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Automobile: les ventes européennes encore en baisse de 11% en mai

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Les ventes du leader européen Volkswagen ont reculé de près de 20% en mai sur un an, avec un fort repli de sa marque principale (archives). (© KEYSTONE/DPA/JAN WOITAS)

Les ventes d'automobiles ont encore reculé de 11,2% dans l'Union européenne en mai. Il s'agit désormais du dixième mois de baisse d'affilée, a indiqué jeudi l'Association des constructeurs européens (ACEA).

Avec 791'542 véhicules neufs vendus, en pleine pénurie de puces électroniques, c'est le plus faible mois de mai enregistré par l'ACEA depuis le début de la série statistique en 1990, hors le cas particulier de 2020 marqué par la pandémie de Covid-19. La baisse sur un an, est toutefois un peu moins marquée qu'en mars et avril, où elle avait dépassé les 20%.

Parmi les principaux marchés, l'Italie affiche en mai -15,1%, l'Espagne -10,0%, l'Allemagne -10,2% et la France -10,1%. Le marché britannique a parallèlement reculé de 20,6%. A contrario, les ventes ont augmenté en Bulgarie, à Chypre, en Roumanie, en Lettonie, en Grèce et en Suède.

Le marché européen vient de connaître les cinq plus mauvais mois de son histoire -toujours hors année 2020-, avec 3,7 millions de véhicules vendus (-13,7% sur un an). Depuis le printemps 2021, le marché automobile est freiné en Europe et en Amérique par une série de problèmes logistiques, dont une pénurie de semi-conducteurs.

Ces puces électroniques, principalement fabriquées en Asie, sont indispensables à la fabrication des téléphones et ordinateurs portables, mais aussi des voitures qui embarquent toujours plus de technologie. Avec une stabilisation de l'approvisionnement en puces, l'ACEA prévoyait un rebond des ventes d'automobiles au deuxième semestre 2022, mais la guerre en Ukraine est venue doucher cet optimisme.

Malgré des chiffres de ventes en baisse, les constructeurs ont engrangé des bénéfices au premier trimestre grâce à la hausse des prix des automobiles. Mais leurs chiffres de ventes ont continué à baisser. Le leader européen Volkswagen a reculé de 19,6% en mai sur un an, avec un fort repli de sa marque principale, de Skoda, d'Audi et de Seat. Son dauphin Stellantis a vendu 14,6% de voitures en moins, avec d'importants reculs chez Citroën, Fiat et Peugeot, notamment.

Renault reste quatrième en mai (-10,3%, la progression de Dacia ne compensant pas la baisse des voitures Renault), doublé comme en avril par le groupe coréen Hyundai-Kia, le seul à progresser (+9,8%) avec Toyota (+5,1%), Nissan (+7,7%) et Honda (+15,4%). BMW-Mini a chuté de 14,4% et Mercedes-Benz de 6%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Football

Un quatrième doublé de rang pour Lionel Messi

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Lionel Messi survole la MLS. (© KEYSTONE/AP/Steven Senne)

Lionel Messi a marqué un quatrième doublé de rang en MLS. L'Argentin a été le grand artisan du succès 2-1 de l'Inter Miami face à New England à Foxborough.

La série de Lionel Messi, débutée avant la Coupe du monde des clubs, est inédite en MLS. L'Argentin de 38 ans avait marqué deux buts contre Montréal samedi pour le retour de Miami en championnat après une lourde élimination en huitième de finale de la Coupe du monde des clubs contre le Paris SG le 29 juin (4-0).

Lionel Messi a récidivé mercredi à la 27e puis à la 38e minute, portant son total à 14 réalisations en 15 rencontres de championnat cette saison. L'attaquant de Nashville Sam Surridge reste en tête du classement des buteurs avec 16 réalisations, mais il a joué six matches de plus que l'Argentin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'armée israélienne dit avoir intercepté un missile tiré du Yémen

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L'armée israélienne dit avoir intercepté un missile tiré du Yémen (archives). (© KEYSTONE/AP/Baz Ratner)

L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir intercepté un missile lancé du Yémen. Lundi, elle avait mené une série d'attaques contre les infrastructures des rebelles houthis dans ce pays.

