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Culture

La radio américaine NPR quitte Twitter, Musk reconnaît des erreurs

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La radio publique américaine NPR a justifié son départ de Twitter par les nouvelles politiques du réseau social (archives). (© KEYSTONE/AP/Charles Dharapak)

La radio publique américaine NPR est devenue mercredi le premier grand média à quitter Twitter pour protester contre les nouvelles politiques du réseau. Le même jour, le patron de ce dernier, Elon Musk, a reconnu des "erreurs" depuis son arrivée.

Connue et respectée aux Etats-Unis, où elle revendique 46 millions d'auditeurs et lecteurs par semaine sur ses stations, podcasts et sites internet, la National Public Radio a annoncé que ses "comptes (...) ne seront plus actifs sur Twitter", en accusant le réseau de prendre des mesures qui "sapent notre crédibilité".

En cause? La décision de Twitter, la semaine dernière, d'accoler à la NPR, qui revendique son indépendance éditoriale, le label de "média affilié à l'Etat américain", une étiquette qui la met sur le même plan que des organes russes comme Russia Today (RT) ou Sputnik.

Dans un premier temps, Elon Musk, qui affiche volontiers son mépris à l'égard des médias, avait assumé un changement "juste". Puis Twitter a fait un pas en arrière, en adoptant pour la NPR et pour la BBC britannique, qui s'en est plainte, le label de "média financé par des fonds gouvernementaux".

Certification

Toujours faux selon la NPR, qui assure que moins de 1% de son budget opérationnel provient de sources fédérales, ses fonds provenant principalement de la publicité, du mécénat et des participations financières de ses radios membres.

Interrogée par l'AFP, une porte-parole de la NPR a précisé que les journalistes ainsi que ses stations membres "pourront décider de leur côté s'ils veulent rester sur la plateforme".

La radio américaine, dont le compte principal sur Twitter affichait mercredi 8,8 millions d'abonnés, a encouragé ses auditeurs à la suivre sur d'autres plateformes de réseaux sociaux.

Ce départ de Twitter, le premier d'un grand média, intervient sur fond de mise en place d'une nouvelle politique de certification controversée, le réseau accordant à partir du 20 avril sa célèbre marque bleue à ceux qui payeront pour s'en prévaloir.

Début avril, elle a ainsi retiré cette marque au compte principal du New York Times (55 millions d'abonnés), dans un autre geste de défiance à l'égard d'un média respecté mais considéré comme trop à gauche par une partie des conservateurs.

Une crotte et un chien

Sollicité par l'AFP, le service de presse de Twitter a renvoyé, comme c'est désormais l'habitude, un émoticône en forme d'excrément.

Mercredi, dans une interview accordée par surprise à la BBC, Elon Musk a reconnu "de nombreuses erreurs" six mois après avoir racheté l'entreprise pour 44 milliards de dollars, tout en assurant que l'entreprise se trouvait désormais "dans la bonne direction".

Il a notamment concédé que le label de la BBC allait être modifié pour celui de "financée par des fonds publics" (et non plus "gouvernementaux").

Depuis qu'il a racheté l'oiseau bleu, Elon Musk a assoupli la modération des contenus sur le réseau, laissant revenir de nombreux utilisateurs bannis à cause de messages haineux ou relevant de la désinformation. Il a aussi licencié à tour de bras, faisant passer les effectifs du groupe de 7500 à moins de 2000 employés.

Selon le cabinet spécialisé Insider Intelligence, les revenus de Twitter devraient plonger de près d'un tiers en 2023, à moins de 3 milliards de dollars, contre 4,14 millards en 2022, en raison notamment d'une baisse des revenus publicitaires.

Sur la BBC, Elon Musk a assuré au contraire que l'entreprise voyait les annonceurs revenir et se trouvait "à peu près au seuil de rentabilité". Au passage, il a indiqué qu'il avait bien respecté les résultats d'un sondage sur la plateforme qui demandait son départ, puisque désormais, le nouveau PDG de Twitter est son chien Floki.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Record d'affluence en 2024 pour le Musée Olympique à Lausanne

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Performance olympique pour le musée lausannois en 2024 (archives). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Le Musée Olympique à Lausanne pulvérise son record d'affluence. Il a accueilli plus de 432'000 visiteurs en 2024, soit une augmentation de 23% par rapport à 2023. Parmi eux, plus de 52'000 élèves ont franchi les portes de l'institution, soit une hausse de 221%.

"Ce succès témoigne d'un engouement croissant pour le patrimoine olympique et l'excellence de la programmation proposée", écrivent vendredi les responsables du musée dans un communiqué. Le succès auprès des jeunes "renforce ainsi la mission pédagogique de l'institution", soulignent-ils.

L'an passé, le Musée Olympique a proposé trois expositions temporaires majeures qui ont su captiver le public: "Free to run", "Paris Olympique" et "Mode et Sport, d'un podium à l'autre". En parallèle, quatorze événements culturels ont été organisés, parmi lesquels la Semaine olympique pour les enfants, le défilé "Mode et Sport" ainsi que des collaborations avec des entités sportives et culturelles.

"Le musée confirme ainsi son rôle de plateforme culturelle dynamique au carrefour du sport et de l'innovation", relèvent les responsables.

Quatre expos pour 2025

La cérémonie d'ouverture de Paris 2024 a réuni plus de 2500 personnes dans le parc du musée lors d'une retransmission en direct à la fois festive et conviviale, est-il rappelé. Le restaurant et la boutique ont également atteint de nouveaux records.

Le Musée Olympique a par ailleurs annoncé les temps forts de l'année 2025. Départ avec "Let's Move - Bougez", une expérience interactive permettant aux jeunes visiteurs de vivre le sport autrement, à découvrir dès le 17 avril. "Sport à l'épreuve" proposera ensuite une immersion visuelle à travers la photographie et le cinéma (du 27 mai au 18 août).

