Culture
Le cinéaste Jean-Luc Godard est décédé
Jean-Luc Godard est mort. Le cinéaste franco-suisse est décédé "paisiblement" et "entouré de ses proches" chez lui à Rolle (VD) mardi à l'âge de 91 ans, ont annoncé son épouse Anne-Marie Miéville et ses producteurs. Aucune cérémonie officielle n'aura lieu, selon eux.
Le bref communiqué publié par ses proches précise encore que le cinéaste sera incinéré. Aucun autre détail n'est mentionné.
Avec son esthétique filmique radicale, Jean-Luc Godard est l’un des réalisateurs qui a le plus marqué le cinéma, et ce bien au-delà des années 1960. Co-fondateur de la Nouvelle Vague, il a rompu avec les canons cinématographiques pour créer un langage filmique expérimental qui lui est propre. Et s'il considérait le cinéma comme un art, il l'a surtout élevé au rang d'outil de pensée. On écoute à ce propos Achilleas Papakonstantis, chargé d’enseignement à l’UNIL en histoire et esthétique du cinéma et auteur d’un livre sur Jean-Luc Godard.
Goût de la provocation
Né à Paris le 3 décembre 1930 de parents français d'origine suisse, Jean-Luc Godard passe son enfance à Nyon (VD). Après des études d'ethnologie à Paris, il envisage de devenir écrivain, puis peintre avant de se lancer dans le cinéma.
Amateur de cigares et passionné de tennis, il a le goût de la provocation. Imprévisible, il semble prendre plaisir à jouer le trublion médiatique, parfois cynique et courtoisement misanthrope.
Oeuvre foisonnante
L'artiste a signé une oeuvre foisonnante. Il a tourné ou participé à près de 150 films et vidéos. L'un de ses longs métrages les plus connus, "A bout de souffle" (1959), devient l'oeuvre phare de la Nouvelle Vague. Suivent "Le Mépris" (1963), "Pierrot le Fou" (1965), "La Chinoise" (1967), "Sauve qui peut (la vie)" en 1980, "Prénom Carmen" (1983) ou les huit épisodes des "Histoire(s) du cinéma" (1988-1998).
Son décès survient juste après celui du cinéaste genevois Alain Tanner. De quoi émouvoir Chicca Bergonzi, adjointe de direction de la Cinémathèque suisse et responsable de la programmation:
La Cinémathèque suisse va s’atteler à une rétrospective Godard. Cela va prendre du temps. Des films sont en cours de restauration et numérisation. D’ici, là, les films de Jean-Luc Godard sont régulièrement projetés par la Cinémathèque au Casino de Montbenon à Lausanne.
Mais si le nom de Jean-Luc Godard résonne dans beaucoup d'esprits, son oeuvre est encore aujourd'hui plutôt méconnu. On retrouve Achilleas Papakonstantis, chargé d’enseignement à l’UNIL en histoire et esthétique du cinéma.
Parmi ses muses figurent Anna Karina et Anne Waziemski qu'il épousera successivement, avant de devenir le compagnon de la Lausannoise Anne-Marie Miéville. Le couple est installé à Rolle depuis 1977. L'annonce de la mort du cinéaste a forcément une résonance particulière dans la commune. Il est décrit par la syndique comme un citoyen discret qui aimait à boire son café dans un restaurant du centre-ville. Monique Choulat Pugnale qui nous a annoncé qu'un hommage devrait être rendu prochainement.
Ecoutez notre hommage à l'annonce de son décès, peu avant 11h sur LFM:
Les réactions ont fusé de toutes parts. Alain Berset déplore la disparition d'un des plus grands cinéastes de notre temps. Pour le directeur de la Cinémathèque suisse, Frédéric Maire, «Godard, c'était LE cinéma, en lettres majuscules», a-t-il déclaré mardi à Keystone-ATS. Le Conseil d'Etat vaudois salue «une personnalité incontournable».
