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Culture

Nombreux visiteurs au cimetière des Rois pour l'exposition Open End

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Cette stèle, de l'artiste Sandrine Pelletier, donne l'impression de se déplacer toute seule et de vouloir s'en aller. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'exposition d'art contemporain Open End, qui se déploie dans le cimetière des Rois à Genève, connaît un beau succès. Depuis son vernissage mi-septembre, cette installation en plein air attire plusieurs dizaines de personnes par jour. A découvrir jusqu'à fin janvier.

"Il y a beaucoup de demandes pour des visites guidées, notamment de la part des écoles", se réjouit Vincent Du Bois, sculpteur et membre fondateur d'Open End. Cet artiste était déjà à l'origine de la première édition de cette exposition d'art contemporain qui a eu lieu fin de septembre 2016 à janvier 2017 sur le thème des nouveaux rituels et de l’abandon des cimetières.

Six ans plus tard, la deuxième édition d'Open End revient au cimetière des Rois, ce "Panthéon" genevois où reposent de nombreuses personnalités qui ont contribué au rayonnement de la cité. L'exposition regarde cette fois vers le futur en abordant les thèmes de l'immortalité et des ressources naturelles.

Une quinzaine d'oeuvres sont présentées. La plupart sont exposées entre les tombes. "On utilise le cimetière comme plate-forme de réflexion", explique M. Du Bois. "Le cimetière reste un lieu de mystère et de questions sans réponse", ajoute le sculpteur qui voit dans le cimetière "un miroir un peu brisé de notre temps".

Prendre du recul

Les oeuvres empruntent des techniques allant de la sculpture avec une mise en avant du savoir-faire à l'installation artistique, en passant par les images virtuelles à découvrir via une application conçue pour l'événement. "Le calme et le silence des lieux permettent de prendre du recul face à un monde qui accélère", explique l'artiste genevois.

Parmi les oeuvres à découvrir: "Burnout" de Sandrine Pelletier. La Vaudoise a conçu une stèle qui semble avoir voulu s'en aller en laissant derrière elle un long sillon de terre. Les visiteurs sont attirés par "Zaouïa 504" du Belge Eric Van Hove qui a installé un monumental cénotaphe sur une Peugeot 504 break, co-signée par l’artiste et 33 artisans.

A voir également, douze stèles dédiées à l'artiste italien Maurizio Cattelan connu notamment pour avoir exposé une simple banane scotchée sur un mur. Une stèle en marbre blanc représentant l'émoji MDR (mort de rire) a été réalisée par Vincent Du Bois en collaboration avec l'écrivain Frédéric Beigbeder. Cette sculpture placée ainsi dans le cimetière devient la tombe de l'émoji.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Plus de 175 chefs-d'oeuvre de la gravure exposés à Martigny (VS)

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La nouvelle exposition de la Fondation Gianadda propose de découvrir 178 chefs-d'oeuvre de la gravure des XX et XIXe siècles. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"L'immense créativité des artistes dans le domaine de l'estampe" se révèle à travers la nouvelle exposition de la Fondation Gianadda. "De Manet à Kelly: l'art de l'empreinte" présente 178 chefs-d'oeuvre de la gravure des XIXe et XXe siècles jusqu'au 14 juin 2026.

Edouard Manet, Elssworth Kelly, Francisco de Goya ou Edvard Munch font partie des noms qui habillent les murs de l'institution muséale martigneraine. Cette "présentation exceptionnelle d'oeuvres modernes et contemporaines" plonge le public dans les collections de la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) de Paris, initiée par le mécène français Jacques Doucet.

L'accrochage est organisé en une dizaine de séquences thématiques, dont une dédiée à l'histoire du collectionneur. "L'estampe s'y révèle comme un art de l'empreinte, de l'action de la matière, du multiple et la variation", écrit la Fondation Gianadda.

"De Manet à Kelly: l'art de l'empreinte" est pensée comme un prolongement d'une exposition de 1992, où quelques oeuvres avaient déjà été montrées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le producteur de cinéma bâlois Arthur Cohn est décédé

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Arthur Cohn est décédé à l'âge de 98 ans (photo d'archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le producteur de cinéma bâlois et lauréat de plusieurs Oscars Arthur Cohn est décédé vendredi à l'âge de 98 ans. C'est ce qu'a annoncé sa famille dans un avis de décès transmis à l'agence de presse Keystone-ATS.

