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Culture

Marjane Satrapi refuse la Légion d'honneur

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Dans son courrier, Marjane Satrapi affirme avoir "réellement du mal à comprendre la politique de la France vis-à-vis de l'Iran" (archives). (© KEYSTONE/EPA/CLAUDIO ONORATI)

L'artiste franco-iranienne Marjane Satrapi, qui s'est fait mondialement connaître avec la BD et le film "Persepolis", a annoncé refuser la légion d'honneur. Elle dénonce l'"attitude hypocrite de la France vis-à-vis de l'Iran" notamment dans l'attribution de visas.

Arrivée en France en 1994, naturalisée en 2006, la réalisatrice de 55 ans a été promue au rang de chevalier de la légion d'honneur - la plus haute décoration honorifique française - en juillet dernier. Une décoration qu'elle a décidé de "décliner" en raison de ses "principes" et de son "attachement" à sa "patrie de naissance".

"Je ne peux ignorer ce que je perçois comme une attitude hypocrite de la France vis-à-vis de l'Iran", explique-t-elle dans un courrier adressé à la ministre de la Culture, Rachida Dati, publié lundi sur Instagram. Elle réfute tout "mépris" envers l'institution qui l'a distinguée.

Manque de solidarité

Dans une vidéo postée quelques heures plus tard sur le réseau social, l'artiste évoque une "marque de solidarité avec les Iraniens, surtout avec les femmes et avec la jeunesse iranienne, mais aussi avec (ses) compatriotes français retenus en otage en Iran".

"Depuis un moment, j'ai réellement du mal à comprendre la politique de la France vis-à-vis de l'Iran", poursuit-elle. Elle regrette que de "jeunes Iraniens épris de liberté, des dissidents, des artistes, se voient refuser des visas", y compris touristiques, pendant que des enfants d'"oligarques iraniens" se "baladent à Paris comme à Saint-Tropez sans que cela ne pose aucun problème".

Selon elle, "soutenir la révolution des femmes en Iran ne peut pas se résumer à des photos avec des victimes ou des célébrités lors des commémorations de la mort de Mahsa Amini", jeune femme arrêtée pour avoir enfreint le code vestimentaire strict de la République islamique et dont le décès a déclenché un vaste mouvement de contestation en 2022.

Des "actions concrètes"

"Les Iraniens n'ont pas besoin de communication, nous avons besoin d'actions concrètes", fait valoir Marjane Satrapi. "Le refus de la Légion d'honneur n'est en aucun cas une action ou une pensée contre la France. Bien au contraire, j'aime profondément ce pays qui est le mien", insiste-t-elle.

Contactée par l'AFP, Marjane Satrapi a expliqué que la remise de sa légion d'honneur devait intervenir en janvier. "Quand vous avez un peuple qui se bat pour la démocratie (...) il faut le soutenir", a-t-elle lancé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Six ans de prison pour un escroc rendu célèbre par Netflix

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Robert Hendy-Freegard s'était installé à Vidaillat, dans le centre de la France, où il avait monté un élevage de chiens "beagles" avec sa compagne (cliché symbolique/Keystone archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Il avait été rendu célèbre par un documentaire sur Netflix retraçant son passé d'escroc au Royaume-Uni: jeudi, la justice française a condamné le Britannique Robert Hendy-Freegard à six ans de prison pour avoir renversé deux gendarmes en 2022.

"Il a foncé volontairement, cette détermination fait froid dans le dos", a affirmé lors de ses réquisitions la procureure, décrivant une "scène ahurissante digne de Mad Max". Elle avait requis une peine de sept ans de prison contre le Britannique de 53 ans, incarcéré depuis octobre 2022.

Les faits ont eu lieu à Vidaillat, un petit village de la Creuse, où le prévenu s'était installé en 2015 pour monter un élevage de chiens "beagles" avec sa compagne.

Dix ans auparavant, il avait été condamné au Royaume-Uni à la prison à perpétuité pour enlèvement, tromperie et vol. Il se faisait notamment passer auprès de femmes pour un espion du MI5, le service de renseignement intérieur britannique. Il a été libéré en 2009 après l'invalidation de sa condamnation pour enlèvement par une cour d'appel.

Elevage illégal

Le jour des faits, des gendarmes intervenaient sur arrêté préfectoral pour évacuer son élevage de chiens jugé illégal en raison de mauvaises conditions sanitaires.

L'homme s'est présenté à eux au volant d'une voiture, puis, après une discussion calme dans un premier temps, il a démarré en trombe, percutant une première gendarme, puis un autre qui est projeté sur le pare-brise pendant plusieurs mètres.

Celui qui se fait appeler David Hendy a été interpellé en Belgique après huit jours de cavale. Se défendant seul, sans avocat, il a expliqué jeudi à son procès avoir "paniqué".