Culture
Salman Rushdie témoigne au procès de son assaillant présumé
L'auteur des "Versets sataniques" Salman Rushdie a commencé mardi à témoigner lors du procès dans le nord des Etats-Unis de son assaillant. Il a raconté avoir "hurlé" de douleur lorsque son agresseur lui a asséné un coup de couteau à l'oeil, dont il a perdu l'usage.
Le procès de Hadi Matar, un Américano-libanais qui a grandi aux Etats-Unis et qui est accusé d'avoir tenté de le tuer à l'été 2022, s'est ouvert lundi à Mayville, dans l'Etat de New York, près de la frontière avec le Canada.
L'auteur américano-britannique a commencé à témoigner mardi. Après avoir prêté serment, l'écrivain, qui porte une paire de lunettes dont un verre est teinté, a raconté devant les jurés son agression au couteau.
La veille, l'accusation avait décrit comment Hadi Matar avait fait irruption pour larder Salman Rushdie de coups de couteaux en pleine conférence sur la protection de la liberté des écrivains, devant environ un millier de personnes.
Hadi Matar "a plongé son couteau avec force, efficacité et rapidité", avait décrit le procureur Jason Schmidt. "Il a frappé la tête, le cou, l'abdomen et le haut de la cuisse". Grièvement blessé sur tout le corps, hospitalisé pendant des semaines, l'écrivain avait perdu l'usage de son oeil droit.
Lundi, l'accusé était entré dans le tribunal en lançant les mots "Palestine libre".
Le procès doit durer environ deux semaines.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Ferdinand Hodler à nouveau à l'honneur au Musée d'art de Pully
Fort du succès de l'exposition "Hodler et le Léman en 2018", le Musée d'art de Pully (VD) aborde une nouvelle fois l'oeuvre du peintre suisse. Pour la première fois, la manière dont Ferdinand Hodler est perçu par la scène artistique suisse de l'époque est explorée.
Organisée conjointement avec le Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel, l'exposition "Hodler, un modèle pour l'art suisse" résulte d'une collaboration étroite avec l'Institut Ferdinand Hodler, ont indiqué mardi les responsables du musée pulliéran. A voir du 14 février au 25 mai. Elle sera ensuite reprise plus tard au musée neuchâtelois, du 22 juin au 12 octobre 2025.
Au début du 20e siècle, la figure de Ferdinand Hodler (1853-1918) était incontournable. Le peintre jouissait alors d'une reconnaissance dépassant largement les frontières nationales et côtoyait des artistes comme Gustav Klimt et Auguste Rodin.
"La puissance de son oeuvre et sa personnalité imposante ont fait de lui une figure tutélaire de l'art suisse, à tel point qu'à sa mort en 1918, les critiques n'ont pas hésité à affirmer que sans Hodler il n'y aurait pas d'art suisse", ont rappelé les organisateurs de l'exposition.
Une cinquantaine d'artistes
Il est en effet le premier à ne pas avoir quitté son pays pour se former et faire carrière à l'étranger. "Pour tous les artistes de sa génération, comme des suivantes, il a été un modèle ou un repoussoir", expliquent-ils.
L'exposition s'intéresse pour la première fois à la manière dont les artistes de son époque se sont approprié certains préceptes du maître et à la façon dont ils ont cherché à développer leur propre originalité. Elle regroupe ainsi, autour d'une quinzaine d'oeuvres de Ferdinand Hodler, une cinquantaine d'artistes de la première moitié du 20e siècle.
Parmi eux, le public retrouvera à la fois des noms connus, comme Cuno Amiet, Giovanni Giacometti et Félix Vallotton, mais aussi des peintres plus méconnus, voire complètement oubliés, tels Casimir Reymond, Oswald Pilloud ou encore Anna Haller.
