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L'appel à la fraternité universelle du pape

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Elu en 2013, le chef de l'Eglise catholique a prononcé sa sixième bénédiction "urbi et orbi" ("à la ville et au monde") sous un soleil radieux place Saint-Pierre, face à des dizaines de milliers de fidèles. (©Keystone/EPA/VATICAN MEDIA HANDOUT)

Le pape François a consacré mardi son traditionnel message de Noël avant sa bénédiction "Urbi et orbi" à la fraternité et à l'éloge des différences. Il a formulé de l'espoir pour plusieurs pays en conflit, dont le Yémen, la Syrie, l'Ukraine ou encore le Proche-Orient.

Elu en 2013, le chef de l'Eglise catholique a prononcé sa sixième bénédiction "urbi et orbi" ("à la ville et au monde") sous un soleil radieux place Saint-Pierre, face à des dizaines de milliers de fidèles. François a prôné la "fraternité entre les personnes d'idées différentes, mais capables de se respecter et d'écouter l'autre".

Le premier pape originaire d'Amérique latine a fait allusion à la polarisation du débat, dans de nombreux pays, autour de la question de l'immigration. "Par son incarnation, le Fils de Dieu nous indique que le salut passe par l'amour, l'accueil, le respect de notre pauvre humanité que nous partageons tous dans une grande variété d'ethnies, de langues, de cultures, etc, mais tous en tant que frères en humanité!", a-t-il déclaré.

"Nos différences ne sont pas un préjudice ni un danger, elles sont une richesse", a souligné le souverain pontife. Le message de Noël a aussi été l'occasion pour François de passer en revue un certain nombre de pays déchirés par les conflits.

Solution politique et harmonie sociale

Il a appelé Israéliens et Palestiniens à "reprendre le dialogue et entreprendre un chemin de paix". Il a exhorté la communauté internationale à "oeuvrer résolument pour une solution politique" en Syrie "qui mette de côté les divisions et les intérêts partisans".

Le pape, très sensible au sort des migrants de toutes confessions fuyant des zones de guerre de la planète, avait spécifiquement exprimé ses craintes de voir "effacée" la présence des chrétiens au Moyen-Orient, lors d'une rencontre en juillet dans le sud de l'Italie avec tous les patriarches des Eglises du Moyen-Orient. Des patriarches chrétiens de Syrie et du Liban avaient alors appelé à une aide internationale au retour des réfugiés syriens dans leur pays.

François a d'ailleurs lancé un appel mardi à "la liberté religieuse", évoquant les chrétiens minoritaires célébrant Noël "dans des contextes difficiles, pour ne pas dire hostiles".

Il a espéré que la trêve récemment obtenue par les Nations unies au Yémen "puisse finalement soulager les nombreux enfants et les populations épuisés par la guerre et la famine". Le pape a également souhaité l'harmonie sociale au Nicaragua et au Venezuela et préconisé pour l'Ukraine une paix "respectueuse des droits de chaque nation". Il a aussi espéré un renforcement des nouveaux "liens fraternels" entre les deux Corées.

La sécurité avait été renforcée à l'occasion de cette cérémonie, après l'arrestation la semaine dernière dans le sud de l'Italie d'un ressortissant somalien soupçonné d'appartenance à l'Etat islamique qui avait menacé de commettre des attentats à la bombe dans des églises, dont la basilique Saint-Pierre à Rome.

KEYSTONE-ATS

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2024 sera l'année la plus chaude jamais mesurée (Copernicus)

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Une jeune famille en visite à Washington se rafraîchit dans une fontaine en plein mois de novembre (archives) (© KEYSTONE/AP/Kevin Wolf)

Encore plus chaude que le record de 2023: il est maintenant certain que 2024 sera la première année au-delà de la barre de 1,5°C de réchauffement par rapport à la période préindustrielle, limite à long terme fixée par l'accord de Paris.

Après le deuxième mois de novembre le plus chaud dans le monde, "il est de fait certain que 2024 sera l'année la plus chaude enregistrée et dépassera de plus de 1,5°C le niveau pré-industriel", annonce lundi le Service changement climatique (C3S) de l'observatoire européen Copernicus.

Novembre, marqué par une succession de typhons dévastateurs en Asie et la poursuite de sécheresses historiques en Afrique australe ou en Amazonie, a été 1,62°C plus chaud qu'un mois de novembre normal à l'époque où l'humanité ne brûlait pas du pétrole, du gaz ou du charbon à une échelle industrielle.

Anomalie

Novembre est le 16e sur les 17 derniers mois à enregistrer une anomalie de 1,5°C par rapport à la période 1850-1900, selon la base de données ERA5 de Copernicus.

Cette barre symbolique correspond à la limite la plus ambitieuse de l'accord de Paris de 2015, visant à contenir le réchauffement bien en-dessous de 2°C et à poursuivre les efforts pour le limiter à 1,5°C.

Cet accord fait toutefois référence à des tendances de long terme: la moyenne de réchauffement de 1,5°C devra être observée sur au moins 20 ans pour considérer la limite franchie.

