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281 personnes infectées par le coronavirus en Suisse

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Selon les chiffres de l'OFSP publiés dimanche à 12h00, la Suisse compte désormais 281 personnes infectées. (© KEYSTONE/Marcel Bieri)

Le coronavirus continue de se propager en Suisse. Selon les chiffres de l'OFSP publiés dimanche à 12h00, le pays compte désormais 281 personnes infectées. 51 autres cas sont encore en cours d'analyse après un premier résultat positif.

Samedi, l'Office fédéral de la santé publique avait signalé 228 cas confirmés. Vingt cantons, dont tous les romands, sont touchés. Toutes les personnes touchées sont isolées et les autorités sanitaires informent les personnes qui ont eu un contact étroit avec elles.

La tranche d’âge des cas testés positifs jusqu’ici va de 0 à 89 ans, la médiane étant de 46 ans (50% des cas sont plus jeunes et 50% sont plus âgés). 54% des cas concernent des hommes, 46% des femmes.

Frontaliers concernés?

L'impact des mesures drastiques prises en Italie, qui a mis en quarantaine tout le nord du pays, soit 15 millions d'habitants, semble encore flou pour les quelque 70'000 frontaliers se rendant au Tessin. Selon le décret du gouvernement italien, les déplacements dans la zone en quarantaine devront être limités à "des impératifs professionnels dûment vérifiés et à des situations d'urgence, pour des raisons de santé".

"Le Conseil fédéral suit étroitement les développements de la situation en Italie", a indiqué dimanche sur Twitter son porte-parole André Simonazzi. Le gouvernement est en contact avec les autorités tessinoises et italiennes afin d'évaluer en permanence son dispositif de réponse à ces événements, a-t-il précisé.

Les trains circulent

Les CFF ont eux indiqué que les trains transfrontaliers continuent de circuler selon l'horaire. Les autorités italiennes n'ont pas ordonné de restrictions dans ce domaine, explique la compagnie dans un bref communiqué. Tous les convois sont régulièrement désinfectés depuis la fin février.

Malgré ces évolutions, la majorité de la population suisse reste calme. Selon un sondage, elle soutient clairement les mesures prises par la Confédération.

Selon ce sondage de l'institut de recherche Link, pour le SonntagsBlick, 76% des sondés considèrent par exemple que l'interdiction des grands événements est appropriée. L'enquête a été menée du 3 au 6 mars auprès de 1074 personnes dans les trois régions linguistiques principales du pays.

Les deux tiers (67%) des personnes interrogées ne se sentent pas ou peu menacées par le virus. En revanche, 24% jugent le danger lié au coronavirus comme moyen et 8% comme élevé. Ces valeurs restent stables et n'ont que peu changé par rapport à la semaine précédente.

Un sondé sur quatre est favorable à la fermeture des frontières avec l'Italie, pays le plus touché par le coronavirus avec la Chine, la Corée du Sud et l'Iran. Le Conseil fédéral et les ministres européens de la santé se sont jusqu'à présent prononcés contre cette mesure, en raison de ses importantes conséquences.

Suffisamment informé

La gestion de la crise par le Conseil fédéral est jugée comme bonne par une grande partie des personnes interrogées. Par ailleurs, 86% estiment que l'OFSP les informe suffisamment.

Selon l'enquête, la population suit largement les mesures de prévention recommandées par la Confédération. Ainsi, 93% des sondés disent se laver fréquemment les mains, 76% évitent de se serrer la main et plus de la moitié s'abstiennent temporairement de voyager à l'étranger.

Les masques de protection ne convainquent en revanche pas. Moins d'une personne sur dix envisage d'en porter.

Annulations

Cependant, les annulations d'événements se poursuivent. La Fondation Gianadda à Martigny (VS) a supprimé les conférences prévues les 17, 18 et 19 mars en présence de l'ancien conseiller fédéral et collectionneur d'art Christoph Blocher. Elle invoque les recommandations fédérales et cantonales sur le coronavirus liées aux manifestations de plus de 150 personnes.

L'exposition "Chefs-d'oeuvre suisses" reste elle ouverte tous les jours jusqu'au 14 juin, rappelle la Fondation Gianadda.

Quant au Parti socialiste suisse (PS), il pourrait reporter à l'automne son Congrès prévu à Bâle les 4 et 5 avril. La succession de Christian Levrat à la présidence ainsi que les vice-présidences doivent être réglées lors de ce congrès. Le PLR a lui déjà annoncé qu'il renonce à son assemblée des délégués du 4 avril à Bienne.

Solutions pour les entreprises

L'épidémie va aussi laisser des traces dans l'économie suisse au premier semestre 2020, estime la directrice du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch.

Le Seco est en contact étroit avec les entreprises et autres organes de l'économie, a-t-elle annoncé à la radio alémanique SRF. Les indemnités en cas de réduction de l'horaire de travail représentent une bonne solution, mais elles n'aident pas partout. La Confédération entend soutenir les entreprises touchées par des solutions taillées sur mesure,

La directrice du Seco rejette en revanche clairement les revendications de plan de relance économique. Des mesures à court terme sont demandées maintenant, tandis qu'un tel plan court sur des années.

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Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet

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Le vaccin Covid-19 ne sera plus gratuit pour toute la population suisse dès le 1er juillet (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.

Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.

A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.

La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.

Dépistage de l'amyotrophie spinale

D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.

Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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