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Suisse

Douze Polonais tués dans un accident de car en Croatie

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Douze Polonais sont morts dans l'accident d'un car en Croatie, ont annoncé samedi matin les autorités croates. (© KEYSTONE/AP)

Douze Polonais ont été tués et une trentaine d'autres blessés samedi dans l'accident d'un autocar dans le nord de la Croatie, probablement des pèlerins catholiques qui se rendaient au sanctuaire de Medjugorje en Bosnie, a annoncé le ministre croate de l'Intérieur.

Dans un premier temps, le ministère croate de l'Intérieur avait annoncé sur Twitter la mort de 11 personnes.

"Malheureusement, une personne hospitalisée est décédée entretemps, ce qui veut dire, en ce moment, que douze personnes ont été tuées dans cet accident", a déclaré lors d'une conférence de presse à Varazdin (nord), le ministre de l'Intérieur Davor Bozinovic.

Une trentaine de personnes ont été blessées, dont 18 grièvement et ont été transportées vers plusieurs hôpitaux de Zagreb, a précisé pour sa part la directrice des services des urgences croates Maja Grba Bujevic.

Seize équipes d'urgence médicale ont été dépêchées sur place, selon la même source.

Une responsable du consulat polonais en Croatie, Dagmara Lukovic, a précisé que les passagers étaient des "citoyens polonais".

"Selon certains informations, il s'agit d'un groupe qui planifiait de se rendre en pèlerinage à Medjugorje", site d'un sanctuaire marial catholique réputé en Bosnie, a dit le ministre, en ajoutant que leur autocar était immatriculé dans une petite localité près de Varsovie.

Le site de Medjugorje est visité chaque année par des centaines de milliers de personnes, dont beaucoup de Polonais.

"Nous faisons tout et nous ferons tout pour soigner ceux qui sont toujours dans un état grave dans des hôpitaux croates", a assuré M. Bozinovic.

L'accident s'est produit en matinée sur une autoroute à quelque 60 km au nord de Zagreb, alors que l'autobus se dirigeait vers la capitale croate.

Sortie de route

"Le car a dévié de sa route et a glissé dans le fossé le long de l'autoroute", a expliqué à l'AFP un porte-parole de la police, Matko Muric.

Le trafic est particulièrement danse en période d'été sur le routes de la Croatie qui accueille chaque année des millions de touristes, notamment sur la côte Adriatique. Les touristes polonais y sont parmi les plus nombreux: entre janvier et juillet, plus de 580'000 touristes polonais se sont rendus en Croatie.

En juillet 2021, dix ressortissants du Kosovo avaient été tués dans un accident de car sur une autoroute dans l'est de la Croatie. Dans un autre grave accident d'autocar en novembre dernier en Bulgarie, 46 personnes, la plupart originaires de Macédoine du Nord, sont mortes calcinées dans le véhicule qui s'était embrasé sur une autoroute.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Les députés vaudois s'attaquent à la nouvelle péréquation

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La nouvelle péréquation intercommunale était au menu des députés vaudois mardi après-midi (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois s'est penché mardi sur l'examen de la nouvelle péréquation intercommunale vaudoise (NPIV). Lors de leurs premières prises de parole et malgré plusieurs critiques, les députés ont globalement réservé un bon accueil au projet du Conseil d'Etat.

Sujet complexe mais essentiel pour les communes, la NPIV prévoit une nouvelle péréquation, réclamée de longue date. Elle intègre également une nouvelle répartition de certaines factures cantonales (sociale et policière), sources de tensions récurrentes entre le canton et les communes.

La NPIV, qui prévoit aussi un renforcement du rééquilibrage financier en faveur des communes, concrétise l'accord conclu en mars 2023 entre le Conseil d'Etat et les faîtières des communes. Un accord alors qualifié "d'historique", mais qui doit désormais être validé par le Grand Conseil.

La gauche radicale s'opposera

Mardi en plénum lors de la discussion générale, les principaux groupes politiques ont indiqué que leurs membres se rallieront majoritairement au projet du Conseil d'Etat, malgré parfois quelques réticences.

Des amendements seront discutés lors des prochaines séances. Parmi eux figure notamment la définition de la compensation accordée aux communes dites "de montagne", en raison de leur altitude et déclivité. Ces différents ajustements, soutenus dans le cadre de la commission, ne modifient toutefois pas les équilibres financiers généraux du projet.

Seul le groupe Ensemble à gauche - POP a affirmé qu'il ne se rallierait pas à la NPIV, estimant que la solidarité entre communes n'était pas assez poussée. Il soutiendra ainsi les différents amendements proposés par son député Vincent Keller, auteur de l'un des deux rapports de minorité.

Le second, signé par le seul Didier Lohri (Vert-e-s), propose aussi que la solidarité intercommunale soit revue à la hausse, via plusieurs amendements qui seront débattus ultérieurement.