Le "Souvenir" de Ramuz
Pour cette exposition au Musée d'art de Pully, une salle est dédiée à la réception de Ferdinand Hodler par l'écrivain vaudois Charles Ferdiannd Ramuz qui vivait dans la maison voisine où se trouve La Muette - Espaces littéraires. En qualité de rédacteur en chef de la revue Aujourd'hui, Ramuz a recueilli des témoignages d'artistes contemporains d'Hodler pour un numéro spécial dédié au peintre, en mai 1931.
L'écrivain vaudois (1878-1947) a notamment écrit un texte sur le peintre suisse, intitulé "Souvenir", qui sera remis à l'honneur.
A noter que pour l'étape neuchâteloise, la même exposition intègrera davantage d'artistes neuchâtelois. Elle présentera notamment Le Falot, un groupe d'artistes opposé à l'esthétique d'Hodler. Elle invitera également trois artistes contemporains (Claudia Comte, Didier Rittener et David Weishaar) à réaliser une intervention artistique en lien avec Hodler.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Les biopics se multiplient au cinéma
Charles Aznavour, Bob Dylan, Maria Callas... Trois artistes qui ont un point commun : ils ont tous eu droit dernièrement à leur biopic. Ces films, qui reviennent sur la vie de personnalités publiques, ont le vent en poupe.
C'est une tendance depuis quelques années au cinéma : les biopics se multiplient. Charles Aznavour a été interprété par Tahir Rahim l’année dernière, Timothée Chalamet lui a endossé le rôle de Bob Dylan. C’est Angelina Jolie qui s’est mise dans la peau de Maria Callas. Le film est sorti la semaine dernière. Comment expliquer cette explosion des biopics ? Frédéric Maire, directeur de la Cinémathèque suisse
Ces biopics sont-ils d’ailleurs toujours réussis ?
D’autres biopics devraient sortir cette année, notamment des films sur Madonna, Bruce Springsteen ou Michael Jackson.
Culture
Surtourisme: Venise maintient en 2025 son système d'entrée payante
Venise a confirmé lundi le maintien en 2025 de son système d'entrée payante pour visiter la ville italienne à la journée. Cette taxe a été lancée en 2024 pour lutter contre le surtourisme.
L'an dernier, les touristes à la journée avaient dû s'acquitter d'un ticket d'entrée de cinq euros pour accéder à la Cité des Doges, une première mondiale qui ne concernait cependant que 29 jours de grande affluence entre avril et juillet.
Ce système de réservation avait permis de réduire "légèrement" l'affluence touristique les jours concernés, selon une étude commandée par la mairie.
En 2025, cette période sera étendue à 54 jours à partir du 18 avril. Le tarif sera de 5 euros pour les visiteurs quotidiens réservant au moins quatre jours en avance, mais montera à 10 euros pour les moins prévoyants.
Les habitants et les touristes dormant au moins une nuit sur place resteront exemptés de cette taxe.
L'initiative entend convaincre les touristes de choisir des périodes de moindre fréquentation pour visiter Venise. Le sésame, qui se présente sous forme d'un code QR acquis en ligne, doit être présenté aux principaux points d'entrée de la Sérénissime.
"Décourager le tourisme à la journée"
Le système a pour "objectif de définir un nouveau système de gestion des flux touristiques et de décourager le tourisme à la journée à Venise durant certaines périodes, dans le respect de la fragilité de la ville et de son caractère unique", a expliqué lundi l'adjoint au Tourisme de Venise, Simone Venturini.
Mais pour ses détracteurs, cette taxe est insuffisante pour lutter contre le surtourisme et permet au mieux de renflouer les finances de la ville.
Avec ses célèbres monuments, ses gondoles et ses canaux pittoresques, Venise est l'une des villes les plus visitées au monde. En pic de fréquentation, 100'000 touristes y dorment, en plus de dizaines de milliers de visiteurs journaliers. Un chiffre à comparer aux quelque 50'000 habitants du centre-ville, qui ne cesse de se dépeupler.
Devant les dégâts provoqués par le surtourisme et faute de mesures adaptées pour le juguler, l'Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) avait menacé un moment de placer la ville sur la liste du "patrimonial mondial en péril".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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