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Ceux qui criminalisent l'homosexualité ont "tort", dit le pape

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Le pape François a suscité la controverse dans l'Eglise catholique depuis son élection avec son attitude relativement libérale envers l'orientation sexuelle (archives). (© KEYSTONE/AP/Andrew Medichini)

Ceux qui criminalisent l'homosexualité ont "tort", estime le pape François dans une lettre publiée samedi. Le souverain pontife cherche à clarifier de précédents commentaires sur les actes homosexuels considérés comme un péché.

Lors d'une interview mercredi, le pape disait qu'être homosexuel n'est "pas un crime". "Ce n'est pas un crime. Oui, mais c'est un péché", poursuivait-il, ajoutant: "C'est aussi un péché de manquer de charité à l'égard d'autrui"

Dans une lettre adressée au prêtre américain James Martin, le pape indique que ces récents commentaires sur l'homosexualité visaient "à souligner que la criminalisation n'est ni bonne ni juste". Cette lettre était une réponse à celle de James Martin, qui réclamait une clarification après les propos tenus mercredi auprès de l'agence AP.

"Je voudrais dire que celui qui veut criminaliser l'homosexualité a tort", écrit François, dans cette lettre rédigée en espagnol et publiée sur le site catholique LGBT Outreach, dont le rédacteur en chef est James Martin.

Sexe hors mariage

François souligne que ses commentaires sur le péché étaient une référence à l'enseignement moral au sein de l'Eglise catholique. "Quand je dis que c'est un péché, je me réfère simplement à l'enseignement moral catholique, qui dit que tout acte sexuel en dehors du mariage est un péché".

"Bien sûr, on doit toujours considérer les circonstances, qui peuvent diminuer ou éliminer une faute", ajoute-t-il. "Comme vous pouvez le voir, je répétais quelque chose de général. J'aurais dû dire: 'c'est un péché, comme tout acte sexuel en dehors du mariage'".

Ces commentaires interviennent quelques jours avant un voyage du pape en Afrique, en République démocratique du Congo (RDC) et au Soudan du Sud, où la criminalisation de l'homosexualité est courante.

Clivage majeur dans l'Eglise

La question de l'homosexualité a provoqué un clivage majeur dans l'Eglise catholique entre les modernisateurs et les conservateurs. François a suscité la controverse depuis qu'il a été nommé pape en 2013 avec son attitude relativement libérale envers l'orientation sexuelle.

Même si François a souvent reçu des homosexuels et dit qu'ils devaient être accueillis avec bienveillance au sein de l'Eglise, il ne dévie pas de la ligne de l'enseignement catholique sur le mariage, défini comme l'union entre un homme et une femme en vue de procréer.

Dans une lettre de 2021 à James Martin, le pape avait remercié le prêtre pour son travail à l'égard des personnes LGBT, en soulignant la nature inclusive du catholicisme et écrivant que Dieu "aime chacun de ses enfants". Quelques mois auparavant, le Vatican avait réaffirmé qu'il considérait l'homosexualité comme "un péché" et que les personnes homosexuelles ne pouvaient pas recevoir le sacrement du mariage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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TikTok Lite suspend dans l'UE ses récompenses

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Des pièces virtuelles, convertibles en carte-cadeau, en échange du visionnage de vidéo... TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, a lancé son nouveau service controversé en France et en Espagne fin mars. (archives) (© KEYSTONE/AP/Michael Dwyer)

Le réseau social chinois TikTok a annoncé mercredi qu'il suspendait "volontairement" la fonction de sa nouvelle application TikTok Lite qui récompense les utilisateurs pour le temps passé devant les écrans, accusée dans l'UE de susciter l'addiction.

"Nos enfants ne sont pas des cobayes pour les réseaux sociaux", a aussitôt réagi le commissaire européen au Numérique, Thierry Breton, qui avait annoncé lundi l'ouverture d'une enquête de Bruxelles et menacé de prononcer la suspension dès jeudi.

"TikTok cherche toujours à travailler de manière constructive avec la Commission européenne et d'autres régulateurs. Nous suspendons donc volontairement les fonctions de récompenses dans TikTok Lite pendant que nous répondons aux préoccupations qu'elles ont soulevées", a déclaré le réseau social, dans un message diffusé sur X.

"Je prends note de la décision de TikTok de suspendre le +programme de récompenses+ TikTokLite dans l'UE. Les procédures engagées contre TikTok concernant le risque d'addiction à la plateforme se poursuivent", a déclaré M. Breton, dans un communiqué.

