Rejoignez-nous

Culture

Lausanne: rétrospective de l'oeuvre de Burki à l'Espace Arlaud

Publié

,

le

Disparu en 2016, Burki a laissé une immense production de dessins de presse, qui fait l'objet d'une rétrospective à l'Espace Arlaud à Lausanne (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'oeuvre de Burki fait l'objet d'une première grande rétrospective, dès vendredi à l'Espace Arlaud à Lausanne. Près de 500 dessins et documents divers de l'ancien dessinateur de presse de 24 heures décédé en 2016 sont à voir jusqu'au 10 avril.

Cette rétrospective mêle des sélections d'originaux et d'agrandissements, un portrait intimiste, des documents audiovisuels ou encore des courriers de lecteurs et de personnalités. Des jeux, notamment un quizz et un atelier de dessin, sont aussi proposés.

Selon ses organisateurs, l'exposition doit permettre aux visiteurs "de se familiariser ou de se remémorer l'oeuvre de Burki, sa force, sa singularité et sa longévité." Ils rappellent que le dessinateur, qui a officié de 1976 à 2014 à 24 heures, a été "l'un des artisans phares du dessin de presse en Suisse romande."

Ses dessins ont d'ailleurs souvent quitté le territoire vaudois, en étant par exemple régulièrement repris par le Courrier international.

Plateforme numérique

L'exposition s'accompagne de l'édition d'un recueil thématique et alphabétique des dessins de Burki. Cet ouvrage de 176 pages, intitulé "ABurkiCédaire", est le plus large jamais publié sur l'oeuvre de Raymond Burki. Il est enrichi de textes signés de Marie-Madeleine Gabioud et Jean-Philippe Jutzi.

L'exposition à l'Espace Arlaud sera également l'occasion de présenter la nouvelle plateforme numérique www.letrait.ch, une base de données qui réunit les quelque 8000 dessins de Burki.

Cette plateforme, qui sera officiellement lancée en mars, proposera une recherche multicritères de ses oeuvres (par exemple par dates, thèmes ou personnalités). Un lien sera également proposé pour retrouver l'édition de 24 heures dans laquelle le dessin a été publié.

L'exposition et cette plateforme ont été initiées par la Fondation du Trait, créée notamment par le fils du dessinateur, Stanislas Burki. Née fin 2020, cette fondation vise à présenter l'oeuvre de Burki, mais aussi à promouvoir le dessin de presse en Suisse romande et à encourager la création.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

Christine Angot et Alice Diop au festival Visions du Réel

Publié

le

L'écrivaine française Christine Angot vient présenter son premier film "La famille" au festival du cinéma documentaire Visions du Réel à Nyon à la mi-avril. (© KEYSTONE/AP NY/KAMIL ZIHNIOGLU)

L'écrivaine Christine Angot et la réalisatrice Alice Diop marqueront de leur présence le prochain festival du film documentaire "Visions du Réel", du 12 au 21 avril à Nyon (VD). Malgré la lourdeur de l'actualité, plusieurs films proposent une dose de légèreté.

Le dimanche 14 et le lundi 15 avril, on pourra voir le premier film tourné par Christine Angot, "Une famille", qui sort en salles en France le 20 mars et un mois plus tard en Suisse romande le 17 avril. L'écrivaine française, auréolée du prix Médicis en 2021, viendra à la rencontre du public.

La romancière Christine Angot retourne quant à elle à Strasbourg, sur la trace de proches, qui ont fermé les yeux après l'inceste qu'elle a subi avec son père. Ce film avait été projeté pour la première fois lors de la dernière Berlinale en février.

Les amateurs de littérature sont choyés puisqu'ils pourront encore voir un documentaire, consacré à un autre écrivain français, Edouard Louis, qui a en plus d'être un "transfuge de classe", a changé de nom.

Masterclasses

Ce sera aussi l'occasion de se familiariser avec les films de la réalisatrice française Alice Diop et ceux du cinéaste chinois Jia Zhang-Ke, qui tous deux donneront une masterclass les 13 et 16 avril.

En 2022, la cinéaste est passée du documentaire à la fiction avec le film "Saint Omer", qui a remporté Le Lion d'argent et le Lion d'or du futur à la Mostra de Venise, avant de représenter la France aux Oscars.

La filmographie du cinéaste chinois Jia Zhang-Ke emprunte au cinéma de genre comme au cinéma du réel. Il a notamment remporté le Lion d'or de Venise pour "Still Life" (2006) et le prix d'honneur de Locarno en 2010.

Vingt-cinq coproductions suisses

Le cinéma suisse est bien représenté à Nyon. Cette 55e édition propose un total de 25 coproductions suisses avec une forte présence de la scène alémanique.

