Suisse
La guerre en Ukraine renforce l'intérêt des Suisses pour l'Otan

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La guerre en Ukraine renforce la volonté des Suisses de se rapprocher de l'Otan. Pour une majorité, ce n'est pas incompatible avec la neutralité. Dans le cadre de l'étude Sécurité 2023, les trois quarts de la population ont dit en outre voir l'avenir du monde en noir.
A contrario, 81% des personnes interrogées envisagent un avenir positif pour la Suisse. C'est cependant cinq points de pourcentage de moins qu'un an plus tôt, avant l'agression russe contre son voisin, selon l'étude "Sécurité 2023" réalisée en janvier et publiée jeudi par l'Académie militaire (Milak) et le Center for Security Studies (CSS) de l'EPF de Zurich.
Dans le même temps, la confiance dans l'avenir du monde a baissé de sept points de pourcentage. Seules 24% des personnes interrogées étaient encore optimistes quant à l'avenir de la planète en janvier 2023.
Pour 42% des personnes interrogées, les guerres et les conflits représentent la plus grande menace pour la Suisse. Suivent le changement climatique (34%) et les crises financières et économiques (31%). Il n'y a pas de comparaison possible avec les enquêtes précédentes, car c'est la première fois que les chercheurs posaient cette question. Tous les autres thèmes mentionnés sont loin derrière, avec moins de 6%.
Dans la foulée, une majorité de 55% se disait favorable en janvier 2023 à un rapprochement avec l'Otan. C'est 10 points de pourcentage de plus qu'un an plus tôt, une courte majorité estimant que la neutralité le permettrait. Cela signifie que l'idée d'une défense autonome a du plomb dans l'aile. Selon l'étude, cela montre que les Suisses sont plus disposés à l'ouverture et à la coopération que par le passé.
Neutralité
Largement débattue dans le contexte de la réexportation d'armement ou de munitions suisses, la neutralité a été soutenue par 91% des personnes interrogées en janvier dernier, soit six points de moins que dans l'étude de l'année précédente. Une faible majorité a continué à apporter son soutien à la neutralité différenciée, selon laquelle la Suisse prend clairement position en cas de conflit politique, mais reste neutre en cas de conflit militaire.
Le besoin d'une prise de position claire également en cas de guerre a cependant augmenté de 18% en janvier 2021 à 27% des sondés cette année. A contrario, la fonction de la neutralité comme facteur de protection a nettement baissé par rapport à l'année précédente, passant de 69% à 55%. En revanche, l'effet protecteur des alliances militaires en Europe s'est renforcé, un bon tiers des personnes interrogées réclamant de telles alliances.
Les sondés ont jugé important que la neutralité soit reconnue au niveau international, qu'elle ait une orientation humanitaire et qu'elle fasse partie de l'identité nationale. Le facteur le moins important est le fait que la neutralité soit armée.
Sanctions approuvées
L'attitude envers les sanctions contre la Russie est restée inchangée par rapport à une enquête complémentaire en juin 2022. Les trois quarts des personnes interrogées ont estimé que ces mesures étaient justes et 70% qu'elles étaient conformes à la neutralité. Un tiers partageait l'avis que la Suisse ne pouvait plus offrir ses bons services à cause des sanctions.
L'armée est jugée nécessaire par 78% des personnes interrogées. C'est trois points de pourcentage de plus qu'en janvier 2022. Par rapport à cette date, les Suissesses et les Suisses souhaitent aujourd'hui que la capacité de défense de l'armée soit renforcée. Mais par rapport à juin 2022, le soutien à une augmentation du budget de l'armée a diminué.
La confiance élevée dans les institutions se maintient. Aucune des institutions mentionnées lors de l'enquête n'a enregistré de perte de confiance en un an, les partis politiques gagnant 0,2%..
Gain de confiance pour les Etats-Unis
S'agissant de la confiance dans les Etats, mesurée pour la dernière fois en 2019, les Etats-Unis ont beaucoup gagné. La confiance dans les Etats voisins reste élevée. En revanche, la perte de confiance dans les Etats autoritaires que sont la Russie, la Chine, l'Iran et la Corée du Nord est particulièrement frappante, écrivent les auteurs du rapport "Sécurité 2023".
Les personnes interrogées souhaitent conserver des relations purement économiques avec l'UE. Seule une minorité demande l'adhésion. Un engagement plus fort en faveur des causes de l'ONU a reçu un peu plus de soutien qu'en juin 2022.
L'Académie militaire (Milak) et le Center for Security Studies (CSS) de l'EPFZ réalisent chaque année depuis 1993 une série d'études sur la sécurité. Pour l'étude actuelle, l'institut de sondage Link a interrogé 1238 citoyens représentatifs du 3 au 20 janvier. La marge d'erreur est de plus ou moins 2,8%.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Qualifications: Feldbausch et Bertola manquent le coche à Genève
Kilian Feldbausch (ATP 514) et Remy Bertola (ATP 297) ont tous deux connu la défaite au 2e tour des qualifications du Geneva Open.
Les deux Suisses doivent désormais espérer un forfait pour intégrer le tableau final et disputer ainsi leur premier match estampillé ATP sur la terre battue du Parc des Eaux-Vives.
Invité par les organisateurs, Kilian Feldbausch s’est incliné 6-3 4-6 7-5 devant le Russe Ivan Gakhov (ATP 317) dimanche après-midi. Remy Bertola a quant à lui été battu 3-6 6-4 6-4 par le Brésilien Karue Sell (ATP 299). Dominic Stricker (ATP 258), qui affrontera un qualifié lundi dès 18h pour son 1er tour, est donc pour l’heure le seul Helvète admis dans le tableau principal.
