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Suisse

"Sympathie" chez les éditeurs pour l'initiative contre la SSR

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Le patron du groupe de presse CH Media, Peter Wanner, a avoué jeudi au Swiss Media Forum à Lucerne avoir "de la sympathie" pour l'initiative visant à abaisser la redevance radio-tv de 335 à 200 francs par an. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La nouvelle initiative visant à réduire les moyens de la SSR recueille de la sympathie parmi les éditeurs, a montré une table ronde jeudi au Swiss Media Forum. Les groupes privés dénoncent "une distorsion de la concurrence", la SSR appelle à la coopération.

"Tous les médias iront mieux lorsque la SSR se concentrera sur son coeur de métier", a lancé le patron du groupe CH Media Peter Wanner à l'occasion de la traditionnelle "ronde des éléphants" réunissant à Lucerne les dirigeants des grands groupes de presse suisses.

Peter Wanner a ainsi avoué "avoir de la sympathie" pour le texte visant à ramener la redevance radio et TV à 200 francs, présenté en mars dernier par un comité bourgeois. Il a notamment pointé l'offre numérique de la SSR, qui vient concurrencer directement celle des privés. "On a un problème, et il doit être affronté", a dit Peter Wanner, appelant à une discussion entre la SSR et les éditeurs.

"Un problème à résoudre"

"Il y a dans le texte des éléments qu'on soutient", a reconnu pour sa part le directeur général du groupe NZZ, Felix Graf. Une baisse des moyens permettrait à la SSR de se focaliser davantage sur l'essentiel, selon lui.

"C'est un problème qu'on doit résoudre. Il faut s'asseoir autour d'une table et discuter des conditions cadres", a souligné pour sa part le président du TX Group Pietro Supino, rappelant que la somme mise à disposition de la SSR via la redevance équivaut à ce que les éditeurs gagnent ensemble sur le marché.

Marc Walder, le patron du groupe Ringier, a été le seul à se dire opposé à l'initiative. Il a néanmoins appelé la SSR à tenir compte des intérêts des éditeurs. "Il faut trouver des solutions et nous les trouverons", a-t-il déclaré.

"On peut faire des choses ensemble"

Le directeur général de la SSR Gilles Marchand a défendu le rôle de la SSR, dont les programmes sont appréciés du public. Il a rappelé les économies déjà réalisées par l'entreprise après la votation sur l'initiative "No Billag" en 2018.

"Le débat est nécessaire. Cette discussion arrive, pas seulement avec les éditeurs, mais avec l'ensemble de la société", a souligné Gilles Marchand.

Il a appelé les éditeurs à la coopération. "On peut faire des choses ensemble pour que tous en profitent. A la fin, il faut voir l'intérêt global de la branche", a déclaré le Vaudois, rappelant l'initiative pour un login commun lancée en 2018, précisément au Swiss Media Forum. Cet instrument est aujourd'hui réalité.

"Une alliance pour la publicité"

Au chapitre de la coopération, Pietro Supino a pour sa part appelé ses collègues à conclure une "alliance pour la publicité", un domaine qui a été négligé par la branche ces dernières années, selon lui.

Il a souligné que les groupes de presse avaient certes connu des résultats records en 2021. Des recettes supplémentaires sont toutefois nécessaires afin de continuer à pouvoir financer une offre journalistique, a pointé Pietro Supino.

Les éditeurs se sont par ailleurs inquiétés des pressions venant parfois du monde politique, Felix Graf pointant les aides à la presse comme un moyen de vouloir influencer les médias. Tous se sont accordés sur le fait que la protection des sources n'était pas négociable, et qu'il fallait défendre à tout prix l'indépendance journalistique.

Des journalistes, pas des activistes

Pietro Supino a néanmoins alerté sur le déficit de confiance à l'égard des médias observé actuellement au sein de la population. Cet état d'esprit s'est manifesté, surtout dans les campagnes, lors de la votation du 13 février dernier sur l'aide à la presse, selon lui.

"La crédibilité est notre capital", a-t-il insisté, ajoutant que les journalistes ne doivent pas être des activistes. Ils doivent observer et expliquer le monde, afin que les gens puissent se faire leur propre opinion. Mais ils ne sont pas des faiseurs d'opinion".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Martin Pfister souligne l'importance de la Swisscoy au Kosovo

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Le ministre de la défense Martin Pfister a été reçu à Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine. (© KEYSTONE/AP/Armin Durgut)

Le ministre de la défense Martin Pfister a rencontré les troupes de la Swisscoy au Kosovo. La situation sécuritaire dans le pays est encore trop instable pour renoncer à l'engagement des troupes, a-t-il indiqué mardi à Keystone-ATS après sa visite.

