elysée

En trois parcours ou "trajets" et quinze arrêts ou "stations", l'exposition "Destins croisés" de Photo Elysée explore de nouvelles approches sur plus d'un siècle et demi d'histoires ferroviaires: depuis les toutes premières expériences du train au cours du 19e siècle jusqu'aux usages d'aujourd'hui. Elle aborde l'expansion du chemin de fer, l'avènement du cinéma et les expérimentations des avant-gardes artistiques et littéraires de la première moitié du 20e siècle.

Elle analyse également la complexité des rapports sociaux propres aux gares, aux trains et aux wagons, retrace les luttes et les combats de ceux qui ½uvrent pour le rail et révèle encore des points de vue inédits à partir d'autres formes de voyages, dévoilant des pratiques alternatives contemporaines.

L'exposition fait dialoguer la photographie (Ella Maillart, Sabine Weiss, René Burri, Henri Cartier-Bresson, Martine Franck, Jean Mohr, Bernard Plossu), le cinéma (les frères Lumière, Georges Méliès, Charlie Chaplin), la peinture et le dessin (Gustave Caillebotte, Paul Klee, Aloïse Corbaz, Pablo Picasso, Andy Warhol) ainsi que la littérature (Blaise Cendrars).

www.plateforme10.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Braquage en France: Kim Kardashian, "satisfaite" du verdict

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Kim Kardashian. (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Ils sont coupables, mais trop vieux et malades pour retourner en prison. La cour d'assises de Paris a prononcé vendredi soir des peines très clémentes contre les "papys braqueurs" de Kim Kardashian, "satisfaite" du verdict et pressée de "tourner la page".

"Les peines sont assez peu sévères", reconnaît à la fin de son verdict le président David De Pas. Bien en deçà en tout cas de celles requises par l'accusation, qui avait réclamé 10 ans de prison à l'encontre des braqueurs entrés dans l'hôtel de Kim Kardashian la nuit du 2 au 3 octobre 2016, en pleine Fashion week.

"Elles ont été pensées à distance de cet événement grave", en prenant en considération "le temps écoulé" - neuf ans - et l'état de santé des principaux protagonistes qui "interdit éthiquement d'incarcérer quiconque", déclare le magistrat devant les accusés émus, qu'il avait fait se lever pour entendre la décision.

Une fois l'audience terminée, chacun a enlacé ses proches, avant de sortir peu à peu de la salle soulagé et souvent avec le sourire, en emportant les gros sacs et valises qu'ils avaient préparés dans l'éventualité d'une incarcération.

Kim Kardashian s'est immédiatement dite "satisfaite" du verdict tout en déclarant vouloir "tourner la page". "Je suis profondément reconnaissante envers les autorités françaises d'avoir rendu justice dans cette affaire. Ce crime a été l'expérience la plus terrifiante de ma vie", a expliqué la reine des influenceuses dans un communiqué transmis par ses avocats.

Quatre hommes ont été reconnus coupables d'avoir braqué et séquestré la superstar américaine dans sa chambre, arme au poing, pour la dépouiller de neuf millions d'euros de bijoux. Le cerveau du braquage, 69 ans, sourd et quasiment muet, souffrant du dos et de diabète, a été condamné à huit ans de prison dont cinq avec sursis. Pour la partie ferme, la cour a ordonné une confusion avec une autre peine, ce qui signifie qu'il ne retournera pas en prison. Il a lentement quitté le palais de justice, au son du cliquetis de sa canne qui a rythmé les quatre semaines de procès.

"Verdict d'apaisement"

Les trois autres "opérationnels" du braquage se sont vu infliger une peine de sept ans dont deux ferme (déjà couverte par leur détention provisoire): un homme de 69 ans, qui suit en ce moment une chimiothérapie et a dû être hospitalisé ces derniers jours - il était absent pour le verdict. Un compice de 71 ans, qui a "assumé" avoir fait le guet le soir des faits. Et le jeunot de la bande (35 ans), qui explose en sanglots en comprenant qu'il n'ira pas en prison.

Même si "vous n'avez pas frappé, vous avez fait peur", "vous avez fait du mal", "vous avez traumatisé de façon sans doute durable", insiste le président. Mais "aucun d'entre vous n'a fait parler de lui sur ces neuf années", et "vous avez globalement reconstruit votre vie et fait les démarches pour vous réinsérer".

La défense a salué un "verdict d'apaisement". "Cette décision est aussi la preuve que la justice peut réparer véritablement autrement que par la prison", a réagi Me Chloé Arnoux, l'avocate du cerveau.

La cour a enfin considéré qu'il n'y avait pas de "taupe" derrière ce casse spectaculaire. Et acquitté en conséquence le frère du chauffeur de Kim Kardashian et son ami, accusés d'avoir transmis de précieuses informations sur l'emploi du temps de la star pendant son séjour parisien.

L'avocate générale avait bien tenté, dans ses réquisitions, de convaincre les magistrats professionnels et surtout les jurés populaires de ne pas se fier aux "rides rassurantes" des "vieux messieurs et dame" comparaissant libres sur le banc des accusés. Au moment des faits, ils étaient "des braqueurs chevronnés du grand banditisme" au casier judiciaire chargé, pas des "pieds nickelés". "La réalité, c'est qu'ils ont monté un coup et qu'ils ont réussi", avait martelé l'avocate générale Anne-Dominique Merville.