"A la suite du déclenchement il y a peu de temps des sirènes d'alerte dans plusieurs régions d'Israël, un missile lancé du Yémen a été intercepté", a indiqué l'armée sur le réseau social X.

L'armée israélienne avait bombardé tôt lundi le port de Hodeida et d'autres zones sous contrôle des insurgés yéménites soutenus par l'Iran, qui avaient riposté par des tirs de missiles eux aussi interceptés.

Depuis la fin 2023, les Houthis lancent régulièrement des missiles vers Israël, la plupart interceptés avant leur entrée dans l'espace aérien israélien. Ils ont aussi attaqué des navires considérés comme liés à l'Etat hébreu, affirmant agir par solidarité avec les Palestiniens dans la bande de Gaza où l'armée israélienne est en guerre contre le Hamas.

Les rebelles yéménites ont revendiqué mercredi une attaque contre un navire marchand en mer Rouge, la deuxième en 24 heures contre un bateau dans cette voie maritime essentielle pour le commerce mondial.

Mardi, les Etats-Unis, alliés d'Israël, ont accusé les Houthis de "porter atteinte à la liberté de navigation en mer Rouge", malgré un accord de cessez-le-feu en mai avec Washington qui a mis fin à des semaines de bombardements américains des cibles rebelles au Yémen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La CEDH annonce ce matin sa décision dans l'affaire Semenya

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L'athlète sud-africaine Caster Semenya (centre) lors de la course des 5000 mètres à Regensburg (D) en juin 2021. (archives) (© KEYSTONE/AP DPA/STEFAN PUCHNER)

La Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l'homme publie ce jeudi sa décision définitive dans l'affaire de la Sud-Africaine Caster Semenya. En 2023, la cour avait déjà estimé que la Suisse avait violé plusieurs droits de l'athlète hyperandrogène.

Il y a deux ans, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) avait admis la requête de Caster Semenya sur plusieurs points. Elle avait estimé en particulier que son droit à la vie privée, en relation avec l'interdiction des discriminations, avait été violé par le règlement de World Athletics (WA) imposant aux femmes présentant un excès naturel d'hormones mâles (hyperandrogènes) à prendre des hormones féminines pour participer aux compétitions.

Après sa condamnation il y a deux ans, la Suisse a porté l'affaire devant la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) afin d'obtenir une décision définitive. En effet, le règlement de WA a été confirmé par le Tribunal administratif du sport (TAS), siégeant à Lausanne, puis par le Tribunal fédéral saisi successivement par Caster Semenya.

Examen très restreint

Dans cette affaire, le Tribunal fédéral a analysé les faits avec un pouvoir d'examen très restreint, comme le veut la loi suisse lorsque cette instance agit dans des procédures d'arbitrage. A ce titre, la Sud-Africaine estime que son droit à un procès équitable et à un recours effectif a été également violé par la Suisse.

Athlète spécialisée dans les courses de demi-fond, Caster Semenya se plaint du règlement de WA qui l'oblige à réduire son taux naturel de testostérone afin de pouvoir participer aux compétitions internationales dans la catégorie féminine.

Après le TAS, le Tribunal fédéral a débouté la Sud-Africaine en 2020. Il a estimé en substance que le règlement attaqué était une mesure apte et nécessaire aux buts légitimes de l'équité sportive.

La sportive, qui présente un excès naturel d'hormones sexuelles mâles, mène depuis plus de dix ans un bras de fer avec WA. Expertises à l'appui, cette dernière a défini en avril 2018 un seuil maximal de testostérone (5 nanomoles par litre de sang) pour concourir avec les femmes sur des distances allant du 400 m au mile (1609 m), et englobant donc le 800 m où la Sud-Africaine excelle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Trump annonce des taxes de 50% sur le cuivre dès le 1er août

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Donald Trump invoque la sécurité nationale des Etats-Unis pour justifier les droits de douane sur le cuivre. (© KEYSTONE/EPA/AARON SCHWARTZ / POOL)

Le Brésil et le cuivre sont les deux nouvelles cibles de l'offensive douanière du président américain Donald Trump. Il a invoqué, pour le premier, la défense de l'ex-président Jair Bolsonaro, jugé pour tentative de putsch, et, pour le deuxième, la sécurité nationale.

