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International

Birmanie: Aung San Suu Kyi inculpée pour corruption

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Aung San Suu Kyi est déjà poursuivie pour six autres chefs d'accusation allant de la possession illégale de talkies-walkies à la violation d'une loi sur les secrets d'Etat (Archives © KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

L'ex dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, renversée par un coup d'Etat militaire, a été inculpée pour corruption, a indiqué jeudi le journal officiel The Global New Light of Myanmar.

L'ancienne cheffe de facto du gouvernement civil est notamment accusée d'avoir perçu "600'000 dollars et plusieurs kilos d'or" de pots-de-vins. Elle est aussi poursuivie pour l'utilisation abusive de terres pour la fondation caritative Daw Khin Kyi, qu'elle présidait.

Aung San Suu Kyi "a été reconnue coupable d'avoir commis des actes de corruption en utilisant sa position. Elle a donc été inculpée en vertu de l'article 55 de la loi anti-corruption", précise le journal.

"Ces accusations sont absurdes", a dénoncé à l'AFP l'un de ses avocats, Khin Maung Zaw. "Le but est de la tenir à l'écart de la scène (politique) du pays et de salir son image".

Plusieurs inculpations

Interpellée au matin du 1er février, la lauréate du prix Nobel de la paix 1991 fait déjà face à de nombreuses inculpations allant de la possession illégale de talkies-walkies à l'incitation à des troubles publics et à la violation d'une loi sur les secrets d'État.

Si elle est jugée coupable, elle peut être bannie de la vie politique et encourt de longues années de prison. Deux procès sont déjà prévus dans la capitale Naypyidaw, le premier devant démarrer le 14 juin. L'ex-dirigeante, âgée de 75 ans, pourrait être appelée à comparaître ultérieurement à Rangoun pour le volet concernant la violation du texte sur les secrets d'Etat.

Pour justifier son coup d'Etat, la junte a allégué des fraudes massives aux législatives de novembre 2020, remportées par le parti d'Aung San Suu Kyi.

Contestation réprimée dans le sang

Manifestations quasi-quotidiennes, économie paralysée par des grèves, recrudescence des affrontements entre armée et factions ethniques rebelles: la Birmanie est en ébullition depuis ce putsch qui a mis fin à une parenthèse démocratique de 10 ans.

Le mouvement de contestation est réprimé dans le sang par les forces de sécurité qui ont tué ces derniers mois près de 860 civils, dont des femmes et des enfants, selon l'Association d'assistance aux prisonniers politiques (AAPP).

Près de 5.000 personnes ont été placées en détention, des ONG dénonçant des cas d'exécutions extra-judiciaires, de tortures ou de violences envers les femmes.

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Climat

Vietnam: au moins six morts dans des glissements de terrain

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Un des éboulements s'est produit au col de Khan Le. (© KEYSTONE/AP/Dang Tuan)

Des glissements de terrain provoqués par de fortes pluies dans le sud-est du Vietnam ont fait au moins six morts et plus d'une douzaine de blessés, ont indiqué lundi des responsables. Un bus a été écrasé dimanche par des éboulements sur le col de Khanh Le.

Cinq personnes au moins ont péri dans la catastrophe et 18 autres ont été blessées, a précisé l'agence chargée des catastrophes naturelles. Dans la même région, une personne est morte et une autre a disparu dimanche dans un glissement de terrain sur un refuge pour travailleurs dans le col de Khanh Son.

Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.

Au Vietnam, les catastrophes naturelles ont déjà fait au moins 279 morts ou disparus cette année et causé plus de deux milliards de dollars de dégâts, selon l'office national des statistiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump soutient finalement la publication du dossier Epstein

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Donald Trump avait promis pendant la campagne présidentielle des révélations fracassantes sur l'affaire Epstein, avant de tenter de clore le dossier une fois de retour au pouvoir. (© KEYSTONE/AP/Manuel Balce Ceneta)

Le président américain Donald Trump a déclaré dimanche soutenir un vote à la chambre des représentants des Etats-Unis pour la publication du dossier du délinquant sexuel Jeffrey Epstein. Avant ce revirement, il s'opposait à cette publication.

"Les républicains de la chambre devraient voter pour publier le dossier Epstein, parce que nous n'avons rien à cacher et qu'il est temps de mettre ce canular démocrate derrière nous", a écrit le président sur son réseau social Truth Social.

La chambre des représentants doit examiner cette semaine une proposition de loi qui forcerait le ministère de la justice à publier le "dossier Epstein".

"Le ministère de la justice a déjà rendu publiques des dizaines de milliers de pages sur 'Epstein' et s'intéresse à plusieurs agents démocrates" concernant leur "relation avec Epstein", a ajouté Donald Trump, citant "Bill Clinton, Reid Hoffman, Larry Summers".

