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Économie

Environ 300 banquiers se sont penchés sur la dette à Neuchâtel

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Le conseiller fédéral Guy Parmelin a demandé aux banquiers de soutenir leurs clients et de les aider à traverser la crise. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Environ 300 banquiers de toute la Suisse se sont réunis jeudi en fin d'après-midi à Neuchâtel pour se pencher sur la dette mondiale, qui a atteint un niveau record. Le conseiller fédéral Guy Parmelin a rappelé que la situation est très tendue au niveau énergétique.

"Les temps, que nous traversons, mettent les plus optimistes à rude épreuve", a déclaré le chef du Département de l'économie, de la formation et de la recherche. "Le gouvernement met tout en oeuvre pour éviter une pénurie (ndlr: au niveau de l'approvisionnement en électricité) mais nous nous préparons au pire", a-t-il ajouté.

Guy Parmelin a demandé aux banquiers d'être aux côtés de leurs clients, des entrepreneurs et des investisseurs en les soutenant au niveau des questions financières pour les aider à traverser cette crise. Le conseiller fédéral espère que cette dernière pourra être aussi bien maîtrisée que la crise sanitaire.

Pour le président de Swissbanking, l'évolution de la dette risque d’avoir de lourdes conséquences sur l’économie et sur les marchés financiers, même s’il est difficile d’en évaluer l’ampleur. "Elle place les banques et les gestionnaires d’actifs face à de gros défis", a expliqué Marcel Rohner.

Intégrer des actifs réels dans les placements

Ce dernier a plaidé pour une "politique économique dynamique et propice à la croissance", qui est, selon lui, indispensable, pour résoudre les problèmes à venir, préserver la prospérité et financer les dépenses. Pour les banques, avec l'inflation, la plus grande prudence s’impose en matière d’octroi de crédits, de gestion des bilans ainsi que de conseil aux particuliers fortunés et à la clientèle institutionnelle, a ajouté Marcel Rohner.

"La préservation réelle de la valeur des actifs deviendra un objectif de rendement plus modeste, mais prioritaire, en matière de gestion de fortune", a précisé le banquier. Selon lui, diversifier les portefeuilles de placement en y intégrant des parts substantielles d’actifs réels est un autre moyen d’en préserver durablement la valeur. "Ce qui importe, c’est le long terme".

La Journée des banquiers, qui se déroule habituellement à Zurich, s'est tenue cette année à Neuchâtel pour fêter le centenaire de l'Association cantonale des banques neuchâteloises (ACBN). Cette dernière réunit aujourd'hui neuf banques, à commencer par les quatre membres fondateurs (BCN, Bonhôte, Credit Suisse, UBS). Les autres sont BPS (Suisse), Banque Cler, Banque Migros, Raiffeisen et Valiant. Le secteur bancaire cantonal emploie plus de 600 personnes.

Contre-manifestation

Une trentaine de personnes masquées, costumées, armées notamment de pancartes, de tambours et de sifflets, ont défilé dans la zone piétonne pour protester sous forme de charivari contre cette rencontre. Les manifestants, qui n'avaient pas d'autorisation, n'ont pas pu s'approcher du temple du Bas, qui était bloqué par un dispositif policier impressionnant.

On pouvait lire sur les pancartes "La terre brûle, les banques spéculent" ou "Eteignez les banques". Le collectif a expliqué que les banques suisses soutiennent des projets d'exploitation d'énergies fossiles, qu'elles financent l'industrie de l'armement, qu'elles investissent dans le nucléaire et qu'elles aident les riches et les dictateurs à cacher leurs fortunes.

Le groupement aimerait construire une alternative radicale au modèle économique. Des institutions, basées sur le principe coopératif, transparentes et citoyennes, pourraient gérer l'épargne ordinaire, financer le logement, la sécurité sociale et la transition énergétique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

Le bitcoin crève le plafond, se rapproche des 120'000 dollars

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Vendredi matin, un bitcoin valait 118'163 dollars, du jamais vu (archives). (© KEYSTONE/AP/Kin Cheung)

Le bitcoin s'échangeait à des niveaux jamais atteints vendredi, se rapprochant des 120'000 dollars, au lendemain d'une session déjà marquée par des records. La plus connue des devises numériques jouit d'une plus grande propension au risque des investisseurs.

Vers 08h35, un bitcoin valait 118'163 dollars, du jamais vu. "Les risques continuent d'être ignorés: les bonnes nouvelles retiennent toute l'attention, tandis que les mauvaises sont balayées sous le tapis, commente Ipek Ozkadeskaya chez Swissquote, soulignant "l'extrême cupidité des marchés ces jours-ci, qui contribue à porter le bitcoin vers de nouveaux sommets historiques".

La devise numérique, négociée depuis l'an dernier également sous la forme d'ETF, suscite en outre une demande croissante de la part des investisseurs institutionnels.

Les cryptomonnaies bénéficient enfin d'un environnement réglementaire favorable aux Etats-Unis, note Timo Emden d'Emden Research. La semaine prochaine, la Chambre des représentants doit examiner pas moins de trois projets de loi majeurs sur le sujet qui, s'ils sont adoptés, leur donneront un cadre et une légitimité supplémentaire.