Quand elle est venue témoigner la semaine dernière, Kim Kardashian avait accepté les excuses du principal accusé.

"Je vous pardonne" même si "ça ne change rien au traumatisme", "je crois à la deuxième chance", lui a dit émue celle qui étudiait le droit depuis six ans et a enfin obtenu son diplôme, comme elle l'a annoncé jeudi sur les réseaux sociaux à ses 356 millions d'abonnés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le photographe franco-brésilien Sebastião Salgado est mort à 81 ans

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Sebastiao Salgado devant l'une de ses oeuvres lors d'une exposition à Lausanne en 2013 (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

Le photographe franco-brésilien Sebastião Salgado est mort à 81 ans, a annoncé vendredi l'Académie des Beaux-Arts française, dont il était membre. Il était connu pour ses grands photos en noir et blanc de conflits ou de la forêt amazonienne.

"Laurent Petitgirard, secrétaire perpétuel, les membres et correspondants de l'Académie des beaux-arts ont l'immense tristesse de faire part du décès, ce vendredi 23 mai à l'âge de 81 ans, de leur confrère Sebastião Salgado", a écrit l'Académie. L'institution avait élu parmi les siens en 2016 ce "grand témoin de la condition humaine et de l'état de la planète".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Musée de la Croix-Rouge au-delà des trois millions de visiteurs

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Le Musée international de la Croix-Rouge (MICR) permettra prochainement à des personnes aux revenus moins aisés de voir les expositions grâce à un concert solidaire sur son site à Genève (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Musée international de la Croix-Rouge (MICR) à Genève a franchi jeudi la barre des trois millions de visiteurs. Il offrira aussi prochainement des "billets suspendus" pour les personnes aux revenus moins aisés grâce à un concert de solidarité.

Quatre personnes ont été considérées comme celles ayant fait franchir cette barre au musée, a affirmé vendredi à Keystone-ATS une responsable du MICR. Parmi elles figuraient un couple de Chiliens, et deux hommes des Etats-Unis et de la "Genève internationale", tous des quadragénaires ou quinquagénaires. "Ils étaient très intéressés", a également ajouté la responsable.

Depuis plusieurs mois, le musée doit chercher de nouveaux financements. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a décidé de couper sa subvention.

Il y a quelques mois, le conseiller fédéral Ignazio Cassis avait affirmé à Keystone-ATS discuter avec les autorités locales pour trouver des solutions. Sans qu'aucune annonce n'ait été faite jusqu'à présent.

En attendant, les activités se poursuivent. Le Musée accueillera aussi le 1er juin un quintette de l'Orchestre de la Suisse romande (OSR) pour un concert de solidarité. Les recettes permettront de financer des "billets suspendus" pour que les personnes qui n'en ont pas les moyens puissent accéder gratuitement aux expositions du MICR à Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Cannes rend hommage à Pierre Richard, clown sensible du cinéma

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Pierre Richard sur le tapis rouge de Cannes. (© KEYSTONE/AP/Natacha Pisarenko)

Le Festival de Cannes a rendu hommage jeudi à Pierre Richard. Ce pilier de la comédie populaire française incarne à la perfection le clown sensible, l'hurluberlu gaffeur, la tête dans la lune et les pieds sur les plateaux de tournage.

"L'homme qui a vu l'ours qui a vu l'homme", son dernier film et le premier qu'il réalise depuis près de 30 ans, a été projeté en séance spéciale, avant de sortir en salles le 24 septembre. Le film, tourné en Occitanie, raconte l'amitié entre un vieux pêcheur ayant fui son milieu - joué par Pierre Richard lui-même - et un jeune garçon autiste, qui partagent le même amour de la nature.

"C'est une sorte d'ovni", a déclaré le cinéaste lors de la projection, avant d'évoquer l'ours qui donne son titre au film. Il y a "un ours qui fait plus de 500 kg et dont je ne pouvais pas m'approcher à moins de cinq mètres", a-t-il ajouté.

Plus de 60 ans de carrière

A 90 ans, dont plus de 60 ans de carrière, l'acteur, qui restera à jamais le "Grand blond avec une chaussure noire" (1972), a fait rire de sa gaucherie dans plus de 100 longs métrages, traversant comme peu d'acteurs l'histoire de la comédie française.

Inoubliable avec son grand sourire et sa tignasse frisée dans les succès de Francis Veber ("La Chèvre", "Le Jouet"...), il a encore prêté ces dernières années son capital sympathie à Pierrot, l'un des incorrigibles vieillards des "Vieux Fourneaux" (2018), ou au druide Panoramix dans "Astérix et Obélix: l'Empire du milieu" (2023).

Cet acteur au jeu burlesque, volontiers lunaire, a reçu en 2006 un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. Lors de la remise du prix, la musique du "Grand blond" accompagnant son entrée sur scène, il a écouté l'ovation de ses pairs avant de lâcher: "moi qui n'ai jamais été qu'un impair..."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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