Risque de dépendance

Des pièces virtuelles, convertibles en carte-cadeau, en échange du visionnage de vidéo... TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, a lancé son nouveau service controversé en France et en Espagne fin mars.

En poussant à rester connecté, il pourrait renforcer dangereusement la dépendance au réseau social.

La Commission européenne, qui joue le rôle de gendarme du numérique dans l'UE, avait estimé lundi que le mécanisme posait "des risques graves pour la santé mentale des utilisateurs".

Or, la plateforme n'a pas communiqué à Bruxelles, avant son lancement, une évaluation des risques, conformément à ses obligations dans le cadre de la nouvelle législation sur les services numériques (DSA).

"Le DSA veille à la sécurité de notre espace en ligne", s'est félicité mercredi Thierry Breton, après l'annonce de TikTok.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Londres et Berlin promettent un soutien "inébranlable" à l'Ukraine

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"Nous continuerons à apporter un soutien inébranlable à nos amis ukrainiens aussi longtemps qu'il le faudra", a déclaré Rishi Sunak lors d'une conférence de presse à Berlin. (© KEYSTONE/AP/Henry Nicholls)

Les chefs de gouvernement britannique et allemand ont promis mercredi un soutien militaire "inébranlable" à l'Ukraine. Mais Olaf Scholz continue de refuser la livraison de missiles de longue portée à Kiev malgré le nouveau plan d'aide des Etats-Unis.

"Nous continuerons à apporter un soutien inébranlable à nos amis ukrainiens aussi longtemps qu'il le faudra", a déclaré Rishi Sunak lors d'une conférence de presse à Berlin avec son homologue allemand. La guerre d'agression du président russe Vladimir Poutine "doit se terminer par un échec", a-t-il ajouté.

Le chancelier allemand a vu lui dans le feu vert du Congrès américain au plan d'aide à l'Ukraine un "signal encourageant" qui "montre que Poutine se trompe s'il croit que l'Europe et les Etats-Unis vont laisser tomber un jour l'Ukraine". "Cela n'arrivera pas", a-t-il martelé.

Dans le même temps, Olaf Scholz a réitéré son refus de livrer à Kiev, malgré les demandes répétées des autorités ukrainiennes, des missiles de longue portée (jusqu'à 500 km) Taurus.

Refus des Taurus

"Concernant ce système d'armement, ma décision ne changera pas", a sèchement répondu M. Scholz. Il redoute que Kiev s'en serve pour des frappes très à l'intérieur du territoire russe et argue que cela exigerait l'implication de soldats allemands en soutien pour permettre aux Ukrainiens d'utiliser les missiles.

Ce dernier point est contesté et suscite des controverses jusqu'au sein de la coalition gouvernementale allemande.

Les parlementaires américains ont approuvé une nouvelle tranche d'aide à l'Ukraine de 61 milliards de dollars, jugée cruciale par Kiev qui est en difficulté sur la ligne de front face à l'armée russe.

Le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky a dit cette semaine après s'être entretenu au téléphone avec son homologue américain Joe Biden que les deux pays avaient progressé sur la question de la livraison de missiles de longue portée américains ATACMS.

Ces avancées sont de nature à accroître un peu plus la pression pesant sur Berlin au sujet des Taurus. L'Allemagne a jusqu'ici argumenté en disant vouloir se positionner comme les Etats-Unis notamment sur les livraisons d'armes, comme ce fut le cas pour les chars dans le passé.

"En cette période dangereuse pour le monde, le Royaume-Uni et l'Allemagne se tiennent côte à côte pour préserver la sécurité et la prospérité chez eux et sur le continent", a déclaré à Berlin M. Sunak.

Dépenses militaires en hausse

La visite de M. Sunak à Berlin s'est tenue le deuxième jour de son voyage en Europe qui l'a déjà mené à Varsovie mardi, où il a promis d'augmenter les dépenses militaires de son pays de 2,3% à 2,5% du PIB d'ici à 2030.

Un plus grand nombre de membres européens de l'Otan, dont deux poids lourds comme la France et l'Allemagne, ont récemment augmenté leurs dépenses pour atteindre l'objectif d'au moins 2% du PIB que s'est fixé l'Alliance.

Mais récemment, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a prévenu qu'il allait falloir en faire davantage. Bruxelles devrait présenter de nouvelles propositions de financement de la défense lors d'un sommet des dirigeants de l'UE en juin.

