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Culture

Nathalie Herschdorfer prend les rênes de Photo Elysée

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Nathalie Herschdorfer entrera en fonction le 1er juin prochain (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Nathalie Herschdorfer succédera à Tatyana Franck à la tête de Photo Elysée le 1er juin prochain. La spécialiste de la photographie connaît bien le musée lausannois pour y avoir travaillé plus de dix ans. Elle dirige depuis 2014 le Musée des Beaux-Arts du Locle.

On connaît le nouveau visage qui sera à la tête de Photo Elysée, anciennement Musée de l’Elysée. C’est Nathalie Herschdorfer qui succédera à Tatyana Franck à la direction de l’institution lausannoise. Une annonce faite ce vendredi par Plateforme 10. Celle qui est à la tête du musée des beaux-arts au Locle depuis 2014 entrera en fonction le 1er juin. Un retour aux sources pour elle, puisqu'elle a déjà travaillé pour l'institution. Elle y a oeuvré comme commissaire puis responsable des expositions de 1998 à 2010. Elle nous raconte ce qui l'a poussée à revenir au sein de Photo Elysée.

Nathalie HerschdorferFuture directrice de Photo Elysée

Marier les arts

Nathalie Herschdorfer entrera donc en fonction à peine deux semaines avant l'inauguration des nouveaux de locaux de Photo Elysée, sur le site de Plateforme 10. Elle se réjouit des "liens à construire" avec les deux autres musées - Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) et mudac - réunis dans le nouveau Quartier des arts lausannois, proche de la gare. Mais comment envisage-t-elle la collaboration avec ces deux autres institutions? Sa réponse.

Nathalie HerschdorferFuture directrice de Photo Elysée

Au Locle, depuis 2014, elle marie déjà la photographie aux autres arts. Elle y a organisé par moins de 50 expositions temporaires, avec des artistes d'horizons variés comme Louise Bourgeois, Stanley Kubrick, Andy Warhol ou encore Henri Cartier-Bresson.

Entre Lausanne et Neuchâtel

La Lausannoise "de coeur", qui est née et a grandi à Neuchâtel, a séduit le jury de sélection par sa connaissance de la photographie et son expérience de la gestion muséale, ainsi que par son réseau culturel national et international. Le jury a procédé à l'examen de plus de 50 dossiers et a auditionné cinq candidats suisses et étrangers "de grande qualité", indique le communiqué.

Nathalie Herschdorfer est chargée de cours à l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL) et a publié plusieurs ouvrages. Elle ignore encore si elle poursuivra son enseignement à l'ECAL. Elle le souhaite, notamment pour "rester en lien" avec la jeune génération de photographes. Elle abandonnera en revanche la direction artistique du festival Alt.+1000, dont la prochaine édition se tient en 2023.

Coup de sac dans les directions

La nouvelle directrice entrera en fonction début juin, peu avant l'inauguration officielle du nouveau bâtiment le 15 juin. Elle succédera à Tatyana Franck, qui était en poste depuis 2014 et a créé la surprise en annonçant son départ six mois avant la réouverture du musée dans le quartier des Arts. En mars, cette dernière a mis le cap sur New York pour prendre la tête du French Institute Alliance française (FIAF), organisation à but non lucratif.

Hasard du calendrier, les trois musées de Plateforme 10 changeront de direction en peu de temps. Le 1er juillet, le Zurichois Juri Steiner, établi depuis une quinzaine d'années à Lausanne, prendra les rênes du MCBA en remplacement de Bernard Fibicher, qui part à la retraite. Enfin, Chantal Prod'Hom, directrice du mudac, partira à la retraite à fin 2022, et devra être remplacée.

Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS

Culture

Quatre jours pour découvrir la Croix-Rouge et ses valeurs

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Les valeurs humanitaires seront à l'honneur à Genève du 7 au 10 mai à l'occasion de la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Le mouvement a été fondé par le Genevois Henry Dunant (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

Les valeurs humanitaires seront à l'honneur à Genève du 7 au 10 mai à l'occasion de la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (JMCR). Spectacles et visites guidées figurent au programme de ces quatre journées.

Le 8 mai est le jour anniversaire de la naissance du fondateur du Mouvement de la Croix-Rouge, le Genevois Henry Dunant. L'occasion, pour le comité de la JMCR, de mettre en avant les valeurs humanitaires ainsi que l'engagement de plus de 16 millions de volontaires dans le monde. Au vu des enjeux qui pèsent sur la Genève internationale, cette édition se veut aussi signe d'espoir.

Du mercredi au samedi, le parc des Bastions abritera un "village" où les différents acteurs du mouvement présenteront leurs activités sur des stands d'information. Contes, exercices de simulation cardiaque, jeu de piste ou encore démonstrations avec des chiens de sauvetage figurent parmi les animations qui seront proposées.

Sphère miroir

Le jeudi, le Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (MICR) organisera, dans ses murs, des ateliers et une visite de l'exposition temporaire. Le samedi, des visites guidées au centre-ville feront le tour des lieux où le plus grand mouvement humanitaire au monde a vu le jour et où le droit humanitaire international s'est développé.

Côté artistique, le parc des Bastions accueillera un spectacle de danse sur le thème de l'universalité, une pièce de théâtre de Serge Bimpage sur la vie d'Henry Dunant, incarné par Vincent Aubert, et un concert de la Fanfare du Loup. Et une sphère miroir de dix mètres de diamètre, créée par François Abélanet et reflétant les principes fondamentaux du mouvement, y sera installée.

