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Coronavirus - Las Vegas craint la banqueroute

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La maire de Las Vegas Carolyn Goodman appelle à une réouverture immédiate de sa ville, ébranlée par "une crise économique exceptionnelle". (©AP PHOTO/JOHN LOCHER)

La quiétude inhabituelle du célèbre Strip de Las Vegas, dont les hôtels et casinos sont fermés depuis la mi-mars, cache une ville meurtrie en plein questionnement sur son avenir: à quoi ressemblera la capitale du jeu dans le monde d'après?

Comme ailleurs dans le pays, des voix s'y opposent sur le difficile compromis à trouver entre les impératifs sanitaires et la survie de l'industrie touristique, poumon économique de la ville. Le puissant syndicat local Culinary Workers Union, qui représente quelque 60'000 employés du secteur de l'hôtellerie et des casinos, affirme que 98% de ses membres ont perdu leur emploi depuis le début de la pandémie.

Mais une douzaine d'entre eux ont aussi perdu la vie en raison du Covid-19. Alors, la secrétaire et trésorière du syndicat, Geoconda Arguello-Kline, soutient la décision du gouverneur du Nevada, Steve Sisolak, de prolonger jusqu'au 15 mai au moins les mesures de confinement dans son Etat.

"Il fait ce qu'il peut pour nous protéger", confie la dirigeante syndicaliste à l'AFP. "Je sais que c'est difficile pour tout le monde, mais il vaut mieux ça que de perdre sa vie".

La maire de Las Vegas Carolyn Goodman voit elle dans le confinement une "absurdité". Elle appelle à une réouverture immédiate de sa ville, ébranlée par "une crise économique exceptionnelle", s'est-elle alarmée la semaine dernière dans un communiqué.

Tables aménagées

Rouvrir Vegas, ses immenses complexes hôteliers et ses casinos, nécessitera forcément des aménagements. Des écrans de plexiglas pourraient à l'avenir séparer joueurs et croupiers autour des tables de black jack et de roulette. Les employés seront sans doute amenés à travailler masqués et gantés. Et des établissements envisagent de contrôler la température des clients.

Une option que rejette le propriétaire du casino Emerald Island, Tim Brooks. "Je ne veux pas prendre la température de chaque personne qui franchit nos portes, nous n'avons pas les compétences médicales pour le faire", justifie-t-il. "Il fait plus de 40°C l'été. Comment savoir qui a vraiment de la fièvre?"

Pour l'historien local David Schwartz, la vraie question n'est pas de savoir quand et de quelle façon les casinos rouvriront. Mais "combien de touristes pourront revenir" tant que la pandémie continuera à affecter les déplacements internationaux? "Il y aura une façon de s'adapter, mais je ne sais pas encore comment", admet-il.

"Licencier encore"

Même si son hôtel-casino Skyline avait le feu vert pour rouvrir, Jim Marsh craint que les mesures de distanciation sociale soient "trop coûteuses" à mettre en place. "Nous pourrions rester fermés si les frais étaient trop importants", note-t-il. "On ne peut pas gagner d'argent dans un bar où les gens doivent s'assoir à plus d'un mètre les uns des autres".

Tim Brooks, qui affirme ne pas dégager beaucoup de marges à l'Emerald Island, se dit "déçu" et "désemparé" par la décision du gouverneur de prolonger le confinement du Nevada. Il a déjà licencié 131 des 166 employés de son casino, mais peine aujourd'hui à trouver suffisamment de tâches à remplir à ceux qui travaillent toujours malgré la fermeture. "Je vais peut-être devoir licencier encore", dit-il. "Il n'y a pas une infinité de rambardes à lustrer".

L'urgence est encore plus grande parmi les 350'000 personnes du Nevada ayant déposé ces dernières semaines une demande d'allocation chômage. C'est le cas de Bob Aquino, gérant d'un restaurant de l'Emerald Island, dont la femme a aussi perdu son emploi à la chambre de commerce locale, en même temps que son assurance maladie.

La demande d'allocation du sexagénaire a heureusement été acceptée. "Sans cela, je serais dans la rue à proposer mes services pour pouvoir manger", témoigne-t-il. "Je demanderais au gouverneur de rouvrir le Nevada. De pouvoir retourner au travail. Ca suffit maintenant".

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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