Ex-no 5 mondial junior, Kilian Feldbausch est pourtant revenu de loin dans son 2e tour. Mené 5-2 dans la manche décisive avec deux breaks de retard, le Genevois de 19 ans a recollé à 5-5 en effaçant une balle de match à la relance. Mais il a concédé une nouvelle fois son service dans la foulée, et Ivan Gakhov n'a pas laissé passer sa deuxième opportunité de conclure sur son service.
Remy Bertola n'a pas non plus grand-chose à se reprocher au terme d’une partie dans laquelle il a remporté au final 2 points de plus que Karue Sell (88-86). Le Tessinois de 26 ans a converti l'unique balle de break qu'il s'est procurée dans la manche décisive, pour recoller à 1-1. Le troisième break qu'il a concédé dans ce match, à 3-3 dans cet ultime set, fut décisif.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Yverdon veut un parking souterrain à la place d'Armes
Après plus de 60 ans de débats conflictuels et projets divers, Yverdon-les-Bains a enfin voté dimanche sur l'avenir de la place d'Armes. Résultat: la population souhaite la construction d'un parking souterrain de l'ordre de 1000 places.
Les votants se sont ralliés à 55% à l'initiative populaire visant à supprimer les voitures en surface et à créer environ 1000 places en sous-sol. Le texte l'a emporté face au contre-projet de la Municipalité (refusé à 61%). Celle-ci désire aussi végétaliser la place située entre la gare et le centre historique, mais estime qu'un souterrain à 1000 places est excessif et non-conforme au cadre légal.
Pour les initiants en revanche, un tel ouvrage est nécessaire pour compléter les possibilités de parking à Yverdon et assurer la survie des commerçants, restaurants et autres services du centre-ville.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Le village vaudois de Perroy révoque son syndic
La population de Perroy ne veut plus de son syndic. Dans une votation inédite dans le canton de Vaud, elle a largement accepté dimanche de révoquer Didier Haldimann, accusé d'avoir profité de sa fonction à des fins personnels.
Au total, 556 électeurs perrolans ont voté pour la révocation de leur syndic, tandis qu'ils ont été seulement 25 à le soutenir. Le taux de participation a atteint 52% dans le petit village de la Côte (1600 habitants).
Didier Haldimann, qui n'assiste plus aux séances de la Municipalité depuis 2022, avait été élu en février 2020, devenant syndic en juillet de la même année. En 2021 à la suite de dénonciations, une enquête administrative a été menée à son encontre. Celle-ci a révélé des conflits d'intérêts sur certains dossiers et conclu que le syndic n'avait pas respecté les règles en matière de récusation.
La Municipalité et le Conseil communal ont ensuite demandé l'ouverture d'une procédure de révocation auprès du Conseil d'Etat vaudois. Celui-ci est entré en matière en avril 2024, estimant que la population devait se prononcer sur le sort du syndic. Didier Haldimann s'est opposé à cette décision, mais sans succès, ses recours auprès du Tribunal cantonal puis du Tribunal fédéral ayant été rejetés.
Confiance rompue
La Municipalité justifie la révocation du syndic au motif qu'il s'est "détourné de sa mission publique pour défendre ses intérêts privés, ce dont ont été témoins ses collègues", écrivent les autorités perrolanes dans la brochure explicative au vote.
Son absence "sans justification" de la Municipalité depuis presque trois ans est aussi avancée. L'exécutif évoque encore une confiance "rompue de façon irrémédiable".
De son côté, Didier Haldimann a toujours contesté les accusations et dénoncé une enquête administrative "à charge". S'exprimant lui aussi aux électeurs dans la brochure du vote, il regrette ne pas pouvoir "se défendre concrètement", étant toujours soumis au secret de fonction. Il explique aussi son absence de longue durée pour des raisons de santé.
Jamais encore une commune vaudoise n'avait dû voter pour révoquer son syndic. Théâtre de cette première historique, Perroy souhaite désormais "retrouver la sérénité" et "ouvrir un nouveau chapitre de stabilité politique", espère la Municipalité. Une élection complémentaire est programmée le 29 juin pour repourvoir l'exécutif.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Lucens et Curtilles fusionnent dans la Broye vaudoise
La population Lucens (environ 4800 habitants) et Curtilles (300) a accepté dimanche la fusion des deux communes de la Broye vaudoise. Le mariage entrera en vigueur en 2027: la nouvelle commune prendra le nom et les armoiries de Lucens, tandis que Curtilles conservera son nom de localité.
Dimanche, Lucens a dit "oui" à 85%, Curtilles à 75%. Les deux conseils communaux avaient déjà plébiscité la fusion en mars dernier.
Pour ses partisans, cette fusion suit une logique territoriale qui vient concrétiser les nombreuses collaborations déjà existantes. Pour Curtilles plus particulièrement, cela permet de répondre "à la difficulté chronique de repourvoir les postes à la municipalité", peut-on lire dans la brochure explicative au vote.
A noter que Lucens avait déjà fusionné avec ses voisines d'Oulens-sur-Lucens en 2011, puis de Brenles, Chesalles-sur-Moudon, Cremin, Forel-sur-Lucens et Sarzens en 2017. Pas intéressée jusqu'ici, Curtilles avait initié les démarches en 2023 auprès de sa grande voisine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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