En prenant ce critère, le climat est actuellement réchauffé d'environ 1,3°C; le Giec estime que la barre de 1,5°C sera probablement atteinte entre 2030 et 2035. Et ce quelle que soit l'évolution des émissions de gaz à effet de serre de l'humanité, proches du pic mais pas encore en déclin.

310 milliards de dollars de dégâts

Selon les derniers calculs de l'ONU, le monde n'est pas du tout en bonne voie de réduction de sa pollution carbone pour éviter une très forte aggravation des sécheresses, des canicules ou des pluies torrentielles déjà observées, coûteuses en vies humaines et en impacts économiques.

Les politiques actuelles des nations emmènent le monde vers un réchauffement "catastrophique" de 3,1°C au cours du siècle, voire 2,6°C si les promesses de faire mieux sont tenues, selon l'ONU Environnement.

Les pays ont jusqu'à février pour soumettre aux Nations unies la révision de leurs objectifs climatiques d'ici 2035, appelées "contributions déterminées au niveau national" (NDC).

Mais l'accord à minima de la COP29 fin novembre risque d'être invoqué pour justifier de faibles ambitions. Les pays en développement ont obtenu 300 milliards de dollars de promesse d'aide annuelle des pays riches d'ici 2035, soit moins de la moitié de leur demande pour financer leur transition énergétique et leur adaptation aux dégâts climatiques.

Le sommet de Bakou s'est aussi conclu sans engagement explicite à accélérer la "transition" vers la sortie des énergies fossiles, approuvée à la COP28 de Dubaï.

En 2024, les catastrophes naturelles, alimentées par le réchauffement, ont causé des pertes économiques de 310 milliards de dollars dans le monde, a estimé jeudi Swiss Re, le groupe suisse qui fait office d'assureur pour les assureurs.

Réduction des nuages ?

En 2023, le phénomène naturel El Niño s'était combiné au réchauffement climatique d'origine humaine pour pousser les températures mondiales à un niveau record. Comment expliquer alors le nouveau pic en 2024?

L'année qui suit El Niño "est fréquemment plus chaude que la première" et après un pic autour de décembre-janvier "la chaleur se distribue au long de l'année", répond le climatologue Robert Vautard joint par l'AFP.

Mais en 2024, "il est vrai que le refroidissement est très lent et les causes devront être analysées", ajoute-t-il.

"Pour le moment on reste dans les marges relativement attendues" des projections, mais si "les températures ne redescendent pas plus franchement en 2025, il faudra se poser des questions", dit-il, avant de s'envoler pour une session de travail du Giec à Kuala Lumpur.

Une étude publiée dans Science jeudi soutient qu'en 2023 la Terre a moins renvoyé l'énergie solaire dans l'espace, en raison d'une réduction des nuages de basse altitude et, dans une moindre mesure, de la diminution de la banquise.

En Antarctique, celle-ci se maintient à des niveaux historiquement bas sans discontinuer depuis 2023, note Copernicus, avec un nouveau record de fonte pour un mois de novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Incendie d'une synagogue à Melbourne qualifié d'attaque terroriste

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La police australienne recherche trois suspects après l'incendie qualifié de "terroriste" d'une synagogue à Melbourne (archives) (© KEYSTONE/EPA/CON CHRONIS)

La police australienne a annoncé lundi être à la recherche de trois personnes suspectées d'être liées à l'incendie, vendredi avant l'aube, d'une synagogue de Melbourne, un acte désormais qualifié d'"attaque terroriste".

La police a identifié "trois suspects, que nous sommes en train de pourchasser", a indiqué lors d'une conférence de presse Shane Patton, commissaire en chef de la police de l'Etat du Victoria (sud-est), ajoutant que cet incendie était désormais considéré comme une "attaque terroriste".

Le feu, qui n'a fait aucun blessé mais a entraîné d'"importants dégâts", s'est déclaré vendredi à 04H10 (18H10 en Suisse jeudi) dans la synagogue Adass Israel, située dans la banlieue sud-est de Melbourne, selon les forces de l'ordre.

Vendredi, un responsable policier avait indiqué qu'une personne témoin de l'incendie, entrée dans la synagogue pour y prier, avait vu "deux individus masqués", qui "apparaissent avoir répandu un accélérant d'un certain type sur les lieux". La synagogue a ensuite été "envahie par les flammes", avait ajouté ce responsable.

Un membre du conseil d'administration de la synagogue, Benjamin Klein, avait déclaré que quelques fidèles étaient assis et priaient à l'intérieur lorsque l'incendie s'est déclaré.

Le Premier ministre australien Anthony Albanese avait immédiatement condamné une "attaque délibérée et illégale", évoquant une "tolérance zéro" pour l'antisémitisme.

Son homologue israélien, Benjamin Netanyahu, a quant à lui dénoncé un crime "odieux", lié, selon lui, aux "opinions anti-israéliennes" du gouvernement australien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Immeuble effondré à La Haye: acte criminel soupçonné

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Les causes de l'explosion d'un immeuble samedi à La Haye ne sont toujours pas connues, mais les autorités évoquent un acte criminel (archives) (© KEYSTONE/EPA/JOSH WALET)

Les autorités néerlandaises ont déclaré dimanche soupçonner qu'un acte d'origine criminelle est à l'origine de l'explosion qui a provoqué samedi l'effondrement d'un immeuble et tué au moins cinq personnes.

