International
Bolsonaro rentre au Brésil pour la première fois depuis sa défaite

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Après un séjour de trois mois aux Etats-Unis, Jair Bolsonaro a effectué jeudi un retour discret au Brésil pour la première fois depuis sa défaite à la présidentielle contre Lula. Il est décidé à jouer un rôle politique important.
Décidé à refaire de la politique et porter haut les valeurs ultra-conservatrices, l'ex-président d'extrême droite n'est toutefois pas allé saluer les 200 sympathisants fervents qui l'attendaient en chantant et en scandant son nom à l'aéroport, après son arrivée de Floride peu avant 07h00 (12h00 en Suisse), a constaté l'AFP.
Il s'est rendu directement dans les locaux du Parti Libéral (PL) sous la bannière duquel il s'était présenté à la réélection, selon des images diffusées par CNN Brasil de son convoi de véhicules. Les retrouvailles avec ses alliés politiques et ses proches y ont donné lieu à des embrassades chaleureuses, selon ces images.
Bolsonaro a juste fait une apparition d'une fenêtre pour dire bonjour à ses admirateurs, souvent vêtus du jaune et vert du drapeau national, avant de sortir très rapidement des locaux, sous un soleil radieux, les saluer de la main.
La Police militaire avait été mobilisée en nombre pour cette arrivée, craignant des débordements alors que le PL avait fait beaucoup de publicité sur les réseaux sociaux pour le retour de Bolsonaro.
"Faire de la politique"
De retour au Brésil, l'ex-président, objet d'une longue série d'enquêtes, s'expose à des poursuites judiciaires avec une éventuelle inéligibilité et un possible emprisonnement, tout en compliquant la donne politique pour son successeur de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva.
Bolsonaro avait quitté le Brésil le 30 décembre, avant même la fin de son mandat, boycottant la cérémonie d'investiture de Lula le 1er janvier.
A 68 ans et après une défaite de moins de deux millions de voix qui l'avait plongé dans le mutisme, voire la dépression, Bolsonaro avait déclaré la semaine dernière son intention de "parcourir le pays", et "de faire de la politique".
Mauvaise séquence pour Lula
Le retour au Brésil de Bolsonaro intervient alors que le président Lula traverse une séquence difficile, moins de trois mois après son entrée en fonction. Après avoir contracté une pneumonie, il a dû reporter cette semaine une visite d'Etat en Chine sur laquelle comptaient ses conseillers pour redorer son blason à la suite de diverses polémiques et déclarations intempestives.
"Lula va devoir maintenant gouverner avec une opposition organisée, cela pourrait faire une grande différence", avançait pour l'AFP Jairo Nicolau, analyste politique à la Fondation Getulio Vargas (FGV).
Le Parti Libéral a confirmé à l'AFP que Bolsonaro, en devenant son président d'honneur, allait recevoir des émoluments mensuels de près de 7000 euros.
Après les locaux du PL, Bolsonaro devait se rendre dans sa future résidence, dans un complexe résidentiel très protégé du quartier de Jardim Botanico à Brasilia, avec son épouse Michelle. Cette fervente évangélique de 41 ans seulement vient de prendre la tête de la branche des femmes du PL et pourrait éventuellement briguer la présidence en 2026.
Ennuis judiciaires
Bolsonaro rentre en pleine polémique sur des bijoux de luxe, d'une valeur d'au moins trois millions d'euros, reçus d'Arabie saoudite qu'il aurait fait entrer illégalement au Brésil. Il a été convoqué par la police dès le 5 avril pour une déposition.
Mais il est aussi dans le collimateur de la justice pour plusieurs affaires et a perdu son immunité. Bolsonaro est notamment sous le coup de cinq enquêtes à la Cour suprême dans des affaires qui pourraient lui valoir des peines de réclusion.
La plus récente porte sur son rôle dans les émeutes du 8 janvier contre les lieux du pouvoir à Brasilia, saccagés par des milliers de ses partisans. Les quatre autres portent sur des délits présumés durant son mandat: désinformation sur le système d'urnes électroniques ou sur le Covid.
Jair Bolsonaro est également sous le coup de pas moins de 16 enquêtes au Tribunal supérieur électoral (TSE). Il pourrait être condamné à huit ans d'inéligibilité, ce qui l'empêcherait de se présenter à la présidentielle de 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Musk, "déçu" par Trump, quitte son rôle gouvernemental
Le multimilliardaire Elon Musk a confirmé mercredi qu'il mettait fin à sa mission de réduction de la dépense publique, après quatre mois d'une expérimentation sans précédent. Il avait critiqué peu avant pour la première fois le président américain Donald Trump.
"Alors que ma période prévue en tant qu'employé spécial du gouvernement touche à sa fin, je voudrais remercier le président Donald Trump de m'avoir donné l'occasion de réduire les dépenses inutiles", a écrit l'homme d'affaires sur son réseau social X.
