International
Bruxelles veut supprimer l'heure d'hiver
La Commission européenne va proposer vendredi la disparition dans l'UE du changement d'heure en hiver et en été, a annoncé son président Jean-Claude Juncker. Cette décision fait suite à une consultation de plusieurs millions de citoyens européens.
"Nous allons décider cela aujourd'hui" au sein de l'exécutif européen, déclaré M. Juncker à la chaîne de télévision allemande ZDF, indiquant que l'idée serait de rester en permanence à l'heure d'été.
"Nous avons réalisé une consultation publique" sur le sujet entre début juillet et mi-août, "des millions de personnes ont répondu et sont d'avis qu'à l'avenir c'est l'heure d'été qui devrait être tout le temps la règle, et nous allons réaliser cela", a ajouté le président de la Commission.
80% d'avis favorables
"Lorsque l'on consulte les citoyens sur quelque chose, il convient aussi ensuite de faire ce qu'ils souhaitent", a-t-il ajouté. Selon une consultation publique lancée début juillet par la Commission, plus de 80% des Européens ont plaidé pour un abandon du changement d'heure.
Cette consultation publique faisait suite à une résolution du Parlement européen adoptée en février, mais aussi à des demandes de citoyens et de certains Etats membres. Des résultats détaillés seront présentés très prochainement, a assuré mercredi un porte-parole de l'exécutif européen.
Si la Commission propose la suppression du changement d'heure, celle-ci devra ensuite être validée par le Parlement européen et le Conseil.
Longue controverse
Le changement entre heure d'été et d'hiver, introduit en Europe à l'origine pour réaliser des économies d'énergie, suscite une controverse permanente depuis des années. Ses détracteurs mettent en avant notamment les perturbations physiologiques que cela entraînerait.
Le changement d'heure a été introduit en Suisse en 1981 pour harmoniser les horloges helvétiques avec celles des pays voisins. Pour l'instant, le Conseil fédéral ne voit aucune raison de l'abandonner. Mais si les pays voisins franchissaient le pas, la Suisse suivrait, pour des raisons principalement économiques.
(ATS / KEYSTONE - CHRISTIAN BEUTLER)
International
La chimie à trois spécialistes de la structure des protéines
Le prix Nobel de chimie a été attribué mercredi pour moitié à David Baker (Etats-Unis) et pour l'autre moitié Demis Hassabis (GB) et John Jumper (Etats-Unis). Ils sont récompensés pour leurs travaux sur la structure des protéines, a indiqué le jury Nobel.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Brésil: levée de la suspension de X après un bras de fer avec Musk
Les Brésiliens vont à nouveau pouvoir utiliser le réseau social X. La suspension infligée par un juge de la Cour suprême fin août au nom de la lutte contre la désinformation a été levée mardi.
"J'ordonne la levée de la suspension et j'autorise la reprise immédiate des activités de X sur le territoire national", peut-on lire dans l'arrêt signé par le juge Alexandre de Moraes.
M. Moraes a autorisé la réactivation de la plateforme d'Elon Musk dans le plus grand pays d'Amérique latine, considérant que toutes les exigences judiciaires avaient été remplies.
Parmi celles-ci, le paiement d'amendes d'un montant total de 28,6 millions de réais (environ 4,6 millions de francs) et la suppression de comptes soupçonnés de disséminer de fausses informations. L'ancien Twitter a également dû nommer un nouveau représentant légal au Brésil.
"X est fier de revenir au Brésil (...) Nous continuerons à défendre la liberté d'expression, dans les limites de la loi, partout où nous opérons", a déclaré la plateforme sur son compte X dédié aux affaires gouvernementales mondiales.
M. Moraes a donné 24 heures à l'agence régulatrice des télécommunications, Anatel, pour rétablir l'accès à la plateforme utilisée par 22 millions de Brésiliens.
"Le Brésil est souverain"
"Une fois que nous aurons reçu les instructions" d'Anatel, X "pourra être de nouveau opérationnel dans certains endroits en quelques heures", a indiqué à l'AFP Basilio Rodriguez Perez, de l'Association brésilienne des fournisseurs d'accès internet (Abrint).
Elon Musk avait annoncé la fermeture des bureaux brésiliens de X le 17 août, tout en maintenant la plateforme en service.
Le juge Moraes avait suspendu le réseau le 30 août, estimant que X avait ignoré des ordres de bloquer des comptes soupçonnés de désinformation, liés pour la plupart à l'extrême droite brésilienne, et appartenant à des blogueurs, des entrepreneurs, des journalistes ou des anciens parlementaires.
Depuis le rachat de Twitter par M. Musk -- qui l'a renommé X --, la plateforme est mise en cause bien au delà du Brésil pour son laxisme face à la désinformation. Ses détracteurs l'accusent aussi d'être devenue un porte-voix pour la droite radicale.
"Nous avons montré au monde que les lois doivent être respectées ici, qui que vous soyez. Le Brésil est souverain", a déclaré le ministre des Communications, Juscelino Filho, dans un communiqué publié quelques heures après l'ordre de déblocage.