Les secouristes fouillaient encore dimanche les décombres après l'explosion survenue samedi matin, mais le nombre de personnes qui pourraient encore être ensevelies reste inconnu.

"On ne sait toujours pas ce qui a provoqué l'explosion. Ce qui est clair pour nous, c'est qu'il y a des indications qu'il s'agit d'un crime", a déclaré à la presse la procureure générale Margreet Froberg.

Mme Froberg a ajouté qu'il n'était pas encore possible d'en dire plus sur ces indices, dans l'intérêt de l'enquête.

Cinq corps

Jusqu'à présent, cinq corps ont été extraits des décombres de l'immeuble de trois étages. Une personne a été extraite vivante et transportée d'urgence à l'hôpital. Au total, quatre blessés sont hospitalisés.

Quatre de cinq tués ont été indentifiés, il s'agit de deux hommes de 31 and 45 ans, et de deux femmes de 17 et 41, habitants de La Haye et Voorburg. L'identité de la cinquième victime doit encore être déterminée.

Les autorités ont déclaré que l'intensité de l'incendie ne permettait d'identifier les victimes qu'à l'aide des données ADN, ce qui a compliqué les calculs quant au nombre de personnes qui pourraient encore être portées disparues.

Environ 40 voisins d'immeubles proches du bâtiment effondré ont été évacués.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Les CFF, numéro 2 des compagnies européennes après Trenitalia (ONG)

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Les CFF se hissent à la deuxième place d'un nouveau classement des compagnies ferroviaires européennes publié lundi par l'ONG Transport & Environment (image symbolique). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La meilleure compagnie ferroviaire en Europe est Trenitalia, suivie des CFF, selon l'ONG Transport & Environment, qui a publié lundi un classement de 27 compagnies évaluées selon divers critères comme le prix ou la fiabilité. Eurostar arrive en queue de peloton.

Le train "est le pilier de la mobilité dans la plupart des pays en Europe, un pilier de la mobilité qui est souvent pointé pour ses défaillances", a expliqué Victor Thévenet, coordinateur des sujets ferroviaires au sein du groupe de réflexion.

Transport and Environement (T&E) souhaite avec cette étude proposer un cadre de comparaison complet, permettant aux compagnies de s'inspirer des bonnes pratiques pour progresser, et inciter les Etats à mettre en place des régulations plus favorables au train.

Huit critères

Une série de huit critères ont été retenus pour réaliser l'évaluation des compagnies sur leurs liaisons moyenne et longue distance, le plus important étant le prix. La fiabilité, les programmes de réduction disponibles, les politiques de compensation, l'expérience voyageurs et l'existence de trains de nuit ou de places pour les vélos sont aussi pris en compte.

La compagnie la mieux notée est Trenitalia - avec un score final de 7,7 sur 10 - qui propose l'un des meilleurs rapports qualité-prix du continent, selon T&E. Elle excelle dans quasiment toutes les catégories, à l'exception de l'offre pour les vélos.

Elle est suivie des CFF, avec un score final de 7,4 à égalité avec la compagnie RegioJet, qui exploite des trains en République Tchèque et vers les pays frontaliers. La compagnie helvétique obtient notamment un 9,7 pour les réservations et un 8 pour l'expérience voyageurs.

A l'aune des prix des billets, les CFF sont notés 7,1, ils obtiennent 7,8 pour la fiabilité et 7,6 pour l'offre pour vélos. En revanche leur politique de remboursement obtient le faible score de 5 et l'offre de trains de nuit un petit 3,5.

La pire est la plus chère

La compagnie autrichienne ÖBB arrive quatrième et la SNCF cinquième, grâce notamment à une "très bonne expérience voyageur, une politique de remboursement intéressante et son offre de trains de nuit", selon Victor Thévenet.

La compagnie française propose elle aussi "un bon rapport qualité prix en Europe", assure-t-il mais des axes de progrès existent car ses tarifs restent élevés et "il y a encore des problèmes de fiabilité, annulations et retards". "La politique vélo n'est pas avantageuse du tout", précise en plus M. Thévenet.

Tout en bas du classement, on retrouve Ouigo - filiale à bas coût de la SNCF - à la 25e position, qui malgré des prix ultra compétitifs - deuxième opérateur le moins cher d'Europe - pâtit d'une absence de tarifs réduits et d'une fiabilité médiocre.

Mais la pire compagnie du continent est aussi la plus chère, selon T&E. Eurostar est 27e, jute derrière la Grecque Hellenic Trains. L'ONG souligne que les prix, deux fois plus élevés que la moyenne européenne, ne garantissent pas la qualité de service.

La compagnie - détenue majoritairement par SNCF Voyageurs - souffre selon le classement d'un manque fiabilité qui alourdit sa note finale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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