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Coronavirus - Déconfinements progressifs, les USA misent sur le remdesivir

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Image d'illustration (AP Photo/John Minchillo)
Le déconfinement des populations parquées chez elles pour éviter la propagation du coronavirus se poursuit à des rythmes variés. Ils pourraient s'accélérer si un antiviral expérimental, le remdesivir, sur lequel misent les Etats-Unis, tenait ses promesses.

Malgré des bilans quotidiens toujours lourds, les Etats fédérés américains avancent dans la levée des mesures de restriction. Et le régulateur du médicament (FDA) a autorisé en urgence un antiviral expérimental, qui d'après lui peut doper le rétablissement des malades.

Dans plusieurs pays d'Europe occidentale, en revanche, le reflux de la maladie se confirme, mais la volonté d'éviter une nouvelle vague de contaminations amène les gouvernements à prévoir des déconfinements très progressifs.

La pandémie a fait plus de 235'000 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles vendredi à 21h00. Pays le plus lourdement frappé avec près de 65'000 morts, les Etats-Unis totalisent plus de 30 millions de demandes d'allocation chômage depuis la mi-mars, un record historique.

Pour relancer l'économie, plus de 35 des 50 Etats américains ont commencé à lever ou sont sur le point de lever les strictes mesures de confinement qu'ils ont instaurées, tandis que des manifestations pour "la réouverture de l'Amérique" se multiplient à travers le pays.

Réouvertures au Texas

Le Texas a ainsi rouvert vendredi magasins, restaurants ou bibliothèques à condition qu'ils n'opèrent qu'à 25% de leur capacité. Le grand Etat du Sud américain avait pourtant enregistré la veille son plus lourd bilan en termes de décès (plus de 50 morts en une journée pour un total de 800).

Les Etats-Unis continuent pourtant de déplorer en moyenne plus ou moins 2000 morts chaque jour (1883 vendredi), un plateau sur lequel ils sont bloqués depuis la mi-avril.

Pour exiger la levée du confinement en vigueur depuis six semaines dans leur Etat, des milliers de personnes ont manifesté vendredi en Californie avec des drapeaux des Etats-Unis. "Ouvrez la Californie!", ont scandé les protestataires près des plages de Huntington Beach, fermées sur ordre du gouverneur Gavin Newsom après avoir vu un afflux de personnes le week-end dernier.

Des manifestations similaires se sont aussi tenues à Los Angeles, à New York et à Chicago. A New York, plusieurs milliers de locataires qui craignent de perdre leur logement après avoir perdu leur emploi et mènent une "grève des loyers" ont manifesté dans la rue vendredi.

Quelque 12'000 locataires, représentant quelque 100 immeubles new-yorkais, ont participé à l'action, selon les estimations de l'organisation Housing Justice for All, à la pointe de ce mouvement sans précédent depuis la crise économique des années 30. D'autres actions similaires étaient prévues à travers les Etats-Unis.

Rétablissement plus rapide

Sur le front scientifique, l'Agence américaine du médicament (FDA) a donné un grand de coup de pouce au remdesivir qui, selon une étude, permet aux patients atteints du Covid-19 de se rétablir plus rapidement.

Signe de l'importance que les autorités accordent à ce développement thérapeutique, c'est le président Donald Trump lui-même qui a annoncé vendredi le lancement de l'utilisation du médicament. Elle permettra aux hôpitaux américains de le prescrire aux malades graves, sous respirateur par exemple.

En Europe occidentale, le reflux de l'épidémie semble bien installé en Italie, en Espagne ou en France. Mais les autorités de ces pays, dans la crainte d'une deuxième vague de contaminations, prévoient des déconfinements par étapes et extrêmement prudents.

En Espagne, le week-end sera l'occasion d'un nouvel assouplissement du très strict confinement imposé depuis le 14 mars aux quelque 47 millions d'Espagnols, avec l'autorisation des sorties sportives individuelles, qui fait suite à celle des sorties pour les enfants.

Des tranches horaires devront toutefois être respectées, pour éviter la surfréquentation des rues et maintenir à distance enfants et personnes âgées, qui ne pourront pas sortir aux mêmes heures.

En Grande-Bretagne, deuxième pays d'Europe le plus touché après l'Italie avec 27'510 décès, le pic de la pandémie a également été atteint, selon le Premier ministre Boris Johnson, qui a promis un plan de déconfinement la semaine prochaine.

Vacances en Chine

Au niveau mondial, le coût des mesures de lutte contre la pandémie s'annonce catastrophique pour des secteurs d'activités comme le tourisme ou l'aviation, mais aussi pour les populations les plus vulnérables. Selon l'Organisation internationale du travail (OIT), pas moins de 1,6 milliard de personnes risquent de perdre leurs moyens de subsistance à cause de cette crise.

Les Chinois, qui ne rapportent pratiquement plus de cas, ont entamé vendredi leurs premières vraies vacances depuis le début de la crise. La Cité interdite, notamment, a rouvert, mais avec une jauge réduite.

Accusée par Washington d'avoir fait preuve de complaisance envers la Chine au début de la crise, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé à Pékin de l'associer aux enquêtes sur l'origine de la pandémie. Pour l'organisation, il s'agit de comprendre quel a été "l'hôte naturel" de ce virus et sa "transmission d'animal à humain".

Au Brésil, où le président Jair Bolsonaro défend coûte que coûte la reprise de l'activité économique et le bilan est passé à 5900 morts, le pire est peut-être à venir.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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