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Biden, le plus vieux président américain, souffle ses 79 bougies

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Joe Biden passe son week-end d'anniversaire en famille dans son fief de Wilmington (archives). (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS / POOL)

Joe Biden, le plus vieux président américain en exercice, a fêté samedi ses 79 ans en famille, au lendemain d'un bilan médical le jugeant "apte" à diriger les Etats-Unis. Sans événement public à son agenda, il passe son week-end dans son fief de Wilmington.

"Bon anniversaire à mon ami, à mon frère", lui a souhaité l'ancien président Barack Obama, dont Joe Biden a été le vice-président durant huit ans, sur Twitter.

"L'Amérique est reconnaissante pour votre compassion, votre décence, votre amour de la nation ainsi que pour votre leadership et votre ambition", a souligné la présidente démocrate de la chambre des représentants, Nancy Pelosi, de deux ans son aînée.

Coloscopie sous anesthésie

A la veille de son anniversaire, Joe Biden s'était plié à un bilan de santé, lors duquel il a été jugé "apte" à remplir ses fonctions de président, selon son médecin. L'examen incluait une coloscopie sous anesthésie, durant laquelle il a brièvement transféré ses pouvoirs à la vice-présidente Kamala Harris, devenue ainsi la première femme à détenir les prérogatives présidentielles dans l'histoire des Etats-Unis d'Amérique.

Joe Biden a déjà fait savoir publiquement qu'il comptait se représenter en 2024. Mais certains partisans de Donald Trump, lui aussi septuagénaire, ne perdent aucune occasion de s'interroger publiquement, de manière plus ou moins détournée, sur sa santé physique et sa lucidité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les talibans assurent que les Afghanes peuvent parler entre elles

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Une application ultra-rigoriste de la loi islamique incite les femmes à "voiler" leur voix et leurs corps hors de chez elles. (© KEYSTONE/AP/ANJA NIEDRINGHAUS)

Les autorités talibanes en Afghanistan ont affirmé samedi qu'une "femme peut parler à une autre femme". Elles ont démenti des informations circulant sur une telle interdiction par le ministère de la Propagation de la vertu et de la Prévention du vice (PVPV).

"Une femme peut parler à une autre femme, les femmes doivent interagir entre elles en société, les femmes ont des besoins", a dit Saiful Islam Khyber, porte-parole du ministère à l'AFP.

Récemment, des articles de la presse afghane en exil et de médias internationaux assuraient que le ministre du PVPV, Mohammad Khalid Hanafi, avait interdit aux femmes de se parler, en se basant sur un enregistrement sonore.

Ne pas prier à voix haute

C'est "débile" et "illogique", a rétorqué M. Khyber. Ces extraits concernaient "des exceptions", a-t-il ajouté, affirmant que le ministre évoquait alors le cas spécifique de femmes priant, incitant ces dernières à ne pas parler à voix haute durant ce moment.

L'ONU accuse les talibans d'avoir instauré un "apartheid de genre" depuis leur retour au pouvoir en 2021, en chassant progressivement les femmes de l'espace public.

Application ultra-rigoriste de la charia

Actuellement, les Afghanes ne peuvent plus étudier au-delà du primaire, aller dans les parcs, les salles de sports, les salons de beauté, ni quasiment sortir de chez elles sans chaperon.

Une récente loi leur interdit de chanter ou de déclamer de la poésie, en vertu, comme les autres directives, d'une application ultra-rigoriste de la loi islamique. Elle les incite aussi à "voiler" leur voix et leurs corps hors de chez elles.

Certaines radios et télévisions locales ont également cessé de diffuser des voix féminine. Le gouvernement taliban assure, lui, que la loi islamique "garantit" les droits des Afghans et des Afghanes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Gaza: 14 morts dans deux nouvelles attaques israéliennes

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Une des attaques israéliennes "sur des tentes de personnes déplacées à Khan Younès a fait "9 morts et 11 blessés", selon la défense civile. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

La Défense civile dans la bande de Gaza a annoncé samedi matin la mort de 14 personnes, tuées dans deux attaques israéliennes. L'une a visé une école, l'autre un camp de tentes pour personnes déplacées.