Comme l'an dernier, trois coproductions suisses ont été sélectionnées dans la compétition internationale longs métrages, a expliqué Emilie Bujès à Keystone-ATS. Cette catégorie reine inclut à elle seule dix premiers longs métrages sur les quinze sélectionnés.

La directrice artistique du festival mentionne d'abord "Far West" du Romand Pierre-François Sauter, qui montre les effets du tourisme au Cap-Vert. Dans "The song of others", Vadim Jendreyko se questionne sur l'Europe en sillonnant le continent. Enfin Nicole Vögele dans "The landscape and the fury" arpente la frontière bosno-croate avec des démineurs et des familles migrantes.

A la recherche des loups

Dans la compétition Burning Lights, dédiée aux nouvelles formes dans le cinéma, encore deux productions suisses, elles aussi portées par des cinéastes d'outre Sarine. Dans "Preparations for a miracle", Tobias Nölle fait voyager un androïde qui observe les moeurs humaines. Dans "Tamina", Beate Oswald, Lena Habetur et Samuel Weniger partent à la recherche des loups dans les Alpes aux Grisons.

En compétition nationale, onze films helvétiques s'affrontent. "A l'image de la Scandinavie, souvent les films helvétiques parlent d'autre chose que la Suisse", a relevé Emilie Bujès.

Juliette Klinke ("Everything Is Temporary") s'est rendue en Birmanie, "Muzungu" de Ben Donateo et Michel Passos Zylberberg a été tourné en Tanzanie et "Didy" de Gaël Kamilindi et François-Xavier Destors au Rwanda.

"Brunaupark" de Felix Hergert et Dominik Zietlow a quant à lui été tourné à Zurich, dans un immeuble qui doit être détruit.

Hors compétion, le cinéaste nyonnais Matthieu Rytz fera quant à lui son retour dans sa ville natale - après "Anote's Ark" en 2018 et "Deep Rising" en 2023, tous deux sélectionnés par le festival Sundance - pour présenter "The Man I Left Behind". Il y entremêle le journal filmé et les images du célèbre photographe de l'agence Magnum Larry Towell.

Une pointe de légèreté

Le cinéma documentaire, qui se fait l'écho d'un monde contemporain à nouveau touché par la guerre, la migration et la précarisation, peut se montrer grave. Pour échapper à cette lourdeur, plusieurs films ont opté pour la légèreté.

Emilie Bujès évoque la comédie politique "Shahid" où comment la réalisatrice iranienne Nargs Kalhor, installée en Allemagne, veut ôter de son patronyme "Shahid", qui signifie "martyre". S'ensuit une galère bureaucratique, qui tourne à la farce.

Calvitie précoce

Dans "The bald", une tragi-comédie, la plupart des hommes souffrent de calvitie précoce. Sans oublier les petits films absurdes de l'auteur-réalisateur américain John Wilson, l'un des trois invités d'honneur.

Au total, les spectateurs pourront découvrir 165 films provenant de 50 pays et dont la moitié a été réalisée par des femmes. Après Locarno, Visions du Réel se place en deuxième position en matière de lancement de nouveaux films.

La 55e édition s'ouvrira le vendredi 12 avril avec le film danois "As the Tide Comes In" de Juan Palacios et Sofie Husum Johannesen, tourné sur une petite île avec ses 27 habitants. Après le festival et pendant une semaine, une sélection de films pourra être vue en ligne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Un prix pour le show de drones de mai 2023 sur la rade genevoise

Publié

le

Le spectacle de drones au-dessus de la rade genevoise a été récompensé par un prix international (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le spectacle de drones, qui avait illuminé la rade genevoise pendant trois soirées en mai 2023, a été récompensé par un prix international. Ce ballet poétique et musical composé par près de 1400 drones a été primé pour son innovation et sa créativité.

Le spectacle a été récompensé dans la section "Live - spectacular" samedi soir à Los Angeles par la "Themed Entertainment Association" qui décerne des distinctions dans l'industrie du divertissement thématique. Cette information a été révélée lundi sur le site internet de la RTS. Le prix a été remis au producteur, le Groupe F Suisse.

Jamais un spectacle de drones d'une telle dimension n'avait encore été mis sur pied en Europe. Les appareils volaient pendant 23 minutes à une altitude maximale de 500 mètres au-dessus de la rade. Ils étaient équipés de LED colorées . Le spectacle, qui était gratuit, avait chaque fois attiré plus de 150'000 spectateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Le nouveau Cinématographe prend vie

Publié

le

Le Collectif du nouveau Cinématographe s'occupe de la gestion et la programmation de cette nouvelle entité. (© Julie Folly)

Le nouveau Cinématographe se dévoile à Lausanne. Cette salle, située au Casino de Montbenon, est désormais exploitée par un collectif. Elle reprend ses droits cette semaine.

