Économie
Allemagne : le moral des consommateurs faiblit en décembre
Le moral des consommateurs allemands devrait chuter en décembre, l'inflation et la flambée du nombre des contaminations par le Covid-19 n'ayant rien pour les réjouir, selon le baromètre GFK.
L'indice retombe à son plus bas niveau depuis six mois, précise jeudi l'institut. Les consommateurs sont "pris en étau" entre d'une part "la quatrième vague explosive de la pandémie avec la peur de nouvelles restrictions" et d'autre part "une inflation supérieure à 4% qui grignote le pouvoir d'achat", note Rolf Bürkl, spécialiste des questions de consommation au GfK.
"De quoi assombrir le tableau avant la période des achats de Noël", ajoute-t-il. Les goulets d'étranglement persistants dans la chaîne d'approvisionnement, occasionnant des pénuries de matières premières et de composants, causent par ailleurs un ralentissement voir l'arrêt de la production de produits électroniques de loisirs, d'appareils électro-ménagers ou d'automobiles.
Avec ce cocktail fait d'une activité ralentie et de tensions sur les prix, les attentes des consommateurs en termes de revenus et leur propension à acheter baissent nettement en novembre au sein de l'indice du GfK. Mercredi, le ministre allemand de l'Économie, Peter Altmaier, a annoncé la prolongation des aides publiques à l'économie jusqu'à fin mars 2022 face à une situation sanitaire qu'il a qualifié de "très grave".
Il y aura des compensations en particulier pour les traditionnels marchés de Noël qui ont dû être annulés en de nombreux endroits en Allemagne à cause du nombre record d'infections.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Un crédit d'un milliard pour assainir le parc immobilier de l'Etat
Le Grand Conseil genevois a voté vendredi un crédit d'investissement historique d'un milliard de francs afin de procéder à l'assainissement énergétique du parc immobilier de l'Etat. Plus de 1500 bâtiments sont concernés par ce programme.
"Ce crédit assure la nécessaire exemplarité de l'Etat dans la mise en oeuvre des objectifs climatiques du canton", a relevé la conseillère d'Etat Fabienne Fischer. La magistrate écologiste remplaçait le chef du Département des infrastructures, Serge Dal Busco, retenu par une séance à Zurich.
"C'est la première fois que le Grand Conseil vote un crédit de cette ampleur", a relevé le député Vert François Lefort, rapporteur de commission. Cet investissement est absolument nécessaire, a-t-il ajouté en se réjouissant de ce vote symbolique qui "constitue une victoire pour tous". Le projet de loi a été adopté par 72 voix et 5 abstentions.
Formation
L'UDC a émis quelques doutes. Le parti s'est étonné de l'absence de devis à ce stade et de l'engagement de 28 fonctionnaires pour concrétiser ce programme. Ces nouveaux postes ont aussi fait tiquer le groupe PLR. Le MCG a quant à lui insisté sur l'importance d'attribuer les travaux à des entreprises locales.
La conseillère d'Etat Fabienne Fischer a répondu sur ce point en assurant qu'une attention particulière y serait apportée. Il en va de même pour la formation. En effet, pour réaliser ces travaux d'envergure, il faudra pouvoir compter sur une main-d'oeuvre qualifiée.
Jusqu'en 2036
Le milliard doit couvrir les travaux nécessaires jusqu'en 2036. Le plan porte sur quatre domaines. Le principal sera la rénovation de l'enveloppe des bâtiments (600 millions). Vient ensuite la diminution de l'utilisation des combustibles fossiles (200 millions) avec le recours accru aux pompes à chaleur et aux chaudières à bois.
L'éclairage, la ventilation, la chaufferie et l'équilibrage des réseaux thermiques des bâtiments seront aussi optimisés afin de consommer moins d'énergie. Ces travaux sont estimés à 170 millions de francs. Enfin, une enveloppe de 30 millions de francs sera consacrée à la végétalisation.
Pour rappel, le plan climat cantonal vise une réduction des gaz à effet de serre d'ici 2030. Il doit aussi permettre d'atteindre la neutralité carbone au plus tard en 2050.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les marchés mondiaux reculent, les banques rechutent
Les marchés boursiers mondiaux baissaient vendredi. Les craintes autour du secteur bancaire semblaient reprendre le dessus, malgré une accalmie cette semaine avec le rachat de Credit Suisse par UBS.
Les Bourses européennes ont ouvert en baisse: Paris perdait 0,98%, Londres 1,01%, Francfort 0,96% et Milan 1,16% vers 09h35.
Le secteur bancaire de l'indice élargi Stoxx Europe 600 reculait de 1,97%, l'action Credit Suisse de 6,32% et celle d'UBS de 6,04% à Zurich.
A Paris, Société Générale cédait 3,21%, la pire performance de l'indice CAC 40, BNP Paribas perdait aussi 2,42%. A Francfort, Deutsche Bank glissait de 6,12% et Commerzbank de 3,71%. Barclays perdait 2,79% à Londres et HSBC 1,57%.
Pour la banque nationale suisse (BNS), le rachat de Credit Suisse par sa concurrente et compatriote UBS a sonné la fin de la crise de confiance envers la seconde banque helvétique, mais les turbulences dans le secteur limitent les prises de risque des investisseurs vendredi.
Signe de la nervosité des investisseurs, les rendements obligataires des dettes des Etats européens reculaient nettement.