Le Zougois a rendu visite aux troupes de la Swisscoy et s'est fait une idée générale de la situation sécuritaire. "Je suis fasciné par l'ampleur de l'engagement, c'est une contribution importante pour la région", a relevé M. Pfister. Le mandat de la Swisscoy court jusqu'à la fin 2026. Le Conseil fédéral prépare une prolongation jusqu'en 2027, a-t-il ajouté, tout en précisant qu'en fin de compte, c'est le Parlement qui décidera.

Le contingent de la Swisscoy compte actuellement jusqu'à 215 militaires. Il y a un an, il a été augmenté de 20 personnes. Le recrutement est difficile, selon le ministre, qui assure que l'on trouve toutefois les gens et que l'on peut remplir les contingents.

A Mitrovica, au nord du Kosovo, une visite de l'équipe de liaison et d'observation (Liaison and Monitoring Team, LMT) de la Swisscoy, responsable de la région, était notamment prévue. Le chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) s'est rendu lundi et mardi en Bosnie-Herzégovine, en plus du Kosovo.

L'objectif de cette visite de travail de deux jours était de s'informer sur la situation en matière de sécurité et sur le rôle de la Suisse dans les engagements de promotion de la paix. L’engagement de la Suisse dans les Balkans occidentaux est une composante essentielle de la coopération internationale en Europe, a écrit le DDPS à ce sujet. Outre la visite auprès des militaires suisses, Martin Pfister a mené des entretiens bilatéraux dans les deux pays.

Stabilité aussi importante pour la Suisse

Selon le DDPS, la stabilité dans cette région est d'un grand intérêt pour la Suisse du point de vue de la politique de sécurité, de l'économie et de la politique migratoire.

Depuis 1999, la Suisse fait partie de la Kosovo Force (KFOR), dirigée par l'OTAN, avec un contingent comptant jusqu'à 215 militaires (Swisscoy). Depuis 2004, jusqu'à 20 militaires helvétiques participent aussi à la mission ALTHEA de la European Union Force (EUFOR-), dirigée par l'UE, en Bosnie et Herzégovine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un taxi aérien sans pilote pourrait débarquer en Suisse rapidement

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Le véhicule aérien autonome est pour le moment au sol à Genève mais il pourrait débarquer assez rapidement dans l'espace aérien en Suisse. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Plusieurs pays voient déjà dans leur ciel de petits hélicoptères biplaces où les occupants ne sont que des passagers. Exposé à Genève dans le cadre du sommet "IA pour le bien commun", cet engin de mobilité urbaine pourrait être rapidement opérationnel en Suisse.

"Nous avons des plans pour l'Europe", a affirmé à Keystone-ATS un responsable pour l'Europe de la start-up chinoise EHang, leader du marché mondial de la mobilité urbaine aérienne. Si rien n'est décidé encore pour la Suisse, le dispositif "pourrait aller très vite", dit-il.

Active dans 19 pays, la société a obtenu une certification de l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA). Or, c'est celle-ci "qui est compétente et non les autorités nationales", a dit à Keystone-ATS un porte-parole de l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC). Une entreprise suisse est en cours de certification auprès de l'AESA, mais pas pour de la "mobilité urbaine" comme EHang.

Pour la start-up chinoise, le nombre de pays où cette technologie devrait être utilisée devrait augmenter très rapidement. Il atteindra une centaine d'entre eux "bien avant" 2030", estime son responsable. En Chine, "nous ne pouvons satisfaire la demande" tant elle est importante, ajoute-t-il.

Des grandes villes affectées par le trafic routier urbain voient déjà certains patrons recourir à ces taxis aériens. Mais les utilisations vont aussi bien de la livraison urgente de matériel médical, comme le font aussi parfois des drones, au tourisme en passant par les acheminements postaux ou de marchandises.

Vers des changements en Suisse

L'engin peut voler jusqu'à 400 mètres d'altitude avec une autonomie de 30 km, mais il reste sous les 120 mètres en raison des réglementations. Il faut convaincre la société de laisser la place dans l'aménagement urbain à ce type d'acteur qui a besoin d'infrastructures d'accompagnement au sol pour voler, quitte à sacrifier certaines zones.