Arthur Cohn a reçu six Oscars pour ses productions cinématographiques. Il a également reçu une étoile sur le Walk of Fame d'Hollywood, trois doctorats honoris causa, dont celui de l'Université de Bâle, et la plus haute distinction française, le Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres. En 2019, le producteur de cinéma a été récompensé à Berlin pour l'ensemble de son ½uvre.

Arthur Cohn a passé ses années de jeunesse et d'études à Bâle. Il a ensuite travaillé plusieurs années comme journaliste, notamment pour l'émission de radio "Echo der Zeit" de la SRF, avant de se lancer progressivement dans le cinéma.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le premier film en anglais de Petra Volpe sélectionné à Sundance

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"Frank & Louis", premier film en anglais de Petra Volpe, sélectionné au Festival de Sundance 2026. (© KEYSTONE/DPA/CHRISTOPH SOEDER)

Le premier film en anglais de la réalisatrice suisse Petra Volpe, "Frank & Louis" est sélectionné pour le prochain Festival du film indépendant de Sundance fin janvier 2026. Il s'agit de la toute première production suisse à être retenue dans la section "Premieres".

"L'histoire est profondément américaine - ancrée dans la complexité de l’exécution des peines, de la criminalité, du soin, de la punition et de la masculinité -, mais racontée depuis une perspective non américaine", a déclaré Petra Volpe dans un communiqué du distributeur Filmcoopi Zurich. "Sundance offre un espace pour observer les récits américains de l'extérieur", estime-t-elle.

Dans ce film, on suit le parcours de Frank - Kingsley Ben-Adir, que l'on a vu dans "Bob Marley: One Love" -, qui purge une peine de prison à perpétuité. Il accepte un travail dans un établissement pénitentiaire consistant à s’occuper de personnes âgées incarcérées souffrant d’Alzheimer et de démence.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le yodel inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO

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Le yodel est désormais inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Du patrimoine vivant suisse au patrimoine mondial: tôt jeudi matin, heure d'Europe centrale, le yodel a été inscrit par l'UNESCO sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

La décision a été prise à New Delhi par le comité intergouvernemental de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, a indiqué l'Office fédéral de la culture (OFC).

Dans sa décision, l'UNESCO a souligné, selon l’OFC, la qualité du dossier soumis. Le dossier de candidature a été élaboré avec l'aide de spécialistes et de représentants d'organisations de yodel.

A titre de "chant emblématique de la Suisse", le yodel, qui englobe une grande diversité de formes d'expression, est profondément ancré dans la population. "Plus de 12'000 yodleuses et yodleurs sont membres de l'une des 711 groupes de l'association fédérale de la branche".

Choisi par des artistes contemporains

L'OFC précise que la pratique se poursuit aussi en dehors des associations et ch½urs traditionnels. Des artistes contemporains choisissent aussi ce chant, comme Erika Stucky, qui mélange le yodel au rock, au jazz ou autre musique contemporaine - elle a notamment collaboré avec les Young Gods. Dans un registre plus traditionnel, on peut citer Melanie Oesch, figure de proue du groupe "Oesch's die Dritten", où la Bernoise chante avec des membres de sa famille.

Hector Herzig, secrétaire central de l'association des yodleurs, qualifie cette inscription dans le registre de "magnifique signe de reconnaissance" auprès de l'agence de presse Keystone-ATS. Selon lui, elle honore "l'attachement, la passion et l'identité culturelle que le yodel façonne depuis des générations en Suisse".

Le yodel pas seulement en Suisse

Le yodel ne se limite pas à la Suisse. Présent également en Bavière et en Autriche, il a été diffusé au milieu du XIXe siècle par des groupes de chanteurs tyroliens, selon le dossier de candidature suisse. Le yodel se pratique aussi en Afrique centrale, en Europe du Nord et en Géorgie. Le chant polyphonique géorgien a déjà été inscrit en 2008 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel.

L'origine du yodel alpin fait l'objet de différentes hypothèses. Il existe environ sept théories sur l'origine du yodel, indique Nadja Räss, professeure et responsable du domaine de la musique populaire et du yodel à la Haute école de Lucerne, dans un entretien avec Keystone-ATS. Sa théorie préférée est l'"hypothèse de l'affect". Selon elle, le yodel serait une expression des émotions.

La Liste du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO comprend déjà plusieurs traditions helvétiques, comme la Fête des Vignerons de Vevey en 2016, la Fête de Bâle en 2017, la gestion du risque d'avalanches en 2018 (avec l'Autriche), les processions de la Semaine sainte à Mendrisio en 2019, l'horlogerie et l'art mécanique en 2020 (avec la France) et la saison alpine en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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