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Culture

Le pôle muséal de Plateforme 10 tient sa "porte d'entrée"

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Quarante projets ont été soumis pour trouver la "porte d'entrée" de Plateforme 10 à Lausanne. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'architecte Rubén Valdez a été retenu pour élaborer l'entrée du pôle muséal de Plateforme 10 à Lausanne. Il est ressorti vainqueur d'un concours d'idées qui a réuni 40 projets.

Le projet "Kenny", désigné à l’unanimité du jury, vise à agrandir l'ancien poste directeur des CFF en y apportant "un volume d'accueil", indique mardi l'Etat de Vaud dans un communiqué. Cette entrée principale et unique permettra d'accéder à une partie souterraine à vocation culturelle - expositions, concerts et autres performances - et aux étages où se trouvent les bureaux, salles de conférence et ateliers d'artistes.

Cette structure d'accueil marquera la nouvelle esplanade en indiquant la direction des musées. Le projet proposera également le prolongement de l'allée d'arbres existants et la végétalisation de la plaque tournante, reconvertie en patio. Mais concours d'idées ne veut pas dire concours d'architecture, comme nous l'explique Olivier Steimer, président du jury :

Olivier SteimerPrésident du jury - Plateforme 10

Le jury dit avoir été sensible "à la qualité de l'espace public proposé et à la force visuelle de l'intervention, qui n'entre pas en concurrence avec les autres bâtiments du site." Olivier Steimer est le président du jury :

Olivier SteimerPrésident du jury - Plateforme 10

Né au Mexique, Rubén Valdez a étudié l'architecture à l'Académie d'architecture de Mendrisio (TI) et les arts visuels à l'Ecole cantonale d'art de Lausanne. Il est depuis 2017 responsable de la recherche en design à l'atelier ALICE à l'EPFL.

Les projets rendus dans le cadre du concours d'idées seront exposés du 15 au 26 novembre dans le nouveau bâtiment du Musée de l'Elysée et du mudac à Plateforme 10. La remise des prix aura lieu le 26 novembre en présence des conseillers d'Etat Cesla Amarelle et Pascal Broulis.

Robin Jaunin avec Keystone-ATS

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Culture

Décès du cinéaste Jacques Rozier, figure de la Nouvelle Vague

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Jacques Rozier, à droite sur le cliché, plaisantant avec l'acteur Luis Rego en septembre 2001 au festival de Venise (archives). (© KEYSTONE/EPA ANSA/CLAUDIO ONORATI)

Le cinéaste français Jacques Rozier, figure de la Nouvelle Vague et auteur d'une poignée de films parmi lesquels "Adieu Philippine" et "Maine Océan", est décédé à l'âge de 96 ans, a annoncé sa collaboratrice. Il est mort à l'hôpital dans la nuit de jeudi à vendredi.

"Jacques Rozier vient de nous quitter. Il était la liberté même et il va terriblement nous manquer", a réagi la cinémathèque française, qui lui a rendu hommage sur Twitter. "Des cinéastes de la Nouvelle Vague, Rozier est celui qui divague. Celui qui aime que tout aille de travers, pour mieux alimenter son sens très particulier de la dramaturgie".

Le mouvement de la Nouvelle Vague, né à la fin des années 1950, entendait rompre avec les techniques cinématographiques classiques au profit de l'expérimentation et d'une approche individualiste, voire iconoclaste. Outre Jacques Rozier, ses figures les plus emblématiques sont Jean-Luc Godard, François Truffaut, Agnès Varda, Louis Malle, Claude Chabrol, Jacques Demy ou encore Eric Rohmer.

"Sans scénario préconçu à l'avance"

Prix Jean Vigo en 1986 pour "Maine Océan", prix René Clair en 1997 pour l'ensemble de son oeuvre, Carrosse d'or en 2002 au festival de Cannes, Jacques Rozier a réalisé "Adieu Philippine" (1962), chronique de la jeunesse sur fond de guerre d'Algérie, "Du côté d'Orouët" (1973) et "Les naufragés de l'île de la tortue" (1976). Quatre films en plus d'un demi-siècle...

Il en a tourné deux autres, "Fifi martingale" (2001), jamais sorti en salles, et "Le perroquet parisien" (2007), resté inachevé.

Il a également tourné une vingtaine de courts-métrages, souvent remarqués, et a travaillé pour la télévision. "C'était un cinéaste indépendant, libre", a souligné Mme Berson. Il travaillait "sans scénario préconçu à l'avance" et avait une capacité à "restituer le présent".