Engagée contre le mouvement palestinien Hamas, ainsi que contre le mouvement libanais Hezbollah au Liban, l'armée israélienne a annoncé avoir attaqué au cours des 24 dernières heures "plus de 50 cibles terroristes au Liban et dans la bande de Gaza.

Quatorze Palestiniens ont été tués dans la nuit et samedi matin "lors de deux raids ayant visé une école dans la ville de Gaza", dans le nord, et un camp de "tentes pour personnes déplacées à Khan Younès", dans le sud de la bande de Gaza, a déclaré Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile pour ce petit territoire côtier palestinien dévasté par plus d'un an de guerre.

Enfants parmi les morts

Une attaque de missile sur l'école Fahad al-Sabah, établissement du quartier Al-Touffah de Gaza-ville transformé en centre d'hébergement d'urgence comme la quasi-totalité des écoles de la bande de Gaza, a fait "cinq morts, dont des enfants, et 22 blessés", a précisé M. Bassal dans un communiqué.

L'autre attaque israélienne "sur des tentes de personnes déplacées à Khan Younès a fait "9 morts et 11 blessés", a -t-il ajouté.

Dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien, la guerre a été déclenchée par l'attaque du 7 octobre 2023 lancée en Israël par le Hamas. Plus de 43'550 Palestiniens ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles sur la bande de Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

Deux attaques contre des écoles chaque jour

En octobre, "au moins 64 attaques contre des écoles - soit pratiquement deux par jour - ont été recensées dans la bande de Gaza", a indiqué vendredi l'Unicef.

Les écoles de Gaza "servent essentiellement d'abris pour les enfants et les familles déplacées", note l'Unicef, rappelant qu'"en vertu du droit international humanitaire, les écoles sont des espaces protégés".

Plus de 95% des écoles détruites

Depuis le début de la guerre, déplore néanmoins l'agence onusienne, "plus de 95% des écoles ont été détruites en partie ou en totalité".

L'armée israélienne accuse régulièrement les combattants du Hamas ou d'autres groupes armés palestiniens de violer "systématiquement le droit international (en) se servant des habitants comme de boucliers humains". Elle assure s'efforcer de "minimiser les dommages aux non-combattants avant les attaques".

Droit international humanitaire pas respecté

Vendredi, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk, a estimé que "le niveau sans précédent de morts et de blessés parmi les civils" constaté à Gaza était "une conséquence directe du non-respect des principes fondamentaux du droit international humanitaire".

Même si des groupes armés palestiniens se servent de civils comme de boucliers humains, cela n'exonère pas l'armée israélienne de respecter les fondements du droit international humanitaire que sont "les principes de proportionnalité, de distinction et de précaution", notait en juillet le Bureau des droits de l'Homme de l'ONU après une série de frappes israéliennes sur des écoles de Gaza ayant fait des dizaines de morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des séparatistes tuent 26 personnes dans une gare au Pakistan

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L'Armée de libération du Baloutchistan (BLA), l'un des principaux groupes séparatistes baloutches, a revendiqué l'explosion qui a soufflé l'immense abri de tôle. (© KEYSTONE/EPA/FAYYAZ AHMED)

Une explosion revendiquée par des séparatistes baloutches a fait samedi 26 morts, dont 14 soldats, sur un quai de la principale gare du Baloutchistan, remuante province du sud-ouest du Pakistan, selon un nouveau bilan hospitalier.

"Quatorze membres de l'armée et douze civils ont été tués", a indiqué le docteur Wasim Baig, porte-parole de l'hôpital régional Sandeman de Quetta, la capitale du Baloutchistan, frontalier de l'Afghanistan et de l'Iran. Un précédent bilan faisait état de 25 tués.

En outre, 46 militaires et policiers et 14 civils ont été blessés, a-t-il ajouté.

L'Armée de libération du Baloutchistan (BLA), l'un des principaux groupes séparatistes baloutches, a revendiqué l'explosion qui a soufflé l'immense abri de tôle censé protéger les voyageurs du soleil ou de la pluie dans la gare de Quetta.

Pompiers, secouristes et passagers s'activent à déplacer les ballots abandonnés par les voyageurs sous la garde de membres des forces de sécurité, fusil automatique en main.

