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BP boucle son 3e partiel dans le rouge à cause d'un effet comptable

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La flambée des hydrocarbures a continué à doper au troisième trimestre les résultats de BP, qui a vu son bénéfice hors éléments exceptionnels plus que doubler, mais le groupe essuie une perte nette. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La flambée des hydrocarbures a continué à doper au troisième trimestre les résultats du géant britannique des hydrocarbures BP, qui a vu son bénéfice hors éléments exceptionnels plus que doubler, mais le groupe essuie une perte nette.

Le résultat hors éléments exceptionnels, indicateur le plus suivi par les marchés, est ressorti à 8,2 milliards de dollars (presque autant en francs), contre 3,3 milliards un an plus tôt. Il est un peu en dessous du chiffre de 8,5 milliards affiché au trimestre précédent.

Le perte nette est quant à elle de 2,2 milliards de dollars sur la période - en légère baisse sur un an - et traduit un "effet comptable défavorable" de 10,1 milliards lié notamment à la hausse des prix du gaz, qui tire vers le haut la valeur du risque inscrite dans les comptes pour certains contrats en cours.

BP a par ailleurs annoncé mardi un programme de rachat d'actions de 2,5 milliards de dollars, portant le total des rachats annoncés cette année à 8,5 milliards.

Les majors pétrolières Shell, concurrent de BP, la française TotalEnergies ou encore les américaines ExxonMobil et Chevron ont toutes dégagé de gros bénéfices pour la période, relançant les appels à des taxes exceptionnelles.

Ces résultats du secteur contrastent avec les lourdes pertes liées à la chute des prix de l'énergie affichées au début de la pandémie.

"Les résultats de ce trimestre montrent que nous continuons à afficher une bonne performance tout en nous transformant", a fait valoir le directeur général de BP Bernard Looney, cité dans le communiqué. "Nous fournissons le pétrole et le gaz dont le monde a besoin aujourd'hui - tout en investissant pour accélérer la transition énergétique", a-t-il fait valoir.

BP a notamment annoncé mi-octobre le rachat pour 4,1 milliards de dollars du producteur américain de gaz "renouvelable" Archaea Energy, produisant du méthane à partir de déchets depuis des décharges ou des "digesteurs" de matières organiques issus de l'élevage ou de l'alimentation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Les descendeurs débutent à Beaver Creek

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Le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde a toujours barré la route à Marco Odermatt en descente. (© KEYSTONE/AP/John Locher)

Après l'annulation des épreuves de Zermatt-Cervinia (Suisse/Italie), les spécialistes de vitesse débutent leur saison à Beaver Creek aux Etats-Unis de vendredi à dimanche.

La Coupe du monde masculine de ski alpin a péniblement commencé il y a deux semaines à Gurgl en Autriche avec un slalom remporté par l'Autrichien Manuel Feller, après les annulations du slalom géant d'ouverture à Sölden (Autriche) fin octobre, puis des épreuves de Zermatt/Cervinia début novembre en raison de la météo.

Les fauves doivent être lâchés à partir de vendredi dans le Colorado sur la piste "Birds of prey".

Le génie suisse Marco Odermatt, écrasant vainqueur du classement général au printemps, doit tailler ses premières courbes de l'hiver. Le champion du monde de la descente fait évidemment partie des favoris pour les deux descentes et le super-G.

Mais le crack de Nidwald n'a pas encore remporté de descente sur le circuit Coupe du monde, à cause notamment du Norvégien Aleksander Aamodt Kilde, vainqueur des quatre dernières courses à Beaver Creek, dont deux devant Odermatt l'an passé.

Deux descentes vendredi et samedi ainsi qu'un Super-G dimanche figurent au programme de ce premier week-end en Amérique du Nord.

Les dames seront, elles, en lice à Mont-Tremblant au Canada avec deux géants au programme. La Tessinoise Lara Gut-Behrami poursuivra-t-elle sur sa lancée, elle qui a remporté les deux premiers géants de la saison à Sölden et Killington ?

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La trêve entre Israël et Hamas a expiré, les hostilités reprennent

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Le plan "Jericho Wall" ne donnait pas de date pour une éventuelle attaque, mais définissait des points précis pour saturer le dispositif sécuritaire israélien puis attaquer des villes et des bases militaires (archives). (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

La trêve dans la bande de Gaza a expiré vendredi. L'armée israélienne a repris raids aériens et tirs d'artillerie, tandis que le Hamas palestinien a recommencé à tirer des roquettes vers Israël.

