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Lausanne

Lausanne: un chien pour aider à témoigner devant la police

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L'association choisit des chiens qui aiment recevoir des caresses (Image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La police de Lausanne collabore avec l'association Chiens de Coeur pour permettre aux victimes de violences qui le souhaitent d'être accompagnées d'un chien de soutien émotionnel lors de leur audition par la police. La présence du canidé peut aider à libérer la parole et à diminuer les angoisses.

"Cela se fait aux Etats-Unis et au Canada, de même qu'en Belgique et en France. Mais c'est une première en Suisse", a expliqué mercredi à Keystone-ATS Alain Ruchonnet, vice-président de Chiens de Coeur.

L'association, qui existe depuis plusieurs années, compte 65 binômes (chien et accompagnant) et intervient régulièrement dans des EMS, des hôpitaux, auprès d'enfants handicapés et même en prison. Avec le Saint-Bernard Xenia, le caniche Mila ou encore Snatch, un beagle.

Aimer les caresses

Sur demande, un chien sera présent lors d'une déposition. "Il se tiendra à côté de la victime, qui pourra le caresser. C'est un soutien émotionnel", explique M. Ruchonnet. L'animal ne va pas juger. Il est là pour soutenir lors d'une procédure judiciaire "qui peut être un peu rude".

Pour devenir chien de thérapie, le canidé a passé des tests et son maître a suivi trois jours de cours, ajoute le spécialiste. "On choisit des chiens qui aiment aller vers les gens, qui veulent recevoir des caresses encore et encore. On ne va pas les éduquer".

Confidentialité

Le maître accompagnera son chien, pour le surveiller. "Un chien va pomper les émotions de la victime. On doit pouvoir le retirer de la séance, si c'est trop dur", explique Alain Ruchonnet. Le binôme n'interviendra que sur demande de la victime et de son avocat. L'accompagnant sera tenu de respecter une stricte confidentialité sur les informations auxquelles il pourrait avoir accès.

La police de Lausanne a signé mercredi une convention qui formalise sa collaboration avec l'association. La formule sera testée pendant une année, à l’issue de laquelle le partenariat pourra être renouvelé, précise un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le métro m3 suivra sa propre voie

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La conseillère d'Etat vaudoise Nuria Gorrite a présenté jeudi les projets revus et optimisés des métros lausannois m2 et m3, ici en compagnie de l'ancien conseiller aux Etats et ex-municipal lausannois Olivier Francais, qui prendra la tête du Comité du pilotage de cette réorientation des programmes. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans le contexte du retard du chantier de la gare de Lausanne, les projets des métros lausannois m2 et surtout m3 ont été repensés. La future troisième voie sera construite pour elle-même et donc déconnectée du m2, ont annoncé jeudi la Ville et le Canton de Vaud.

Le métro m3 suivra sa propre voie sous Lausanne. Le canton de Vaud, la Ville de Lausanne et les tl ont présenté ce jeudi l’avancée du projet d’amélioration des métros de la capitale vaudoise. Son tracé sera décalé à l'ouest de l'actuel tunnel entre la gare et le Flon, dans le futur tunnel à double voie initialement prévu pour élargir le m2. Ainsi modifié, le parcours du m3 reliera directement la gare à Chauderon, sans arrêt au Flon, avant de se diriger comme prévu vers le plateau de la Blécherette, au nord-ouest de la capitale vaudoise.

Le projet tel que présenté en 2018 comprenait des inconvénients majeurs, explique Nuria Gorrite, ministre vaudoise des infrastructures.

Mais dans le contexte du retard du chantier de la gare de Lausanne, la construction du m3 est-elle encore pertinente ? La réponse d’Olivier Français, président du comité de pilotage du projet.

Du côté des transports publics de la région lausannoise, on prévoit justement un renouvellement des automatismes des rames du m2. Car en 2023, cette ligne très prisée a transporté plus de 35 millions de personnes, soit 10 millions de plus que sa capacité. Tinetta Maystre, présidente du Conseil d'administration des tl.

Le Flon et la place Chauderon repensés

La place Chauderon est donc appelée à devenir un nouveau pôle de mobilité. Il y aura ainsi trois pôles principaux combinant les différents modes de transports publics avec des liaisons métro, trains et bus: le pôle Gare (m2/m3/CFF/bus), le pôle Flon (m1/m2/LEB/tram) et le pôle Chauderon (m3/LEB/BHNS/bus/tram), qui accueillera à terme plus de 90'000 passagers quotidiens à l'horizon 2035, soit l'équivalent de la station Flon aujourd'hui.