Wall Street a terminé dans le vert jeudi, rassurée par l'idée que la Réserve fédérale américaine pourrait bientôt arrêter ses hausses de taux et par une déclaration de la secrétaire d'Etat au Tresor Janet Yellen qui a assuré que les autorités seraient "prêtes à prendre des mesures supplémentaires si nécessaire" pour éviter la contagion dans le secteur financier.
En Asie, Hong Kong a perdu 0,67% et Shanghai 0,64%. Tokyo a cédé 0,13%, pénalisée par la remontée du yen. L'inflation au Japon a ralenti pour la première fois depuis plus d'un an en février à 3,1%.
Cause et remède aux difficultés des banques commerciales, les banques centrales des États-Unis, d'Angleterre, de Suisse et de Norvège ont annoncé cette semaine une nouvelle hausse de leurs taux directeurs, leur principal outil de lutte contre l'inflation.
Si la manoeuvre effectuée par la puissante Réserve fédérale américaine (Fed) a été perçue comme accommodante, l'institution a prévenu que le choc bancaire devrait "entraîner un certain resserrement des conditions de crédit", et in fine avoir un impact sur l'économie réelle.
Pour Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank, le marché est polarisé "entre deux camps: +le stress financier et comment les autorités s'en occupent, ou promettent de s'en occuper si de nouvelles turbulences apparaissent+ et le camp +des craintes de récession+".
"Sur le front des données macroéconomiques, les commandes de biens durables et l'indicateur PMI flash seront surveillés de près pour détecter d'autres signes de faiblesse potentielle" de l'économie américaine, commente Ipek Ozkardeskaya.
En France, l'activité du secteur privé a connu une accélération "soutenue" en mars selon l'indce PMI flash. Les indicateurs PMI d'activité en Allemagne et dans la zone euro sont aussi attendus vendredi.
TUI veut rembourser
Le numéro un mondial du tourisme TUI chutait de 8,88% à Londres après l'annonce d'une augmentation de capital de 1,8 milliard d'euros pour rembourser le solde des aides publiques obtenues de l'Etat allemand au cours de la pandémie de Covid-19.
Le groupe va placer près de 329 millions actions nouvelles, à raison de 8 actions nouvelles pour trois existantes, en réitérant son objectif d'un retour durable aux bénéfices.
Toshiba reçoit une offre
L'action du conglomérat japonais Toshiba a grimpé de 4,2% à Tokyo. En crise depuis des années, le groupe a accepté jeudi une offre de rachat par un consortium nippon pour près de 2.000 milliards de yens (14 milliards d'euros). Le prix de clôture n'a cependant pas atteint le prix proposé par les acquéreurs.
Pétrole en baisse, yen en hausse
Sur le marché du pétrole, le baril de Brent de mer du Nord pour livraison en mai perdait 0,63% à 75,43 dollars, tandis que le baril de WTI américain à même échéance reculait de 0,56% à 69,57 dollars vers 08H30 GMT.
Le yen se renforçait face à la plupart des autres devises. La monnaie nippone prenait 0,45% face au dollar à 130,17 yens pour un dollar.
L'euro cédait 0,46% face au dollar à 1,0781 dollar pour un euro.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Première baisse des prix dans l'immobilier allemand depuis 2010
Les prix de l'immobilier résidentiel en Allemagne ont chuté de 3,6% fin 2022, une première depuis 2010 dans un contexte de taux d'intérêt en nette hausse pour les emprunts, a indiqué vendredi l'Office fédéral des statistiques.
Cette baisse annuelle au cours du dernier trimestre 2022 des prix de l'immobilier est la première observée depuis le dernier trimestre de 2010 (-0,5% sur un an), souligne Destatis dans un communiqué. En moyenne, ils ont fléchi de 5% en comparaison au troisième trimestre de 2022.
Le recul observé fin 2022 s'explique principalement par "une baisse de la demande en raison de l'augmentation des coûts de financement et d'une inflation toujours élevée", selon un communiqué. Face à cette inflation, la Banque centrale européenne a nettement resserré les vannes du crédit depuis juillet, en remontant les taux de 3,5 points de pourcentage.
Résultat, le coût des crédits immobiliers s'envole et freine la demande de logements, dont les prix reculent sensiblement. La dernière plus forte baisse des prix d'achat d'appartements et de maisons remonte au premier trimestre de 2007 (-3,8% par rapport au même trimestre de 2006), selon Destatis.
En zone euro, les prêts au logement ont reculé de 0,8% en volume en janvier, en comparaison annuelle, selon la BCE. Les banques sondées par l'institution s'attendaient en fin d'année passée à de nouveau durcir leurs critères d'octroi pour les prêts aux ménages et par conséquent à une forte diminution nette des prêts au logement au premier trimestre 2023, ce qui devrait entretenir la baisse des prix dans l'immobilier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Salaire stable en 2022 pour le patron de Swiss Life
Patrick Frost, le directeur général de Swiss Life, a vu son salaire stagner l'an dernier. Le patron de l'assureur-vie zurichois, numéro un helvétique de la prévoyance professionnelle a perçu une rémunération totale de 4,28 millions de francs.
L'enveloppe perçue par l'ensemble de la direction a en revanche légèrement augmenté, passant en l'espace d'un an de 17,11 à 17,15 millions de francs, ressort-il du rapport annuel de la compagnie, publié vendredi.
Au niveau du conseil d'administration, son président, Rolf Dörig, a lui aussi vu sa rémunération stagner à 1,20 million de francs, les douze membres de l'organe de surveillance ayant au total perçu 3,16 millions, contre 3,10 millions en 2021.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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