Tous les événements sont gratuits, sauf ceux au MICR, et certains d'entre eux nécessitent une inscription préalable. A noter encore que le drapeau du mouvement flottera sur de nombreux édifices, que le Jet d'eau sera illuminé de rouge et que les statues des pères fondateurs du premier comité de la Croix-Rouge seront drapées pour la JMCR.

www.croix-rouge-ge.ch/nos-evenements

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Grandson met en lumière ses liens invisibles avec le Japon

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Grandson accueille, du 28 avril au 28 mai, une série d'événements sur les liens entre le Japon et Grandson. (archives) (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

A découvrir jusqu'à la fin mai à Grandson (VD), "Yatagarasu Grandson-Japon, une histoire de corbeaux" propose un dialogue entre patrimoine suisse et culture japonaise. A travers des arts visuels, des conférences et des ateliers participatifs, la manifestation rend hommage au Yatagarasu, le corbeau mythologique japonais.

"Yatagarasu" propose un parcours immersif mêlant installations, photographies, calligraphies et empreintes naturelles. Ce projet s'inspire des similitudes entre le blason de Grandson et la mythologie japonaise, ainsi que par la forte présence du corbeau dans ces deux cultures.

Une rencontre littéraire avec Corinne Atlan, traductrice et spécialiste du Japon, sera organisée autour de son livre "Haïkus de Kyoto". Parmi les temps forts figurent également des échanges avec les auteurs Sophie Gallé-Soas, Guillaume Gagnière et Florence Marville.

Le public pourra prendre part à des ateliers de calligraphie, d'haïkus, d'origami et à une cérémonie du thé. De plus, un "popup store" sera dédié à l'artisanat japonais.

Patronné par l'Ambassade du Japon en Suisse, l'événement prendra place dans différents lieux à Grandson jusqu'au 28 mai 2025. Le vernissage de l'exposition est programmé le 1er mai à l'Ancien Couvent des Cordeliers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'UNIGE propose un nouveau festival culturel ouvert au public

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Une partie des événements du Carac Festival se déroulera dans le bâtiment d'Uni Mail (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Carac est le nom qui a été donné au nouveau festival culturel de l'Université de Genève (UNIGE). La manifestation se déroule jusqu'au 25 mai. A l'initiative des associations et troupes universitaires, elle propose des dizaines d'événements dans divers lieux.

Carac Festival s'adresse tant à la communauté universitaire qu'au grand public, indique l'UNIGE dans un communiqué. La grande majorité des événements programmés est gratuite et ouverte à tous. Le public aura le choix entre du théâtre, de la danse, des concerts, du cinéma, des ateliers d'arts manuels, des jeux et une exposition.

Le choeur des musiques actuelles donnera une représentation au Temple de la Madeleine. Le choeur de gospel, lui, réchauffera les âmes au Temple de Plainpalais, qui abritera aussi une soirée cabaret. Le choeur de l'Université, pour sa part, aura les honneurs de la scène du Victoria Hall.

L'UNIGE compte près de 150 associations étudiantes actives dans de nombreux domaines. Ces structures ont pour but premier de favoriser l'échange et l'émulation au sein de l'institution.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Tessino-Neuchâtelois Luca Brunoni écrit désormais en français

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Le Tessinois Luca Brunoni a écrit son premier roman directement en italien (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Tessinois Luca Brunoni continue sa route d'écrivain, même s'il est toujours professeur de droit à la HEG de Neuchâtel. Après le succès de "Les silences" paru en 2023 et traduit de l'italien, il vient de sortir "En surface", son premier roman rédigé directement en français.

"Mon premier jet était en italien. Ma langue maternelle permet à l'écriture de fuser et de donner un rythme et ensuite, lorsque l’histoire est en place, je retravaille le tout en français", a déclaré à Keystone-ATS Luca Brunoni.

Avec "En surface", son premier roman écrit directement en français le 2e publié par Finitude, Luca Brunoni décrit le réveil d'une femme endormie qui vivait en surface et qui se demande si elle doit livrer son fils à la justice. L'intrigue principale se passe autour du lac, non situé par l'auteur, mais qui pourrait correspondre à celui de la Vallée de Joux (VD).

Les traitements, infligés par le passé aux personnes déclassées par la société, hantent les romans du Tessinois. Dans "les silences", la thématique des enfants placés chez des paysans d'un village de montagne était mise en lumière et dans "En surface" est abordée la question des filles mères, dont on donnait les enfants à l'adoption.

Plusieurs solitaires ou marginaux gravitent dans le roman, dont certains logent dans un camping d'une petite station touristique hors saison. Le livre se lit facilement avec des dialogues bien menés, des personnages attachants et une intrigue qui donne envie au lecteur d'avancer dans l'histoire.

En lice pour plusieurs prix

Le roman a eu un bon accueil au Festival du livre de Paris. Il est en lice pour plusieurs prix littéraires.

Les livres de Luca Brunoni s’insèrent dans l’univers du roman noir, même si ce ne sont pas des thrillers et même s'ils ne sont pas forcément très sombres. Avant "En surface", l'écrivain a sorti "Indelebile", écrit en italien, qui évoque la situation de Lugano, au début des années 2000, où il y avait alors de gros problèmes de trafic de drogue.

La version originale de "Les silences", en italien, a gagné le prix Leggimontagna et a connu une certaine notoriété. Il a tapé dans l'oeil de l'écrivain Joseph Incardona, qui a proposé à sa maison d'édition Finitude, basée à Bordeaux (F), de le traduire en français.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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