En 2019, Jean-Luc Godard (décédé en septembre 2022) saluait, lui aussi, la trace laissée par Jacques Rozier dans le cinéma français: "Quand Agnès Varda est morte, j'ai pensé: la vraie Nouvelle Vague, on n'est plus que deux. Moi et [...] Jacques Rozier qui a commencé un peu avant moi".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Un label culturel pour Pully

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Avec la Muette, la maison où vécut Ramuz, Pully comptera six institutions culturelles (archives). (© KEYSTONE/LEO DUPERREX)

Un label "Pully Culture" a été créé pour mettre en valeur la richesse culturelle de la ville vaudoise. Une journée "Pully Culture", pour la première fois organisée samedi, se déroulera également chaque année.

Pully compte cinq institutions culturelles: le Musée d'Art, l'ArchéoLab, L'Octogone, le Café-Théâtre de la Voirie et la Bibliothèque. Et une sixième va s'ajouter cette année avec l'ouverture de l'espace muséal consacré à l'écrivain C.F. Ramuz.

"Le logo Pully Culture et l'identité visuelle dédiée se trouveront désormais sur les supports de communication de ces entités. Il témoigne d'un engagement de la part de la Municipalité pour défendre et renforcer la culture à Pully", écrit celle-ci dans son communiqué.

Parallèlement, un événement annuel gratuit sera désormais proposé. La première édition samedi se décline entre balades culturelles, expositions, spectacles, performances, ateliers jeune public et visites guidées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le cinéma documentaire va à la rencontre de la Suisse

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Une centaine de films documentaires sont proposés lors de la première Semaine du Documentaire à travers toute la Suisse.(Photo d'illustration © KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le cinéma documentaire à l'honneur durant une semaine à travers toute la Suisse. Le public a rendez-vous pour 200 séances dans une centaine de lieux partenaires. Vaud y est bien représenté.

Un nouveau rendez-vous dédié au genre du cinéma documentaire voit le jour en Suisse. Lancé par l’association Ciné-Doc, La Semaine du Documentaire va proposer plus de 200 séances, dans une centaine de lieux partenaires. Séances, rencontres avec des cinéastes, projections dans des lieux insolites, films suisses ou étrangers, il y en aura pour tous les goûts.

Le Festival propose de donner une seconde vie aux documentaires, certains ayant déjà eu des passages en salles ou en festival :

Gwennaël BolomeyFondateur et responsable de Ciné-Doc

Parmi le catalogue de documentaires proposés, une partie a été sélectionnée par Ciné-Doc, alors que d’autres films ont été choisis par les lieux participants directement.

Gwennaël BolomeyFondateur et responsable de Ciné-Doc

A travers le territoire vaudois

Parmi la centaine de lieux partenaires, le Canton de Vaud est largement représenté : Lausanne, Echallens, Payerne, Yverdon-les-Bains, Oron, Vevey, Bex, ou encore Burtigny, de nombreuses communes auront leurs projections. Cet engouement ravit le fondateur et responsable de Ciné-Doc :

Gwennaël BolomeyFondateur et responsable de Ciné-Doc

L’engouement des lieux partenaires ainsi que des spectateurs enchante les organisateurs. Cela prouve la valeur du cinéma documentaire. Un style, primé récemment dans deux prestigieux festival européen.

Gwennaël BolomeyFondateur et responsable de Ciné-Doc

Le fondateur et responsable de Ciné-Doc nous livre un de ses choix de films à découvrir dans le cadre de la Semaine du Documentaire :

Gwennaël BolomeyFondateur et responsable de Ciné-Doc

Cette première édition de Let's Doc : la Semaine du Documentaire démarre ce 3 juin et se déroule jusqu'au 11 juin. Toutes les informations et les films projetés sont à retrouver sur le site de la manifestation.

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Culture

La Comédie de Genève annule la production d'un spectacle majeur

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La Comédie de Genève a dû annuler la production du spectacle "Les Emigrants" à cause de divergences sur la philosophie de travail entre la direction artistique de la pièce et l'institution (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Comédie de Genève a annulé la production du spectacle "Les Emigrants". Des "divergences sur la philosophie de travail" entre la direction artistique de ce projet du metteur en scène polonais Krystian Lupa et la direction du théâtre sont en cause.

"Ces divergences ont engendré des difficultés de communication rendant la création du spectacle irréalisable", indique vendredi la Comédie de Genève dans un communiqué. La direction du théâtre a constaté "des manquements dans le respect des valeurs, sources de différends opérationnels qui ont rendu cette décision nécessaire".

Les deux codirecteurs du théâtre, Natacha Koutchoumov et Denis Maillefer, affirment la défense de valeurs fortes au sein de l'institution. Ces valeurs se retrouvent dans un règlement du personnel, une charte de comportement et des contrats signés avec chaque équipe artistique, précise le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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