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L'OMS met un terme au contrat d'un directeur accusé de racisme

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Le Japonais Takeshi Kasai ne fait plus partie de la direction régionale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) met un terme au contrat de son directeur régional pour le Pacifique occidental, Takeshi Kasai. Le Japonais était en retrait depuis qu'il avait été accusé de racisme et d'attitudes inadaptées.

La décision a été prise après une réunion de deux jours du Conseil exécutif de l'organisation, a affirmé mercredi à Keystone-ATS une source diplomatique. Dans une déclaration, l'institution a ensuite elle-même confirmé cette situation qui fait suite à une recommandation similaire lancée la semaine dernière par le comité régional pour le Pacifique occidental.

Entré en fonctions il y a quatre ans, M. Kasai avait été mis en congé en août dernier de la direction régionale établie à Manille. Depuis, celle-ci était menée par la directrice générale adjointe de l'OMS Zsuzsanna Jakab. Cette responsable va rester en poste jusqu'à l'élection du successeur du Japonais en octobre par le comité régional qui devra être validée par le Conseil exécutif.

M. Kasai avait démenti les accusations auxquelles il était confronté. Mais le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus avait décidé l'ouverture d'une investigation. Selon celle-ci, le directeur régional a fait preuve d'attitudes inadaptées, a précisé mercredi l'organisation.

Selon les révélations de l'agence de presse américaine Associated Press (AP), des dizaines de personnes avaient lancé une plainte interne dès 2021 contre le médecin. Elles en avaient appelé quelques mois plus tard au Conseil exécutif. Depuis son arrivée, près de 60 personnes avaient quitté leur activité auprès de la direction régionale.

Plusieurs affaires

De nombreux reproches avaient été relayés contre le Japonais, notamment son autoritarisme et son racisme. Mais le directeur régional était aussi accusé de proximité trop importante avec le gouvernement de son pays, qui avait démenti, ou de ne pas vouloir s'en prendre à la Chine, au centre de la polémique après le début de la pandémie.

Certains affirmaient que le Japonais avait sapé les efforts pour lutter contre le coronavirus. La plainte mentionnait une approche "toxique" et une "culture de brimades systémiques" de collaborateurs. Dans le système de l'OMS, chacune des six directions régionales est pilotée avec une grande marge de manoeuvre. Le chef ou la cheffe est élu par le Conseil exécutif après recommandation du comité régional.

L'OMS a été confrontée ces dernières années à des accusations de harcèlement. Elle a dû faire face à un scandale de violences sexuelles par certains de ses collaborateurs de 2018 à 2020 en République démocratique du Congo (RDC). Des dizaines de femmes ont été victimes d'actes perpétrées par des responsables de plusieurs organisations humanitaires.

L'OMS s'était excusée et avait licencié ou n'avait pas renouvelé le contrat de quatre personnes. Au total, un fonds de deux millions de francs a encore été lancé par l'institution en septembre dernier pour accompagner les victimes, y compris celles de violations perpétrées par des membres d'autres organisations. L'OMS vient également de lancer il y a quelques jours une nouvelle politique sur cette question.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Nvidia et AMD verseront une redevance à Washington

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La question des ventes de puces à la Chine constitue une préoccupation majeure pour l'administration Trump. (archive) (© KEYSTONE/EPA/HANNIBAL HANSCHKE)

Les géants américains des semi-conducteurs Nvidia et Advanced Micro Devices ont accepté de verser au gouvernement américain 15% de leurs revenus provenant de la vente de puces IA à la Chine, selon des informations parues dimanche dans les médias.

Le patron de Nvidia, Jensen Huang, a rencontré le président américain Donald Trump à la Maison Blanche mercredi et a accepté de reverser au gouvernement américain une partie de ses revenus, un arrangement très inhabituel dans le commerce international des technologies, selon des informations publiées dans le Financial Times, Bloomberg et le New York Times.

L'AFP n'a pas été en mesure de vérifier immédiatement ces informations.