C'est cette semaine que le Cinématographe à Lausanne reprend vie. Après une pré-ouverture surprise prévue ce mardi soir, l'exploitation de ce lieu du 7e art débutera officiellement mercredi. Pour rappel, et comme annoncé en juillet dernier, c'est un quatuor féminin qui reprend cette salle, après un appel à projet de la Ville de Lausanne.

Cette salle mythique, dotée de 102 places, fut inaugurée en 1981, au coeur du Casino de Montbenon. Propriété de la Ville, son exploitation et sa programmation étaient jusqu'ici gérée par la Cinémathèque Suisse. Après une pause et depuis le déménagement au Capitole de l'institution, c'est désormais un collectif qui est en charge de la salle. Un défi que de reprendre en mains ce lieu :

Gysèle GiannuzziMembre de l'équipe du Cinématographe

La salle du Cinématographe reprendra ses projections dès cette semaine. (© Théodora Menthonnex)

Programme pour tous

La programmation prévue alliera autant des premières, des reprises de films d'autres cinémas, des films de niche. Les programmatrices ont en tout cas insisté sur leur désir d'avoir une salle ouverte.

Gysèle GiannuzziMembre de l'équipe du Cinématographe

Sont prévus notamment des rencontres avec des cinéastes, des séances spéciales, des événements, etc. L'équipe souhaite faire du Cinématographe une salle à destination de tous les publics.

Gysèle GiannuzziMembre de l'équipe du Cinématographe

Gysèle Giannuzzi souligne également les bonnes ententes avec d'autres institutions cinéma de la ville. Des collaborations sont prévues :

Gysèle GiannuzziMembre de l'équipe du Cinématographe

Si la salle en elle-même n'a pas subit de transformations, une mise à niveau technique de la cabine de projection a notamment été réalisée. L'équipe du Cinématographe prévoit de diffuser entre deux et trois films par jour, tous les jours de la semaine. Une buvette est également créée pour l'occasion. A noter qu'actuellement, l'équipe travaille bénévolement.

Pour la "pré-ouverture" prévue mardi, c'est le film "Ripples of Life" du Chinois Wei Shujun qui sera projeté, avant d'ouvrir officiellement mercredi avec "Blackbird Blackbird Blackberry" en présence de sa réalisatrice, Elene Naveriani.

Programme et réservations sur le site internet du Cinématographe.

Continuer la lecture

Culture

Le Venoge Festival à Penthaz dévoile sa programmation 2024 complète

Publié

le

Le Venoge Festival donne rendez-vous à son public du 14 au 17 août prochain pour une 28e édition (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le Venoge Festival a dévoilé l'affiche complète de sa 28e édition, programmée du 14 au 17 août à Penthaz (VD). Quatre soirées pour quatre thèmes: musiques urbaines, électroniques, pop et "revival". En tête d'affiche, on retrouvera Earth, Wind & Fire Experience, Level 42, Imagination, MC Solaar, Gilbert Montagné, Gossip, The Kills, Shay ou encore Jain.

"Notre ambition est d'offrir quatre soirées thématiques, hautes en couleurs et fortes en émotions, grâce à des artistes reconnus pour leurs prestations scéniques mémorables", ont résumé lundi les organisateurs dans un communiqué. Le dernier jour, des activités dédiées aux familles seront proposées en plus des concerts.

La première soirée proposera le mercredi une programmation "urban". Cette nouvelle thématique est consacrée aux musiques urbaines francophones réunissant "les cadors du genre qui affolent les réseaux et les plateformes de streaming". Dadju & Tayc, Djadja & Dinaz, SDM et Luther se produiront notamment sur scène.

Le jeudi, place à la traditionnelle soirée "revival", une affiche nostalgique aux sons des années 80 à 2000. Les fans d'Earth, Wind & Fire pourront venir applaudir Al McKay, l'ancien guitariste du groupe de 1973 à 1981, qui a fondé une formation alternative appelée Earth, Wind & Fire Experience. Son équipe reprend le répertoire du groupe d'origine. Au menu aussi: Level 42, Imagination, Fatal Bazooka, Gilbert Montagné, Bernard Minet ou encore Zouk Machine.

"Dancefloor" à ciel ouvert

Vendredi, la programmation sera à nouveau 100% électro avec un "dancefloor" à ciel ouvert et des DJs présents en continu sur deux scènes. Parmi eux: Robin Schulz, Oliver Heldens, Armand van Helden, Tchami X Malaa ou encore Mosimann.

Pour la journée de clôture du samedi, la musique pop, rock et rap fera irruption sur scène, avec notamment Shay, Jain, Mc Solaar, Aliose, Gossip ou The Kills. Des animations pour les plus jeunes sont prévues l'après-midi. Un spectacle enfant doit encore être annoncé.

Lors de ces deux dernières éditions, le Venoge Festival a accueilli 38'000 visiteurs en 2023 et 43'000 visiteurs en 2022, une affluence record pour la manifestation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X