Culture
Mozart, Verdi, Offenbach pour l'ultime saison d'Eric Vigié
Eric Vigié a dévoilé jeudi le programme de sa 19e et dernière saison à la tête de l'Opéra de Lausanne. Avec notamment au menu: une double dose de Mozart, un Offenbach débridé pour les Fêtes, deux versions de Cendrillon et le "Nabucco" de Verdi en clôture.
Eric Vigié s'impliquera particulièrement sur "La Flûte enchantée" de Mozart (mars 2024), dont il signera lui-même la mise en scène et les costumes. "Une façon de dire au revoir", a-t-il dit en présentant son ultime saison. Il a promis "un spectacle assez mouvementé" pour cette nouvelle production des aventures de Papageno et Tamino.
Les airs de Mozart résonneront également à Lausanne avec "Cosi fan tutte" (janvier et février 2024), une reprise d'une mise en scène déjà présentée à Lausanne en 2018. "Cette production avait connu un énorme succès et sa version filmée avait tourné en boucle à la télévision", a souligné Eric Vigié.
Autre temps fort de la prochaine saison, "Orphée aux enfers" d'Offenbach viendra agrémenter les Fêtes de fin d'année. C'est le remuant Olivier Py qui s'est attaqué à la mise en scène de cet opéra-bouffe. "Ca va déménager ! Si vous n'êtes pas là, vous aurez perdu votre saison", a lancé Eric Vigié à la cinquantaine d'invités rassemblés jeudi à l'opéra.
Autre oeuvre célèbre, "le mastodonte Nabucco" de Verdi se présentera "en feu d'artifice final" de la saison (juin 2014). Il s'agit, là encore, d'une nouvelle production de l'Opéra lausannois. "Soyons fous jusqu'au bout !", a affirmé son directeur.
Deux Cendrillon
La saison 2023/2024 aura aussi la particularité de présenter deux opéras autour de l'histoire de Cendrillon. La version de Jules Massenet (avril 2024) mettra notamment en scène, dans le rôle-titre, "une des sopranos les plus extraordinaires du circuit" en la personne de l'Arménienne Ruzan Mantashyan, a remarqué Eric Vigié.
L'autre Cendrillon, composée par Pauline Viardot, s'adressera particulièrement aux enfants (novembre 2023). "L'opéra pour jeune public connaît un succès croissant", a relevé le directeur, citant l'exemple de Pinocchio, actuellement à l'affiche à Lausanne et quasiment complet.
Parmi les autres opéras à venir, "Il Turco in Italia" de Rossini ouvrira la saison (octobre 2023). Celle-ci proposera aussi "King Arthur" de Purcell, mais en version concert. Un autre concert sera consacré au jeune sopraniste vénézuélien Samuel Mariño, spécialiste des airs baroques. "Un phénomène", a affirmé Eric Vigié.
A noter finalement que la septième édition de la Route lyrique fera halte à l'Opéra de Lausanne, lors d'une tournée qui l'amènera dans plusieurs salles vaudoises et valaisannes. C'est "L'Ile de Tulipatan" d'Offenbach qui sera présenté.
Continuité
Pour mémoire, Eric Vigié a annoncé l'an dernier son futur départ de l'Opéra de Lausanne, où il est arrivé en 2004. Le natif de Toulon sera remplacé par un autre homme de la Méditerranée, le Marseillais Claude Cortese.
"Je le connais depuis 20 ans et nous avons déjà travaillé plusieurs fois ensemble. C'est un bon copain", a relevé Eric Vigié, promettant "une continuité dans la qualité et l'originalité". Son remplaçant entrera en fonction en juillet 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Musée de la Réforme lance une invitation à voir l'invisible
"Voir l'invisible", la nouvelle exposition de Musée international de la Réforme (MIR), à Genève, qui s'ouvre le 30 janvier, propose au public un voyage dans le royaume des esprits et dans l'au-delà à travers 14 oeuvres d'art brut provenant des quatre coins du monde.
