Rejoignez-nous

Culture

Vaud inaugure son pôle muséal dans le quartier des arts de Lausanne

Publié

,

le

Le directeur du pôle muséal Plateforme 10 Patrick Gyger (à gauche) et les responsables des trois musées ont participé mercredi à la journée d'inauguration officielle. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le canton de Vaud a officiellement inauguré mercredi son pôle muséal Plateforme 10 dans le quartier des arts près de la gare de Lausanne. Face au Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA), le mudac et Photo Elysée ont aussi ouvert leurs portes communes dans un cube épuré.

Avec ce deuxième édifice érigé à Plateforme 10, après celui occupé depuis 2019 par le MCBA, le quartier des arts dévoile son visage définitif, assurément déjà emblématique de la capitale vaudoise, avec donc trois musées cantonaux sur un même site. Mais aussi des restaurants, des cafés, des arcades artistiques et commerciales ainsi qu'une vaste esplanade.

Ce pôle muséal occupe une surface de 25'000 m2, soit l'équivalent de cinq terrains de football. Il est caractérisé par un imposant monolithe rectangulaire en béton (MCBA), qui a remplacé l'ancienne halle CFF aux locomotives, et désormais aussi par un grand cube, où le Musée de design et d'arts appliqués contemporain (mudac) et Photo Elysée (ex-Musée de l'Elysée) sont comme posés l'un sur l'autre, séparés par une "faille" vitrée et oblique.

Plateforme 10 a coûté 250 millions de francs, dont 84 millions pour le MCBA et 102 millions pour le mudac et Photo Elysée. Le reste couvre les arcades et les aménagements extérieurs.

La cérémonie d'ouverture officielle a réuni mercredi après-midi le Conseil d'Etat vaudois, avec notamment les discours de Cesla Amarelle (en charge de la culture) et Pascal Broulis (patrimoine bâti), la Municipalité de Lausanne, des représentants des trois musées, des CFF et de l'Office fédéral de la culture (OFC). A noter que la directrice de l'OFC, Carine Bachmann, a dû renoncer à son déplacement à Lausanne pour cause de maladie.

Trois mois de fête

Ce week-end, le public est invité à découvrir gratuitement les trois musées lors de portes ouvertes. Il pourra visiter les trois expositions inaugurales et communes "Train Zug Treno Tren", tout en profitant d'un programme festif sur l'esplanade et à l'intérieur des musées (performances, concerts, cirque, installations, animations diverses). La journée de vendredi sera, elle, réservée aux écoles de Lausanne et du canton.

Le festival de la Cité participera aussi aux festivités inaugurales puisqu'il célébrera ses 50 ans dans le quartier des arts avec deux soirées de spectacles les 6 et 7 juillet. Du 14 au 16 juillet, c'est le festival de Locarno qui sera de la partie avec trois soirées cinéma projetées sur la "Piazza Grande de Plateforme 10". La façade principale du mudac et Photo Elysée servira d'écran géant.

Une fête populaire est aussi prévue le 1er août sur l'esplanade, avec la présence du président de la Confédération Ignazio Cassis. Les responsables promettent encore un "programme surprise" pour le mois d'octobre.

www.plateforme10.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

Record d'affluence en 2024 pour le Musée Olympique à Lausanne

Publié

le

Performance olympique pour le musée lausannois en 2024 (archives). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Le Musée Olympique à Lausanne pulvérise son record d'affluence. Il a accueilli plus de 432'000 visiteurs en 2024, soit une augmentation de 23% par rapport à 2023. Parmi eux, plus de 52'000 élèves ont franchi les portes de l'institution, soit une hausse de 221%.

"Ce succès témoigne d'un engouement croissant pour le patrimoine olympique et l'excellence de la programmation proposée", écrivent vendredi les responsables du musée dans un communiqué. Le succès auprès des jeunes "renforce ainsi la mission pédagogique de l'institution", soulignent-ils.

L'an passé, le Musée Olympique a proposé trois expositions temporaires majeures qui ont su captiver le public: "Free to run", "Paris Olympique" et "Mode et Sport, d'un podium à l'autre". En parallèle, quatorze événements culturels ont été organisés, parmi lesquels la Semaine olympique pour les enfants, le défilé "Mode et Sport" ainsi que des collaborations avec des entités sportives et culturelles.

"Le musée confirme ainsi son rôle de plateforme culturelle dynamique au carrefour du sport et de l'innovation", relèvent les responsables.

Quatre expos pour 2025

La cérémonie d'ouverture de Paris 2024 a réuni plus de 2500 personnes dans le parc du musée lors d'une retransmission en direct à la fois festive et conviviale, est-il rappelé. Le restaurant et la boutique ont également atteint de nouveaux records.

Le Musée Olympique a par ailleurs annoncé les temps forts de l'année 2025. Départ avec "Let's Move - Bougez", une expérience interactive permettant aux jeunes visiteurs de vivre le sport autrement, à découvrir dès le 17 avril. "Sport à l'épreuve" proposera ensuite une immersion visuelle à travers la photographie et le cinéma (du 27 mai au 18 août).