Contre-projet à SOS Communes

Des critiques sont aussi venues de la PLR Joséphine Byrne Garelli, co-présidente de l'initiative "SOS Communes". Une initiative qui demande que l'entier de la facture sociale soit repris par le canton (moyennant une bascule d'impôt), et à laquelle la NPIV fait office de contre-projet du Conseil d'Etat.

A noter que si les initiants devaient maintenir leur texte à l'issue des débats du Grand Conseil, une votation populaire aurait lieu en septembre prochain entre l'initiative et le contre-projet.

La conseillère d'Etat en charge du dossier, Christelle Luisier, n'a pas encore pu prendre la parole lors de cette discussion générale. Elle le fera dans deux semaines, lors de la suite des débats sur ce sujet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Les députés expriment encore leur soutien à Vetropack à St-Prex

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Politiques, syndicats, employés: la mobilisation est totale pour sauver le site de la verrerie Vetropack à St-Prex (VD), menacée de fermeture par sa direction. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les parlementaires vaudois ne relâchent pas leur mobilisation pour maintenir la verrerie Vetropack à St-Prex, menacée de fermeture. Après une résolution soutenue en mars dernier, ce ne sont pas moins de trois nouvelles interventions qui ont été défendues mardi au Grand Conseil: deux postulats et une motion. Ils sont tous les trois renvoyés en commissions pour examen.

La motion, déposée par le socialiste Arnaud Bouverat et cosignée par une soixantaine d'élus de tous les bords politiques, prévoit un renforcement de la loi sur l'aménagement du territoire (LATC) et du Plan directeur cantonal. L'objectif est de pouvoir sceller à très long terme la vocation industrielle et artisanale des terrains affectés aujourd'hui à ces activités.

Arnaud BouveratDéputé socialiste au Grand Conseil vaudois

Le premier postulat, déposé par le chef du groupe PLR Nicolas Suter et cosigné par quelque 75 députés, demande, lui, un rapport au Conseil d'Etat sur l'enjeu de Vetropack, dernière verrerie de Suisse, pour une région mais aussi pour toute une filière industrielle.

Le gouvernement est prié de fournir des réponses sur l'industrie du verre dans le canton (quantité, qualité, acteurs et filières), sur l'état d'avancement des solutions de recyclage et de réutilisation du verre ainsi que des moyens à disposition de l'aménagement du territoire pour maintenir un tissu industriel et artisanal.

Aide directe et indirecte

Avec presque autant de signatures, le deuxième postulat, déposé par le PLR Alexandre Berthoud, demande au gouvernement d'étudier tous les outils économiques et disponibles pour sauver l'usine de Vetropack.

"Cela peut se traduire par un soutien économique direct notamment. Mais il est possible de soutenir de manière indirecte certains secteurs spécifiques par le biais d'allégements fiscaux ou par des mesures d'aménagement du territoire en maintenant l'affectation de certains terrains propices à l'industrie ou à l'artisanat", note le postulant.

Pour Arnaud Bouverat, ces trois interventions parlementaires soulignent l’importance de Vetropack dans le canton.

Arnaud BouveratDéputé socialiste au Grand Conseil vaudois

En mars déjà, le Grand Conseil a voté une résolution qui demandait à Vetropack et au Conseil d'Etat d’étudier des solutions alternatives à une fermeture. Les conseillers aux Etats Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis - tous deux anciens conseillers d'Etat - ont apporté leur appui aux employés qui se battent contre cette fermeture.

Pétition

Une pétition - "Non à la fermeture de Vetropack" - a par ailleurs été remise la semaine dernière aux autorités vaudoises. Le texte, muni de 5003 signatures, demande le maintien des 175 emplois.

Pour rappel, la direction de Vetropack avait annoncé début mars l'ouverture d'une procédure de consultation concernant la fermeture de son site de St-Prex pour manque de rentabilité. La procédure a été prolongée jusqu'au 30 avril.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS

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Lausanne

Communes avec moins de 6000 habitants: système électoral à choix?

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Au Grand Conseil vaudois, une initiative cosignée par une quarantaine de députés de droite demande de relever le seuil rendant le système proportionnel obligatoire à 6000 habitants au lieu de 3000 (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Les communes vaudoises avec moins de 6000 habitants devraient pouvoir choisir librement leur système électoral. C'est ce que demande une initiative parlementaire du Vert'libéral Jerome de Benedictis au Grand Conseil. Jusqu'ici, les localités de 3000 habitants et plus doivent obligatoirement passer au système proportionnel pour élire leur législatif.

Le 4 septembre 2011, le peuple vaudois acceptait une initiative parlementaire pour une élection du conseil communal à la proportionnelle dans les communes de plus de 3000 habitants par environ 60% de suffrages favorables. La Constitution vaudoise et la Loi sur l'exercice des droits politiques (LEDP) avaient été ainsi modifiées, en stipulant ce seuil des 3000 habitants.