Dès le 18 septembre, place à "Via Azzurra", une célébration des Jeux Olympiques d'hiver de Milano Cortina 2026. A partir de la même date, le musée invite le public à une exposition autour de l'innovation sportive, qui propose un voyage à travers l'évolution technologique du sport.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le réalisateur suisse Richard Dindo est décédé à l'âge de 80 ans

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Le film le plus connu de Richard Dindo, ici en 1992 à Locarno, est sans doute "L'exécution du traître à la patrie Ernst S." (© KEYSTONE/STR)

Son ½uvre compte une quarantaine de films: le réalisateur et documentariste Richard Dindo, né à Zurich, est décédé mercredi à Paris à l'âge de 80 ans, à l'hôpital et en présence de sa famille. Le faire-part de décès est paru dans la NZZ.

Son film le plus connu est sans doute "L'exécution du traître à la patrie Ernst S.". Avec ce documentaire de 1976, cet autodidacte né le 5 juin 1944 à Zurich a fait sensation.

Dans ce film, que Dindo a réalisé avec Niklaus Meienberg, il retraçait le destin d'Ernst Schrämli, exécuté pendant la Seconde Guerre mondiale pour une prétendue trahison. Richard Dindo remettait ainsi en question la perception que la Suisse avait d'elle-même.

Le mouvement de 1968 a marqué Richard Dindo non seulement en tant qu'homme, mais aussi en tant que cinéaste. Sur son site Internet, il a écrit à son sujet qu'il n'arrivait pas à croire comment, en tant que fils d'un ouvrier du bâtiment italien, il pouvait avoir autant de films à son actif. Il estime le devoir notamment au fait qu'il ait émigré à Paris en 1966, au début de la vingtaine, où il est tombé dans les événements de 68.

Ses films sont historiques, politiques et ils interrogent. Souvent, son ½uvre tourne autour d'une révolte, contre un ordre social ou une mentalité.

"Homo Faber"

Max Frisch, qu'il appelle "notre professeur et éducateur", était pour lui un grand homme. Depuis qu'il avait tourné "Max Frisch, Journal I-III" en 1981, il rêvait d'une adaptation cinématographique de "Homo Faber".

C'est ce qu'il a fait en 2014 avec "Homo Faber (Drei Frauen)", dans lequel Dindo raconte l'histoire de l'ingénieur suisse Walter Faber, qui tombe amoureux de sa propre fille. De par sa réalisation, le film est de bout en bout un documentaire. Je ne suis "pas un réalisateur de fiction, mais un documentariste", avait alors déclaré Richard Dindo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Bons Plans LFM

Le Caribana festival lève le voile sur sa programmation 2025

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Le Caribana a dévoilé aujourd'hui une autre partie de sa programmation 2025. / @Keystone, Patrick Huerlimann

"Le plus petit des grands festivals" a dévoilé aujourd'hui l'entièreté des têtes d'affiche de sa programmation 2025, après une première annonce en décembre dernier. Une 33ème édition qui aura lieu à Crans du 4 au 7 juin.

Pour rappel, pour sa soirée d'ouverture, le Caribana avait annoncé en décembre dernier : The Prodigy, Royal Republic, Easwood, Mass Hysteria, Poppy et House of Protection.

La soirée du jeudi est complétée par Yodelice et Dalí. Une soirée pop auquel étaient déjà à l'affiche, depuis 2024, le groupe Air, le pianiste Sofiane Pamart ou encore la Genevoise Vendredi sur Mer mais aussi le compositeur et interprète Malik Djoudi. A noter que Tom Walker, pourtant annoncé l'année dernière pour le 5 juin, ne fait plus partie de la programmation.

Le programme rap du vendredi est complété avec la venue des Français Wallace Cleaver et Jolagreen23 en plus de : Tayc, Oboy, Naza, J9ueve et Theodora.

Pour la soirée de clôture, 3 artistes supplémentaires ont été annoncé : la Lausannoise Marie Jay, Swimming Paul et Cassius. Une soirée électro à laquelle participaient déjà les DJs Alan Walker, Kungs, Polo & Pan et Kavinsky.

La programmation de la scène de la plage et d'autres nouveautés prévues pour cette 33ème édition seront dévoilées dans le courant du printemps.

Plus d'infos : caribana.ch

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Culture

Le MBCA rend hommage à la galeriste et collectionneuse Alice Pauli

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Alice Pauli (à gauche) photographiée dans l'atelier d'un sculpteur vers 1955. (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

Le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (MCBA) rend hommage à la galeriste, collectionneuse et mécène vaudoise Alice Pauli, décédée à l'âge de 100 ans en 2022. Jusqu'au 11 mai, il met en valeur l'héritage de la collection d'art contemporain d'Alice Pauli.

Sur les 454 oeuvres héritées, qui s'ajoutent aux 28 oeuvres déjà léguées en 2018, le MCBA en présente 130 pour son importante exposition. Sur deux étages défilent des peintures, des dessins, des estampes et des sculptures de grands noms comme Pierre Soulages, Alberto Giacometti, Balthus, Louis Soutter, Willem de Kooning, Giuseppe Penone, Anselm Kiefer, Louise Nevelson, William Kentridge, Rebecca Horn ou encore Anish Kapoor.

"C'est un moment très important pour le canton de Vaud. Il s'agit d'un héritage extraordinaire d'une grande valeur artistique et financière", a déclaré la ministre des finances Valérie Dittli. "Un trésor inestimable. Un geste d'une générosité inouïe, hors normes", a renchéri Nuria Gorrite, ministre en charge de la culture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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