Sky Shield

Début mars, la Commission européenne avait proposé de renforcer drastiquement l'industrie de défense de l'Union face à la menace russe, pour rendre aussi les Européens moins dépendants des Etats-Unis dans la production d'armements.

"L'Allemagne et le Royaume-Uni sont les deux pays qui dépensent le plus en matière de défense en Europe et qui ont été les premiers à apporter leur soutien à l'Ukraine", a déclaré M. Sunak en Pologne mardi.

Les deux pays discutent du projet du bouclier antimissile "Euro Sky Shield", lancé par l'Allemagne et auquel Paris s'oppose.

Berlin a déjà rallié une vingtaine de pays en Europe (dont le Royaume-Uni) à cette initiative qui profitera des technologies américaines (Patriot), israéliennes (Arrow 3) et allemandes (Iris-T) mais n'aura aucun équipement de fabrication française.

Paris a jusqu'à présent refusé d'en faire partie, les responsables français plaidant plutôt en faveur d'un système de défense aérienne utilisant des équipements européens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Israël bombarde Gaza après l'approbation de l'aide militaire US

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La Défense civile de Gaza a indiqué avoir exhumé depuis samedi 340 corps de personnes tuées et enterrées par les forces israéliennes dans des fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

L'armée israélienne a mené de nouvelles frappes meurtrières mercredi dans la bande de Gaza. Cela après l'approbation par le Sénat américain d'une aide militaire de 13 milliards de dollars à Israël.

Plus de six mois après le début de la guerre, déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste Hamas contre Israël le 7 octobre, de nombreuses capitales étrangères s'inquiètent des préparatifs en cours pour une opération israélienne sur Rafah.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu assure depuis des semaines que cette ville, située à l'extrémité sud du territoire palestinien ravagé où un million et demi de personnes ont trouvé refuge, est le dernier bastion du Hamas.

Près de 80 nouveaux morts en 24 heures

Tôt mercredi, des sources hospitalières et sécuritaires à Gaza ont fait état de frappes aériennes israéliennes dans les secteurs de Nousseirat (centre) et de Rafah. Au total, 79 Palestiniens ont été tués en 24 heures, selon le Hamas.

Un correspondant de l'AFP a également fait état de bombardements et de tirs d'artillerie à Gaza-Ville et dans le nord du territoire assiégé.

Israël remercie Washington

Sur le front diplomatique, Israël a remercié son allié américain pour l'enveloppe d'aide militaire qu'il lui a octroyée. Cette aide de 13 milliards de dollars doit notamment permettre de renforcer son bouclier antimissile "Dôme de fer", déployé à ses frontières.

Cette aide à Israël "est un gage clair de la force de notre alliance et elle envoie un message fort à tous nos ennemis", une référence au Hamas, mais aussi à l'Iran et au Hezbollah libanais, a réagi sur X le chef de la diplomatie israélienne Israël Katz.

Le plan américain comporte aussi plus de neuf milliards de dollars pour "répondre au besoin urgent d'aide humanitaire à Gaza", ainsi qu'à d'autres pays dont le Soudan dévasté par la guerre.

Nouveau déplacement forcé en vue

Selon des responsables égyptiens, cités par le Wall Street Journal, Israël se prépare à déplacer les civils de Rafah vers la ville proche de Khan Younès, notamment, où il prévoit d'installer des abris et des centres de distribution de nourriture.

L'évacuation des civils gazaouis durerait deux à trois semaines et serait menée en coordination avec les Etats-Unis, l'Egypte et d'autres pays arabes tels que les Emirats arabes unis, selon ces responsables.

Une telle opération "serait un crime" a déclaré à l'AFP le directeur du bureau de presse du gouvernement à Gaza, Ismaïl Al-Thawabta, assurant que le centre de Gaza et la ville de Khan Younès "ne peuvent absolument pas accueillir" le million et demi de déplacés de Rafah.

Des images satellites partagées par Maxar Technologies et publiées par l'AFP montrent des tentes récemment installés dans le sud du territoire. Pour Jan Egeland, le secrétaire général de l'ONG Norwegian Refugee Council (NRC), une offensive sur Rafah, "le plus grand camp de déplacés sur terre," conduirait à une "situation apocalyptique".

Territoire densément peuplé bombardé

En attendant, l'armée israélienne a déclaré mercredi avoir bombardé dans la nuit deux postes de lancement du Hamas dans le sud du territoire où vivent 2,5 millions de Palestiniens.

