International
Biden assure qu'il ne veut pas de "guerre froide" avec la Chine
Le président américain Joe Biden a assuré mardi à l'ONU qu'il ne voulait pas d'une "nouvelle guerre froide" avec la Chine. Il a défendu son attachement au multilatéralisme face à des alliés européens qui l'accusent de faire trop souvent cavalier seul.
"Nous ne voulons pas [...] d'un monde divisé en blocs rigides", a lancé le 46e président des Etats-Unis d'Amérique pour le premier discours de son mandat à l'assemblée générale de l'ONU. Pour autant, les Etats-Unis vont "participer avec vigueur" à la "compétition", a-t-il prévenu sans nommer directement la puissance rivale.
M. Biden a aussi promis de "défendre la démocratie" ainsi que ses "alliés", et de s'"opposer aux tentatives des pays plus forts de dominer les plus faibles". Son discours à la prestigieuse tribune new-yorkaise de l'ONU a été suivi par celui du président chinois Xi Jinping, par vidéo pré-enregistrée.
Duel à distance feutré
Ce duel à distance est resté feutré, une fois n'est pas coutume. Le Chinois n'a pas non plus nommé les Etats-Unis, mais a multiplié les allusions. "La démocratie n'est pas un droit spécial réservé à un seul pays", a-t-il estimé, appelant à la "coopération" et au "dialogue".
Il a aussi pris un nouvel engagement climatique, en promettant que la Chine ne construirait plus de centrales à charbon à l'étranger.
En prélude à cet échange, le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, avait appelé Washington et Pékin au "dialogue". Il avait mis en garde contre une dégradation des crises mondiales qui serait "beaucoup moins prévisible que la guerre froide".
Pour Richard Gowan, de l'organisation de prévention des conflits International Crisis Group, M. "Biden a géré la question de la Chine intelligemment, sans jamais la nommer", mais en "multipliant les allusions aux méfaits chinois".
La républicaine Nikki Haley, ex-ministre de l'ancien président américain Donald Trump et candidate potentielle à la Maison-Blanche, a au contraire estimé que le démocrate avait ainsi "ignoré la réalité et la gravité des menaces et des ennemis de l'Amérique".
"Ere de diplomatie"
Le rendez-vous diplomatique mondial, qui s'est ouvert mardi et durera une semaine, était particulièrement attendu cette année, après la version principalement virtuelle de l'an dernier pour cause de pandémie de Covid-19.
Joe Biden a profité de son discours dans le temple du multilatéralisme pour mettre en avant le "retour" de l'Amérique comme partenaire fiable auprès de ses alliés malmenés pendant l'ère Trump. "Au cours des huit derniers mois, j'ai accordé la priorité à la reconstruction de nos alliances", a-t-il plaidé.
Pour preuve de sa contribution au bien commun, il a promis de "doubler" l'effort financier international de Washington contre le changement climatique et a annoncé de futurs "nouveaux engagements" contre la pandémie de Covid-19. Il s'est surtout engagé à ouvrir une "ère de diplomatie" après la fin de la guerre en Afghanistan.
Mais le retrait d'Afghanistan, qui s'est achevé dans le chaos à la fin août au grand dam de nombreux pays européens, puis la crise ouverte avec la France dans l'affaire des sous-marins, qui a éclaté la semaine dernière, ont totalement brouillé son message.
Rencontre Biden-Morrison
Paris ne décolère pas contre l'annonce par les Etats-Unis, le 15 septembre, d'un pacte de sécurité conclu avec l'Australie et le Royaume-Uni pour contrer Pékin, surnommé AUKUS. Ce nouveau partenariat a mis le feu aux poudres transatlantiques, car il s'est fait dans le dos des Français, qui ont perdu un énorme contrat de sous-marins commandés par Canberra.
Lors d'une rencontre à New York, le président Biden et le premier ministre australien Scott Morrison ont tenté de rassurer en affirmant que leur pacte allait "s'étendre" à d'autres alliés. Le ministre français des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a encore dénoncé une "rupture de confiance".