Le mois dernier, Nvidia, premier producteur mondial de semi-conducteurs, est devenu la première entreprise à dépasser les 4000 milliards de dollars de capitalisation boursière, montrant à quel point les marchés misent sur l'intelligence artificielle, en train de révolutionner l'économie mondiale.

La société californienne est au coeur de la rivalité technologique entre Pékin et Washington. L'accès des entreprises chinoises à ses puces avancées "H20" constitue un enjeu majeur dans les discussions commerciales entre les deux puissances.

Mais début juillet, Nvidia a indiqué qu'il reprendrait les ventes de ses puces H20 en Chine, après que les autorités américaines ont levé certaines restrictions à l'exportation vers le pays asiatique.

La société Advanced Micro Devices (AMD), basée dans la Silicon Valley, versera également 15 % de ses revenus sur les ventes en Chine de ses puces MI308, dont l'exportation vers ce pays lui était auparavant interdite.

Selon le New York Times, cet accord pourrait rapporter plus de 2 milliards de dollars au gouvernement américain.

Le président américain Donald Trump avait annoncé mercredi qu'il comptait imposer 100% de droits de douane sur les "puces et semi-conducteurs", sans préciser, pour l'instant, la date d'entrée en vigueur de cette nouvelle taxe douanière.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Réunion d'urgence des Européens avant le sommet Trump-Poutine

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La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas s'inquiète pour Kiev. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

L'Union européenne réunit en urgence ses chefs de la diplomatie lundi, cherchant à peser sur les pourparlers prévus cette semaine entre Donald Trump et Vladimir Poutine sur la guerre en Ukraine. Ces discussions lui font craindre un accord aux dépens de Kiev.

Les Européens multiplient les contacts et s'efforcent de faire front commun derrière l'Ukraine depuis l'annonce de la tenue vendredi en Alaska du sommet réunissant les présidents américain et russe. Il doit y être question, selon Donald Trump, d'un possible accord prévoyant "des échanges de territoires" pour mettre fin au conflit qui a fait des dizaines, voire des centaines de milliers de morts depuis plus de trois ans dans les deux pays.

En l'état, la présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky n'est pourtant pas prévue, même si elle reste "possible" selon l'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Otan Matthew Whitaker.

"Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l'Ukraine. Les Etats-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement", a martelé dans un communiqué la responsable de la diplomatie de l'Union européenne, Kaja Kallas.

Mais, a-t-elle insisté, "tout accord entre les Etats-Unis et la Russie doit inclure l'Ukraine et l'UE car c'est une question de sécurité pour l'Ukraine et pour l'ensemble de l'Europe".

Elle a annoncé une "réunion extraordinaire" lundi en visioconférence de ministres des Affaires étrangères de pays de l'UE, en présence de leur homologue ukrainien Andriï Sybigua, "afin de discuter des prochaines étapes".

Ultimatum

Cet échange va s'ajouter à une série de contacts pendant le week-end, avec une réunion samedi au Royaume-Uni entre conseillers à la sécurité nationale européens et américains en présence du vice-président américain JD Vance et de nombreuses conversations téléphoniques.

Le chef de l'Etat ukrainien s'est entretenu lui-même ces trois derniers jours avec 13 dirigeants européens, ainsi qu'avec les présidents du Kazakhstan et de l'Azerbaïdjan.

Et puis, Kiev "travaille bien sûr avec les Etats-Unis. Il ne se passe pas un jour sans que nous communiquions sur les moyens de parvenir à une paix véritable. Nous comprenons que la Russie a l'intention de tromper l'Amérique", a averti M. Zelensky dans son message du soir.

Vladimir Poutine a pour sa part conversé avec neuf chefs d'Etat ou de gouvernement en trois jours dont Xi Jinping, Narendra Modi et Inacio Lula da Silva.

Donald Trump, qui avait promis de régler le conflit ukrainien en 24 heures à son retour à la Maison Blanche, a entamé un spectaculaire rapprochement avec le président russe. Mais il a montré une frustration grandissante alors que la Russie a intensifié ses bombardements de l'Ukraine ces derniers mois.

L'annonce du sommet en Alaska est intervenue vendredi, le jour-même de l'expiration d'un ultimatum lancé au Kremlin pour mettre un terme au pire conflit armé en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.