On retrouve Olivier Français, président du comité de pilotage du projet.

Plusieurs étapes sont nécessaires avant la pose de la première pierre du métro m3. Il y aura notamment la validation par le Grand Conseil du budget de 2 milliards. e comité de pilotage du projet mise sur 2034, année de la fin des travaux de la place de la gare de Lausanne.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS

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Culture

Deux créations et un classique au programme d'été du Béjart Ballet

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Giorgio Madia (à gauche) et Valentina Turcu (au centre) entourent le directeur artistique a.i. du Béjart Ballet Lausanne (BBL) Julien Favreau. En arrière-plan, les assistants, Tamas Darai et Adriana Mortelliti et les danseurs Oscar Chacon, Jasmine Cammarota, Federico Matetich et Antoine Le Moal. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Pour son programme d'été au Théâtre de Beaulieu (14-20 juin), le Béjart Ballet Lausanne (BBL) propose "Hamlet" et "Rhapsody in Blue", deux créations en première mondiale. Il y présentera aussi le célèbre "Boléro", le ballet signature de Maurice Béjart.

"J'avais à coeur de présenter ces deux créations et le Boléro dans le studio 4 du BBL, notre espace de travail au quotidien, pour ouvrir la compagnie vers une vraie communication", a déclaré jeudi aux médias Julien Favreau, directeur artistique ad intérim après le licenciement en février dernier de Gil Roman. Il était pour l'occasion entouré des chorégraphes, de leurs assistants et de quatre danseuses et danseurs.

Ancienne du BBL, la Slovène Valentina Turcu signe le ballet "Hamlet", inspiré de la célébrissime pièce de William Shakespeare, portant sur la folie humaine, la passion et "la famille qui vit un enfer". "Ces thèmes nous obsèdent depuis 400 ans déjà, j'ai voulu en faire une version actualisée", explique-t-elle, tout en observant que l'oeuvre "va comme un gant aux danseuses et danseurs du BBL".

"L'art de la danse permet d'atteindre un niveau métaphysique inaccessible au théâtre classique", ajoute la chorégraphe, également active dans le théâtre. Ancienne élève de l'Ecole-atelier Rudra Béjart, elle se réjouit de ce "retour aux sources" et dédie sa création à son "père artistique Maurice Béjart", encore "tellement présent".

Liberté et plaisir de danser

Comme Valentina Turcu, l'Italien Giorgio Madia a également dansé au BBL avant de passer à la chorégraphie. Pour le programme d'été, il a imaginé le ballet "Rhapsody in Blue" sur la musique de George Gershwin. Selon ses termes, il s'agit d'un ballet abstrait, "même si Maurice dirait que ce n'est pas possible, vu qu'il y a des corps sur scène".

"Comme Gershwin, qui a décidé il y a 100 ans qu'il ne voulait pas suivre de règles pour composer son oeuvre, j'ai eu envie de créer une chorégraphie sans règles. Je voulais voir la compagnie danser et se défoncer avec le plaisir de danser", commente-t-il.

Ambiance améliorée

Interrogés sur l'atmosphère au sein du BBL depuis le licenciement de Gil Roman, les danseurs présents font état d'une "très bonne ambiance générale". "Les choses sont plus claires, on se sent mieux, plus soutenus", témoigne Jasmine Cammarota. "On a vécu une forme de choc qui nous menés à plus nous responsabiliser dans notre rôle de danseurs. Pendant les tournées, on se regarde et on se corrige les uns les autres", renchérit Antoine Le Moal.

De son côté, Julien Favreau tire un bilan "plutôt positif" de ses débuts à la direction artistique ad intérim qu'il occupe depuis le 28 février. Les spectacles et les tournées se sont poursuivis avec succès, note-t-il. "Depuis deux mois, je suis sur scène mais aussi beaucoup dans la salle. Quand je fais une correction et que je vois que les danseurs l'appliquent, je suis très touché", sourit-il.

Défi qui tombe à pic

Le Français, danseur depuis 30 ans au sein du BBL, se dit "ravi, enchanté et motivé par ce challenge" qui lui donne envie de s'"investir encore plus". Qui plus est "cette mission tombe à pic" à ce stade de sa carrière. Il ne cache pas sa volonté de poursuivre à la direction artistique. "Je danse encore le Boléro, mais ce sera bientôt mon dernier, il faut laisser la place aux jeunes."