Ces créateurs et créatrices autodidactes, solitaires et marginaux, expriment dans une grande diversité de formes des interrogations existentielles et métaphysiques. Leurs peintures, dessins, sculptures ou broderies sont "des productions qui ouvrent sur l'altérité et l'invisible", relève le MIR sur son site internet.
Chacune des créations présentées a vu le jour dans une cellule d'un asile, une chambre exiguë, une cave, un grenier, un lieu retiré, "hors du temps", propice à l'imaginaire et à l'utopie. Les oeuvres sont le résultat "d'une vision ou d'une épiphanie en relation avec des défunts ou des forces occultes".
Les auteurs et les autrices de ces oeuvres ne "se considèrent pas comme des artistes, mais des messagers reliés à des défunts ou des divinités, en communion avec la nature et le cosmos". Selon le MIR, les créations qui sont exposées "incitent à l'introspection et aux interrogations existentielles".
Robe pour l'au-delà
Le Ghanéen Oko Ataa a ainsi conçu un coq géant qui est en réalité un sarcophage préparé pour un défunt réel. Le public pourra aussi découvrir la robe créée par la Française Jeanne Laporte-Fromage. Le vêtement a été cousu et brodé après le décès de son mari. Elle le porte pour retrouver son bien-aimé dans l'au-delà.
L'exposition montre aussi deux diagrammes "prophétiques" de Henry Dunant. Le fondateur de la Croix-Rouge s'est inspiré des Livres bibliques de Daniel et de l'Apocalypse. L'Américain John B. Murray, de son côté, révèle sa foi à travers "des dessins entremêlant des écrits volubiles et des figures totémiques".
L'exposition "Voir l'Invisible", qui s'ouvre le 30 janvier, se terminera le 1er juin 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Musée de Carouge présente un siècle de photos de classe
La nouvelle exposition du Musée de Carouge (GE), qui débute le 25 janvier prochain, est consacrée aux photos de classe du 20e siècle. Le public peut découvrir des clichés provenant de l'Ecole Jacques-Dalphin et de celle des Pervenches. A découvrir jusqu'au 27 avril 2025.
La photographie de classe est un véritable rituel social. Parmi les objets scolaires, elle figure depuis des générations comme un élément soigneusement conservé dans les archives personnelles, relève le Musée de Carouge.
Il n'est donc pas surprenant d'en retrouver des traces dans les musées, les collections et les fonds d'archives, comme ceux de la CRIÉE (Communauté de recherche interdisciplinaire sur l'éducation et l'enfance) qui collabore à cette exposition. Les Archives de la Ville de Carouge, les Archives de la vie privée et le Service des écoles et institutions pour l'enfance ont aussi participé.
Une époque et ses modes
Chaque détail ouvre une porte sur une époque, ses modes vestimentaires et ses environnements scolaires. Au 19e siècle, ces photos étaient souvent utilisées pour montrer la discipline et l'ordre au sein des établissements. Les élèves sont alignés, les visages souvent plus graves qu'aujourd'hui aussi parce que les temps de pose étaient longs.
Dans les années de guerre, l'habillement est modeste. Jusqu'en 1960, les tenues des enfants sont assez uniformes. Puis, au fil des décennies suivantes, ces portraits de groupe sont de moins en moins posés, reflétant les courants d'émancipation de l'époque.
Les photos de classe modernes capturent non seulement les visages des élèves, mais parfois aussi des moments plus spontanés, reflétant une approche plus libre et inclusive de la vie scolaire et toujours en miroir de la société. Ces photos permettent ainsi de se rendre compte de l'évolution scolaire au fil des décennies.
https://www.carouge.ch/photos-de-classe-pose-ou-grimace
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
TKM: convention de subventionnement renouvelée pour 4 ans
La troisième convention de subventionnement multipartite entre le Théâtre Kléber-Méleau (TKM) et onze collectivités publiques a été signée en décembre. Elle assurera à l'institution un financement pérenne sur quatre ans, jusqu'en 2028. Le mandat du directeur Omar Porras a été, lui, renouvelé jusqu'en 2030.