Signe des tensions persistantes, la France a été représentée a minima dans l'hémicycle new-yorkais, pendant le discours de Joe Biden. Elle a fait savoir que l'entretien téléphonique entre le président français Emmanuel Macron et son homologue américain attendu d'ici à la fin de la semaine viserait une "clarification" plutôt qu'une "réconciliation".
Parmi les autres intervenants de mardi, le nouveau président iranien Ebrahim Raïssi n'a pas donné d'indication claire sur ses intentions lors de ses débuts internationaux. Il s'est dit favorable à la reprise des négociations pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien, interrompues depuis son élection en juin, mais a insisté pour que leur "objectif final" soit "la levée de toutes les sanctions oppressives".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Des milliers de manifestants pro-UE devant le parlement géorgien
Des milliers de manifestants pro-UE se sont rassemblés dimanche soir devant le parlement en Géorgie pour une onzième nuit de protestations. Ils accusent le gouvernement de renoncer aux ambitions européennes du pays et de dérive autoritaire prorusse.
Comme les nuits précédentes, certains manifestants tapaient sur les barrières métalliques qui bloquent l'entrée du parlement, tandis que d'autres brandissaient des drapeaux de l'UE et faisaient retentir des klaxons et des sifflets, ont constaté les journalistes de l'AFP.
Les autorités municipales avaient commencé au cours de la journée à installer un grand sapin de Noël devant le parlement, mais les manifestants ont accroché sur les échafaudages qui soutiennent la structure des photos de protestataires frappés selon eux par la police, le visage tuméfié par des ecchymoses.
"Ce n'est pas le moment de faire la fête", a expliqué une manifestante de 27 ans. "Ils ne peuvent pas nous faire peur (...) nous n'allons pas nous arrêter", a-t-elle ajouté en référence à la dispersion par la force des rassemblements des nuits précédentes.
Craintes
Certains manifestants ont dit craindre pour leur sécurité après les échauffourées avec la police et des attaques contre des journalistes et des partisans de l'opposition par des hommes masqués.
"Ce qu'ils font est dégoûtant. C'est horrible, c'est méchant (...) mais nous sommes ici aujourd'hui", a déclaré Valeria, 21 ans, une étudiante enveloppée dans un drapeau géorgien, accompagnée de son petit ami portant, lui, un drapeau de l'UE.
Cette ex-république soviétique du Caucase est en crise politique depuis les élections législatives du 26 octobre, remportées par le parti au pouvoir du Rêve géorgien mais dénoncées comme truquées par l'opposition pro-occidentale.
Canons à eau et gaz lacrymogènes
La décision la semaine dernière du gouvernement de repousser jusqu'en 2028 "la question de l'adhésion à l'Union européenne" a mis le feu aux poudres, provoquant dix nuits de manifestations pro-européennes à Tbilissi et d'autres villes.
Ces rassemblements ont pour la plupart été dispersés par la police à coup de canons à eau et de gaz lacrymogène, tandis que certains manifestants ont tiré des feux d'artifice et jeté des pierres sur les forces de l'ordre. Le gouvernement assure toujours vouloir intégrer l'UE à l'horizon 2030 et accuse l'opposition et les manifestants de viser une révolution et d'être financé de l'étranger.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Géant de Beaver Creek: Tumler écrase tout le monde, même Odermatt
Thomas Tumler a réussi une première manche de rêve lors du géant de Beaver Creek. Le Grison a mis 0''56 à Zan Kranjec, alors que Marco Odermatt est 8e à 1''26.
Un Suisse qui domine la concurrence en géant, mais pas celui que l'on attend. Car ce n'est pas Marco Odermatt qui a posé sa patte sur cette première manche du géant dans le Colorado, mais bien Thomas Tumler. Le Grison de 35 ans a été brillant, surtout sur la partie basse du parcours.
Le seul coureur dans la même seconde que Tumler s'appelle Zan Kranjec. Car la troisième place d'Atle Lie McGrath se joue à 1''01 du Grison, juste devant Loïc Meillard (5e à 1''13). Et Marco Odermatt? Meilleur temps dans le deuxième secteur, on imaginait le Nidwaldien faire la différence sur la fin de la manche. Eh bien non, le patron du ski mondial doit se contenter de la 8e place à 1''26.