Julien Favreau précise que si le BBL ne collabore plus avec Gil Roman, la collaboration avec la Fondation Maurice Béjart, détentrice des droits de l'oeuvre du chorégraphe et présidée par Gil Roman, est "très bonne". Il souligne encore que la mise sur pied des soirées de juin, initiées par l'ancien directeur artistique, est sa façon et celle du BBL de lui "rendre hommage" en tant qu'artiste.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Les meilleurs athlètes suisses seront de la partie à Lausanne

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Mujinga Kambundji sera une nouvelle fois présente à Lausanne pour courir le 100 mètres (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les organisateurs d'Athletissima ont révélé jeudi les noms des premiers engagés de la prochaine édition du meeting lausannois. Les meilleurs athlètes helvétiques seront de la partie.

Mujinga Kambundji et Ajla Del Ponte s'aligneront sur le 100 mètres, tandis que Ditaji Kambundji sera présente sur le 100 m haies, indique le communiqué. Audrey Werro et Lore Hoffmann participeront quant à elles au 800 mètres.

Chez les hommes, Simon Ehammer disputera le saut en longueur et Jason Joseph tentera de répéter son exploit du dernier Weltklasse de Zurich, où il avait remporté le 110 m haies. Cette 49e édition d'Athletissima aura lieu le jeudi 22 août, quelques jours après la fin des Jeux olympiques de Paris.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Recours admis contre le changement de parti d'une députée à Zurich

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Benjamin Gautschi, coprésident des Vert'libéraux de l'arrondissement 7/8 de la ville de Zurich, parle avec la presse devant le Tribunal fédéral avant l'audience consacrée à l'élection de la députée Isabel Gautschi. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Tribunal fédéral admet le recours déposé par plusieurs citoyens contre le changement de parti de la députée zurichoise Isabel Garcia. La cause est transmise au Tribunal administratif cantonal qui doit déterminer si le corps électoral a été trompé.

Réunie en audience publique, la 1ère Cour de droit public s'est déterminée à une majorité de trois juges contre deux après une longue délibération. Elle a estimé que, dans un système d'élection à la proportionnelle, on ne pouvait pas exclure qu'un changement de parti puisse fausser le choix des électeurs.

Le Tribunal fédéral a donc décidé d'annuler l'arrêté de validation de l'élection du 12 février 2023 pour ce qui concerne la députée vert-libérale Isabel Garcia. Cette dernière avait quitté sa formation pour rejoindre le Parti libéral-radical juste après sa réélection au Grand Conseil zurichois. Sa décision avait été connue le 23 février, au lendemain de la fin du délai de recours.

Décision avant l'élection

Selon la cour, les informations à disposition laissent présumer que la députée a pris sa décision avant l'élection. La cause est donc transmise au Tribunal administratif cantonal qui doit éclaircir les circonstances exactes et déterminer si les électeurs zurichois ont été induits en erreur dans leur droit à se former librement une opinion. Auquel cas, il y aurait violation des droits politiques.

La liberté du citoyen à se former une opinion est un principe essentiel en démocratie, soulignent les juges majoritaires. L'appartenance à un parti est particulièrement importante dans le système proportionnel où les sièges de député sont attribués en fonction des scrutins obtenus par les formations.

D'ailleurs, la loi électorale zurichoise impose aux candidats de s'inscrire à une liste. En outre, la plupart des électeurs votent pour une formation déterminée, davantage que pour un candidat.

"Mensonge évident"

Pour l'auteur du rapport de majorité, le Tribunal fédéral est le garant des droits politiques, y compris dans les cantons, et doit poser des règles. Ses deux collègues ont été plus directs, l'un a parlé de "tromperie" et de "mensonge évident" - des pratiques qui sapent la confiance des citoyens dans le système politique.

L'autre a estimé que changer de parti devrait déboucher sur la perte du siège: "C'est un choix et chacun doit assumer les conséquences de ceux-ci."

Les magistrats minoritaires ont souligné qu'un changement de parti n'est pas exceptionnel et qu'il n'est pas interdit non plus par la loi. Ils ont défendu aussi la liberté de disposer de son mandat qui est reconnue aux élus et qui a été consacrée dans un arrêt de 2008.

L'admission du recours aboutirait, selon eux, à ouvrir une boîte de Pandore: dans quelles circonstances un transfert est-il abusif? "Cela va poser bien des problèmes à l'avenir", a prédit l'un d'eux. (arrêt 1C_223/2023 du 22 mai 2024)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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