"La mission 'DOGE' [le nom de sa commission à l'efficacité gouvernementale, ndlr] va se renforcer encore à l'avenir pour devenir un mode de vie dans le gouvernement", a affirmé le patron de Tesla, SpaceX et X.
C'est un tout autre ton, beaucoup plus amer, qu'il a adopté sur la chaîne télévisée CBS. "J'ai été déçu de voir ce projet de loi de dépenses massives, franchement, qui augmente le déficit budgétaire", a déclaré Elon Musk dans un entretien dont un extrait a été diffusé mardi soir, en référence à une grande loi économique du président républicain.
Le patron de Tesla et SpaceX a aussi déploré auprès du Washington Post que la commission DOGE soit "en passe de devenir le bouc émissaire pour tout".
Fissure
La "grande et belle loi", telle que l'a baptisée Donald Trump, est en cours d'examen au congrès et a pour objectif de mettre en application certaines promesses de campagne emblématiques, comme la prolongation de gigantesques crédits d'impôt .
Selon une analyse d'une agence parlementaire sans affiliation politique, le texte en l'état entraînerait une hausse du déficit fédéral de 3800 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie.
"Je pense qu'une loi peut être grande ou qu'elle peut être belle. Mais je ne sais pas si elle peut être les deux", a déclaré Elon Musk dans son entretien à CBS News.
Ce commentaire marque la première fissure publique dans une alliance politique proprement extraordinaire, née pendant la campagne électorale de Donald Trump, qu'Elon Musk a généreusement financée, et renforcée pendant les débuts fracassants du second mandat du républicain.
La mission de M. Musk était conçue comme temporaire, son statut d'"employé spécial du gouvernement" étant limité à 130 jours. Il avait annoncé à la fin avril se mettre en retrait pour s'occuper davantage de ses entreprises, notamment Tesla, dont les ventes ont chuté au fur et à mesure que son patron devenait l'une des personnalités les plus clivantes au monde.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Feux de forêt au Canada: évacuation de 17'000 personnes
Plus de 17'000 personnes étaient en cours d'évacuation mercredi dans le Manitoba en raison de feux de forêt, selon les autorités. Cette province du centre du Canada connaît l'un de ses pires débuts de la saison des incendies.
Avec le réchauffement climatique, le Canada est de plus en plus souvent touché par des événements météorologiques extrêmes, notamment des gigantesques incendies ces dernières années. Le pays a connu en 2023 la pire saison des feux de son histoire.
"C'est la plus importante opération d'évacuation au Manitoba de mémoire récente", a annoncé le premier ministre de la province Wab Kinew, évoquant un état d'urgence à l'échelle de la région.
Un avion militaire doit être déployé de manière "imminente" pour aider les habitants des zones les plus reculées à évacuer.
134 feux actifs
Près de 200'000 hectares de forêts ont été touchés au cours du dernier mois, soit le triple de la moyenne totale annuelle dans cette région.
Le Canada enregistre actuellement 134 feux actifs dans plusieurs provinces dont l'Ontario, la Colombie-Britannique, l'Alberta et la Saskatchewan.
Selon les prévisions des autorités, la saison des feux de forêt pourrait être "au-dessus de la normale" dans le centre et l'ouest du Canada en juin et juillet et "bien au-dessus de la moyenne" en août notamment en raison de la sécheresse grave ou extrême qui continue à sévir dans plusieurs endroits.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un tribunal bloque les droits de douane réciproques de Trump
Le président américain Donald Trump a subi mercredi un camouflet judiciaire, après qu'un tribunal a bloqué les droits de douane dits "réciproques" imposés depuis avril sur l'ensemble des produits entrant aux Etats-Unis. Selon les juges, il a outrepassé ses pouvoirs.
Les trois magistrats du tribunal de commerce international des Etats-Unis (ITC) ne contestent pas dans leur décision la possibilité pour les Etats-Unis d'augmenter les surtaxes que le pays impose sur ses importations, mais ils estiment que ces dernières relèvent d'une prérogative du congrès.
Ils considèrent que le président ne peut pas invoquer la loi d'urgence économique de 1977, utilisée pour justifier l'usage de décrets présidentiels afin d'instituer ces droits de douane, pour "imposer une surtaxe illimitée sur les produits provenant de quasiment tous les pays", selon le jugement que l'AFP a pu consulter.
Anticonstitutionnel
Pour les juges, les décrets pris depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche "outrepassent les pouvoirs accordés au président dans le cadre de la loi IEEPA [permettant d'agir en cas d'urgence économique, ndlr] pour réguler les importations via l'usage de droits de douane".