"Nous ne sommes pas des terroristes", dit à l'AFP Robhi El Hout, un habitant de Deir El Balah (centre) dont la maison a été détruite dans une frappe israélienne.

"Pourquoi bombarder la maison? Tout notre quartier est paisible. Nous avons des enfants, des femmes et des personnes âgées ici", poursuit-il, impuissant.

Mettre fin au "climat d'impunité"

L'offensive lancée par Israël dans le bande de Gaza a jusqu'ici fait 34'262 morts, majoritairement des civils, selon le Hamas.

Mardi, l'ONU a réclamé une enquête internationale sur des fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de ces villes, al-Chifa à Gaza et Nasser à Khan Younès, soulignant la nécessité de mettre fin au "climat d'impunité" actuel. Lui emboitant le pas, l'Union européenne a demandé mercredi une enquête indépendante.

340 corps exhumés

La Défense civile de Gaza a affirmé avoir exhumé depuis samedi 340 corps de personnes tuées et enterrées par les forces israéliennes dans des fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser.

L'armée israélienne a déclaré que les allégations selon lesquelles elle avait enterré des corps de Palestiniens étaient "sans fondement", disant disant avoir déterré puis ré-enterré des corps à la recherche de ceux d'otages.

Outre le lourd bilan humain et les destructions massives, la population de Gaza est confrontée selon l'ONU à un risque de famine. Les Etats-Unis vont débuter "très prochainement" la construction d'une jetée à Gaza pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza, a déclaré mardi le Pentagone.

Berlin reprend sa collaboration avec l'Unrwa

Mercredi, l'Allemagne a annoncé la prochaine reprise de la coopération avec l'agence de l'ONU pour les réfugiés de l'Unrwa dans la bande de Gaza, après une enquête n'ayant pas apporté la preuve de liens supposés avec des organisations terroristes. L'Union européenne avait appelé mardi les donateurs à soutenir l'agence onusienne. Côté suisse, le Conseil fédéral entend décider "ultérieurement".

Au cours des derniers jours, Israël, qui contrôle strictement l'entrée des marchandises dans la bande de Gaza, a augmenté le nombre de camions d'aide autorisés à pénétrer dans le territoire. Israël et l'ONU ne s'accordent pas toujours sur le décompte de ces camions d'aide, mais le patron de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, s'est félicité d'un nombre record de camions entrés le territoire en une seule journée.

Côté libanais, l'armée israélienne a annoncé mercredi avoir frappé 40 cibles du Hezbollah pro-iranien dans le sud de ce pays, alors que des échanges de tirs quasi-quotidiens font rage à la frontière entre les deux pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Emplois fictifs: François Fillon définitivement coupable

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Si ls Cour de Cassation a confirmé la culpabilité de François Fillon dans l'affaire des emplois fictifs de son épouse, Pénélope, à sa droite, elle a ordonné un nouveau procès pour fixer sa peine (Archives). (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

La Cour de cassation a définitivement confirmé mercredi la culpabilité de François Fillon dans l'affaire des emplois fictifs de son épouse. Elle a toutefois ordonné un nouveau procès concernant les peines prononcées à son encontre et les dommages et intérêts.

L'ancien premier ministre français, 70 ans, avait été condamné en appel le 9 mai 2022 à quatre ans d'emprisonnement, dont un an ferme, à 375'000 euros d'amende et 10 ans d'inéligibilité.

La plus haute juridiction de l'ordre judiciaire, qui contrôle le respect des règles de droit et non le fond des dossiers, a par ailleurs estimé que la cour d'appel devait se prononcer à nouveau sur le montant de 126'167 euros accordé à l'Assemblée nationale en dommages-intérêts pour le contrat d'assistante parlementaire de Penelope Fillon auprès de son mari en 2012-2013.

En revanche, la condamnation de Penelope Fillon, 68 ans (deux ans de prison avec sursis et 375'000 euros d'amende) et celle de Marc Joulaud, 56 ans (trois ans de prison avec sursis) sont confirmées par la Cour de cassation.

L'affaire du "Penelopegate" avait éclaté avec les révélations du Canard enchaîné en janvier 2017, alors que François Fillon était candidat de la droite et du centre, en position de favori à l'élection présidentielle.

En première instance, il a été condamné le 29 juin 2020 à cinq ans de prison dont deux ans ferme, avec la même amende et durée d'inéligibilité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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