"Je m'en fiche"

Le président est accusé d'essayer de dissimuler des éléments l'impliquant dans cette affaire en bloquant ce vote, ce que l'intéressé a démenti. Sa position a semé la division dans le camp républicain, habituellement loyal.

Donald Trump a pris ses distances avec des proches alliés "MAGA", dont des parlementaires comme Marjorie Taylor Greene, à laquelle il a retiré ce week-end son soutien pour les élections de 2026. "Certains 'membres' du parti républicain sont 'utilisés' et on ne peut pas laisser cela se produire", a lancé le dirigeant.

"La commission de surveillance de la chambre peut avoir tout ce à quoi elle a légalement droit. Je m'en fiche", a-t-il encore affirmé dans son message.

L'affaire Epstein a été relancée la semaine dernière par la publication de courriers électroniques du financier new-yorkais Epstein, au carnet d'adresses particulièrement bien rempli. Donald Trump "savait à propos des filles" agressées sexuellement et a même "passé plusieurs heures" avec l'une d'elles, affirment des emails de Jeffrey Epstein, dévoilés par des parlementaires démocrates.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des frappes russes font 3 morts au moins dans l'est de l'Ukraine

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La Russie cible quasi quotidiennement le territoire ukrainien, au moyen de drones ou de missiles (archives). (© KEYSTONE/AP)

Des frappes russes ont tué au moins trois personnes dans la région ukrainienne de Kharkiv, ont annoncé les autorités locales lundi matin. "L'ennemi a lancé des frappes de missile sur la ville de Balakliya", endommageant immeubles d'habitation et véhicules.

"Selon de premières informations, trois personnes ont été tuées" et au moins dix autres blessées, dont plusieurs enfants, dans cette attaque nocturne, a déploré sur le réseau social Telegram Vitalii Karabanov, à la tête de l'administration militaire de Balakliya.

D'après M. Karabanov, l'armée russe a procédé à deux frappes de missile contre le centre-ville. Les services d'urgence interviennent sur les lieux.

Infrastructures énergétiques

Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, la Russie cible quasi quotidiennement le territoire ukrainien, au moyen de drones ou de missiles. Vendredi, au moins six personnes ont été tuées dans un même immeuble à Kiev lors d'une attaque russe.

A l'approche de l'hiver, Moscou multiplie aussi depuis des semaines les bombardements sur les infrastructures énergétiques. Kiev vise de son côté régulièrement des dépôts et raffineries de pétrole et d'autres installations en Russie.

Sur le front, l'armée russe continue d'avancer, en particulier dans la région de Zaporijjia (sud) partiellement occupée par Moscou, où la Russie a revendiqué dimanche la prise de deux nouveaux villages.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La garde nationale américaine se retire de Portland et Chicago

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La garde nationale américaine est mobilisée en principe en cas d'urgence sur le sol américain, comme une catastrophe naturelle (archives). (© KEYSTONE/AP Alaska National Guard/CAPT. BALINDA O'NEAL)

Des centaines de soldats de la garde nationale américaine déployés à Chicago et Portland ont commencé à se retirer dimanche, ont rapporté des médias américains. Leur envoi par le président américain Donald Trump a été contesté en justice.

Depuis juin, Donald Trump a envoyé la garde nationale dans plusieurs villes démocrates, dont Los Angeles et Washington, à chaque fois contre l'avis des autorités locales. Il a notamment justifié le déploiement de ce corps de réserve de l'armée par ce qu'il présente comme une montée de la criminalité.

Selon le New York Times, des responsables du ministère de la défense ont annoncé le retrait de 400 soldats au total, soit 200 dans chaque ville. Ces troupes, venues de Californie et du Texas, n'avaient pas été déployées dans les rues en raison de contestations devant les tribunaux.

La garde nationale activée par Donald Trump reste tout de même présente dans les deux villes. Environ 300 membres de la garde nationale de l'Illinois restent mobilisés à Chicago et 100 membres des forces de l'Oregon à Portland.

Devant la cour suprême

Le commandement nord-américain, qui supervise les opérations militaires en Amérique du Nord, a déclaré vendredi sur le réseau social X qu'il "allait modifier et/ou redimensionner" l'impact de la garde nationale "à Portland, Los Angeles et Chicago", sans plus de précision.

La décision du président américain de déployer la garde nationale est inhabituelle, car ces forces sont contrôlées en temps normal par le gouverneur de chaque Etat. Elles sont mobilisées en cas d'urgence sur le sol américain.

Au début du mois, un juge fédéral a statué que le déploiement de troupes à Portland était "illégal" et a émis une interdiction permanente de cette mesure, affirmant que la constitution américaine ne conférait pas de tels pouvoirs au gouvernement fédéral.

En octobre, un tribunal de première instance et une cour d'appel ont également bloqué le recours à la garde nationale à Chicago, la troisième plus grande ville des Etats-Unis. La cour suprême américaine examine actuellement cette affaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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