Dès les premières explosions, alors que le gouvernement du Hamas faisait état d'une frappe aérienne ayant tué six personnes à Rafah (sud), des milliers d'habitants ont repris la route des hôpitaux et des écoles devenus camp de fortune pour les déplacés, ont constaté des journalistes de l'AFP à travers la bande de Gaza.

Le ministère de la Santé du mouvement islamiste a fait état peu après de 32 morts, dont des enfants, dans des bombardements israéliens sur la bande de Gaza.

Dans la nuit pourtant, une nouvelle fois, d'intenses tractations avaient eu lieu pour une nouvelle reconduction de la trêve en vigueur depuis le 24 novembre entre Israël et le Hamas dans le petit territoire palestinien.

Mais vendredi matin, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé le Hamas d'avoir "violé l'accord" et "tiré des roquettes" vers Israël.

L'armée israélienne a envoyé des messages sur les téléphones des habitants de certains quartiers de la ville de Gaza (nord), ainsi que des villages bordant la frontière avec Israël dans le sud, les exhortant à "partir immédiatement" car elle allait mener "des attaques militaires dures".

Poursuite des négociations

Jeudi soir, huit otages israéliens avaient été libérés par le Hamas, et trente prisonniers palestiniens par Israël, dans le cadre d'un accord de trêve entré en vigueur vendredi dernier, portant sur l'échange d'otages contre des détenus et sur l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza assiégée.

Cet accord, négocié par le Qatar, l'Egypte et les Etats-Unis, qui garantissait une "trêve temporaire" à Gaza, a expiré à 05h00 GMT (06h00 en Suisse) et n'a plus été prolongé comme ce fut le cas au cours des derniers jours, et en Israël, les autorités ont immédiatement réinstauré l'interdiction aux écoles d'ouvrir sans un abri aux normes.

Signe d'une trêve qui devenait de plus en plus précaire, le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël notamment, avait revendiqué une attaque meurtrière jeudi à Jérusalem qui a coûté la vie à quatre Israéliens.

Le Hamas s'était néanmoins dit prêt à prolonger la trêve dans la bande de Gaza, après un appel du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken à poursuivre la pause des combats, à quelques heures de son expiration.

Vendredi matin, une source informée des tractations a indiqué à l'AFP que les négociations sur la trêve à Gaza avec les médiateurs qatari et égyptien se poursuivent en dépit de la reprise des hostilités.

"Minimiser les morts"

Le Qatar a exhorté vendredi la communauté internationale à agir rapidement pour mettre fin aux hostilités.

Jeudi, à Tel-Aviv, Jérusalem et Ramallah - le siège de l'Autorité palestinienne - le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken avait appelé à prolonger cette trêve, tout en prévoyant l'option d'une reprise des combats.

"Des plans de protection humanitaire des civils doivent être mis en place afin de minimiser les morts de Palestiniens innocents", a déclaré le secrétaire d'Etat, appelant Israël à créer des zones "sûres" pour les civils dans le sud et le centre de Gaza.

La pause dans les hostilités avait offert un répit à une population assiégée qui a connu - avant la trêve d'une semaine - sept semaines de bombardements israéliens dévastateurs depuis le 7 octobre.

Elle a également permis la libération de 80 otages israéliens, des femmes et des enfants, et de 240 prisonniers palestiniens, également des femmes et des mineurs.

Une vingtaine d'étrangers ou binationaux, en majorité des Thaïlandais travaillant en Israël, ont également été libérés hors du cadre de l'accord.

"Encore plus féroce"

A Ofakim, dans le sud israélien, des habitants se sont réunis dans la nuit pour accueillir Shani Goren, 29 ans, tout juste relâchée. "Personne n'est aussi gentille qu'elle. Même en captivité elle donnait sa nourriture aux autres, c'est ce que nous avons appris des témoignages d'autres otages", a dit une proche, Efik Cohen.

L'accord de trêve avait en parallèle permis d'augmenter l'arrivée de l'aide humanitaire à Gaza, où, selon l'ONU, l'ensemble des 2,4 millions d'habitants sont en insécurité alimentaire.

Les besoins sont immenses dans le territoire déjà soumis à un blocus israélien depuis 2007 et placé depuis le 9 octobre en état de siège total par Israël.

Selon l'ONU, 1,7 million d'habitants ont été déplacés par la guerre, et plus de la moitié des logements endommagés ou détruits.

Plusieurs centaines de milliers de civils ont fui le nord du petit territoire, dévasté par les combats, pour chercher refuge dans le sud.

Mais à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, où douze personnes ont été tuées vendredi matin selon le gouvernement du Hamas, Anas Abou Dagga a dû accourir à l'hôpital Nasser.