Les combats et bombardements ont continué depuis avec six morts recensés dans des frappes russes dimanche en Ukraine, où une bombe planante russe a en outre atteint la gare routière centrale, très fréquentée, de Zaporijjia (est), faisant 20 blessés.

Côté russe, une attaque de drones ukrainien sur des "entreprises industrielles" a fait un mort à Arzamas, dans la région de Nijni-Novgorod, à plus de 700 kilomètres de la frontière ukrainienne, selon les autorités régionales.

"Tester Poutine"

Dans la nuit de samedi à dimanche les dirigeants français, allemand, italien, polonais, britannique et finlandais, et la présidente de la Commission européenne ont exhorté le président américain à accroître la "pression" sur la Russie.

Ils ont estimé que toute négociation devrait avoir lieu "dans le contexte d'un cessez-le-feu ou d'une réduction des hostilités" et averti qu'une solution diplomatique devrait inclure des "garanties de sécurité solides et crédibles" pour l'Ukraine.

L'armée russe contrôle actuellement environ 20% du territoire ukrainien.

Moscou réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Otan. Des exigences inacceptables pour Kiev.

Donald Trump "met la pression sur Poutine, a assuré le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, sur la télévision ABC, estimant que "vendredi prochain sera important, car il s'agira de tester Poutine et de déterminer son engagement à mettre fin à cette terrible guerre".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les Etats-Unis veulent une rencontre Trump-Poutine-Zelensky

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Volodymyr Zelensky craint un accord entre Donald Trump et Vladimir Poutine aux dépens de l'Ukraine (archives). (© KEYSTONE/EPA/PRESIDENTIAL PRESS SERVICE HANDOUT)

Les Etats-Unis travaillent à "programmer" une rencontre entre Donald Trump et ses homologues russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky. Les alliés européens de l'Ukraine poussent pour la présence de M. Zelensky au sommet américano-russe en Alaska.

"L'un des blocages les plus importants est que Vladimir Poutine a dit qu'il ne s'assiérait jamais avec (Volodymyr) Zelensky, le dirigeant ukrainien, et le président (Trump) a réussi à changer cela", a affirmé dimanche le vice-président américain JD Vance lors d'un entretien avec la chaîne conservatrice Fox News, diffusé dimanche.

Désormais, a-t-il ajouté, l'administration américaine travaille à "programmer (le moment où) ces trois dirigeants pourraient s'asseoir et discuter de la fin de ce conflit" en Ukraine.

Les dirigeants de l'Union européenne et de puissances du Vieux continent ont encore insisté dimanche pour que Kiev soit partie prenante aux négociations américano-russes, à quelques jours du sommet prévu vendredi entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska.

"Réunion extraordinaire" lundi

Et Volodymyr Zelensky, qui ne participera donc pas en principe à ce sommet, a exhorté ses alliés européens, notamment la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, également écartés des pourparlers, à définir une approche commune. Une "réunion extraordinaire" en visioconférence est d'ailleurs programmée lundi entre des ministres des Affaires étrangères de pays de l'UE et leur homologue ukrainien.

L'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Otan, Matthew Whitaker, a de son côté laissé entendre dimanche que le président ukrainien pourrait assister au sommet.

"Oui, je pense sans aucun doute que c'est possible", a répondu le diplomate américain auprès de l'Alliance atlantique, qui était interrogé par la télévision CNN sur une éventuelle présence du chef de l'Etat ukrainien en Alaska.

"Il ne peut assurément pas y avoir d'accord si toutes les parties impliquées n'y ont pas souscrit. Et, évidemment, la priorité absolue est de parvenir à la fin de la guerre", a argumenté M. Whitaker.

Mais au final, ce sera à Donald Trump de décider, a prévenu son ambassadeur à l'Otan.

"S'il estime qu'inviter Zelensky est le meilleur scénario, alors il le fera", a-t-il assuré.