Selon Jerome de Benedictis, plusieurs communes s'inquiètent depuis lors d'une "politisation" de leur législatif. Elles s'interrogent également sur les modalités de création de listes non partisanes.

"Politiser les débats dans les communes en-dessous de 6000 habitants n'est pas une solution pragmatique, cela engendre de grands débats pour des sujets strictement liés à la gestion du ménage communal pour lesquels une structure parlementaire non politisée est nettement plus efficace", a expliqué le syndic d'Echandens.

Besoin de l'aval du peuple

Pour mémoire, le système proportionnel répartit d'abord les sièges entre les différentes listes en présence, en fonction de leurs scores respectifs. Il favorise donc la présence de listes de partis afin d'avoir un Conseil communal plus représentatif de l'électorat, soit des sensibilités politiques de la population.

Le système majoritaire, lui, donne la victoire aux candidats qui font le plus de voix. Il se justifie par exemple plus facilement dans les communes où les gens se connaissent entre eux.

L'initiative cosignée par une quarantaine de députés de droite demande de relever le seuil rendant le système proportionnel obligatoire à 6000 habitants au lieu de 3000. Elle précise que les communes souhaitant maintenir un système proportionnel sous ce seuil en seront toujours autorisées. Quarante-quatre communes sont potentiellement impactées par ce texte, soit entre 2500 et 6000 habitants au 31 décembre 2023.

Jerome de Benedictis avait, dans un premier temps, demandé une prise en considération immédiate de son initiative. Après discussions avec les députés signataires, il a accepté que son texte soit renvoyé en commission pour examen. Impliquant de modifier la Constitution, il ne pourra pas être accepté sans l'aval du peuple.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Avril 2024: du quasi-été au retour de l'hiver

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La neige a fait son retour à basse altitude durant la deuxième quinzaine d'avril (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Durant la première quinzaine d'avril, la Suisse a connu des conditions pré-estivales avec de nombreux records de température, a indiqué mardi MétéoSuisse. Au cours de la seconde quinzaine, l'hiver a fait son retour avec des chutes de neige jusqu'à basse altitude.

Le mois d'avril de cette année se situe 0,4 °C au-dessus de la norme 1991-2020, précise MétéoSuisse. La première quinzaine a été marquée par deux périodes de grande douceur. Du 5 au 8 avril, de l'air exceptionnellement doux a été acheminé vers la Suisse depuis le sud-ouest. La température moyenne journalière a souvent dépassé la norme de 7 °C ou plus.

Pendant la période chaude du 5 au 8 avril, plusieurs stations des deux côtés des Alpes ont mesuré des journées estivales avec des températures maximales journalières de 25 °C ou plus. La deuxième période de chaleur a suivi du 12 au 14 avril, et à partir du 11 avril en montagne.

Une zone de haute pression s'étendant de l'Atlantique à l'Europe centrale a amené en Suisse de l'air très doux d'origine subtropicale. Une nouvelle fois, des journées estivales avec des températures maximales journalières de 25 °C ou plus ont été signalées dans toutes les régions. Une température maximale journalière de 28,3 °C a été mesurée à Genève-Cointrin.

De nombreux records de chaleur

Au cours de la première quinzaine du mois, de nouveaux records de chaleur ont été enregistrés. Ainsi, du 12 au 14 avril 2024, La Chaux-de-Fonds et le Säntis ont enregistré la période de trois jours la plus chaude pour un mois d'avril. Au Säntis a également été enregistrée la pression atmosphérique la plus élevée pour le mois d'avril depuis le début des mesures en 1883.

La première chute de température s’est produite du 8 au 10 avril. A Berne, la température maximale journalière est passée en deux jours de 24 à environ 11 °C.

Lors de la deuxième chute de température du 14 au 16 avril, la température maximale journalière à Berne est passée en deux jours de 26 à 11 °C. Jusqu'au 24 avril, la température maximale journalière est toujours restée en dessous de 10 °C.

La température minimale journalière a également atteint des valeurs hivernales dans la deuxième quinzaine du mois. Au Nord des Alpes, elle est régulièrement descendue aux alentours de 0 °C. Au total, le nombre de jours de gel au sol sur l'ensemble du mois n'a toutefois pas été exceptionnel.

L'air polaire froid et humide responsable de la deuxième chute des températures a amené une longue période de précipitations, qui a entraîné de la neige fraîche dans certaines régions. Au Nord des Alpes, ce changement de temps s'est accompagné de vents tempétueux. Cela a entraîné temporairement des hauteurs de neige supérieures à la moyenne en de nombreux endroits.

Vers la fin du mois, les températures se sont largement rapprochées des normes des deux côtés des Alpes. En Suisse, le mois d’avril s’est réchauffé de 2,6 °C entre la période de référence préindustrielle 1871-1900 et aujourd’hui.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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