Les usagers brésiliens ont toutefois eu à nouveau accès à la plateforme le 18 septembre, en raison d'une manoeuvre technique qui a permis de contourner le blocage.
X a expliqué que ce rétablissement de son service était un effet "involontaire" d'un changement de serveur.
Mais le juge Moraes a réfuté cet argument et a infligé de nouvelles amendes, estimant que X "s'est montré récalcitrant, de façon illicite, persistante et avec l'intention de ne pas respecter les ordres judiciaires".
Le lendemain, la plateforme était redevenue inaccessible au Brésil.
Depuis, X s'est montré disposé à remplir les exigences de la Cour suprême, enterrant la hache de guerre après plusieurs mois de bras de fer entre Elon Musk et le juge Moraes.
"Censure"
Le milliardaire avait accusé à maintes reprises le magistrat de "censure", le qualifiant le "dictateur" et le comparant à Voldemort, le méchant de la saga Harry Potter.
Le juge Moraes s'est longtemps montré inflexible, estimant que X constituait une menace contre la démocratie et favorisait la désinformation.
Pendant le mandat du président Jair Bolsonaro (2019-2022), le juge Moraes s'était érigé en rempart de la démocratie face aux attaques répétées du leader d'extrême droite et de ses partisans contre les institutions. Il est d'ailleurs en charge des enquêtes les plus sensibles visant l'ancien chef d'Etat, qui n'a de son côté cessé de soutenir M. Musk, criant à la "censure".
Fin septembre, lors de son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies, le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a affirmé que l'Etat ne devait "pas se laisser intimider par des individus, des entreprises ou des plateformes numériques qui se croient au-dessus des lois".
Le Brésil est un pays ultra-connecté, avec plus d'un smartphone par habitant.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Rio Tinto scelle la reprise de l'américain Arcadium Lithium
Le géant minier américano-britannique Rio Tinto a conclu mercredi un accord d'acquisition du producteur américain de lithium Arcadium Lithium. La transaction se monte à près de 6,7 milliards de dollars (5,74 milliards de francs).
Si l'opération obtient l'aval des autorités de régulation, elle fera de Rio Tinto le troisième fournisseur mondial de ce métal employé dans une large gamme de produits dont les batteries de voitures hybrides et électriques, les ordinateurs portables et les téléphones.
L'accord valorise Arcadium, entreprise née en 2024, à 5,85 dollars l'action, soit près de 40% au-dessus de la moyenne du marché.
Cette opération n'est toutefois pas sans risque: l'industrie du lithium est confrontée à une offre excédentaire doublée d'une chute des ventes de véhicules électriques qui font baisser les prix et obligent les mines du monde entier à arrêter ou à ralentir leur production.
Invoquant la baisse des prix, Arcadium Lithium a ainsi annoncé en 2024 réduire l'activité d'une mine dans l'ouest de l'Australie, pays au rang numéro un des fournisseurs mondiaux de lithium.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Orban appelle à "changer" l'UE face à un Parlement européen hostile
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a réclamé mercredi un "changement" de l'Union européenne, lors d'un discours au Parlement européen où il a été accueilli par des protestations contre les reculs démocratiques dans son pays.
Le dirigeant nationaliste est venu à Strasbourg présenter les priorités de la présidence tournante du Conseil de l'UE, attribuée à la Hongrie jusqu'à fin décembre.
"L'Union Européenne a besoin de changer" et la présidence hongroise "veut être le catalyseur de ce changement", a-t-il affirmé devant les eurodéputés.
Avant son intervention dans l'hémicycle, des députés de gauche ont affiché leur opposition. "Pas d'argent pour la corruption", pouvait-on lire sur une pancarte brandie par la gauche radicale, en référence à des fonds européens destinés à la Hongrie, et partiellement gelés pour des raisons d'État de droit.
Les sociaux-démocrates ont quant à eux brandi des pancartes "Démocrates contre autocrates".
A l'issue de son discours, la chanson antifasciste Bella Ciao a été brièvement entonnée dans une partie de l'hémicycle avant un recadrage de la présidente du Parlement Roberta Metsola. "Ce n'est pas l'Eurovision", a dit la Maltaise.
Opposition muselée
Mardi, devant la presse à Strasbourg, Viktor Orban avait tempêté contre les "élites européennes de la gauche et du centre", affichant sa proximité avec Donald Trump ou plaidant pour une "nouvelle stratégie" sur l'Ukraine en communiquant "directement" avec Moscou.
Depuis son retour à la tête du pays en 2010, Viktor Orban a renforcé son emprise sur le pouvoir tout en restreignant les droits des oppositions, se heurtant à plusieurs reprises à Bruxelles sur les questions migratoires et d'État de droit.
En juillet, la Commission européenne a estimé dans un rapport que la Hongrie ne respectait pas les normes démocratiques de l'UE, notamment en matière de corruption, de financement politique, de conflits d'intérêts et d'indépendance des médias.
Dernier épisode du conflit entre Budapest et Bruxelles, la Commission a annoncé jeudi saisir la justice européenne au sujet de la loi hongroise sur la "souveraineté", que des ONG considèrent comme une nouvelle offensive pour museler les contre-pouvoirs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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