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Culture

Molières 2023: Starmania nommé, la Comédie-Française plébiscitée

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Denis Podalydès est l'un des candidats au titre de meilleur acteur 2023 (archives). (© KEYSTONE/AP/Lionel Cironneau)

L'opéra-rock Starmania revisité avec succès depuis novembre a été nommé dans deux catégories aux Molières 2023. Pendant ce temps, trois sociétaires de la Comédie-Française s'affronteront pour le titre de meilleur comédien du théâtre public.

Cette 34e édition de la grande cérémonie du théâtre français se tiendra le 24 avril. Isabelle Huppert est nommée pour la neuvième fois comme meilleure comédienne dans le public (La Ménagerie de Verre), face à Isabelle Carré, Sara Giraudeau et Catherine Hiegel.

La Comédie-Française domine le théâtre public avec onze nominations pour cinq productions. Trois poids lourds, Denis Podalydès (Le Roi Lear), Laurent Stocker (L'Avare) ou Christian Hecq (Le Bourgeois Gentilhomme) pourraient rafler le Molière du meilleur comédien.

Deux autres sociétaires de la maison de Molière, Benjamin Lavernhe (La Dame de la mer d'Ibsen) et Christophe Montenez (Le Roi Lear) sont nommés pour le second rôle. La pensionnaire Marina Hands (Le Roi Lear) est nommée comme meilleure comédienne dans un second rôle. "La Reine des neiges, l'histoire oubliée", spectacle jeune public créé pour le Français, récolte deux nominations.

Bourgeois Gentilhomme contre Starmania

C'est le Bourgeois Gentilhomme, dans la production du couple Christian Hecq et Valérie Lesort, qui rafle le plus de nominations (4), dont le Molière du théâtre public, de la mise en scène et de la création sonore et visuelle.

Dans cette dernière catégorie, il fait face à Starmania, mis en scène par Thomas Jolly, futur chef d'orchestre de la cérémonie d'ouverture des JO-2024 de Paris. L'opéra-rock de Michel Berger et Luc Plamondon est également nommé au Molière du spectacle musical.

Cette nouvelle version de "Starmania", plus sombre, plus violente et plus désespérée que l'original, avait fait salle comble trois mois durant à Paris avant son départ en tournée. Elle est récemment passée par Genève pour quatre représentations du 9 au 12 mars. Elle reviendra en Suisse en octobre 2024 avec six nouvelles dates.

Glenn Gould en vedette

Florence Foresti, Laura Felpin, Manu Payet ou Stéphane Guillon pourraient être récompensés dans la catégorie humour. Pour le seul(e) en scène, "Coming out" de Mehdi Djaadi qui raconte sa conversion au catholicisme et "Thomas joue ses perruques - Deluxe édition", avec Thomas Poitevin, révélé pendant le confinement grâce à ses sketchs diffusés sur les réseaux sociaux, figurent parmi les nommés.

Côté théâtre privé, ça sera la bataille entre "Glenn, naissance d'un prodige" (6 nominations), sur le destin du pianiste Glenn Gould, "Big Mother"(5), un thriller journalistique, "Les Poupées persanes" (4), un drame situé en pleine Révolution iranienne et "Lorsque l'Enfant paraît" (4), une comédie de Michel Fau avec Catherine Frot nommée au Molière de la meilleure comédienne du privé.

Trois pièces de la metteuse en scène Johanna Boyer, raflent à elles seules sept nominations, dont cinq pour "Je ne cours pas, je vole!".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le musicien Bastian Baker devient ambassadeur de l'Unicef

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Le Lausannois Bastian Baker veut utiliser sa célébrité pour une bonne cause. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le musicien suisse Bastian Baker est le nouvel ambassadeur du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef). Il est le premier ambassadeur de Suisse romande pour l'Unicef Suisse et Liechtenstein, a annoncé l'organisation samedi.