"L'acceptation sociale" est plutôt positive tant la population voit les défis de mobilité dans les grandes villes, explique le responsable. L'objectif est également d'atteindre des territoires plus difficiles d'accès, hors des zones urbaines, ajoute-t-il.

L'OFAC fait de son côté remarquer que, outre l'acceptation, les principales difficultés sont liées au bruit, ainsi qu' à "la visibilité électronique et la visibilité générale".

Le Conseil fédéral affirmait récemment dans un rapport que le premier espace aérien qui permet aux pilotes de drones de dialoguer entre eux et avec les autres usagers devrait être a priori établi à Zurich. Il ajoutait que des règles devraient être adaptées pour les infrastructures de décollage et d'atterrissage de ce dispositif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les pluies n'ont pas comblé le déficit pluviométrique

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Un arroseur automatique fait pleuvoir de l'eau fraîche sur un espace vert. Les précipitations du début de semaine n'ont pas permis de combler le déficit pluviométrique en Suisse. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les précipitations du début de semaine n'ont pas permis de combler le déficit pluviométrique en Suisse. Sur le Plateau, il est tombé environ 15 millimètres de pluie sur une grande partie du territoire.

Chaque goutte est la bienvenue et les précipitations ont certes quelque peu atténué la sécheresse, mais le déficit de précipitations persiste, a indiqué mardi l'Office fédéral de météorologie et de climatologie (MétéoSuisse) à Keystone-ATS.

Il est tombé jusqu'à 40 millimètres de pluie sur le Plateau et 60 à 70 millimètres dans les Alpes glaronnaises et grisonnes. Cependant, cela ne compense pas un mois de juin très sec, explique MétéoSuisse. De plus, le temps était très ensoleillé et l'humidité en surface s'est évaporée. Selon les prévisions, il n'y a actuellement pas de signes clairs d'une plus grande quantité de pluie dans les jours et semaines à venir.

L'arrivée du froid a également apporté de la neige en altitude. Au-dessus de 2500 mètres d'altitude, il y a eu en de nombreux endroits de 5 à 15 centimètres de neige, et au-dessus de 3000 mètres d'altitude, en Suisse centrale, de 30 à 50 centimètres, poursuit MétéoSuisse. Cela n'a rien d'exceptionnel à cette époque de l'année, mais en raison d'un mois de juin très chaud, la vague de froid y est plus visible.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Affaire Nezzar: deux plaignants saisissent la Cour de Strasbourg

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Le Tribunal pénal fédéral (TPF) avait classé l'affaire Khaled Nezzar après le décès de l'accusé poursuivi en Suisse (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

Deux plaignants dans l'affaire Khaled Nezzar ont saisi la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg. Le Tribunal pénal fédéral (TPF) avait classé le dossier après le décès de l'ancien ministre algérien, accusé de crimes contre l'humanité et crimes de guerre.

Les deux plaignants ont saisi la Cour lundi et estiment que la Suisse a violé leur droit à un procès équitable, a affirmé mardi l'ONG Trial international à Genève. Ils dénoncent la lenteur de l'investigation, un "déni de justice" selon eux.

Après des recours, la Cour des plaintes du TPF avait considéré en mars dernier que les longues périodes sans activité dans cette affaire et la succession de cinq procureurs ne constituaient pas des violations des obligations à l'égard des plaignants.

La procédure pour les faits remontant aux années 1990 avait été ouverte en 2011 en Suisse après une dénonciation par Trial international. Comme ministre de la défense, Khaled Nezzar avait l'autorité sur l'armée alors que celle-ci a perpétré des exactions comme de la torture et des exécutions extrajudiciaires.

Un acte d'accusation n'avait été déposé qu'en août 2023, quatre mois avant le décès de Khaled Nezzar. La procédure avait ensuite été classée sans conséquence alors que le procès était prévu en juin de l'année dernière.

Selon les avocates des plaignants, aucune volonté réelle de poursuivre l'accusé n'a été observée. "Nous dénonçons les carences organisationnelles ainsi que les interférences d'ordre politique qu'il y a eu dans cette affaire, documentées dans le dossier", ont-elles expliqué.

L'ONG Trial demande de son côté que des ressources suffisantes soient attribuées au Ministère public de la Confédération (MPC). Et de garantir des procès dans un délai raisonnable pour les plaignants dans des affaires liées à des crimes internationaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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