Dès le 18 septembre, place à "Via Azzurra", une célébration des Jeux Olympiques d'hiver de Milano Cortina 2026. A partir de la même date, le musée invite le public à une exposition autour de l'innovation sportive, qui propose un voyage à travers l'évolution technologique du sport.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Le réalisateur suisse Richard Dindo est décédé à l'âge de 80 ans

Publié

le

Le film le plus connu de Richard Dindo, ici en 1992 à Locarno, est sans doute "L'exécution du traître à la patrie Ernst S." (© KEYSTONE/STR)

Son ½uvre compte une quarantaine de films: le réalisateur et documentariste Richard Dindo, né à Zurich, est décédé mercredi à Paris à l'âge de 80 ans, à l'hôpital et en présence de sa famille. Le faire-part de décès est paru dans la NZZ.

Son film le plus connu est sans doute "L'exécution du traître à la patrie Ernst S.". Avec ce documentaire de 1976, cet autodidacte né le 5 juin 1944 à Zurich a fait sensation.

Dans ce film, que Dindo a réalisé avec Niklaus Meienberg, il retraçait le destin d'Ernst Schrämli, exécuté pendant la Seconde Guerre mondiale pour une prétendue trahison. Richard Dindo remettait ainsi en question la perception que la Suisse avait d'elle-même.

Le mouvement de 1968 a marqué Richard Dindo non seulement en tant qu'homme, mais aussi en tant que cinéaste. Sur son site Internet, il a écrit à son sujet qu'il n'arrivait pas à croire comment, en tant que fils d'un ouvrier du bâtiment italien, il pouvait avoir autant de films à son actif. Il estime le devoir notamment au fait qu'il ait émigré à Paris en 1966, au début de la vingtaine, où il est tombé dans les événements de 68.

Ses films sont historiques, politiques et ils interrogent. Souvent, son ½uvre tourne autour d'une révolte, contre un ordre social ou une mentalité.

"Homo Faber"

Max Frisch, qu'il appelle "notre professeur et éducateur", était pour lui un grand homme. Depuis qu'il avait tourné "Max Frisch, Journal I-III" en 1981, il rêvait d'une adaptation cinématographique de "Homo Faber".

C'est ce qu'il a fait en 2014 avec "Homo Faber (Drei Frauen)", dans lequel Dindo raconte l'histoire de l'ingénieur suisse Walter Faber, qui tombe amoureux de sa propre fille. De par sa réalisation, le film est de bout en bout un documentaire. Je ne suis "pas un réalisateur de fiction, mais un documentariste", avait alors déclaré Richard Dindo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Bons Plans LFM

Le Caribana festival lève le voile sur sa programmation 2025

Publié

le

Le Caribana a dévoilé aujourd'hui une autre partie de sa programmation 2025. / @Keystone, Patrick Huerlimann

"Le plus petit des grands festivals" a dévoilé aujourd'hui l'entièreté des têtes d'affiche de sa programmation 2025, après une première annonce en décembre dernier. Une 33ème édition qui aura lieu à Crans du 4 au 7 juin.

Pour rappel, pour sa soirée d'ouverture, le Caribana avait annoncé en décembre dernier : The Prodigy, Royal Republic, Easwood, Mass Hysteria, Poppy et House of Protection.

La soirée du jeudi est complétée par Yodelice et Dalí. Une soirée pop auquel étaient déjà à l'affiche, depuis 2024, le groupe Air, le pianiste Sofiane Pamart ou encore la Genevoise Vendredi sur Mer mais aussi le compositeur et interprète Malik Djoudi. A noter que Tom Walker, pourtant annoncé l'année dernière pour le 5 juin, ne fait plus partie de la programmation.

Le programme rap du vendredi est complété avec la venue des Français Wallace Cleaver et Jolagreen23 en plus de : Tayc, Oboy, Naza, J9ueve et Theodora.

Pour la soirée de clôture, 3 artistes supplémentaires ont été annoncé : la Lausannoise Marie Jay, Swimming Paul et Cassius. Une soirée électro à laquelle participaient déjà les DJs Alan Walker, Kungs, Polo & Pan et Kavinsky.

La programmation de la scène de la plage et d'autres nouveautés prévues pour cette 33ème édition seront dévoilées dans le courant du printemps.

Plus d'infos : caribana.ch

Continuer la lecture

Culture

Le MBCA rend hommage à la galeriste et collectionneuse Alice Pauli

Publié

le

Alice Pauli (à gauche) photographiée dans l'atelier d'un sculpteur vers 1955. (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

Le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (MCBA) rend hommage à la galeriste, collectionneuse et mécène vaudoise Alice Pauli, décédée à l'âge de 100 ans en 2022. Jusqu'au 11 mai, il met en valeur l'héritage de la collection d'art contemporain d'Alice Pauli.

Sur les 454 oeuvres héritées, qui s'ajoutent aux 28 oeuvres déjà léguées en 2018, le MCBA en présente 130 pour son importante exposition. Sur deux étages défilent des peintures, des dessins, des estampes et des sculptures de grands noms comme Pierre Soulages, Alberto Giacometti, Balthus, Louis Soutter, Willem de Kooning, Giuseppe Penone, Anselm Kiefer, Louise Nevelson, William Kentridge, Rebecca Horn ou encore Anish Kapoor.

"C'est un moment très important pour le canton de Vaud. Il s'agit d'un héritage extraordinaire d'une grande valeur artistique et financière", a déclaré la ministre des finances Valérie Dittli. "Un trésor inestimable. Un geste d'une générosité inouïe, hors normes", a renchéri Nuria Gorrite, ministre en charge de la culture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X