Bastian Baker veut utiliser sa notoriété pour soutenir ceux qui ont le plus besoin d'aide, a déclaré le musicien cité dans le communiqué. Il veut participer à la création d'un monde dans lequel chaque enfant a la chance de développer son potentiel.

Selon l'½uvre de bienfaisance, outre Bastian Baker, Stefanie Heinzmann, Tina Weirather, Anatole Taubman et Kurt Aeschbacher sont des personnalités suisses de premier plan qui s'engagent pour les droits des enfants. L'auteur-compositeur-interprète lausannois a vendu plus d'un million d'albums et s'est produit dans 50 pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'actrice, qui incarne Renuka dans "Shameless", primée à Cannes

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La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider parle avec l'actrice Anasuya Sengupta après la projection du film "Shameless" à Cannes vendredi dernier. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La comédienne Anasuya Sengupta se voit décerner le prix de la meilleure actrice vendredi soir à Cannes dans la catégorie "Un certain regard". Elle incarne Renuka, dans le film suisse "The Shameless" du réalisateur Konstantin Bojanov.

"The Shameless", une coproduction suisse présentée en première mondiale au Festival de Cannes vendredi dernier en présence de la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider, ne laisse pas indifférent. Renuka, interprétée par la comédienne Anasuya Sengupta, s'échappe d'un bordel de New Delhi après avoir tué un policier.

Elle trouve refuge dans une communauté de prostituées du nord de l'Inde où elle rencontre Devika (Omara Shetty), une jeune fille condamnée à une vie de prostitution dans le cadre du système devadasi, une tradition hindoue désormais interdite, qui "marie" les femmes à une divinité. Un lien fort se tisse entre Renuka et Devika, qui débouche sur un amour interdit.

Un film suisse en hindi

"Officiellement, c'est un film suisse, même s'il est en hindi", a dit M. Bojanov à Keystone-ATS. "The Shameless" est une coproduction de cinq pays: la Suisse, la France, la Bulgarie, Taïwan et l'Inde.

Du côté suisse, majoritaire, il a été coproduit par la société genevoise Akka Films et la RTS. La Suisse a été le premier pays à soutenir et à financer le film, souligne M. Bojanov.

"Le procès du chien" toujours en course

"Le procès du chien" de Laetitia Dosch, l'autre film suisse en lice, repart bredouille vendredi. Mais rien n'est encore joué, car ce premier long métrage de la réalisatrice franco-suisse est éligible samedi pour la Caméra d’Or: cette dernière récompense chaque année le meilleur premier film issu de la Sélection officielle et des deux sections indépendantes que sont la Semaine de la Critique et la Quinzaine des Cinéastes.

Sans oublier que Kodi, le griffon croisé, qui joue dans "Le procès du chien", a reçu vendredi la Palm Dog. Ce prix récompense le chien avec le plus de mordant vu dans les films au Festival de Cannes.

Dix-huit films sélectionnés

Dix-huit films concouraient dans cette catégorie "Un certain regard" vendredi soir à Cannes, en marge de la Palme d’or, son prix le plus prestigieux, qui sera remis samedi soir. Les vainqueurs sont "Black Dog" du réalisateur chinois Guan Hu, qui remporte Prix "Un Certain Regard" et "L'histoire de Souleymane" du réalisateur français Boris Lojkine, avec le prix du jury.

Quant à "Les Damnés" (Italie, Etats-Unis, Belgique) de Roberto Minervini et à "On Becoming a Guinea Fowl" (Zambie, Royaume-Uni, Irlande) de Rungano Nyoni, ils gagnent ex aequo le prix du meilleur réalisateur.

Cette compétition parallèle a révélé de nombreux talents. Une étape qui mène parfois vers le haut du tapis rouge, à l’image du Suédois Ruben Östlund qui a remporté la Palme pour "Triangle of Sadness" en 2022, huit ans après sa victoire dans la catégorie "Un certain regard". .