Autant dire que le coureur d'Hergiswil se lancera dans son deuxième effort avec une sérieuse envie de bien faire. Odermatt n'est finalement qu'à 0''25 du podium. Mais après sa sortie de piste à Sölden, nul doute qu'il a à coeur d'aller chercher sa 39e victoire en Coupe du monde.
Gino Caviezel a connu quelques soucis et pointe au 18e rang à 2''26. Fadri Janutin est 25e. Vainqueur de la descente puis 17e du Super-G, Justin Murisier a semblé logiquement fatigué. Le Bagnard ne s'est pas qualifié pour le deuxième effort à 21h avec sa 32e à 3''24.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Un set de trop pour Belinda Bencic
Il y a eu un set de trop pour Belinda Bencic (WTA 913), La Championne olympique de Tokyo n’a pas tenu la distance lors de la finale du tournoi WTA 125 d’Angers.
Après quatre victoires expéditives, Belinda Bencic s’est inclinée 7-6 (7/4) 3-6 6-0 devant l’Américaine Alycia Parks (WTA 80) après 2h.22’ de jeu. La Saint-Galloise peut regretter l’issue du premier set. Elle avait, en effet, servi à 5-4 pour le gain de cette manche initiale avant de s’incliner 7/4 au jeu décisif.
Son parcours à Angers lui permet de réussir un bond de près de 430 rangs au classement mondial. Son année n’est toutefois pas terminée dans la mesure où elle s’alignera dès mardi ou mercredi à Limoges dans un autre tournoi WTA 125. Viktorija Golubic, Jil Teichmann et Céline Naef seront également de la partie au Palais des Sports de Beaublanc qui fut longtemps le temple du basket français.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Deschwanden 8e dimanche à Wisla
Gregor Deschwanden n'a pas réédité son exploit de la veille en Coupe du monde de saut à Wisla.
Le Lucernois, 2e samedi, doit se contenter d'une 8e place dans le deuxième concours organisé sur le tremplin polonais. Il signe néanmoins son cinquième top 10 en six épreuves disputées cette saison.
Le Vaudois Killian Peier, 20e d'un concours gagné par le leader de la Coupe du monde Pius Paschke, a quant à lui marqué ses premiers points de l'hiver. Simon Ammann a, en revanche, échoué en première manche (41e).
Burgener 10e
Pat Burgener est le seul "rider" suisse à s'être hissé en finale du premier concours de half-pipe de l'hiver en Coupe du monde de snowboard, dimanche à Secret Garden en Chine. Il n'a toutefois pas brillé dans cette finale, qu'il a conclue au 10e et dernier rang. Chez les dames, l'Argovienne Berenice Wicki a terminé 13e.
Les fondeurs suisses ont souffert dans le skiathlon de Coupe du monde de Lillehammer (10 km en classique+10 km en skating). Beda Klee a terminé 22e, à plus d'une minute du vainqueur Harald Oestberg Amundsen, alors que Cyril Fähndrich s'est classé 45e. La Norvège, qui a signé un quadruplé chez les messieurs, a réussi un doublé chez les dames. La "revenante" Therese Johaug a survolé les débats pour devancer de 42''6 sa dauphine Heidi Weng.
L'Argovienne Melanie Hasler et sa pousseuse Nadja Pasternack ont quant à elles connu une excellente entame de saison en bob à deux dimanche en Coupe du monde à Altenberg. Le duo helvétique a pris la 4e place, derrière trois équipages allemands.
Une mass-start compliquée
Les mass-start de Kontiolahti, réservées au top 30 de la Coupe du monde, n'ont pas souri aux trois Suisses engagés. Amy Baserga a décroché la 25e place, avec pourtant une seule faute au tir, juste devant sa leader Lena Häcki-Gross. Joscha Burkhalter, auteur de quatre fautes au tir, a pour sa part terminé au 30e et dernier rang de la course masculine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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