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Suisse

Elimination de terroristes identifiés en ligne jugée problématique

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L’analyse des réseaux sociaux est devenue un outil incontournable de traçage numérique. Elle devient problématique au regard du droit lorsqu'elle guide à elle seule des opérations militaires délibérément létales. Ici, une frappe de drone contre le véhicule d'un leader taliban en 2016 (archives). (© KEYSTONE/AP/ABDUL SALAM KHAN)

L'élimination de terroristes identifiés en ligne est jugée problématique au regard du droit international. Cette pratique conduit probablement à de nombreuses bavures, selon une étude de juristes et sociologues de l'Université de Genève.

"L'analyse des réseaux sociaux ne devrait pas être l'outil prédominant, voire le seul outil employé pour des prises de décision aussi définitives qu'une élimination physique", écrivent les auteurs de cette recherche publiée dans le Journal of Conflict and Security Law.

En analysant un corpus de rapports et d'articles académiques, émanant d'historiens, de juristes ou de journalistes, l'équipe a évalué à quelle fréquence, comment et à quelles fins l'analyse des réseaux sociaux (ARS) est utilisée dans les opérations antiterroristes.

Depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, de telles opérations sont souvent assimilées - au regard du droit - aux conflits internationaux. Mais comme le fait remarquer Michael Moncrieff, premier auteur de l'étude, les combats contre Al-Qaïda en Afghanistan ou le groupe Etat islamique (EI) en Syrie ne sont pas de même nature qu'un conflit traditionnel.

Savoir à qui l'on a affaire

Le droit humanitaire international impose de savoir à quel individu l'on a affaire. Surtout quand il s'agit de l'éliminer. Il établit une distinction fondamentale entre les forces combattantes, qui seules peuvent être légalement prises pour cible, et les autres.

De fait, certains groupes dits terroristes remplissent les critères d'un “groupe armé organisé", explique le chercheur, cité jeudi dans un communiqué du Fonds national suisse (FNS). Ils peuvent donc être considérés comme engagés dans un conflit armé.

La question devient épineuse lorsque c'est l'ARS qui est utilisée pour pallier un déficit d'information. L'appartenance d'un individu à un groupe donné est alors établie à partir du type de relation ou de la fréquence de ses contacts avec tel ou tel terroriste, avéré ou présumé.

D'un point de vue légal, de tels critères de proximité sont insuffisants pour incriminer un individu, estiment les auteurs. "Même si quelqu'un a des contacts répétés en ligne avec un terroriste, ça ne fait pas forcément de lui un membre du groupe", estime Michael Moncrieff.

Attaques de drone

L'emploi de l'ARS est jugé particulièrement problématique s'il guide à lui seul des opérations létales. Un raid de drone est par essence définitif. Plusieurs témoignages tendent à montrer que de telles bavures étaient relativement fréquentes, notamment en Afghanistan.

Selon certains experts, 90% des attaques de drones reposent au moins partiellement sur ces analyses. De même, des témoignages issus de plusieurs études suggèrent qu'il en faut parfois peu pour qu'un individu soit désigné terroriste et éliminé.

L'ARS n'est pas pour autant un instrument à proscrire dans la lutte antiterroriste, selon les auteurs. Elle peut s'avérer très utile pour comprendre les aspects organisationnels des groupes terroristes, anticiper leurs actions ou déterminer qui collabore avec qui.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

L'armée peut enfin intervenir en sécurité à Blatten

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L'armée a commencé vendredi à déblayer les débris et le bois flotté qui se sont accumulés dans le lac qui s'est formé à Blatten (Archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'armée peut enfin intervenir à Blatten. Les conditions de sécurité ont permis vendredi aux militaires en attente depuis début juin dans le Lötschental de commencer les travaux de déblaiement des débris accumulés dans le lac qui s'est formé sur le village.

Une vingtaine de militaires de la formation d’intervention d’aide en cas de catastrophe, appuyés par les Forces aériennes, ont commencé vendredi leurs travaux, a indiqué dans un communiqué le Département fédéral de la Défense. Lundi encore, le risque d'éboulement au Petit Nesthorn empêchait toute intervention, avait indiqué à Keystone-ATS un porte-parole de l'état-major de conduite.

Le risque de chutes de pierres était encore trop important, une grande activité étant toujours constatée au Petit Nesthorn, avait-il ajouté, précisant que la montagne était instable et des éboulements se produisaient régulièrement. Désormais, les travaux de déblaiement du deuxième lac situé derrière le cône de déjection, sur le côté est, ont pu commencer.

Ce lac doit être débarrassé des toits de maisons, de bois et d'autres débris flottants. L'objectif est d’empêcher l'obstruction de son écoulement et d’éviter ainsi les refoulements ou de nouvelles inondations.

Accès toujours interdit aux civils

Pour cela, des bateaux de l'armée sont utilisés. L’engagement de bateaux pontons et d’une plateforme flottante civile est essentiel pour permettre aux forces d’intervention de travailler sur le lac, a précisé l'Armée. Celles-ci peuvent ainsi atteindre et récupérer les matériaux charriés dans les eaux libres et le long des berges. Si nécessaire, des treuils à câble pourront également être utilisés.

L’armée est exclusivement engagée sur la partie supérieure du lac à laquelle le canton a autorisé l’accès pour les travaux. Un concept de sécurité cantonal destiné aux forces d’intervention a été élaboré et entraîné. Tous les travaux sur place sont effectués en étroite collaboration avec les autorités civiles et les forces d’intervention locales.