Cela concerne à la fois les droits de douane imposés au Canada, au Mexique et à la Chine, accusés de ne pas lutter assez efficacement contre le trafic de fentanyl, et la surtaxe d'au moins 10% imposée le 2 avril sur l'ensemble des produits entrant aux Etats-Unis, et jusqu'à 50% selon les pays d'origine.
La loi IEEPA "permet au président de prendre les sanctions économiques nécessaires en cas d'urgence pour combattre une menace 'extraordinaire et inhabituelle'", a rappelé le tribunal. Mais toute interprétation qui lui délègue "une autorité illimitée sur les droits de douane est anticonstitutionnelle", ont insisté les juges.
Dans une opinion écrite accompagnant la décision, l'un des juges, qui n'est pas nommé, a estimé en effet que cela "constituerait un renoncement du pouvoir législatif au bénéfice d'une autre branche du gouvernement", ce qui est contraire à la constitution américaine.
Décision dénoncée
Dans un communiqué, un porte-parole de la Maison-Blanche a dénoncé une décision de "juges non élus", qui n'ont "pas le pouvoir de décider comment gérer convenablement une urgence nationale".
"Le président Trump a juré de placer les Etats-Unis en premier et le gouvernement est décidé à utiliser tous les leviers du pouvoir exécutif pour répondre à cette crise et restaurer la grandeur américaine", a ajouté ce porte-parole, Kush Desai.
Selon la presse américaine, le gouvernement prévoit de faire appel.
De son côté, le chef de file de la minorité démocrate à la commission des affaires étrangères de la chambre des représentants, Gregory Meeks, a estimé dans un communiqué que la décision venait confirmer que "ces droits de douane sont un abus illégal du pouvoir exécutif".
Le tribunal se prononçait à la suite de deux plaintes déposées ces dernières semaines, l'une par une alliance de douze Etats américains, notamment l'Arizona, l'Oregon, New York et le Minnesota, l'autre par un groupe d'entreprises américaines.
Principale arme commerciale
Ils reprochaient précisément à Donald Trump d'utiliser une loi qui ne lui permettait pas d'utiliser des mesures d'urgence pour imposer des droits de douane, un pouvoir que la constitution américaine attribue au congrès, un argument repris donc par le tribunal.
Depuis son retour à la Maison-Blanche, le milliardaire républicain a utilisé les droits de douane comme principale arme de politique commerciale mais également d'incitation à la réindustrialisation du pays et de moyen de pression sur d'autres pays.
Le 2 avril, il a notamment présenté ses droits de douane dits "réciproques", censés concerner l'ensemble des pays dans le monde, avant de reculer face à la chute des marchés financiers, accordant une pause de 90 jours au-delà de 10% de droits de douane, afin d'ouvrir la porte à des négociations commerciales.
Après une réplique de Pékin, qui a augmenté ses droits de douane en réponse à ceux imposés par Washington, les deux premières puissances économiques mondiales se sont répondues coup pour coup jusqu'à les porter à respectivement 125% et 145%, au-delà de la surtaxe existante avant le 2 avril.
Les deux pays se sont finalement entendus à la mi-mai sur un retour à 10% sur les produits américains et 30% sur les produits chinois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Rubio demande à Moscou de négocier "de bonne foi" avec l'Ukraine
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a appelé mercredi Moscou à s'engager dans des négociations "de bonne foi" avec l'Ukraine, lors d'un appel avec son homologue russe Sergueï Lavrov. C'est le "seul moyen de mettre fin à cette guerre", a-t-il ajouté.
Marco Rubio s'est entretenu par téléphone avec le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov. Il a réitéré auprès du ministre russe des affaires étrangères l'appel de Donald Trump à "un dialogue constructif et de bonne foi avec l'Ukraine", a affirmé Tammy Bruce la porte-parole du département d'Etat, dans un communiqué.
L'Ukraine s'est déclarée mercredi prête à des pourparlers à Istanbul avec la Russie lundi, si Moscou, à qui revient cette initiative, fournit à l'avance ses conditions en vue d'une paix pour que la rencontre donne des résultats.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait expliqué au téléphone à son homologue américain Marco Rubio, comment son pays entendait entamer des discussions avec les Ukrainiens en Turquie, selon le ministère russe des affaires étrangères.
Lors de cette deuxième séance de pourparlers directs à Istanbul entre UKraine et Russie, Moscou entend transmettre à Kiev un "mémorandum" censé exposer ses conditions afin de parvenir à un accord de paix durable, selon M. Lavrov.
Les premiers échanges le 16 mai en Turquie n'avaient pas abouti à une percée pour trouver une issue diplomatique au conflit, mais les deux camps s'étaient engagés à procéder à un échange de prisonniers d'une ampleur inédite, 1000 personnes contre 1000 personnes, qui s'est achevé le week-end dernier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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