"J'annonce une surtaxe de 50% sur le cuivre, qui entrera en vigueur le 1er août 2025, après avoir reçu une évaluation approfondie en matière de sécurité nationale", a déclaré mercredi le président américain sur son réseau social Truth Social, sans doute en référence à une enquête du département du commerce.

"Le cuivre est le deuxième matériau le plus utilisé par le ministère de la défense", a tempêté le milliardaire républicain, évoquant les besoins du pays pour construire des semi-conducteurs, avions, navires, munitions, centres de données et systèmes de défense anti-missiles, entre autres.

Au nom du rééquilibrage des relations commerciales au profit des Etats-Unis, Donald Trump a imposé en avril une surtaxe plancher de 10% sur les importations, y compris si elles ne peuvent être produites sur place, mais avec des exemptions, notamment pour l'or, le cuivre, le pétrole et les médicaments.

Brésil

Il est revenu mardi sur ces exceptions, envisageant par exemple une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques et de 50% sur le cuivre, une menace qui a fait s'envoler le cours du métal de près de 10% à New York mardi, dépassant son sommet historique.

Si les droits de douane sur le cuivre entrent en vigueur, les prix des biens fabriqués avec ce métal (réfrigérateurs, voitures) pourraient grimper, comme pour les autres produits surtaxés à l'importation.

Mercredi, le président américain a aussi annoncé une surtaxe de 50% sur les produits brésiliens, jusqu'ici épargnés, car les Etats-Unis dégagent un excédent commercial dans leurs échanges avec le géant sud-américain.

Dans un courrier adressé au président brésilien Lula, M. Trump affirme que ces droits de douane seront imposés en réponse aux poursuites lancées contre Jair Bolsonaro, jugé dans son pays pour tentative de coup d'Etat.

"La manière dont le Brésil a traité l'ancien président Bolsonaro [...] est une honte internationale", écrit M. Trump dans son courrier, estimant que les poursuites contre l'ex-dirigeant brésilien d'extrême droite sont "une chasse aux sorcières [qui] doit cesser immédiatement".

"Toute mesure de hausse des droits de douane de manière unilatérale aura une réponse à la lumière de la loi brésilienne de réciprocité économique", a répondu le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva dans un communiqué.

Une vingtaine de lettres envoyées

Depuis lundi, une vingtaine de pays ont reçu un courrier annonçant la surtaxe qui s'appliquera à compter du 1er août sur leurs produits entrant aux Etats-Unis.

Dans le détail, les produits algériens devraient être taxés à 30% (inchangé par rapport à l'annonce initiale de début avril), tout comme ceux provenant de Libye (-1 point de pourcentage), d'Irak (-9 points) et du Sri Lanka (-14 points), ceux provenant de Moldavie et du Brunei le seront à 25% (respectivement -6 points et +1 point). Quant aux produits philippins, la surtaxe sera de 20% (+3 points).

Lundi, quatorze capitales, principalement d'Asie, avaient reçu une lettre, avec une surtaxe allant de 25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à 40% (Laos et Birmanie) en passant par 36% (Cambodge et Thaïlande).

Donald Trump avait affirmé mardi qu'il comptait envoyer d'autres lettres cette semaine, notamment vers l'Union européenne (UE). Mercredi, un porte-parole de la Commission européenne a assuré que l'UE comptait parvenir à un accord avec les États-Unis "dans les prochains jours".

L'objectif de l'UE est d'éviter toute surtaxe (au-delà du plancher de 10%), avec des exemptions pour des secteurs clés tels que l'aéronautique, les cosmétiques et les boissons alcoolisées.

Initialement, les nouvelles surtaxes devaient commencer à être collectées le 9 juillet, après un précédent report, mais M. Trump a signé en début de semaine un décret pour repousser la date au 1er août.

Dans ses lettres, M. Trump assure que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.

Le président américain avait annoncé début avril des droits de douane punitifs allant jusqu'à 50% sur les produits des pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis, avant d'instaurer, face à la panique des marchés, une pause de 90 jours afin de négocier des accords bilatéraux. Pour l'heure, seuls deux ont été annoncés, avec le Royaume-Uni et le Vietnam, alors qu'un compromis a été paraphé avec la Chine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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