Cette convention a été paraphée par la Fondation du TKM et les municipalités de Bussigny, Chavannes-près-Renens, Crissier, Ecublens, Jouxtens-Mézery, Lausanne, Renens, Prilly, Saint-Sulpice, Villars-Sainte-Croix ainsi que par l'Etat de Vaud, indique le TKM vendredi dans un communiqué. Elle est entrée en vigueur le 1er janvier.
En décembre 2017, une première convention avait été signée, dans le but d'atteindre la somme de huit francs par habitant pour toutes les communes. Elle visait à soutenir durablement le TKM, reconnaissant ainsi sa place dans le paysage théâtral romand.
A l'occasion de cette signature, le mandat d'Omar Porras, directeur du TKM, a été renouvelé pour cinq ans. Le comédien et metteur en scène avait succédé en 2015 à Philippe Mentha, créateur du théâtre en 1979.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Stallone, Voight et Gibson seront "les ambassadeurs" de Trump
Les acteurs controversés Sylvester Stallone, Jon Voight et Mel Gibson ont été faits symboliquement jeudi "ambassadeurs" à Hollywood pour être "les yeux et les oreilles" du futur président dans une industrie du cinéma très majoritairement prodémocrate.
Stallone, un New-Yorkais de 78 ans qui a incarné "Rambo" et "Rocky", a inauguré un gala du président élu mi-novembre dans son fief de Mar-a-Lago en Floride.
Jon Voight, 86 ans, avait été décoré de la médaille nationale des Arts lors du premier mandat de Donald Trump. Quant à l'acteur et réalisateur Mel Gibson, il est à 69 ans un ultraconservateur assumé depuis des décennies.
"J'ai l'honneur d'annoncer que Jon Voight, Mel Gibson et Sylvester Stallone seront des ambassadeurs particuliers dans cet endroit majeur, mais très agité, qu'est Hollywood, en Californie", a écrit sur son réseau Truth Social le milliardaire républicain qui retourne lundi à la Maison Blanche.
Les trois hommes, multirécompensés par l'industrie du cinéma, comptent à eux seuls dix nominations aux Oscars et trois de ces trophées.
Ils "me serviront d'émissaires spéciaux avec l'objectif de refaire d'Hollywood -- qui a perdu beaucoup en quatre ans au profit de pays étrangers -- un endroit plus grand, meilleur et plus fort qu'il ne l'a jamais été!", a martelé Donald Trump.
Jon Voight, père de la superstar Angelina Jolie, avait fait la Une en 2020 de la rubrique faits divers lorsque l'acteur Frank Whaley l'avait accusé de l'avoir giflé sur un tournage.
Dans une industrie du cinéma très majoritairement prodémocrate, Voight est connu pour son soutien de la première heure à Donald Trump.
Mel Gibson, également Irlandais et qui a grandi en Australie, a été accusé d'antisémitisme, de racisme, d'homophobie, d'alcoolisme et de violence conjugale.
Enfin Stallone, pour lequel Donald Trump est le "second George Washington", a été accusé d'agressions sexuelles à la fin des années 1980, qu'il a toutes démenties et qui n'ont pas donné lieu à des poursuites judiciaires.
"Ces trois personnalités pleines de talents seront mes yeux et mes oreilles et je ferai ce qu'elles me suggèreront. Il s'agira de retrouver, comme pour les Etats-Unis d'Amérique, l'Age d'or d'Hollywood!", a conclu le républicain qui sera le 20 janvier le premier président de l'histoire du pays à avoir été condamné au pénal.
Le futur président de 78 ans est rejeté par nombre de stars de la musique et du cinéma. A l'instar de Taylor Swift, Beyoncé, Bruce Springsteen et George Clooney qui ont soutenu la vice-présidente démocrate Kamala Harris à la présidentielle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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