Des flaques de sang et des sacs à dos éventrés dont sortent des vêtements en lambeaux témoignent de la violence de l'explosion.

Le bilan est particulièrement élevé au Baloutchistan où les attaques armées et les attentats sont pourtant fréquents.

Dans un communiqué, la BLA affirme qu'une de ses brigades a visé "une unité de l'armée pakistanaise qui rentrait au Pendjab via la gare après une formation à l'école d'infanterie".

"Attentat-suicide"

La BLA revendique régulièrement des attaques meurtrières contre les forces de l'ordre et les Pakistanais originaires d'autres provinces.

Elle s'en prend notamment aux Pendjabis qui constituent le plus grand des six principaux groupes ethniques du Pakistan et sont perçus comme dominant les rangs de l'armée, engagée dans la bataille contre les séparatistes.

Fin août, il avait ainsi revendiqué des attaques coordonnées de dizaines d'assaillants ayant fait au moins 39 morts, l'un des pires bilans dans cette région.

La police, elle, dit travailler à déterminer la façon dont les séparatistes ont organisé cette explosion.

"Au début, il nous a semblé qu'un explosif avait été déposé, caché dans un bagage abandonné, mais désormais nous pensons qu'il s'agit d'un attentat-suicide", a affirmé un responsable de la police locale Mohammed Baloch, aux journalistes à Quetta.

Le Premier ministre Shehbaz Sharif a dénoncé "des terroristes qui s'en prennent à des innocents", assurant qu'ils allaient "payer le prix fort" après cette attaque.

L'explosion a eu lieu vers 08h45 à la gare centrale de Quetta, la capitale du Baloutchistan, où des passagers attendaient sur un quai.

L'agence officielle APP rapporte que deux trains s'apprêtaient à partir quand l'explosion a eu lieu, à proximité d'un guichet de vente de tickets.

Province la plus étendue du Pakistan, le Balouchistan est aussi la province la plus pauvre du Pakistan, en dépit de ses importantes ressources gazières et minières, dont des séparatistes réclament le contrôle.

Nombre des projets d'extraction sont financés et exploités par des pays étrangers, notamment la Chine voisine, que des factions séparatistes armées ciblent régulièrement, les accusant d'accaparer les richesses sans les partager avec la population locale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les CFF souhaiteraient une liaison directe entre Zurich et Rome

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Véronique Stephan, directrice du Marché Voyageurs lors de la conférence de presse mercredi à Milan. (© KEYSTONE/Elia Bianchi)

Les CFF souhaiteraient, en plus des nouvelles liaisons avec l'Italie, une liaison directe entre Zurich et Rome. Selon Véronique Stephan, directrice du trafic voyageurs des CFF, le matériel roulant nécessaire n'existe pas, a-t-elle dit à Tamedia.

Les sillons sont déjà fortement utilisés aujourd'hui, explique la directrice du trafic voyageurs des CFF dans les titres alémaniques de Tamedia. On a tendance à oublier, dans le débat sur les liaisons ferroviaires supplémentaires avec l'étranger, qu'il manque de la place aussi bien en Italie qu'en Suisse. Le réseau ferroviaire est aussi à disposition des trains régionaux et des trains de marchandises. Et si l'on veut plus de capacité, quelqu'un doit se mettre en retrait.

Véronique Stephan voit aussi un potentiel dans une liaison directe entre Genève et Lyon, mais cela dépend de l'intérêt de la France. Les partenaires à l'étranger connaissent leurs marchés, une liaison internationale doit être économiquement rentable, a-t-elle ajouté.

Les CFF et Trenitalia proposeront à partir de 2026 des trains directs de Zurich à Florence et Livourne et inversement. Les deux entreprises ferroviaires ont également présenté vendredi à la presse un nouveau train Eurocity qui circulera entre les deux pays.

Une liaison supplémentaire sera introduite à partir de 2026 entre Zurich, Milan et Venise. L'an dernier, les CFF et Trenitalia ont transporté entre les deux pays environ 500'000 voyageurs de plus qu'en 2019, avant la pandémie. Au total 2,4 millions de personnes au total ont voyagé en train entre la Suisse et l'Italie en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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