"Notre maison a été détruite, nous avons sept proches blessés", a-t-il expliqué à l'AFPTV. Et d'ajouter: "la guerre a repris, encore plus féroce".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Recherches pour tenter de retrouver l'épave d'un Osprey au Japon

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La fiabilité de l'Osprey, doté de rotors basculants lui permettant de décoller et atterrir verticalement comme un hélicoptère et de voler comme un avion, fait débat depuis longtemps en raison de nombreux accidents mortels (archives). (© KEYSTONE/AP)

Les gardes-côtes japonais ont exploré vendredi les fonds marins à la recherche de l'épave d'un avion Osprey de l'armée américaine, qui s'est abîmé mercredi à proximité de l'île de Yakushimadont. Sept membres d'équipage sont toujours portés disparus

L'appareil s'est écrasé lors d'une mission d'entraînement. Il transportait huit membres d'équipage, dont un a été retrouvé mort le même jour.

"A l'heure actuelle, il n'y a pas de nouveaux indices sur les personnes disparues", ont indiqué les gardes-côtes vendredi dans un communiqué, disant prévoir d'organiser des plongées en plus des recherches sur mer et depuis les airs. Ils doivent notamment explorer des zones où les recherches par sonar ont renvoyé "des échos différents de ceux du fond marin".

Moteur gauche en feu

Des plongeurs avaient déjà examiné jeudi des objets repérés par sonar à une trentaine de mètres de profondeur, mais ceux-ci se sont avérés être des rochers.

Des photographies de la zone prises après l'accident montrent ce qui semble être un canot de sauvetage jaune retourné et d'autres débris, dont un élément qui pourrait être une partie d'une hélice.

Mercredi, un responsable de la gestion des urgences avait précisé que, peu avant la disparition de l'appareil, la police locale avait reçu "un signalement, selon lequel, un Osprey crachait des flammes depuis son moteur gauche".

La fiabilité de l'Osprey, doté de rotors basculants lui permettant de décoller et atterrir verticalement comme un hélicoptère et de voler comme un avion, fait débat depuis longtemps en raison de nombreux accidents mortels.

A la fin août, trois Marines américains avaient été tués dans l'accident d'un Osprey dans le nord de l'Australie. En 2022, quatre autres avaient péri en Norvège, lorsque leur Osprey s'était écrasé lors d'exercices de l'OTAN.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Logiciel malveillant Trickbot: un Russe plaide coupable

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Le logiciel malveillant, de type cheval de Troie, était utilisé pour pénétrer les systèmes informatiques visés, afin d'y introduire des rançongiciels, développés par les cybercriminels (cliché symbolique/Keystone archives): (© KEYSTONE/EPA/SASCHA STEINBACH)

Un Russe a plaidé coupable jeudi aux Etats-Unis pour son implication dans le développement du logiciel malveillant "Trickbot" utilisé pour extorquer des entreprises et des hôpitaux du monde entier notamment pendant le Covid-19. Il encourt jusqu'à 35 ans de prison.

Le programmateur de 40 ans, extradé par la Corée du Sud vers les Etats-Unis en 2021, a plaidé coupable de complot en vue de commettre une fraude informatique et une usurpation d'identité ainsi que de complot en vue de commettre une fraude électronique et bancaire, devant un tribunal de l'Ohio, a annoncé le ministère américain de la justice.

L'homme fait partie d'un groupe de neuf ressortissants russes inculpés par la justice américaine pour leurs liens avec le logiciel Trickbot, démantelé en 2022. Le logiciel malveillant, de type cheval de Troie, était utilisé pour pénétrer les systèmes informatiques visés, afin d'y introduire des rançongiciels, développés par les cybercriminels.

Des millions extorqués

Ce réseau est accusé entre autres d'avoir ciblé des hôpitaux et des centres de santé aux Etats-Unis en 2020, au plus fort de la pandémie de Covid-19, perturbant notamment le fonctionnement de trois établissements médicaux du Minnesota (centre).

L'accusé a fourni "des services spécialisés et des capacités techniques pour améliorer le projet Trickbot", selon le ministère américain de la justice.

Les neuf accusés se sont servis de ce logiciel pour attaquer des centaines de cibles, dont des écoles et des hôpitaux à travers les Etats-Unis et dans plus de 30 pays à partir de 2016, extorquant des millions de dollars, selon les actes d'accusation.

Une codeuse lettone a de son côté plaidé coupable de piratage informatique devant la justice de l'Ohio après son extradition du Suriname en 2021. Elle a été condamnée à deux ans et quatre mois de prison en juin 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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