Pendant des années, les voisins avaient alerté les autorités sur ce couple singulier qui éveillait leurs soupçons, avec une femme cloîtrée chez elle et mutique. Déterminés à mener leur propre enquête, ils se sont aperçus en 2018 que David Hendy est en réalité Robert Hendy-Freegard et tombent des nues en découvrant le passé de leur voisin en faisant des recherches sur Internet.

Grâce à une série-documentaire diffusée sur Netflix, "The Puppetmaster: leçons de manipulation", ils réussissent à retrouver la trace des enfants de Sandra Clifton, qu'ils soupçonnent d'être sous l'emprise de son conjoint.

Selon l'expertise psychologique dressée au procès, le prévenu ne souffre d'aucune maladie mentale, ni déficience intellectuelle, mais présente une "personnalité pathologique qui cherche à manipuler et contrôler autrui", se positionnant toujours en victime, incapable de se remettre en question. Sa compagne, quadragénaire, est retournée vivre en Angleterre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Suppression des partenariats culturels de la DDC en Suisse dénoncés

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Le Festival du film de Locarno est lui aussi touché par l'arrêt des partenariats culturels de la DDC (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une douzaine d'institutions culturelles dénoncent jeudi la décision de la Direction du développement et de la coopération (DDC) de supprimer entièrement ses partenariats culturels en Suisse dès 2029. Elles appellent le Conseil fédéral à trouver des solutions.

Parmi les institutions concernées figurent notamment le Festival du Film de Locarno, le Festival International du Film de Fribourg (FIFF), artlink ou le festival Visions du Réel. Dans un communiqué commun, elles soulignent que si cette mesure représente une part très modeste du budget de la DDC, elle menace douze institutions culturelles nationales "jusqu'à leur existence même".

La DDC avait déjà annoncé en août réduire dès 2025 de 45% son soutien aux institutions culturelles suisses, passant de 3,7 millions à 2 millions de francs par an. Le Parlement a décidé en décembre d'autres coupes dans la coopération internationale à hauteur de 110 millions de francs pour 2025 et 321 millions pour la période 2026-2028.

Dans le cadre de la présentation de la mise en oeuvre de ces coupes en janvier, la DDC avait indiqué qu'il était prévu à moyen terme "de renoncer en particulier à des activités en Suisse".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'écrivain Paul-Loup Sulitzer est décédé à l'âge de 78 ans

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Paul-Loup Sulitzer et sa compagne Supriya Rathoar au Festival de Cannes en 2022 (archives). (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

L'écrivain à succès et ancien homme d'affaires Paul-Loup Sulitzer est décédé jeudi à l'âge de 78 ans à l'Ile Maurice où il vivait depuis plusieurs mois, a annoncé sa fille à l'AFP.

"Il est décédé ce matin à l'hôpital des suites d'un AVC", a indiqué Olivia Sulitzer, précisant que son père, auteur prolifique de thrillers politico-financiers, avait été hospitalisé il y a plusieurs jours après une chute.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Martigny: la culture valaisanne se présente au salon des métiers

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Pour Alain Dubois, le chef du service valaisan de la culture, le domaine manque toujours de reconnaissance (photo d'archives). (© KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

Le Service de la culture du canton du Valais participe, pour la première fois cette semaine, au salon des métiers à Martigny. L'occasion de promouvoir de nombreuses professions auprès des jeunes et de rappeler certaines réalités économiques.

Mis sur pied en collaboration avec la Conférence des délégués culturels du Valais, la faîtière du secteur culturel Kartel et Culture Valais, un stand présente les nombreuses formations et métiers existant dans le domaine.

Depuis mardi et jusqu'à dimanche, les représentants de différents métiers liés à la culture se relaient pour conseiller les intéressés, notamment les 9000 élèves qui visitent ce salon des métiers. Cela va des arts de la scène ou visuels à la musique, en passant par la littérature ou des métiers comme archiviste ou bibliothécaire.

"Un métier à part entière"

Outre des formations artistiques, le monde culturel "propose des formations comme administrateurs, créateurs, logisticiens ou de travailler dans la gestion de projets culturels", a résumé le chef du service valaisan de la culture, Alain Dubois, à l'occasion d'une conférence de presse, jeudi.

"La culture est un secteur professionnel à part entière et ne doit pas être considérée que comme une passion. C'est une situation qui doit changer", a poursuivi Alain Dubois. "Notre milieu manque de reconnaissance et de soutien.

Selon diverses études régionales et nationales, le salaire médian d'un acteur de la culture se monte à 40'000 francs annuels en Suisse. En Valais, le secteur représente quelque 4400 emplois. "Nous voulons obtenir des salaires en adéquation avec les études suivies", poursuit le chef de service.

En parallèle, le Service de la culture travaille à la révision de la loi sur la promotion de la culture. La phase de consultation est fixée au 28 février. Le Grand Conseil s'exprimera, en première lecture, en principe lors de la session de septembre.

Le Service de la culture a d'ores et déjà décidé de tenir à nouveau un stand au salon des métiers en 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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