L’accès à la zone de danger délimitée autour de Blatten reste interdit au public. L’engagement de l’armée peut être prolongé au-delà du 26 juin 2025 si nécessaire et sur demande des autorités civiles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Des "Boulangeries Vertes" pour valoriser les pains locaux

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Pains blancs, aux céréales, ou encore viennoiseries: les consommateurs auront accès à une large gamme de produits de proximité dans de nombreuses boulangeries vaudoises (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Canton de Vaud veut valoriser les pains issus de circuits courts et produits localement. En partenariat avec les Artisans boulangers-pâtissiers-confiseurs, Vaud Promnotion a lancé une campagne baptisée "Boulangeries Vertes". Celle-ci a été présentée vendredi à Lausanne en présence de la conseillère d'Etat en charge de l'agriculture Valérie Dittli.

Aujourd'hui, quinze boulangeries vaudoises proposent des pains labellisés (94 pains certifiés au total, dans 31 espaces de vente). Vaud Promotion souhaite encourager davantage de professionnels de la branche à se lancer dans l'aventure. "Notre association s'est donné pour mission d'élargir cette communauté, en atteignant d'ici fin 2025 le nombre de 50 boulangeries qui proposeront au minimum un pain 'Vaud certifié d'ici'", indique-t-elle dans un communiqué.

Ceux-ci seront facilement reconnaissables. Ils porteront le logo attestant de leur labellisation via une pastille en azyme, tandis que les vitrines des boulangeries seront spécialement habillées pour assurer une visibilité optimale, est-il précisé.

L'opération "Boulangeries Vertes" s'inscrit dans un contexte législatif. Depuis le 1er février 2025, la loi impose désormais aux commerçants d'indiquer clairement et par écrit la provenance des produits de boulangerie vendus en vrac. "Pour les consommateurs, cette nouvelle législation offre davantage de transparence, puisqu'ils pourront connaître en un coup d'oeil le lieu de production du pain et des différents produits de boulangerie".

A noter qu'une dégustation sera réalisée à la fin de l'année pour désigner le pain du Conseil d'Etat 2026. Un pain "Vaud certifié d'ici" côtoiera donc les traditionnels vin et fromage de l'année sur les tables des manifestations officielles du canton.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Parlement veut renforcer la sureté du vote par correspondance

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Le conseiller d'Etat genevois, Thierry Apothéloz, a indiqué que mieux sécuriser le vote par correspondance se fera par des mesures structurelles (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil genevois a renvoyé vendredi en commission une motion qui demande de mieux sécuriser le vote par correspondance. Ce projet fait suite aux irrégularités qui ont entaché l'élection du Conseil municipal de la commune de Vernier, le 23 mars dernier, et qui a conduit à l'annulation du scrutin par la justice.

"Attaque à notre démocratie", pour le centriste Jean-Marc Guichard, auteur de la motion, "rupture de confiance entre le monde politique et les citoyens" pour la Verte Louise Trottet, les députés ont tous souligné la gravité des faits qui se sont produits lors de l'élection du délibératif de la deuxième ville du canton de Genève.

Une expertise en écriture demandée par le Ministère public a permis de conclure que neuf personnes ont rempli 278 bulletins. De nombreux bulletins de la formation Liberté et Justice sociale (LJS) avaient été modifiés. Certains candidats avaient été biffés et trois candidates d'autres partis, toujours les mêmes, avaient été ajoutés.

"La démocratie souffre de ce type d'événement", a déclaré le président du Conseil d'Etat genevois Thierry Apothéloz. Le magistrat a toutefois tenu à défendre la Chancellerie dans cette affaire. "Non, elle n'a pas minimisé les faits, elle a juste réclamé la lumière complète sur les événements" qui ont eu lieu à Vernier.

La motion a été renvoyée à la commission des droits politiques et du règlement du Grand Conseil. Thierry Apothéloz a promis que le gouvernement interviendra lors du travail en commission, car il faut mettre en place des "mesures structurelles" afin d'améliorer la sécurité du vote par correspondance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Noemi Ivelj première Suissesse sélectionnée

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Noemi Ivelj fait partie des premières joueuses officiellement retenues pour l'Euro (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La "chasse au trésor" ("The Chase"), que l'ASF a choisie pour dévoiler le cadre de l'équipe de Suisse dames pour l'Euro à domicile, a été lancée vendredi après-midi. Cinq joueuses ont été révélées.

Le maillot de Noemi Ivelj, portant le numéro 4, a été le premier à être découvert, accroché sur un réverbère à Winterthour. La jeune milieu de terrain de 18 ans, dernièrement sous contrat avec les Grasshoppers, jouera à partir de la saison prochaine en Bundesliga pour l'Eintracht Francfort.

Peu après, une autre joueuse a été "trouvée", Julia Stierli, dans un café de Zurich. La défenseuse de 28 ans joue également en Allemagne, à Fribourg. Le nom de l'expérimentée Ana-Maria Crnogorcevic a été dévoilé dans la foulée.

Deux gardiennes

Enfin, les noms de deux des trois gardiennes ont été révélés: Livia Peng et Elvira Herzog. Le maillot de Peng, qui a récemment rejoint le club anglais de Chelsea, a été trouvé à Coire, sa ville natale tandis que celui d'Herzog était caché sur la Place fédérale, à Berne.

Dans d'autres lieux, de Genève aux Grisons, les 23 joueuses sélectionnées par Pia Sundhage pour l'Euro seront annoncées d'ici lundi après-midi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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