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le cinéaste iranien Rasoulof ovationné debout

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Le cinéaste iranien Mohammad Rasoulof a brandi à Cannes les photos de deux de ses acteurs principaux, Missagh Zareh et Soheila Golestani. (© KEYSTONE/EPA/ANDRE PAIN)

Le cinéaste Mohammad Rasoulof, qui vient de fuir l'Iran, a reçu vendredi une ovation debout à son arrivée dans la salle de gala du Festival de Cannes, où est projeté son film, "Les graines du figuier sauvage", en lice pour la Palme d'or.

La présence à Cannes du cinéaste, poursuivi par le régime iranien qui l'a privé de son passeport et condamné à de la prison, est un symbole pour la liberté d'expression.

Seule une partie de l'équipe du film a pu quitter l'Iran. Sur le tapis rouge puis dans la salle, Mohammad Rasoulof a brandi les photos de deux de ses acteurs principaux, Missagh Zareh et Soheila Golestani.

Il a monté les marches aux côtés de l'actrice iranienne Golshifteh Farahani, qui vit en exil en France depuis une quinzaine d'années.

Il était aussi accompagné de sa fille Baran, un passage de témoin symbolique puisque c'est cette dernière qui avait reçu l'Ours d'or à Berlin au nom de son père, interdit de quitter son pays, il y a quatre ans.

Rasoulof présente à Cannes "Les graines du figuier sauvage", un film tourné clandestinement, qui raconte l'histoire d'un magistrat, de son épouse et de ses deux filles, dans un Iran en proie aux manifestations.

Le film fait un écho direct au mouvement "Femme, vie, liberté" qui secoue la République islamique depuis la mort de Mahsa Amini, en septembre 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Palm Dog pour Kodi, star à quatre pattes du "Procès du chien"

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Kodi avec Laetitia Dosch et la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider à Cannes (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Kodi, Griffon croisé qui joue dans "Le procès du chien" de la réalisatrice franco-suisse Laetitia Dosch, a reçu vendredi la Palm Dog. Ce prix récompense le chien avec le plus de mordant vu dans les films au Festival de Cannes.

Kodi, 9 ans, succède à Messi, Border Collie qui brillait dans "Anatomie d'une chute", Palme d'Or l'an dernier. Ce doublé ne risque pas d'arriver cette fois car "Le procès du chien" est programmé dans la section Un certain regard.

"Je suis tombée amoureuse de Kodi. La Palm Dog, pour moi, c'est génial, ça permet de considérer les chiens comme des acteurs. Kodi est d'ailleurs dans les crédits du film comme un acteur et il est sur l'affiche", a commenté au micro Laetitia Dosch, présente au côté de l'animal lors de la remise du prix sur une plage.

80 à 100 actions

Kodi, dans la vraie vie, est un ancien chien des rues de Narbonne (sud de la France) passé par un refuge. "Laetitia Dosch nous avait dit 'Kodi n'aura pas grand-chose à faire', mais en recevant le scénario j'ai quand même listé 80 à 100 actions", s'était souvenue pour l'AFP Juliette Roux-Merveille, coach d'une compagnie d'animaux de spectacles basée en Vendée.

"Kodi ne savait pas hurler, on a enregistré un miaulement de chaton affamé et ça l'a fait hurler, ça a marché. Il ne montrait jamais les crocs, on a travaillé un aboiement où on les voit", détaillait-elle encore.

Chien errant

Le grand prix du jury, soit le deuxième trophée le plus important, a été remis à l'autre prétendante, Xin, femelle Jack Russell croisée lévrier de "Black Dog", du Chinois Guan Hu, également dans la section Un certain regard.

L'animal, qui figure un chien errant dans le film chinois, a été adopté à la fin du tournage par l'acteur principal Eddie Peng. Lui aussi était présent, au côté de l'animal. "C'est elle la star du film", a commenté le comédien, qui a parlé "d'amour inconditionnel" avec sa chienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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