Mais "aucune décision n'a été prise", a souligné l'ancien procureur fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: 5 journalistes d'Al Jazeera tués dans une frappe israélienne

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Les journalistes étaient dans une tente dans la ville de Gaza. (© KEYSTONE/AP/Ohad Zwigenberg)

Cinq journalistes d'Al Jazeera, dont un reporter bien connu, ont été tués dimanche dans une frappe israélienne dans la bande de Gaza, a annoncé la chaîne télévisée qatarie. L'armée israélienne a reconnu avoir ciblé le journaliste connu, le qualifiant de "terroriste".

Au moment où le gouvernement israélien se montre déterminé à mettre en oeuvre son nouveau plan d'opérations dans le territoire palestinien dévasté et affamé par 22 mois de guerre, la chaîne télévisée a fait état de "ce qui semble être une attaque ciblée israélienne" sur une tente utilisée par ses journalistes à Gaza-ville, devant l'hôpital al-Chifa.

Elle a fait part du décès de ses correspondants Anas al-Sharif et Mohammed Qreiqeh, ainsi que des cameramen Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa. Leurs noms s'ajoutent à la liste des près de 200 journalistes, selon Reporters sans frontières, tués dans la guerre lancée en représailles à la sanglante attaque du mouvement palestinien Hamas du 7 octobre 2023.

Anas al-Sharif, 28 ans, était l'un des visages les plus connus parmi les correspondants couvrant au quotidien le conflit à Gaza.

"Chef d'une cellule terroriste"

L'armée israélienne a confirmé l'avoir ciblé, le qualifiant de "terroriste" qui "se faisait passer pour un journaliste". Il "était le chef d'une cellule terroriste au sein de l'organisation terroriste Hamas et était responsable de la préparation d'attaques de roquettes contre des civils israéliens et les troupes" israéliennes, a-t-elle affirmé sur le réseau social Telegram.

Dans ses derniers messages postés sur le réseau social X dimanche, Anas al-Sharif faisait état d'"intenses" bombardements israéliens sur le territoire palestinien. Il avait diffusé une courte vidéo montrant des frappes sur la ville de Gaza.

Un texte posthume que le journaliste avait écrit en avril en cas de décès a été publié sur son compte lundi matin, dans lequel il appelle à "ne pas oublier Gaza".

En juillet, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) avait accusé l'armée israélienne de mener "une campagne de diffamation" envers le journaliste en le présentant dans des messages en ligne comme un membre du Hamas.

"La tendance d'Israël consistant à qualifier les journalistes de militants sans fournir de preuves crédibles soulève de sérieuses questions sur ses intentions et son respect de la liberté de la presse", a dénoncé Sara Qudah, directrice régionale de l'organisation basée à New York dans la nuit de dimanche à lundi.

Censure israélienne

"Les journalistes sont des civils et ne doivent jamais être pris pour cible. Ceux qui sont responsables de ces meurtres doivent rendre des comptes", a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Israël avait déjà décidé en mai 2024 d'interdire la diffusion d'Al Jazeera dans le pays et d'y fermer ses bureaux, résultat d'un conflit de longue date entre le média et le gouvernement israélien, qui s'est aggravé pendant la guerre en cours dans la bande de Gaza.

L'armée israélienne a accusé à plusieurs reprises les journalistes de cette chaîne d'être des "agents terroristes" à Gaza affiliés au Hamas.

Plus généralement, la presse internationale n'est pas autorisée à travailler librement dans le territoire palestinien depuis le début du conflit. Seuls quelques médias, triés sur le volet, y sont entrés embarqués avec l'armée israélienne, leurs reportages étant soumis à une stricte censure militaire.

La presse internationale travaille en s'appuyant sur des journalistes et correspondants locaux, qui ont payé un lourd tribut au conflit.

Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a affirmé dimanche avoir donné l'ordre à l'armée d'autoriser un plus grand nombre de journalistes de la presse internationale à travailler sous son contrôle dans la bande de Gaza.

Lors de la même conférence de presse, il a justifié le nouveau plan d'opérations de l'armée, qui prévoit la conquête de la ville de Gaza et qu'il a présenté comme le "meilleur moyen pour terminer la guerre".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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