De quoi insuffler encore de l'élan au bitcoin, représentant près des deux tiers du marché des cryptomonnaies. Certains analystes lui prédisent un cours à 125'000 dollars à la fin de l'été.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Postfinance coupe moins de postes que prévu

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Début juin, la banque parlait d'une pression accrue compte tenu de l'incertitude pesant sur les investisseurs. (archive) (© )

Le bras financier de La Poste a annoncé jeudi qu'il supprimerait onze emplois de moins que prévu. Au total et d'ici à fin novembre, Postfinance coupera 130 postes majoritairement dans des fonctions administratives à Berne.

Après les critiques de Syndicom, une prolongation du délai de consultation et des propositions du syndicat et du personnel, il a été décidé une réduction des licenciements, 72 adaptations de contrats de travail ou encore des offres de retraite anticipée, rapporte un communiqué.

Début juin, la banque parlait d'une pression accrue au cours des derniers mois compte tenu de l'incertitude pesant sur les investisseurs. L'assouplissement monétaire conduit par la Banque nationale suisse (BNS) a également pesé, la confrontant, comme ses concurrentes, à une érosion de sa marge d'intérêt.

Plus récemment, Postfinance annonçait céder sa part dans Yuh à la banque glandoise Swissquote pour "se concentrer sur les points clés de sa propre stratégie". L'application bancaire, lancée conjointement il y a quatre ans, était estimée à 180 millions de francs dans le cadre de la transaction.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Italie: la production industrielle repart à la baisse en mai

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La production de moyens de transport a baissé de 5,6% en Italie en mai. (archive) (© )

La production industrielle en Italie, deuxième puissance manufacturière d'Europe, est repartie à la baisse en mai, -0,7% sur un mois, après une hausse surprise en avril de 1%, a indiqué jeudi l'Institut national des statistiques (Istat).

Sur un an la baisse est de 0,9% "et elle concerne tous les principaux secteurs industriels, à part l'énergie", ajoute l'Istat dans son commentaire.

Le secteur des produits pétroliers raffinés augmente de 6,1%, de même que la fourniture d'énergie électrique et de gaz, +4,7%, tandis que la production de moyens de transport baisse (-5,6%) ainsi que celle de produits pharmaceutiques (-5,2%) et de produits chimiques (-4,0%).

Sur l'ensemble de l'année 2024, la production industrielle en Italie avait chuté de 3,5%.

L'Italie a connu une croissance du PIB de 0,7% en 2024, nettement inférieure aux prévisions du gouvernement de Giorgia Meloni, qui avait tablé sur une hausse de 1%.

L'Istat, comme le gouvernement, s'attend à une croissance du PIB encore plus faible en 2025, de 0,6%, l'activité économique étant fortement touchée par la guerre commerciale entamée par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Nouveau sommet pour la Bourse de Londres, malgré le cuivre

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Les marchés ont décidé d'ignorer l'incertitude liée aux droits de douane. (archive) (© )

Le FTSE 100, principal indice de la Bourse de Londres, s'est hissé jeudi matin peu après l'ouverture à un nouveau record, porté par l'optimisme global des marchés sur les négociations commerciales UE-USA et les inquiétudes sur le cuivre dopant ses valeurs minières.

Vers 10h10, le FTSE 100 grimpait de 0,95% à 8950,88 points, dépassant son précédent record de 8908,82 points atteint le 3 mars. Il progressait plus vite que le CAC 40 de Paris ou le Dax de Francfort.

Les marchés ont globalement décidé "d'ignorer l'incertitude liée aux droits de douane", ce qui a porté mercredi le géant des puces électroniques Nvidia et le bitcoin a des sommets lors de la séance américaine, remarque Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown.

"Les marchés européens ont suivi le mouvement ce matin", dont la place britannique.

Pour autant, si la place de Londres profite de ce mouvement elle est paradoxalement aussi "portée par des sociétés minières comme Anglo American, Rio Tinto et Glencore", les inquiétudes sur de futurs droits de douane sur le cuivre faisant monter les prix du métal rouge, ajoute Victoria Scholar, analyste chez interactive investor.

Donald Trump a dévoilé mercredi une surtaxe de 50% sur le cuivre importé aux États-Unis à partir du 1er août.

Le marché attend aussi d'être fixé sur le sort de l'Union européenne en matière de droits de douane, et "le fait que les États-Unis continuent de négocier avec l'UE est perçu en Bourse comme un signe de force", selon Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.

L'objectif de l'UE est dans l'immédiat d'obtenir le maintien des droits de douane appliqués aux produits européens à 10%, au lieu des 20% annoncés début avril, avec des exemptions pour des secteurs clés tels que l'aéronautique, les cosmétiques et les boissons alcoolisées.

Les investisseurs digèrent aussi des nouvelles annonces du président américain sur des droits de douane réciproques pour une nouvelle série de pays, dont le Brésil, surtaxé à 50%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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